Attack on Titan
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You can't fly if you never try † #Team Bailey
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Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
+ MESSAGES : 82
Aiji Bailey
Jeu 4 Juin - 17:47
Tu es bien trop concentré sur le parcours de chacun de tes soldats pour pouvoir tout gérer en même temps. Pour pouvoir essayer de sonder leur état d’esprit. Mais s’il y a bien une personne sur laquelle tu focalises ton attention plus qu’un autre, c’est bien Koenig. Et tu essayes de trouver des points positifs Bailey. Parce que tu vois bien qu’il s’enfonce dans sa hargne, dans sa colère. T’en viens même à te demander pendant un cours instant si tu n’aurais pas mieux fait de gérer cet entraînement en duo. Si tu n’aurais pas mieux fait d’être seul avec lui, pour lui épargner la honte de s’être affiché de cette manière devant les autres membres de l’escouade. Il est sans doute nerveux, encore beaucoup trop nerveux. Tu aurais dû y penser. Alors tu te maudis Bailey, mais si tu penses que ta tentative de parcours loupée peut lui remonter le moral… tu ne vois dans ses yeux que de la déception et une coquille vide.

Tu ôtes ton veston afin de ne pas être gêné dans tes mouvements. Et si tu lances un rapide coup d’oeil aux combats qui commencent à tes côtés, tu reportes bien vite ton attention sur la splendide jeune femme qui te fait face et qui semble prête à en découdre. Tu lui lances un sourire en réponse à sa provocation. « Mais c’est qu’elle mordrait presque… » Tu lances ton poing en avant avant de commencer à danser avec elle. elle est agile, souple, tout autant de toi. Vous vous tournez autour sans jamais vous atteindre, mais tu ne comptes pas lui céder le moindre pouce de terrain. Tu ne souhaites absolument pas lui faciliter la tâche, même si vos rapports semblent avoir changés. Et si tu finis par la toucher au niveau du flanc… tu te rends compte aussi sec que son poing a volé dans ton ventre au même moment. « Bien joué. » que tu finis par lui sortir avec un clin d’oeil. « Aller. Va me mettre au tapis tous les autres, que je te vois en action. »

Si ton combat contre Frei se révèle se solder lui aussi par un match nul après vous être tous deux collé une belle patate dans la tête tu hoches tout de même la tête lorsque Kanaan se met à te complimenter. « Vous avez un bon jeu de jambes Frei. Mais gardez en tête de couvrir votre visage si vous ne voulez pas vous retrouver avec un nez en sang… » C’est une remarque anodine. Tu as bien vu qu’il préférait l’attaque à la défense, c’est aussi bien un conseil qu’une remarque sur son comportement hors des murs avec Ainsley. Un comportement dont tu ne connais toujours pas la cause et dont tu as hâte d’en connaître la raison. Mais il te faudra très certainement attendre la fin de la séance d’entraînement - et du barbecue - pour le découvrir.

Lorsque tu passes à Koenig, tu prends le temps de poser tes deux mains sur ses épaules. « Je sais que vous pouvez au moins m’égaler. Allez-y. Donnez vous à fond soldat. » Puis tu te mets en garde. Et là tu vois, à force de vous tourner autour, à force de le pousser dans ses retranchements… tu vois une étincelle se rallumer dans ses yeux. Et tu laisses le combat se prolonger un bon moment, esquivant les coups, feintant, sautant, mais ni l’un ni l’autre ne finit par prendre le dessus. « Suffit. » que tu finis par dire à bout de souffle. « Je suis fier de vous Koenig, vous avez un style qui mêle la défense et l’attaque, c’est très bien. Essayez peut-être de moins réfléchir avant de porter un coup. Il est bon d’observer l’adversaire, mais agissez un peu plus vite d’accord? » Et tu poses tes mains sur ses épaules avant d’aller éclater la tête de Hartmann sur le sol.

Ton dernier combat t’oppose à Kaiden. « Pas d’état d’âme Démétrius. Agissez comme si j’étais un simple soldat. » Tu tournes, sautilles autour de lui rapidement. Tu sais qu’il n’a aucun jeu. Avec Butcher tout se joue à la surprise et à l’improvisation. Il n’utilise pas son cerveau, juste sa force brute. Alors tu réussis rarement à l’étaler au sol. C’est sans doute d’ailleurs le seul qui te surpasse réellement en combat au corps à corps, tu ne fais pas le poids face à sa force brute. La preuve encore une fois, lorsqu’il t’envoie au sol grâce à une balayette. « Pourquoi pas oui… » Que tu baragouines en te redressant pour te tourner vers les deux derniers soldats debouts.

Et tu les vois. Les lèvres de Frei remuer. Et si tu n’entends pas les mots qu’il murmure… le résultat ne laisse pas attendre. Ton plus vieux soldat se met soudain à se ruer sur le plus jeune pour jouer des poings. Non pas dans le but de gagner la manche, comme il était prévu dans l’exercice, mais bien dans le but de faire mal. « KOENIG ! » Tu hurles en filant vers les deux hommes qui combattent au sol, talonner de près par Kaiden. Et s’il faut Démétrius et Hartmann en plus de toi pour séparer les deux hommes… tu sens directement la colère gonfler en toi. « Mais vous êtes infernaux ! » Que tu beugles après avoir réussi à les séparer tant bien que mal et en retournant doucement Frei sur le dos.

T’as du mal à gérer en ce moment Bailey. Depuis cette sortie hors des murs tout va à volo dans cette équipe. Si tu as décidé de remonter le moral de Koenig en proposant cet entraînement… tu finis bien vite par te rendre compte que ça n’a pas l’effet escompté. Son parcours à cheval a été un véritable fiasco, et bien qu’il ne soit pas le seul, il semble avoir de la colère à revendre. « Démétrius enfin arrêtez vous allez me les noyer ! » Que tu rugis lorsque l’autre homme envoie un seau d’eau sur le visage de Frei pour le réveiller tandis que Koenig hurle. Et si tu n’étais déjà pas assez en colère de voir ton entraînement virer à la catastrophe, cette dernière se décuple lorsque tu crois comprendre ce qu’il s’est passé.

« Frei ! » C’est d’abord vers le gamin que tu te tournes, inconscient, tu lui dégages le front et te penches vers lui pour vérifier qu’il respire toujours. « Hartmann file me chercher un médecin exécution ! » Si tu remarques bien vite qu’il est uniquement sonné pour le moment, tu ne sais pas si le coup peut lui avoir laissé quelques séquelles. Alors tu le positionnes sur le côté, en position de sécurité, tu lui ouvres la bouche pour laisser le sang s’écouler et tu entreprends de faire attention à lui. Et c’est lorsque tu le vois peiner à reprendre connaissance que tu t’enflammes. « Qu’est ce que c’est que ce binns encore ?! » Voilà. T’enrages. Encore une fois. Sauf que cette fois ci tu ne laisseras personne échapper à ton courroux. « Koenig vous n’auriez jamais dû réagir à sa remarque ! Qu’importe ce qu’il vous a dit c’est à moi que vous devez vous fier !» Et là ça te gave vraiment Aiji, parce que tu fais ça pour lui, pour faire en sorte qu'il redresse la barre et... et tu lui gueules dessus alors que tu vois un hématome se former près de son oeil. Tu lui gueules dessus. Encore.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Jeu 4 Juin - 18:32
Tu reprends ton souffle. Tu vois, Karhlya, tu estimes que tu continues sur ta lancée, tu n’as pas gagné partout, mais deux matchs nuls, deux victoires et une seule défaite, tu estimes que c’est plutôt pas mal, quand on pense que tu es la seule femme au beau milieu de cette escouade presque exclusivement masculine si l’on omet la présence récurrente d’Iliana en mission. Tu ne te laisses pas marcher dessus, tu t’en sors, du coup, tu peux souffler en toute sérénité, tu prends le temps de boire une longue gorgée d’eau fraîche tandis que tes yeux se baladent, passe de l’un de tes équipiers à un autre, tu t’attardes un instant sur Aiji, avec un sourire discret en l’observant, et puis, tu reviens à ton frère au moment où lui et Laszlo s’approche, et tu vois, de là où tu es, tu vois bien que ça se provoque, mais tu connais Kanaan, à force, il a sale caractère, et puis, avec son raté sur l’exercice précédent, il doit surement être en train de grogner, encore, et toi, ça te fais sourire. Du moins, jusqu’à ce que tu voies Koenig s’énerver, jusqu’à ce que tu les voies se taper dessus avec une force et une violence qui dépasse un simple entraînement. Et là. Tu vois. Tu entends Aiji qui hurle, mais toi, tout ce que tu vois, c’est le changement d’expression sur le visage de ton frère, c’est ce regard, et cette main tendue dans ta direction, et tu balances ta gourde d’eau sur le sol avant de te mettre à courir dans sa direction. « KANAAN ! » Tu cris, tout à coup, et le temps que tu fasses le chemin en courant, tu vois Bailey qui retourne le corps de ton frère, puis Kaiden qui lui verse de l’eau sur la tête, sans compter Laszlo qui malgré ce qu’il vient d’envoyer, ce qu’il vient de faire, à continué de rugir. Ça … vient attaquer tes nerfs. Parce que tu vois, ma grande, il y a des gens autour de toi auxquels on ne touche pas. Jamais. On n’y pose pas un doigt. Ta mère. Oncle Finn. Kanaan. Saskya, maintenant. Tu ne le permets pas.

Tu te jettes au sol, tout près de Kanaan, tu le soulèves, tu le prends dans tes bras, ta main passe sur son visage, et dans un réflexe, sans doute idiot, tu te penches sur lui, pour être certaine de sentir sa respiration sur ta joue, et d’entendre son souffle dans ton oreille. « Kanaan ! » Tu aurais presque tendance à oublier les autres, pendant que tu l’appelles, que tu le cajoles. T’as les yeux brillants de larmes … des larmes de peur, en premier lieu, mais aussi des larmes de rage, de colère. C’est plus fort que toi, ça. Tu ne peux pas laisser passer, tu ne pouvais pas, ne pas réagir à tout ça. Du coup, quand tu vois qu’il remue entre tes bras, quand il bouge, cligne des yeux, tu passes à nouveau les doigts sur son visage, tu dégages même une mèche de cheveux collée à son front, avant de t’en éloigner, de te redresser, et tu sais quoi ? Tu fonces droit vers Laszlo. Il y a une tempête dans ton regard, un orage violent, des éclairs aiguisés, puissants. T’en a rien à faire de Bailey qui commence à faire sa morale, tu viens empoigner Koenig de toutes tes forces, tu le repousses. « T’as un truc à faire passer ? Tu veux continuer de cogner, Koenig ? Au lieu de frapper un mec au sol, je t’en prie, vas-y ! Cogne qu’est-ce que t’attends ? » Tu parles, tu parles, mais ça ne dure pas, tu es tellement enfermée dans ta rage que ton poing part, à une vitesse fulgurante, tu frappes la mâchoire, une fois, et t’es prête à en balancer un second quand Ez’ t’arrête, il vient te ceinturer, te faire reculer, et tu te débats tellement que tu finis par lui envoyer ton coude dans le nez. Il te relâche, et tu sais quoi ? Tu t’es détournée de Koenig, mais maintenant, c’est sur Kaiden que tu te jettes. « Et toi, sale brute ! La prochaine fois, recommence un truc pareil et ton seau je te le fais bouffer ! J’ai été claire ou pas ? » Et tu n’hésites pas, plus grande, hein, mais t’en as rien à faire, le boucher ne t’effraies pas, tu viens même le bousculer, et si le médecin s’approcher de Kanaan, tu viens te poster devant lui pour le repousser. « Barrez-vous ! » Que tu siffles, avant de te pencher vers ton frère pour l’aider à se redresser, se tenir debout, sans un mot, juste avec ton regard qui passe des uns aux autres, un regard qui ne désempli pas de sa colère.
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
+ MESSAGES : 176
Kanaan Frei
Jeu 4 Juin - 18:57
Du noir. Du rouge. À l’intérieur, sur l’estrade, il n’y a personne. Il n’y a même plus de lumière dans le puits qui leur permet de prendre la conscience et de voir le monde. Rien. Pas un bruit, à part les larmes terrorisées de Kanaan, recroquevillé sur son lit d’enfance. Micah est par terre, au sol, inanimé. Fahim reste debout de peu, parce qu’il est de son rôle d’encaisser la souffrance pour eux. Il finit par s’occuper de Kanaan, lentement, en se coupant des voix qui l’appellent, des cris et des suppliques. Il ne peut rien pour l’extérieur tant qu’il n’aura pas apaisé l’intérieur.

C’est la voix de Karhlya, plus que les autres, qui fait bouger Micah. Au fond de la conscience, le trentenaire s’éveille dans un rugissement douloureux. S’il aperçoit Fahim et Kanaan, à l’écart, il ne prend pas la peine d’aller vers eux. Micah est celui qui gère le danger, et s’il est tombé à terre, alors c’est qu’il y en a un qu’il doit éliminer, même s’il s’agit de tuer un homme de son groupe.


Un mouvement. Un second. Il reprend possession du corps de Kanaan en se croyant ceinturé sur le sol. Non. Ce n’est que Karhlya qui est penchée sur lui, et quand il cligne des yeux, une fois, puis une seconde, il finit par la voir plus clairement… Elle a les yeux pleins de larmes et ça… non, ça, c’est encore moins acceptable que le fait d’avoir été mis K.O.

« Kar… »

Rien. Elle le lâche et lui, il se tourne un peu, il force sur ses muscles pour se remettre assis. C’est difficile, son corps est trempé, sa mâchoire en miette. Il lutte, il entend les cris rageux de sa soeur, et quand il finit par la voir mettre un coup à Laszlo, Micah siffle de colère. C’est à lui de les défendre, pas à elle… Putain de merde.

La suite est vraiment confuse. Elle l’entend continuer de gueuler, pendant que lui, il souffle de douleur. Il se recroqueville en voyant un inconnu l'approcher et… elle réapparaît. Elle le hisse sur ses pieds, le soutien et pour Micah, c’est une nouvelle découverte. Il hait cette faiblesse. Il adore la voir aussi forte. Il déteste qu’elle le soutienne… mais c’est une confiance sans bornes qu’il est en train de lui offrir. Étrange… vraiment trop.

« Toi… Qu’il grogne en se tournant vers Laszlo, visiblement complètement furieux. Toi, j’te retiens. T’es qu’un danger public pour cette escouade ! J’te préviens… Sa voix devient sombre, basse, comme un animal qui grogne. Compte jamais sur moi pour t’sauver la mise ! »

Et il se décroche, enfin. Il s’avance d’un pas, non pas pour fuir ou se battre, oh non. Le temps du combat contre cet enfoiré de Koenig est terminé. Il s’avance pour se placer devant Karhlya. Entre elle, et tous les autres. Et l’éclat dans son regard devient pure haine. Micah a toujours été violent, pour lui-même, pour protéger Kanaan et Fahim, mais ce qu’il déploie face à son supérieur et ses collègues, là, ça n’a pas d’équivalence. Une protection sans faille. Une promesse de violence sans explication. Et par-dessus le tout ? Une possessivité maladive.

« Reculez ! Personne ne touche à ma soeur ! »

C’est sorti sans y penser. C’est donc fait… enfin Micah accepte de considérer qu’il est un peu plus une part de Kanaan qu’un sombre étranger bloquer dans un corps qui ne lui appartient pas.
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Kaiden Demetrius
Kaiden Demetrius
Kaiden Demetrius
+ MESSAGES : 25
Kaiden Demetrius
Jeu 4 Juin - 19:46
Tu te contiens Démétrius. Tu ne sais pas ce qu’il se passe, tu as du mal à voir tant tout le monde semble se mettre à hurler dessus en même temps. Si tu as déjà vu Koenig énervé après sa lamentable chute hors des murs lors de la dernière mission… Rien ne te prépare à cette violence, à cette rage que tu vois dans son regard. Et tu vois Kaiden, lorsque tu le vois comme ça, avec sa colère suintant de tous les pores de sa peau… tu te demandes si c’est à ça que tu ressembles lorsque tu laisses éclater ta rage en toi. Pourtant tu ne dis rien, tu te contentes de maintenir Koenig, d’abord avec Hartmann, puis seul lorsque ce dernier va chercher un médecin. « Tu l’as bien amoché dis donc. » Que tu siffles en regardant Frei évanoui au sol. Et tu regardes le bleu qui se forme près de sa joue. « Eh mon gars. Quand je te disais qu’il fallait garder ta niak je pensais pas à ça. Garde la pour les titans. » Ouais ouais. Aller. Essayes de faire la morale, tu sais très bien que c’est pas à toi de la faire. D’ailleurs tu laisses Bailey continuer de réagir à ta place, non sans te dire qu’au final, le petit Koenig doit en avoir sous le coude.

Mais pourtant c’est contre lui que Bailey se tourne d’abord, sans doute parce que Frei est toujours dans les pommes, et toi tu ne peux t’empêcher de penser que ce pauvre Koenig va sans doute être encore plus mal après cette séance qui était censé l’aider à retrouver confiance en lui. Quel dommage… Et si tu vois Ainsley s’élancer vers Frei et le couvrir… Toi ça te fait poser un tas de questions. T’es tellement distant avec eux que tu n’aurais pas remarqué un tel rapprochement…. Mais tu n’as pas le temps de te poser plus de question, la voilà qui vient vers vous et… son poing part à une vitesse fulgurante dans la mâchoire de Koenig en même temps qu’elle hurle comme un pucelle. Et ça Kaiden… Ça t’agace. T’es distant. T’as toujours été le plus renfermé dans cette escouade, à cause d’un tas de choses sans doute, mais tu n’apprécie pas ce qu’elle fait à cet instant précis. Si Laszlo a peut-être été un boulet ces derniers temps, il n’empêche qu’il est soldat depuis bien plus longtemps que cette jeune femme. Et si tu vouais un respect profond pour Karhlya, tu sens la colère gonfler en toi quand tu vois la manière dont elle traite Koenig. A tort selon toi. Le pauvre a déjà bien du mal à reprendre confiance en lui, il n’a pas besoin que Frei vienne l’enfoncer. Et encore moins que la jeune femme vienne le cogner gratuitement. Qu'on se le dise, t'as toujours été du côté des plus faibles. Et le plus faible aujourd'hui, c'est Laszlo. « Ça suffit ! » Que tu grognes en tirant Koenig et en le ceinturant à ton tour pour qu’il évite d’aller cogner la jeune femme. Et aussi pour qu’il évite un deuxième coups de poing.

Et si elle se rue maintenant sur toi, tu la repousses avec force. « Vas-y je t’attend ! » Que tu tonnes lorsqu’elle se met à te provoquer à cause de ce stupide seau d’eau que t’a déversé sur la tête de Frei uniquement dans le but de lui faire reprendre ses esprits. « Tu débloques faut te faire soigner ma grande ! » Et si t’es déjà prêt à jouer des poings, oui même si elle est une femme, et que tu t’apprêtes à te jeter sur ce connard de Frei qui enfonce à nouveau ton binôme,  Bailey vient bien vite s’interposer en tonnant haut et fort un « SILEEEEEEEEEEEENCE » Qui te fait rester en retrait, Koenig toujours coincé sous le bras. « Ma parole des engins pareils ça devrait être délivré avec une notice. » Ouais. Tu comprends pas les femmes. Pas du tout. Et si tu entends les paroles de Kanaan au sujet de Ainsley… Ça ne te fait ni chaud ni froid. Si ce n’est que tu comprends mieux la réaction d’Ainsley.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Jeu 4 Juin - 20:12
T’as cogné fort, et si Kaiden et Ez ne te retenaient pas, tu viendrais clairement lui sauter dessus pour lui faire passer l’envie de te chercher des noises. T’en as marre, Laszlo ! Mais marre à un point où, subitement, tu t’en contrefous de ce que tu risques. T’as jamais été un méchant garçon, t’as même jamais fait une crise d’adolescence un peu emmerdante. Toi, tu et et à toujours été un bon mec, quelqu’un d’équilibré et d’agréable, même si, ne nous mentons pas, t’as aussi tes petits moments de colère et de râlage hein.

Ce que tu ressens là, par contre, c’est juste un immense océan de rage. C’est tout ce que tu as accumulé au cours de ta vie, qui te tombe dessus d’un seul coup. Alors oui, hein, il y a cet entraînement foireux et loupé, cette sortie horrible la dernière fois, tes inquiétudes pour ta famille, pour ton escouade, pour Iliana, mais ce n’est pas tout. Tu te rends compte que, d’un seul coup, c’est des griefs anciens qui s’y mélangent. Chaque contrariété, chaque peur, chaque échec, tout cela vient te remuer, te submerger. Et tu craques, tu hurles, tu te débats un peu dans la poigne de Kaiden pour en finir, une bonne fois pour toutes.

Avec du recul, mon grand, il faudra que tu ailles remercier le grand gaillard qui essaie même de te calmer en plus de t’empêcher de faire la connerie de trop. Pour l’instant, pourtant, tes yeux ne se détournent pas de l’homme qui a fait rompre aussi brusquement le barrage en toi… jusqu’à ce que Karhlya se pointe devant toi et te provoque. Et toi, t’encaisses son coup en grognant avant de l’attaquer, elle aussi, par les paroles à défaut de pouvoir la cogner à ton tour.

« Vas-y Karhlya, j’préfère encore quand t’assumes un peu ton avis plutôt qu’tu me sers ta pitié à deux ronds ! Prends son parti, à ce type ! Défends-le alors que c’est lui, le souci dans l’histoire ! »

Mais elle s’est déjà tournée vers Kaiden et toi, tu pousses sur les bras du type pour qu’il te fasse lâcher. T’es comme un taureau piqué par une mauvaise mouche, tu te verrais que tu ne te reconnaîtrais pas, Laszlo. Et t’es prêt à gueuler à nouveau, à t’en prendre à l’idiot qui te ceinture toujours pour qu’il arrête de jouer, lui aussi, au sauveur, mais le cri de ton caporal te fige sur place.

« Putain de putain de merde… »

Un murmure, qui t’échappe quand tu comprends que c’en est fini, définitivement, même si ce connard de Frei continue à te chercher des noises. Tu arrêtes de te débattre, tu détournes la tête de ce type qui se place devant Karhlya, sans même comprendre ce qu’il raconte sur leur relation. Et tu te laisses happer par la même absence et distance froide qui te tenait en arrivant ce matin.

C’est fini Laszlo. Tu ne sais juste pas encore à quel point.
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Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
+ MESSAGES : 82
Aiji Bailey
Jeu 4 Juin - 23:12
Y’a pas. Pourquoi est-ce qu’en ce moment y’a toujours un moment où tout, absolument tout va de travers? La sortie tout commence bien jusqu’à ce que Frei revienne sans son cheval et que Koenig lance la mauvaise fusée. Puis Trost, où tu veux te détendre et où au final des titans réussissent à détruire le mur, te forçant à te battre. La mission des volontaires pas volontaires. BREF. Y’a rien que tu ne fasses qui puisses rattraper les erreurs passées. Et pourtant tu le veux Bailey. T’as pas perdu ton temps en belles paroles avec Koenig juste pour le brosser dans le sens du poil. Tu crois vraiment en lui, jusqu’à maintenant il ne t’avait jamais déçu. Alors oui, tu penses que cet entraînement peut être bénéfique pour tous. La preuve, même les plus rôdés s’en prennent plein la poire. Et si tu penses que ça peut te permettre de voir leur évolution, si tu penses que tu peux voir les défauts, leurs faiblesses et leurs forces en chacun pour en tirer le meilleur parti… tu finis par te rendre compte que tu te mets le doigts dans l’oeil mon vieux.

Tout fini par foutre le camp lorsque Koenig se rue sur Frei. Et si t’as vu le jeune soldat baragouiner quelque chose à l’encontre de l’ancien sans en comprendre un mot… Koenig a tôt fait te tonner une phrase qui te hérisses le poil et qui te fait comprendre que Frei a eu un comportement irrespectueux envers Koenig. Et ça mon vieux ça te met en pétard, parce que si tu comprends pourquoi Laszlo a frappé, tu te tolères aucun de leur comportement. Alors t’essayes tout d’abord de reprendre ton souffle. T’essayes de respirer Bailey, parce que tu veux éviter de hurler sur eux, mais tu vois, lorsque Ainsley se précipite vers le jeune soldat, te repoussant et prenant sur elle Frei, des larmes aux yeux, le ramenant contre elle après que tu l’aies mis en position de sécurité… tu voies rouge. Parce que tu as bien compris qu’elle doit te dire quelque chose sur lui, elle devait déjà te le dire la dernière fois d’ailleurs. Mais lorsque tu la vois comme ça sur lui… tu n’es pas certain que tu veuilles entendre ce qu’elle doit te dire. Tu vois, tu sens déjà ta rage monter lorsque tu vois qu’elle le sert contre elle. Tu sens déjà ton coeur battre furieusement dans ta poitrine, prêt à exploser tant la douleur est forte. Alors tu l’enfermes Bailey. Tu tentes de l’enfermer à nouveau, après tout, c’était bien mieux lorsque tu gardais tout au fond de toi. Regarde toi. Tu commences à peine à te laisser aller et tout part en vrille. C’est bien la preuve que ce n’est pas le comportement qui te sied. Et tu sens les barrières se remettre immédiatement en place. tandis que tu te redresses presque en même temps qu’Ainsley.

Et c’est avec une rage grandissante que tu la vois donner un grand coup au visage de Koenig. « AINSLEY ! » Tu rugis. Mais ils ont tous perdu les pédales dans ton équipe bordel ! Depuis quand est-ce qu’ils se foutent sur la gueule comme ça ? Et si tu te précipites sur le groupe, tu fais un signe à Hartmann afin qu’il s’occupe de Karhlya. Tu es bien trop enragé pour poser la main sur elle, tu aurais bien trop peur de la blesser. « Il suffit Ainsley ! Vous n’avez pas à frapper Koenig il ne vous a rien fait ! » Foutre dieu. T’en prendrais un pour frapper sur l’autre tellement tu entres dans une colère noir de voir ton équipe se scinder en deux de cette manière, et de voir la jeune soldat hurler et prendre le partie de Frei. « AINSLEY ! » Tu rugis une deuxième fois. Putain elle aussi elle a de la mousse dans les oreilles ou quoi? Tu beugles putain, tu hurles, tu tonnes et elle n’en fait qu’à sa tête, cognant d’abord Hartmann puis s’en prenant à Démétrius. Et là mon vieux, lorsque tu vois le grand gaillard serrer les poings, c’est vers lui que tu te précipites avant qu’il ne fasse une terrible erreur. « Du calme Kaiden ! » T’en profites pour regarder l’état de Koenig qui s’est remis à hurler de plus bel. Et ils hurlent tellement tous dans tes pauvres oreilles, tous autant qu’ils sont à baragouiner dans leur coin que tu n’entends pas cette phrase, pourtant capitale, qui pourrait t’aider à diminuer ta colère.

« SILEEEEEEEEEEEENCE !!! » Que tu hurles soudain à bout de nerfs en te retournant vers les autres. T’en peux plus de cette escouade. T’en peux plus de ces soldats. T’as les oreilles qui bourdonnent à cause de leurs conneries. « DES GOSSES ! » Tu hurles. Tu hurles à t'en casser la voix tellement t'es à bout. Clairement Bailey, t’aurais jamais cru en arriver à leur hurler dessus de la sorte. En venir à être pousser à bout hors des murs à cause du danger, tu peux le comprendre. Mais là… « Vous n’êtes qu’une bande de sales gamins immatures ! Une belle bande de babouins braillards et empotés ! » Tu ne mâches pas tes mots Aiji. En six ans dans cette escouade, c’est bien la première fois que tu vas leur rentrer dans le lard de cette manière. « Ecoutez moi bien. TOUS ! Je ne laisserais aucun d’entre vous fragiliser l’équilibre de ce groupe qui était encore parfait jusqu’à notre dernière sortie hors des murs ! J’ai bien dit TOUS, sans exception. » Et tes yeux féroces se posent sur Hartmann qui se tient le nez et sur Ainsley qui est cachée pour tu ne sais quelle raison derrière Frei. L’un ton meilleur ami. L’autre ton… Ta… tu ne sais pas. Tu ne sais même plus. « Vous êtes censés veiller les uns sur les autres. Tous autant que vous êtes. Hors des murs et entre ces murs ! Je ne vous propose pas un entraînement pour vous battre comme des chiffes molles et réglez vos comptes ! »

Et tu prends une grande inspiration. Bon dieu Bailey. C’est fou ce que tu peux te mettre en colère ces derniers temps. « Vous n’avez donc aucune fierté ? Cet entraînement est donné dans le but de renforcer votre complicité, de voir vos défauts. De vous comparer pour mieux vous entraîder ! Si vous n’êtes pas foutu de ranger votre fierté au placard parce que vous perdez contre un autre, que vous ne savez pas faire la part des choses ou que vous ne savez pas encaisser les échecs et vous relever, rien ne sert de rester ici. » Si jusqu'à présent tu tonnais... Ta voix devient maintenant basse et glaciale. Jamais tu ne les as vu se comporter comme ça. « J’ai honte de vous. De vous tous. Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Je ne tolère aucune violence, quelle soit physique ou morale dans mon équipe. » Tu balayes l’assemblée du regard. Et tu souffles Aiji. T’es brusque d’un coup. Et franc. Si habituellement tu ne lèves pas la voix… tu commences à perdre pied avec toutes les émotions qui tournent en toi. « Je me faisais une joie de vous emmener pique niquer suite à ça. Pour que vous puissiez partager vos ressentis, que vous puissiez débattre, apprendre ensemble. » T’es brutal. Seul Hartmann a déjà pu te voir dans un tel état de colère, et la dernière fois remonte à loin. Très loin. « Qu’est ce qui vous prend bon dieu? Vous êtes une famille ! Vous n’avez pas à vous frappez avec autant de violence, quelque soit la raison. Aucun d’entre vous ! C’est à moi de régler les soucis entre vous. Moi et moi seul ! Surtout si vous êtes incapable de régler ça par la discussion. Est-ce que je vous cogne moi pour m’avoir foutu en l’air mon entraînement? Est-ce que je me rabaisse à ce niveau de bassesse extrême? » Et tu siffles ton étalon afin qu’il vienne à tes côtés. « Vous me décevez. Tous. Vous mériteriez que je vous renvoies tous d’où vous venez. » Tu passes ton pied dans ton étrier, grimpes en selle et les toises de haut. « L'entraînement est terminé pour aujourd’hui. Rentrez tous chez vous. Koenig. Frei. Ainsley. Vous viendrez dans mon bureau demain. Je vous colle à des travaux forcés pendant deux semaines et ENSEMBLE. Vous allez apprendre ce que c’est que travailler en équipe malgré vos différents, et si j’apprend que vous vous êtes pris la tête, si j'entend une voix plus haute que l'autre, je vous met à pieds pendant deux mois. Voir même je vous VIRE de mon escouade pour vous envoyer chacun dans les pattes d'un autre est-ce que c'est pigé? » Tu fais un léger signe au médecin pour qu’il emmène Laszlo, Kanaan et Hartmann pour vérifier leurs blessures. « Aucun non. C’est un ordre. Je ne vous laisse absolument pas le choix. Si vous n'obéissez pas ce n’est pas la peine de revenir demain. » Et sans un regard pour eux tu tournes ton cheval pour repartir vers le quartier général, seul avec ta colère.
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