Attack on Titan
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You can't fly if you never try † #Team Bailey
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Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
+ MESSAGES : 82
Aiji Bailey
Mar 2 Juin - 12:53
« Allez me les chercher. » que tu ordonnes à un soldat de passage en lui donnant pour message une heure de rendez-vous, et pour lieu de regroupement l’écurie du Quartier Général. Tu finis par rattraper le soldat avant de lui préciser de leur dire de ramener leurs équipements, puis le relâches avant de partir dans ton coin récupérer un petit carnet et un stylo. Sait-on jamais que tu aies beaucoup de points noirs à noter. T’en profites aussi pour prendre une trousse de soin, connaissant Démétrius tu te dis qu’un accident est vite arrivé, ce gaillard ne sachant pas retenir ses coups parfois. Et tu te diriges enfin vers l’écurie afin de brosser ton étalon. Tu as le temps de t’en occuper avant que tes soldats n’arrivent. Et c’est perdu dans tes pensées que tu réfléchis longuement à la discussion que tu as eu avec Raven au sujet de Ainsley. Oui. Encore une fois. Tu as beau dire, ta cousine t’a bien secoué, ça t’a bien retourné le cerveau de parler avec elle de cette femme qui te fait tourner la tête… mais tu en es ressorti avec le coeur plus léger.

Alors lorsque tu sens sa présence, lorsque tu remarques qu’elle est la première à débarquer… tu ne peux empêcher un léger sourire de se former sur ton visage. Ceci dit ça ne doit pas ressembler à un magnifique sourire, c’est un mélange de peur et de joie lorsque tu la vois seule. T’as peur de mal faire Bailey. T’as peur de la blesser, de faire n’importe quoi. Même si Raven t’a rassuré, même si elle t’a dit que tu continuerais de te souvenir d’Erina… Elle t’a surtout dit de te bouger les fesses et que tu devais vivre dans le présent. Pas avec un fantôme. Alors tu te sens gauche. Clairement Aiji, t’as l’impression d’avoir à nouveau quinze ans et de pas vraiment savoir comment gérer ces histoires de filles qui viennent te titiller les hormones. Pourtant tu relâches la selle de ton cheval pour venir à sa rencontre. Après avoir lancé un regard autour de toi et te rendre compte qu’il n’y a que vous… tu viens lui soulever délicatement le menton pour venir déposer un léger baiser sur ses lèvres. « Bonjour. » Que tu souffles contre elle avant de la serrer brièvement dans tes bras et de te reculer à nouveau. C’est que tu ne voudrais pas que quelqu’un vous surprenne. Tu n’es absolument pas à l’aise avec Ainsley seule encore, alors si tout le monde venait à vous entourer et vous regarder… tu fuirais à nouveau à coup sûr. « Tu t’es bien reposée depuis la dernière fois? Ta coupure s’est refermée? » que tu lui demande doucement avant de retourner vers ton cheval pour lui coller sa selle sur le dos, tout en lui lançant un léger sourire. Ça va aller Bailey. Tu vas réussir à savoir gérer toutes ces émotions nouvelles. Un pas à la fois. Petit à petit.

Tes autres soldats arrivent alors à leur tour, et tu les salues en essayant de reprendre un masque le plus impassible possible. Une fois tous présent, tu grimpes en selle avant d’ouvrir la bouche. « Bien je vois que vous avez tous votre équipement. Aujourd’hui nous allons faire un petit entraînement suite à la… cacophonie qu’à été la dernière mission hors des murs. » Tu poses un regard pénétrant sur chacun d’entre eux, t’arrêtant un peu plus sur Ainsley, mais non pas pour l’accabler de reproches. « J’ai besoin de voir votre évolution dans un cadre beaucoup plus calme. Et si vous êtes sages… Vous aurez le droit à un barbecue à la fin de la séance. » Tu leur lance un sourire. « Allez en selle ! L’entraînement commence dès maintenant ! »

Tu lances ton cheval au galop immédiatement avant de diriger tes soldats vers la piste d’équitation. « On va commencer par un petit parcours d’obstacles. J’ai l’impression que certains d’entre vous ne savent parfois pas tenir leur animal… » Et tes yeux se posent sur Frei, que tu as vu perdre son canasson plusieurs fois. Tu n’ajoutes rien de plus mais ton regard parle de lui même. « Allez en rang ! Vous allez tout d’abord faire passer votre canasson entre les plots - sans les faire tomber évidemment. - avant d’enchaîner les sauts d'obstacles. Enfin vous irez vous réfugier là haut grâce à vos grappins - tu désignes une haute grange un peu plus loin - puis vous irez rejoindre l’un des arbres qui se trouvent derrière pour siffler votre cheval et remonter dessus avant de me rejoindre au triple galop et de vous poster à mes côtés. Que je vois si l’un de vous dois reprendre quelques cours paticuliers… » Et tu pars te poser à l’autre bout du terrain pour les surveiller.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Mar 2 Juin - 21:10
Tu te doutais que ça allait venir, Karhlya. Cet entraînement, il vous pendait au nez. Pas que tu prennes tous les entraînements organisés pour des punitions, mais, pour le coup, tu savais bien de quoi il retournait. L’une de vos missions s’était déroulée de façon bien étrange, tout avait déraillé, d’un coup, et si toi, tu estimais que ce n’était de la faute personne, votre supérieur semblait quant à lui avoir pris peur en voyant son escouade se déséquilibrer, au point d’être sur le point de prendre une bonne gamelle au cœur même d’un champ de bataille. Tu pouvais le comprendre. Cela dit, tu étais peut-être un peu trop préoccupée ces derniers temps pour aborder au mieux ce genre d’entraînement en escouade … Et puis, tu avais à peine eu le temps de retourner voir ta mère, qu’il avait fallu que tu repartes, autant dire qu’elle n’avait pas été particulièrement heureuse que tu lui fasses faux bond à nouveau, surtout après être rentrée légèrement blessée, mais blessée tout de même, après une mission dont tu ne lui avais même pas parlé.

Pourtant, tu es là. Tu es venue. En uniforme, les cheveux en queue de cheval, ton équipement bien attaché sur toi, lames neuves, bonbonnes pleines, l’ensemble nettoyé, vérifié. Tout comme pour une veille de mission, tu n’as rien laissé au hasard, parce que, comme toujours, tu comptes faire ton maximum. Et lorsque tu entres dans l’écurie, tu t’arrêtes après quelques pas seulement, devant le box de Mousse. Tu es visiblement la première, ça fait que te voilà seule face à Bailey. Et tu sais quoi, ma grande ? Même après ce qui s’est passé entre vous dans son bureau il y a quelques jours à peine, tu te demandes à quoi tu dois t’attendre, et surtout, tu te demandes comment tu dois agir, réagir. On ne va pas se mentir, une part de toi crains encore qu’il ne fasse demi-tour, qu’il ne t’ignore, tu sais que, s’il se mettait à agir complètement comme d’habitude, tu le prendrais surement un peu mal. Il t’a demandé du temps, pourtant, et tu as dis que tu l’attendrais. Tu le feras. Evidemment, que tu le feras, mais au fond, tu ne peux pas t’empêcher d’espérer que ce temps soit le plus court possible.

Malgré tes craintes, cependant, il approche. Et tu le vois, regarder autour de vous, avant de relever ton menton, pour venir t’embrasser. Et là, seulement, tu souris. « Salut … » Mal assurée. C’est tout nouveau, Karhlya, tu n’as jamais vécu ça. Et puis surtout, ce n’est pas n’importe quel homme que tu as face à toi, c’est ton supérieur, les autres vont arriver. Tu le laisses tes serrer dans ses bras, tu profites au maximum de cette étreinte douce, de ce contact qui ne va pas durer, de ce moment qui n’appartient qu’à vous, et qui va bientôt être brisé. « Un peu, je suis retournée voir ma famille. Ma mère s’est occupée de la coupure … elle est infirmière. » Tu ne sais même pas s’il savait ça. Tu ne lui as jamais parlé de ta famille, si ? Ça te fait penser que tu lui as promis que tu lui parlerais de Kanaan, et de votre lien, surtout. « Tu auras un moment à m’accorder, tout à l’heure ? Je dois te parler de quelque chose. » Tu as un sourire, un peu timide, avant de te mettre à ton tour à préparer ton cheval, le seller, l’équiper, pour finalement rejoindre l’escouade lorsqu’elle en vient à être complète.

Tu écoutes les instructions, une fois en selle, et puis, tu suis, en silence, comme bien souvent. La première épreuve de l’entraînement est un parcours d’obstacles, tu as confiance, Karhlya, tu as toujours formé un bon duo avec Mousse, alors, tu te lances en première. D’une impulsion des hanches sur ta monture tu le lances sur les plots qu’il passe sans en faire tomber un seul, ça frôle, par endroit, mais ça passe, de même que le saut d’obstacles qu’il passe sans soucis. Tu n’as aucun mal ensuite à rejoindre le haut de la grange, puis les arbres, et c’est seulement quand tu siffles Mousse que tu grognes, c’est qu’il n’a pas l’air décidé à travailler aujourd’hui, celui-là, alors, il traîne, tu t’impatientes, tu siffles encore une fois, et enfin, tu parviens à lui sauter sur le dos pour le lancer au galop et rejoindre ton Caporal en soufflant, et en laissant ta place au suivant.
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
+ MESSAGES : 176
Kanaan Frei
Mar 2 Juin - 21:50
Pas spécialement enchanté de quitter la maison, et la blonde qu’il surveille comme si c’était sa propre vie qui était en jeu, voilà comment Micah appréhende la réunion organisée par son supérieur. Il connait Bailey, il le respecte même, mais il y a des jours comme ça où le trentenaire se dit qu’il aurait mieux faire de ne pas laisser Kanaan s’engager. Ils pourraient vivre, tous les trois, comme ils le voudraient, sans avoir ce genre d'obligations stupides. Et tout ça pour quoi, hein ? Parce que leur équipe a cafouillé. Pour Micah, la faute est sur les épaules de chacun, les siennes aussi d’ailleurs, mais il n’a pas besoin d’un entraînement supplémentaire pour le savoir… Enfin bon. On ne changera certainement le caractère solitaire et dur de l’homme.

Le voilà donc qui a quitté la maison après un long baiser pour sa femme, et lui avoir ramené, le matin même, tout ce dont elle pouvait avoir besoin (envie surtout) pour ses quelques heures d’absence. Dans la rue, et jusqu’au QG, il ne pense à rien d’autre qu’à Saskya, et même arrivé là-bas, s’il coule un drôle de regard sur sa soeur et son caporal, qui papote, il ne dit rien. Le salut, c’est un mouvement de tête. Pas de ça va. Il est nerveux, tendu même.

Dès qu’il a scellé Courage, en passant même voir Chef Al et en lui soufflant, à l’oreille, qu’il ne le choisira plus comme cheval de confiance pour l’instant, il rejoint les autres. Un vague “ouais salut” à ceux qui l’accueillir, il finit par se planter sur la pouliche pour écouter les ordres. Un vrai petit parcours leur est proposé et bien sûr que ça le motive, au moins un peu.

« Eh beh… Un murmure, pour lui-même, quand la soeur du gamin (la sienne par extension) s’élance et franchement cette fille mérite sa place ici. Y’a des trucs qu’elle loupe, celle-là ? «

Quoi ? C’est lui l’aîné, lui l’homme, et c’est toujours elle qui réussit haut la main, y’a vraiment de quoi le mettre de travers. Quand elle termine son parcours, et que Koenig fait un pas pour s’avancer, Micah grogne et sans lui laisser le temps de s’engager sur le parcours, il le fait, ayant visiblement peu envie de patienter en retrait.

Le truc, c’est que MIcah est bien des choses hein, mais pas doux, pas patient. C’est une brute, et sa manière de tenir la pouliche d’une main dure la contraignant en tirant sur les rênes lui a toujours donné une chevauchée brutale. Et là, ça se voit aussi sec. Les plots sont avalés oui, au sens premier du terme. Il les retourne tous ou… Non ! Un tient debout, mais c’est déjà complètement loupé. En relâchant ses mains sur l’encolure de Courage, il la laisse aborder les obstacles qui cette fois-ci, sont passés sans difficulté. Ce n’est pas un beau parcours, mais c’est efficace au moins.

La partie la plus facile arrive et Micah ne comprend pas comment, mais quand il balance son grappin, voilà que Courage prend peur. En quelques secondes il se retrouve sur le cheval qui caracole, à tenter de ne pas tomber, incapable de décrocher le grappin. Ce manège dur quelque minute, et quand il arrive à défaire ses pieds de l’étrier qui le bloque, il met une telle puissance dans la propulsion qu’il s’éclate lamentablement sur le toit de la grange dans “SPLASH” spectaculaire. Le reste ? Franchement c’est dans un flou total qu’il le fait. Il siffle le cheval qui, de toute façon, n’est pas dressé à revenir. Une fois. Ce n’est qu’à la deuxième fois que Courage revient. Et cette fois-ci, il se laisse tomber en selle lourdement, pieds hors des étriers pour le sprint final. Et franchement, il va si vite qu’il ferait mieux de chevaucher sans les étriers, habituellement hein.

Ce n’est qu’en arrivant près de Karhlya et Bailey que cette horreur prend fin. Il ne prend même pas la peine de stopper complètement la pouliche nerveuse, il se laisse tomber au sol comme une brute, lève la main pour faire taire sa soeur et va s’écrouler contre un arbre.

« P’taaaaain d’étrier de merde ! J’ai l’impression qu’on m’a répété le pif... Et tu relèves les yeux vers la brune. J’ai le nez de traviole ? »
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Kaiden Demetrius
Kaiden Demetrius
Kaiden Demetrius
+ MESSAGES : 25
Kaiden Demetrius
Mer 3 Juin - 0:26
Il ne te faut pas longtemps pour rejoindre l’écurie du Quartier Général. Si tu as passé ces derniers jours en compagnie de la famille d’Elijah, et d’Elijah lui même… Ce petit entraînement vous pendait au nez au vu de l’échec, du fiasco, du désordre qu’avait été la dernière mission hors des murs. Et si tu as pu te reposer puisque tu n’as pas fait parti des volontaires tirés au sort pour aider au renforcement des murs… Tu n’as pas vraiment été dans le calme. Tu as d’ailleurs fini par avoir une violente dispute avec Elijah au sujet des enfants, lui qui en désire, lui qui aimerait profiter du fait qu’il y ai des orphelins pour en adopter un. Alors que tu ne veux même pas voir l’ombre d’un seul. Tout ça s’est soldé par un violent coup de poing sur la table et t’as fini par claquer la porte derrière toi avec violence pour venir te réfugier ici, dans une piole libre du quartier général.

Et c’est bien la première fois que tu agis ainsi Démétrius. Si pourtant tu as l’habitude de crier, de t’énerver, sii tu es connu pour avoir le sang chaud… tu crois que tu ne t’étais jamais comporté ainsi avec ton amant. Et si en cette matinée tu as décidé de rentrer chez toi pour t’excuser… il faut croire que Bailey a d’autres projets pour toi. Alors tu soupires oui quand tu arrives à l’écurie. Si ton visage reste droit, fier et impassible, tu traines des pieds. T’as pas envie d’être là. T’as pas *besoin* d’être là à dire vrai. « Pour une fois que j'obéis voilà que je suis obligé de repasser une évaluation... » que tu grommelles à côté de Koenig après avoir saluer tout le monde, d’un air distant. Pourtant tu n'ajoutes rien. Tu respectes bien trop Bailey pour ça. Tu sais qu'il a raison.  Tu sais que certains ont besoin de reprendre confiance en eux. Et tu ne discuteras jamais ses ordres. « Allez gamin. Faut que tu reprennes du poil de la bête ! » que tu dis en donnant une grande tape dans le dos de ton binôme..

T’écoutes ton caporal d’une oreille distraite. T’as toujours été comme ça dans l’escouade. T’es le mec en retrait, qui garde sa colère enfoui en lui jusqu’à ce qu’elle éclate. Tu sais que Bailey compte sur toi dans les pires situations, que tu es en quelque sorte son arme secrète. Tu n’éprouves aucune pitié, aucune peur et tes lames files découper chaque titan qui se dresse devant toi. Ouais. D’ailleurs t’aimerais être de sorti là, pour libérer toute cette colère dans laquelle tu baignes, mais pour le moment tu restes sage. Tu regardes Ainsley effectuer un parcours presque impeccable. Seul son cheval semble se rebeller quand elle le siffle. Tout le contraire de Frei qui enchaîne les conneries. Et si tu te pinces les lèvres pour éviter de sourire lorsque tu le vois s’éclater sur le toit de la grange, tu te tournes vers Koenig. « Allez mon gars. Respire. Dis toi que tu peux pas faire pire que ce cher Kanaan d’accord? Détend toi, Bailey a confiance. »

Et tu lances ton cheval d’un coup de talon. « Observes et prends en de la graine. » T'avances entre les plots avec facilité, le dos droit, la tête haute, les frôlant quelques fois mais n'en faisant tomber aucun. Ton magnifique étalon slalome avec aisance sous tes ordres. Puis tu reprends les rênes et diriges Andromeda vers le parcours d'obstacles qu’il survole avec grâce et élégance, ton cheval enchaînant les sauts parfaits et ne touchant aucune barre, obéissant au moindre de tes mouvements. Lorsque tu arrives à la cabane tes grappins se fichent dans le bois et tu décolles de ton étalon sans aucun soucis, tu virevoltes le plus rapidement possible vers le toit avant de sauter vers les arbres. Et là tu siffles. Une fois. Deux fois. Et voilà qu'il faut que tu cris le nom de ton canasson pour qu'enfin il rapplique. Ce qui te fais pousser un grognement. Mais lorsqu'il te ramène sans encombre jusque Bailey, tu ne peux t'empêcher de relever la tête fièrement. Tu l'avais dis non que tu pouvais te passer de cette séance?

Et si tu lances un regard à Frei qui est dans son coin tu ne lui lances aucune remarque. T'as bien envie de lui dire que le problème c'est pas les étriers mais peut être le cavalier qui se trouve dessus. Après tout un cheval ça s'éduque, mais t'es mal placé pour dire quoi que ce soit puisque le tien à rechigner lui aussi à t'obéir lorsque tu l'as sifflé. Ouais. Tu lui récureras les oreilles en rentrant hin.

HRP; Parcours de plots; Saut d'obstacles; La grange et les arbres avec les grappins; L'appel du cheval. (Obéit la bourrique wsh.); Triple galop final.
Jets de dé; 3; 1; 1; 7; 3
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Mer 3 Juin - 13:50
T’es… paumé ? Nan, ne te poses pas la question, Laszlo, tu sais bien que tu l’es, complètement même. Pourtant, tu as vraiment essayé d’améliorer les choses dans ta tête. Tu as pris du temps, tu as réfléchi, tu as même été voir la chef des toubibs qui t’a renvoyé un peu froidement en te disant que rien ne tournait carré chez toi. Au final, même allez voir Aiji n’a pas eu l’effet escompter. Sur le coup, tu t’es senti apaisé, et puis… non. En sortant, c’est la même angoisse, les mêmes questions qui reviennent te dévorer. T’es même si chiant que tu t’es mis à veiller sur ton frère et tes soeurs comme un vrai papa poule. Tu l’as vu au regard de Vega, hein, tu deviens chiant.

« Salut tout le monde ! »

Toi, même quand t’es nerveux, tu n’arrives pas à être aussi froid que Kanaan ou brute que Kaiden. T’es là, avec ton joli sourire pour tout le monde. Tu les regardes tous, tu juges les humeurs et la tienne commence à se faire plus sombre quand tu comprends que vous êtes tous là à cause de toi. T’as tellement bien échoué en beauté que voilà un entraînement supplémentaire pour tout le monde. Et tu te recroquevilles vaguement avant que la remarque de Kaiden ne vienne te piquer. Gamin… Nan, mais c’est l’hôpital qui se fout de la charité hein. Pourtant t’observes les deux premiers s’élancer et quand c’est au tour de Kaide, tu ne peux pas t’empêcher de te pencher un peu de ta selle et… de venir lui claquer le plat de la main derrière la tête.

« C’est toi le gamin, Kaiden ! Ne déçois pas le Caporal, plutôt que de juger les autres ! Et pourtant t’as un petit sourire. Bonne chance. »

Il n’en a pas vraiment besoin, qu’on se le dise, mais c’est ta manière à toi de lui dire que tu le supportes et que tu es derrière lui. Que t’as toute foi en lui… Et peut-être que tu devrais garder un peu de tout ça pour toi, hein, parce que quand tu t’élances sur le parcours de plot, si tu ne fais pas tout tomber comme Kanaan, tu en fais quand même tomber plus de la moitié. Et la nervosité devient telle que le parcours d’obstacles reçoit le même traitement. Sterrennacht piaffe, fait des à-coups et tu sais qu’elle n’est pas en tort. C’est toi le souci, et c’est la même colère qui gronde en toi, quand tu déclenches tes grappins.

Franchement, la seule bonne chose que tu fais, c’est à ce moment-là. Tu es un oiseau, quand tu te balances au bout des câbles. Et là, tu t’envoles haut, sans effort et tu retombes comme une plume sur la grange. Tu siffles le cheval pie bai qui réagit au quart de tour, mais quand tu te remets en selle, c’est… la merde.

« NACHT ! NACHT ARRÊTE ! »

Ton cri se répercute alors que le cheval se met littéralement à faire des cabrioles sur place, à secouer la tête dans tous les sens. Et finalement, les rênes t’échappent des mains et là, mon vieux, tu sais que c’est foutu. Tu n’as pas fait la moitié du sprint final, et Sterrennacht se met à ruer. Et toi, tu restes en selle. Une fois. Deux fois. Trois fois. À la quatrième tu glisses de selle, un peu. À la cinquième, tu passes par-dessus la tête de la jument, et tu retombes en roulé-boulé brusque. Et tu sais c’est quoi le pire ? La jument finit par rejoindre ton Caporal, sans toi, finalement calme comme l’adorable monture qu’elle est habituellement. Et toi, même si t’as mal partout, ta fierté en morceau, la honte au bord des lèvres, tu te relèves et tu finis le parcours à pied, sans un mot, sans regarder personne.

C’est fichu, Laszlo, tu viens de complètement t’enfermer dans une coquille inviolable. Tu n’es plus là… Juste un corps vide qui attend.
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Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
+ MESSAGES : 82
Aiji Bailey
Mer 3 Juin - 16:41
T’es gauche Aiji. Mon dieu que tu te sens gauche et maladroit lorsque tu sers Ainsley dans tes bras. Mais tu veux lui montrer, lui prouver que tu ne la fuiras pas. Tu veux lui montrer que ce que tu lui as dit la dernière fois, tu le respecteras. Tu ne veux pas lui faire de mal, tu ne veux plus partir en la laissant planter derrière toi. Alors tu profites de ce moment où vous êtes seul pour faire le premier pas. Parce qu’il faut bien Bailey, que tu te forces un peu, que tu sortes de ta zone de confort. Que tu mettes en place les conseils de Raven. Tu sais qu’elle ne fera pas ce premier pas tout simplement parce que c’est toi qui lui as demandé un peu plus de temps. Un peu de temps pour réussir à mettre de l’ordre dans tes idées, un peu de temps pour comprendre que… oui, il faut que tu continues de vivre même si Erina n’est plus là. Il faut que tu te créé une vie nouvelle. « Oh? Je suis content de le savoir. Elle a sans doute fait un meilleur travail que moi… » Tu te grattes l’arrière du crâne avant de lui offrir un léger sourire timide. « Bien sûr oui, je… » Tu prends le temps de te poser un peu. C’est vrai qu’elle devait te parler de quelque chose la dernière fois, tu n’avais toujours pas pris le temps de l’écouter. « Je pense que j’aurai moi aussi des choses à te dire… » Ouais. A propos d’Erina, tout ça, tout ça… C’est Raven qui t’en a parlé, c’est Raven qui te dit que ça serait pas mal que tu lui ouvres ton coeur. Pour qu’elle comprenne pourquoi elle doit t’attendre. De là à savoir si tu vas réussir à le faire…

Tu secoues la tête. Tu y penseras tout à l’heure, ton équipe au grand complet vient de débarquer, et si tu aperçoit des regards las, ou au contraire remplis de détermination ou de colère… Tu te mets en devoir de les mettre dans le bain immédiatement en leur expliquant ce qu’ils doivent faire. Et c’est Ainsley qui s’avance en premier, et tu ne peux t’empêcher de sourire lorsque tu vois la jeune femme briller tout au long du parcours. Tu avais eu le nez fin au moment de la choisir - non tu refuses d’admettre que tu la prise dans ton équipe juste à cause de cette ressemblance avec Erina. Elle enchaîne chaque élément avec une agilité qui lui est propre avant de revenir vers toi. « Bon travail. » Que tu lui dit en souriant. « Mais la prochaine fois rince bien les oreilles de ton cheval, il doit y avoir de la mousse encore dedans.. » Et tu lui fais un léger clin d’oeil avant de revenir sur Frei.

Et tu fronces les sourcils lorsque tu vois ton soldat qui dirige son canasson d’une poigne de fer, ne laissant qu’un plot droit. « Relâchez la pression Frei ! Ne le brusquez pas ! » Un cheval qui sent l’affolement ou de l’impatience se brusquera aussi sec. Il se dirige alors vers les obstacles qui ne lui posent pas de soucis particuliers. « Voilà c’est bien mieux ! » Sauf que… T’aurais dû te taire Bailey, parce qu’à la seconde où ces mots sortent de ta bouche… Tu vois le cheval qui caracole à nouveau et ton soldat qui vole vers la grange… beaucoup trop vite. « FREI ! » Te voilà déjà prêt à balancer tes grappins vers la grange pour vérifier qu’il est toujours en vie lorsque tu le vois se relever et siffler son cheval avec force. une fois. Deux fois. Avant de foncer vers toi et Ainsley. « Vous allez bien? » Que tu lui demandes en cessant de regarder Démétrius qui se débrouille comme un dieu avec les plots pour poser tes yeux sur son visage. « Vous semblez en bon état. Il faut apprendre à relâcher la pression sur votre cheval Frei, il sent votre impatience. » Tu tournes à nouveau la tête pour vérifier où en est Kaiden, éprouvant une certaine fierté lorsque tu le vois survoler les obstacles avec aisance. « Regardez. Démétrius ne fait qu’un avec sa monture. il lui voue une totale confiance. Vous devez apprendre à garder votre calme sur votre jument, c’est comme ça qu’elle vous obéira. On vérifiera s’il n’y a rien de cassé sur vos étriers après. »

Tu te détournes de lui pour observer la fin du parcours presque impeccable qu’effectue le Butcher. Tu ne lui offres qu’un léger salue de tête. « Parfait. Je n’ai rien à redire. » Toutefois tu te demandes si vos chevaux n’attrapperaient pas quelques soucis au niveau des tympans. Ou alors peut-être faudrait-il changer le signal. Tu finis par te concentrer sur Koenig qui est, bien évidemment, la raison de ce rassemblement. S’il ne fait pas le même échec que Frei au niveau des plots… il en fait tout de même tomber la moitié. « Détendez-vous Koenig. Tout doux. » Tu ne hurles pas. Tu as bien compris qu’il fallait que tu prennes des gants avec Laszlo, et si tu as décidé de faire cette session d’entraînement avant tout pour lui redonner confiance en lui… tu te dis que c’est bien mal parti. Et d’ailleurs ça empire lorsque tu le vois faire tomber la moitié des obstacles. Tu pousses un lourd soupire. Non pas parce qu’il casse tout, mais tout simplement parce que tu te demandes déjà comment tu vas faire pour lui redonner confiance. « Respirez ! Prenez le temps de vous calmer avant de tirer vos grappins ! » Parce que tu la vois, cette colère sur son visage. Et c’est ça, qui t’agace. Parce que tu sais que c’est elle qui risque, encore une fois de lui faire défaut. Il vole. Déjà bien mieux que lorsqu’il a fait du saute titan, c’est un bon début. Et il réussit à se remettre en selle sans trop de difficulté. Enfin…

Voilà le cheval qui revient seul se positionner face à toi. Et tu lances un regard sévère à tes soldats pour éviter à quiconque de rire avant de te tourner vers ton soldat. « Bien Koenig. C’est cette détermination que je veux que vous gardiez. Vous n’avez pas abandonné. » Tu lui lances un sourire encourageant. « Evitez de propager votre nervosité à votre monture, vous faites la même erreur que Frei. Imaginez qu’elle est une extension de vous. Si elle ressent votre peur, votre nervosité, elle vous le rendra. Et souvent bien mal. » Tu tends les rênes à ton soldat. « Ne capitulez pas. Vous volez avec virtuosité. » Toutefois lorsque tu vois Hartmann se viander lui aussi sur les trois premier parcours… tu te dis que ce n’est pas une mauvaise idée de faire passer tout le monde à la casserole. « Bien. Je crois que nous ferons des entraînements plus fréquents. »

Tu finis à ton tour par te diriger vers le parcours d’obstacles en vu de leur montrer l’exemple. « Bien que Kaiden et Ainsley aient admirablement fait la démonstration j’aimerai vous réexpliquer quelques petites choses. Votre monture et vous ne faites qu’un. N’oubliez jamais ça. Il faut que vous agissiez calmement avec elle, ce que vous ressentez, elle le ressent aussi. » Tu te plantes devant les plots. « Ne soyez pas brusque, ou sauf en cas d’extrême urgence. Dans un contexte comme celui, rien ne vous oblige à perdre contenance bien au contraire. Obligez vous à vous détendre, même si votre canasson n’en fait qu’à sa tête. » Et tu lances ton étalon d’un coup dans le flanc, et s’il s’approche des plots en douceur… tu finis bien vite par remarquer que quelque chose ne va pas lorsque tu vois ses oreilles se rabattre vers l’arrière, sa tête et son encolure se relever, et que tu le sens prendre appui sur trois pattes. « Qu’est-ce que… » et là tu le vois. Ce taon. Enorme, qui tourne autour d’Aquila. Et là bailey, tu te dis que t’es dans la merde, parce que si ce cheval n’éprouve aucune crainte face aux titans… il a en revanche une peur bleue de ces bestioles.

Et il ne lui faut même pas cinq secondes pour commencer à foncer devant lui, renversant tous les plots sur son passage. Et si il y a bien quelque chose que tu as saisi en toutes ces années d’expériences… C’est que tu es bon cavalier. même très bon cavalier. Si tu pousses une bordée de juron en essayant d’éloigner la petite bête d’une main, et en essayant de calmer ton étalon de l’autre, tu laisses totalement les rênes à ta monture. Tu sais que dans un état pareil, elle ne t’écoutera pas. Alors tu sers les cuisses tandis qu’elle tourne et qu’elle fait voler tous les plots. mais c’est quand elle se rapproche du parcours de saut que tu te dis que tu ferais mieux d’abandonner le navire. Si Aquila fonce et renverse les premières barres en hennissant, tu as tôt fait de le sentir commencer à ruer. Alors ni une ni deux, tu lances tes grappins vers la grange et vole vers le bâtiment pour t’y poser en douceur afin d’observer ton étalon. Et tu grimaces lorsque tu le vois s’effondrer sur le dos dans le but de se débarrasser de la bestiole. Tu le regardes cavaler pendant un petit moment avant de commencer à le siffler. Une fois. Deux fois. Trois fois. Tu finis par redescendre de ton toit dans un soupir avant de l’appeler par son nom. Et c’est uniquement à ce moment qu’il finit par te rejoindre en piaffant. Tu prends quelque secondes le temps de l’apaiser, de lui caresser l’encolure avant que ta monture ne se décide à se détendre. là seulement, tu remontes en selle, là poussant au triple galop pour rejoindre les autres… avant de la laisser reprendre un rythme plus doux tant elle semble avoir été éprouvée.

Loin de là l’idée de laisser éclater une quelconque colère face au bide qu’à été ta démonstration...tu te mets à sourire. « Voilà qui devrait en rassurer plus d’un. Même les meilleurs sont capables du pire. » Tu continues de caresser l’encolure de ton cheval. « Voilà un parfait exemple d’imprévus qu’il peut vous arriver. Et il faut que vous puissiez vous en sortir. Non pas en brusquant votre cheval. Si vous avez remarqué, j’ai laissé totalement les rênes à Aquila. Si j’avais agis en tirant sur les rênes de plus en plus fort, il aurait fini par ruer et m’éjecter. » Tu poses un regard sur Koenig et Frei. « Si vous ne réussissez pas à vous calmer. Vous ne calmerez pas votre monture. Et si votre monture à peur et que vous ne réussisez pas à domptez sa peur, elle vous emportera avec elle. Même si vous devez apprendre à ne faire qu’un avec, elle a tout de même ses propres émotions et peut agir à sa guise sur un coup de tête. Cela reste un être vivant. » Les souffles d’alerte enfin apaisés, tu te redresses sur ton animal. « Restez toujours le plus décontracté possible avec lui. Soyez indulgent. C’est ainsi qu’il vous écoutera mieux. »

Tu finis par leur faire signe de te suivre et les amènes un peu plus loin. Tu descends de ton cheval et les amènes au centre de l’arène. « Maintenant un petit combat au corps à corps, juste pour voir où vous en êtes ! Le premier qui donne le premier coup gagne. On va faire un roulement, tout le monde se bat contre tout le monde ! »
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Mer 3 Juin - 17:40
C’est pas peu fière d’une telle performance – malgré le petit du couac de cheval – que tu reviens auprès de ton Caporal avec un petit sourire de connivence qui reste évidemment le plus discret possible. Tu t’en es plutôt pas mal tiré, on peut le dire, tu maîtrises ton cheval de même que tes grappins, tu as de l’équilibre et de l’aisance, en clair, tu n’as rien à envier à personne quand il s’agit de tes compétences en tant que soldat. Par contre, tu ne peux clairement pas dire de même des autres … on ne va pas se mentir. C’est Kanaan qui passe après toi, et évidemment, ton regard suit la silhouette de ton frère tout le long, autant dire que c’est une belle catastrophe et que, forcément, quand il est de retour après de toi et Bailey, il grogne, il bougonne, et toi, tu descends de ton cheval pendant que Kaiden fait son passage pour venir t’accroupir devant ton jumeau, avec ce sourire, moqueur, et à la fois complice, doux, agréable. « Il va bien ton nez, arrête de faire le bébé. T'es toujours aussi beau. » Et tu te redresses, au moment où Laszlo fait son passage, tu viens donner un coup léger dans le pied de Kanaan avant de croiser les bras sur ta poitrine pour fixer la performance de Koenig et … c’est encore une fois catastrophique. Le truc, c’est que, contrairement aux âneries de ton frère, il n’y a pas un sourire sur ton visage quand tu vois Laszlo revenir à pieds, tandis que sa monture est déjà de retour. Tu réceptionnes le cheval, tu viens le gratifier d’une caresse douce avant de le laisser rejoindre Aiji, et tu vois, tu fais ce pas, en avant vers Laszlo, tu lui offres une étreinte rapide, douce, rassurante, et puis ce sourire, et cette tape légère sur l’épaule pour l’encourager. Tu n’es pas stupide, tu vois bien que ça cloche depuis la dernière mission, tu vois bien que ça n’a pas fait du bien à cet homme, de se prendre un savon, après avoir forcer tout le monde à se mobiliser pour lui venir en aide. Cependant, ce sont des choses qui arrivent, tu le sais, et chacun des soldats qui se trouvent ici doivent aussi le savoir. « T’en fais pas. » De toute façon, il n’est pas le seul, même Hartmann parvient à faire de son passage un spectacle de cirque.

Tu écoutes d’une oreille plutôt attentive les conseils de Bailey, et puis, tu ne le lâches plus des yeux quand il se met lui-même à faire le parcours. Le hic, c’est que son cheval semble lui aussi décidé à n’en faire qu’à sa tête. Ce n’est pas bien grave pour le coup, mais vu qu’il est en train de tenter de faire passer un message, tu souris, encore, bien que cette fois, tu n’es pas aussi à l’aise que face à Kanaan, tu essaies de le cacher quand il revient vers vous, avant de te racler la gorge, pour finalement souffler. Le pire Karhlya, c’est qu’il parvient à s’en sortir en continuant ses discours sur les imprévus.

Vous voilà finalement passés à autre chose, tu suis le mouvement pour l’épreuve des combats au corps à corps, et c’est vers Aiji que tu te tournes en premier, puisqu’il s’avère être le plus proche de toi après son annonce. Tu laisses les autres s’éloigner, et tu lui lance un nouveau sourire, plein de défi, cette fois. « Fait attention aux insectes, cette fois. » Et vous voilà, à vous lancer dans un combat qui dure, quelques minutes, une lutte durant laquelle finalement, vous parviendrez à vous toucher tous les deux, en même temps, entraînant de ce fait un match nul qui te laisse pourtant entièrement satisfaite.

Face à Kanaan, tu es détendue, taquine, mais aussi bel et bien décidée à lui en coller une, comme souvent. A croire que vous chercherez toujours à avoir le dessus, l’un sur l’autre, malheureusement, comme bien trop souvent, c’est encore une joute qui finit à égalité parfaite, comme quoi vous n’êtres probablement pas des jumeaux pour rien.

Quand c’est à Ezechiel que tu te mesures, tu pestes, et tu te mets à l’insulter, parce que, pour avoir le dessus plus facilement, ce crétin a rusé, et qu’il a même eu l’audace de te chatouiller, après avoir réussi à t’approcher. C’est ce qui te mets assez de rage au corps pour mettre la pâté à Kaiden, puis à Laszlo face auquel tu songes au début à y aller doucement, avant de te résigner, de te dire que ce serait un affront, et que c’est uniquement en donnant le meilleur de toi-même que tu pourras lui rendre service.

Cinq combats, Karhlya. Et finalement, tu te mets un peu en retrait, tu retires ta veste, de trop, pour te poster, observer les combats qui continuent, tout en profitant d’un peu d’eau pour te réhydrater un peu.
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Kanaan Frei
Kanaan Frei
Kanaan Frei
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Kanaan Frei
Jeu 4 Juin - 14:19
Vexé comme un pou, c’est absolument ce qui se lit sur le visage de Micah. Il ne cherche pas, il ne répond même pas. Il a bien entendu les consignes de son supérieur, mais c’est comme ça… il n’a jamais eu l’aisance de Fahim pour l’équitation. Et puis bon, lui et les chevaux hein… C’est juste par devoir, parce qu’il préfère ne se fier à personne ! Et même quand Aiji lui demande s’il va bien, il grogne un vieux oui, sans jeter un oeil à Kaiden qui survole les obstacles, comme toujours, blablabla.

« Oh ? Merde, ça lui a échappé, ça. Karhlya est penchée sur lui et elle vient de lui dire qu’il était beau. Pfff, comme si je le savais pas. »

C’est ça, il préfère encore la rembarrer que montrer que ça lui plait. Mais ça le motive quand même à se remettre debout. Il pousse sur ses jambes en frottant plusieurs fois son visage et il finit par se tourner vers le ballet des épreuves, appuyé contre son arbre, les lèvres closes, mais un air à moitié satisfait sur le visage. Il est beau, il s’en fiche après tout.

Et c’est vraiment… un massacre. Kaiden, gère. Ezechiel se loupe et lui tire un grognement satisfait (il n’a pas oublié qu’il était trop proche de sa soeur, hein). Par contre quand Laszlo s’élance, Micah est si dérangé par son attitude qu’il détourne les yeux de lui. Tout vaut mieux que contempler le massacre, alors il se fixe sur Aiji et il finit par claquer la langue, excédé, quand le cheval se ramène tout seul. Il pourrait pourtant ne rien faire de plus, se mettre sur le côté, passer à autre chose… mais voilà que Karhlya s’avance vers cet idiot de Koenig pour le serrer dans ses bras… Et là, c’est la rage, la jalousie peut-être même, qui prend le dessus.

Micah se perd dans un flou complet, auréolé de limbes de rage quand son Caporal donne son avis à tout le monde. Il est tant et si bien perdu à regarder en coin Koenig comme s’il allait le tuer, qu’il ne voit même pas Aiji se battre avec son cheval. Rien. Nada. Il est absent. Et comme pour le soulager de la colère intérieure, c’est à ce moment qu’un entraînement de combat rapproché est décidé.

Premier combat, contre son caporal. Même s’il lutte de toute ses forces, l’homme en face de lui a plus d’expérience. C’est sur une feinte douloureuse (personne ne lui a interdit de faire mal hein), qu’il concède un match nul à l’homme.

« Vous êtes fort, Caporal ! »

Une remarque, et dans sa bouche, c’est un compliment. Au second combat, c’est face à la jeune femme qu’il se dresse, avec ce grand sourire satisfait. Là, enfin, il a de quoi lui être supérieur ! C’est exactement ce qu’il pense. Et pourtant, il déchante. Vite. Trop vite. Elle contre ses attaques, il arrête les siennes. Rien n’en ressort, et quand il finit sur un second match nul, Micah à l’air d’un tueur.

« T’es vraiment une chieuse… Qu’il marmonne à son oreille en l’aidant pourtant à se relever et en vérifiant qu’elle n’a rien de grave. »

Ensuite, c’est face à Kaiden qu’il se présente. Et comme bien souvent, il y a cette nervosité qui le prend. Déjà parce qu’il n’a pas gagné deux fois, mais surtout parce qu’il trouve ce fameux boucher trop impénétrable. Et franchement, ça se passe aussi mal qu’il aurait pu le prévoir. Il s’entête à attaquer de la même fois que les deux autres fois. Le combat ne dure par 30 secondes, et il se retrouve au tapis de manière spectaculaire.

« Fais chier… ! »

Ça y est, l'énervement est là. Ez a à peine le temps de se placer face à lui qu’il se jette dessus, et qu’il y va comme une brute. Et pendant un instant, il prend l’avantage. Il fait mal, mais de toute façon il ne cherche plus à se retenir. Par contre, quand il se prend un coup de coude perdu dans le bide, Micah s’effondre au sol, le souffle couper. Et cette fois-ci, il ne dit rien. Il tremble de rage, de haine. Il se vengera, c’est d’ores et déjà décidé.

«Oh non… toi ça ne sert à rien. Qu’il marmonne tout bas à Koenig. J’vais pas te malmener plus que tu l’es.
-Qu’est-ce que tu racontes ?
-J’frappe pas un homme à terre. »

Il est mauvais, provocateur, et s’il se tourne pour abandonner là son match avec l’homme qui est responsable de cet entraînement, sans lui offrir le moindre respect, il finit par se faire percuter et partir en roulé-boulé avant. Laszlo s’est jeté sur lui, et la colère qu’il voit dans ses yeux enflamme la sienne. Pendant quelques instants Micah lutte pour s’en débarrasser, le frappe sans relâche. Et il le voit armer son poing, de toutes ses forces. Il en fait de même. Le double coup explose, et si Laszlo dévie de sa trajectoire pour venir le prendre en uppercut, Micah est bien trop enragé pour le voir venir. Dans l’oeil, il a le temps de voir la douleur s’inscrire sur le visage de Koenig et son propre monde s’effondre.

Pendant quelques instants, tout se succède en lui. Micah, perds les pédales. Fahim tente de reprendre le dessus, pour encaisser pour eux, mais la douleur lui arrache un cri étrange, étouffé. Il se mord la langue. Kanaan arrive à la lumière en sentant le sang dans sa bouche. Et sa première tentative est la fuite, pour demander de l’aide. Il aperçoit des inconnus et Karhlya. Sa main se tend, sur un visage d'enfant terrifié. Et c’en est trop pour leur corps, le noir les envahit, les arrache à la conscience.

En silence, le corps de Kanaan, tombe face la première sur le sol, inconscient et inerte.
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Kaiden Demetrius
Kaiden Demetrius
Kaiden Demetrius
+ MESSAGES : 25
Kaiden Demetrius
Jeu 4 Juin - 15:32
Il ne peut pas faire pire. Non. C’est ce que tu te dis après avoir fini ton parcours haut la main, dans les temps et même le plus parfaitement possible. Et si tu reçois les félicitations de Bailey, auquel tu réponds par un hochement de tête, tu détournes bien vite le regard pour te concentrer sur Koenig qui est… bien mal parti. Et tu soupires Kaiden. Tu soupires parce qu’il y a jusqu’à peu, cet homme tenait la route hors des murs, il faisait son travail consciencieusement. Il avait peut-être jamais été le meilleur d’entre vous mais au moins il faisait quand même du bon travail. Même s’il est souvent dans ses rêveries. Même s’il est du genre à plaisanter avec Zeïtseva… Il a de la ressource ce gars. Or de le voir en aussi mauvaise posture, de le voir galérer avec son bidet… Ça te fait mal au coeur. Ouais. A toi Démétrius, toi qui est connu pour ne pas aller vers les autres, pour rester toujours en retrait, même dans ce groupe qui as tout de même fini par devenir une famille à tes yeux, après de longues années, grâce à Bailey.

Tu le regardes fixement alors qu’il revient vers vous la tête haute, droit comme un I. Et tu ne ris pas. Autant si tu as eu un petit sourire moqueur après avoir vu Frei se ramasser sur le toit de la grange… il n’y a pas le moindre sourire lorsque Koenig passe devant toi. Ô pourtant tu te demande bien comment tu vas faire pour faire équipe avec cet homme lors de la prochaine sortie. Après un remaniement de l’escouade, il est désormais ton binôme. Mais très sincèrement… tu n’es pas certain que tu auras la patience de te traîner un boulet pareil, surtout s’il ne se reprend pas vite en main.

Et si tu écoutes et observes attentivement Bailey vous parler d’équitation après le bide qu’à fait aussi Hartmann, et qui te fait pousser un nouveau soupir… tu ne peux qu’être admiratif devant le sang froid dont fait preuve ton Caporal lorsque son étalon décide de piquer sa crise à cause d’un insecte et qu’il finit par revenir devant vous comme s’il avait réussi le parcours d’obstacle. Clairement, ce n’est pas toi qui aurait pu faire ça. Toi tu serais déjà en train de pester, et sans doute aurais-tu pris le large pour aller frapper dans un sac de frappe. Oui hin. La violence et la colère, tu sais toujours pas y faire. Et c’est là que ton respect pour cet homme prend une tout autre dimension.

Tu ôtes ta veste avant de dénouer tes muscles pour faire face à tes opposants. Tu n’es pas spécialement doué au corps à corps Kaiden. Les techniques d’arts martiaux et de boxe… on ne peut pas dire que tu les as vraiment écouté. Toi tu frappes pour dire de frapper. Tu cognes avec toute ta violence, ta colère, tu fonces. Tu ne prends jamais le temps de réfléchir. Et c’est peut-être pour ça que déjà, lorsque tu t’élances sur Karhlya, celle ci ne met pas longtemps à t'envoyer au tapis. Parce que tu vois, elle c’est tout l’inverse de toi. Si toi t’es la force brute, elle est l’agilité. Et elle prend son temps. Alors lorsqu’elle te voit foncer sur toi comme un taureau… tu vois elle a juste à faire une petite balayette avec sa jambe et… te voilà au sol. « J’frappe pas les femmes. » que tu grommelles avant de t’éloigner le dos droit, la fierté morcelée.

Et c’est peut-être parce que t’es grincheux de t’être fait avoir par la seule fille de l’équipe que… Tu mets une pâtée à Hartmann. Si tu le vois tourner autour de toi. Sautiller frais comme un gardon, un sourire idiot sur les lèvres… tu le vois fondre sur toi d’un coup et tu envoies ton poing au beau milieu de son ventre, là où il ne se protège pas. Et tu vois, tu ressors de là avec un large sourire avant de te planter devant Koenig. Et là mon gars, tu laisses retomber tes épaules. Si tu ne veux pas laisser la facilité à Koenig - tout simplement parce que tu te dis que ce n’est pas lui rendre service - tu ne veux pas non plus l’amocher - parce que oui tu vois Hartmann toujours en train de galérer à retrouver son souffle. « Aller. Montre moi ce que t’as dans le ventre mon vieux. » Et tu te mets en garde face à lui. Vous vous tournez autour, vous balancez votre poing, vos jambes, mais aucun des deux ne se touchent pendant quelque minutes. Tu finis par t’agacer. « Aller frappe Koenig ! Utilise ta colère contre moi ! » Car oui, c’est bien comme ça que tu agis. Et il faut croire qu’il avait besoin de ça puisque tout à coup son poing se retrouve dans tes côtes. Si tu as le souffle légèrement coupé… Tu lui poses néanmoins ta main sur l’épaule. « Garde ta niak mon vieux. Sers t’en. »

Si tu n’aimes pas de faire envoyer au tapis, tu es tout de même ravi que ça soit Koenig qui ai réussi. D’ailleurs si le combat contre Ainsley t’a laissé un goût amer, tu es plutôt fier de Laszlo. Néanmoins deux fois au tapis c’est bien trop pour toi. C’est bien pour ça que tu ne prends aucune pincette avec Frei. Il fonce vers toi. Tu l’attrapes par la taille et le plaque au sol de manière extraordinaire. Et si tu t’avances vers lui pour lui proposer de l’aider à se redresser… lui ignore ta main tendue et pars en pestant. Tu souris. Il te ressemble. Un peu… Tu finis par te tourner vers Bailey qui te fait signe d’agir comme si il n’était pas ton Caporal. « Comme vous voulez. » Que tu dis en faisant gonfler tes muscles. Et c’est là qu’on voit ta puissance Butcher, ta force brute. Vous vous tournez autour pendant un petit moment, tu vois Aiji feinter, tu l’observes, lui qui semble avoir de bonnes notions de combat. Mais… tu es imprévisible Démétrius, comme souvent. Tu te plies soudainement, faisant voler ton pied vers lui dans un arc de cercle parfait, lui fauchant les chevilles. Et c’est tout sourire que tu viens l’aider à se relever. « On devrait faire ça plus souvent. » que tu lui glisses avant de regarder les deux derniers combattants.

Et si tu vois Bailey foncer et déjà se mettre en rogne lorsque Laszlo se jette sur Kanaan… Toi tu  vas chercher un seau d’eau et arrose copieusement les deux guignols pour les ramener vers la lumière. « Démétrius enfin arrêtez vous allez me les noyer ! » Suffoques Bailey en te faisant un signe de main agacé et en se penchant sur Frei, voyant que tu t’occupes de Koenig avec Hartmann. « Eh bah qu’est-ce qu’il t’a dit pour te mettre dans cet état? » que tu grognes à l’encontre de Koenig que tu essayes maladroitement de redresser.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Jeu 4 Juin - 16:25
C’en est fini, Laszlo. T’as juste complètement foiré ton occasion de te reprendre, et le truc c’est que si le positif te pousse vers le haut, fort, très fort ; tu es en train de découvrir que le négatif t’écrase la tête contre le sol boueux sans aucune douceur. T’as mal, et t’es perdu. T’as honte, et t’es en colère maintenant. Et quand tu rejoins les autres de l’escouade, tu as si mal au fond de toi que tu pourrais juste retirer ton équipement là, et partir. Sur un coup de tête. Ça t'effleure hein… mais les bras de Karhlya t’en empêchent et te font juste souffler un peu.

C’est bizarre, ensuite, Laszlo. Parce que toi qui papotes toujours, qui en dis toujours trop, tu te figes dans un silence étrange. Même quand tu entends Aiji tenter de trouver quelque chose de positif à ton parcours, tu ne fais que couler un regard éteint sur lui, et tu hoches la tête dans le vent. Tu ne sais pas ce qui s’est brisé en toi, mais définitivement, tu ne parviendras pas à le réparer comme ça, d’un claquement de doigts. Et quand tu t’imagines ne jamais plus pouvoir réparer ça, tu frissonnes encore plus fort, en écoutant les conseils et remarques de ton Caporal. Rien. Pas un mot.

T’es littéralement une pierre froide quand tu te retrouves à devoir te battre contre chaque personne de l’escouade. T’as pas envie. T’as juste plus envie. Et tu vois quand tu te présentes devant Karhlya, c’est clairement ce qui se voit sur ta tête. T’es là sans la voir, et si tu attaques le premier, tes coups sont lents, tes mouvements lisibles. Ça ne dure que quelques minutes avant que tu ne t’écrases au sol, en grognant.

Devant Ez, t’es encore plus mou, encore plus distant. C’est comme si ton corps était en mode automatique, tu vois. Ton cerveau flotte loin, ton corps réagit en retard aux coups qui te pleuvent dessus. Encore plus rapide que Karhlya, l’homme te met au sol et tu te relèves sans un bruit, sans même remarquer sa main tendue.

Tu es presque sur le point de demander la permission à ton Caporal d’abandonner quand tu te retrouves devant lui. Tu n’oses pas. Pas plus que tu ne peux être aussi passif qu’avec les autres. Aiji a dépensé du temps pour toi, Laszlo, tu lui dois bien d’essayer. Cette fois-ci, c’est comme si tu te réveillais. Si tu ne gagnes pas, tu ne perds pas non plus, et le match traîne en longueur, parce que tu tentes vraiment de ne pas lui faire honte.

C’est devant Kaiden que tu t’inquiètes le plus, Laszlo. Ce type, c’est tout l’inverse de toi. Il est la force brute, et toi tu n’es plus rien. Et sans attendre, le combat commence, mais bien vite ses coups te surpassent. T’as pas la carrure pour encaisser sa brutalité. Tu commences à lâcher prise, quand l’homme te provoque. Et tu ne sais pas vraiment ce qui te prend, c’est juste que ça flambe, d’un seul coup. Ton monde s’enflamme et ton corps réagit à la dose d’adrénaline. Tu te jettes sur lui, et te voilà à virevolter jusqu’à trouver l’ouverture. Ton poing dans ses côtes et… ta victoire. Merde alors.

« Merci, je… T’oses rien dire, tu lui adresses qu’un tout léger sourire. Merci. »

Juste ça, rien de plus. Le truc, c’est que ça t’a redonné un peu d’espoir de battre Kaiden, alors tu te présentes devant Kanaan avec la même envie de voir si la colère peut te porter plus loin. Enfin… ça, c’est si tout se passait bien, parce que cet enculé de Frei refuse le combat. Et ses mots, pires que du poison, te font complètement dérailler. Tu ne te vois même pas lui foncer dessus et le faire tomber. Tu t’en fiches de ses coups. Tu ne sens plus rien, jusqu’à ce que la flambée de colère te pousse à te jeter sur lui, toute ta force dans ton mouvement de bras. Tu l’as pas par surprise, en uppercut sous la mâchoire. Il te fait pourtant tomber au sol en même temps en venant faire éclater la douleur dans ton oeil droit. Ex aequo, mais tu ne l’entends pas de cette oreille et tu te prends à hurler pour foncer sur lui, et le finir, me^me s’il semble aller bien mal. C’est Ez et Kaiden qui t’arrêtent.

« FUMIER ! SALE CONNARD TU VAS VOIR SI MOI J’FRAPPE PAS UN TYPE A TERRE ! »

T’entends à peine la question de Kaiden, mais de toute façon, tu viens de donner la réponse. Sa remarque t’a fait complètement péter une durite.
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