Attack on Titan
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 :: FORUM PRIVE :: Territoire Humain :: Mur Sina :: District d'Hermiha Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
NEILL + Me está gritando el corazón
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Willeminah Murawski
Willeminah Murawski
Willeminah Murawski
+ MESSAGES : 7
Willeminah Murawski
Dim 31 Mai - 13:50
Me está gritando el corazón
ft Neill Doorn

Je faisais mon possible pour occuper mon esprit au maximum. Tout comme je tentais de refiler une de mes patientes à mes collègues. Pas que m’occuper d’Aslinn Doorn soit compliqué. En vérité, pas du tout. Il y avait peu de soin à lui faire. Elle avait surtout besoin qu’on lui fasse sa toilettes et qu’on s’assure de son hydratation. Sûrement pour ça qu’on me la laissait. En tant que débutante, elle était un cas facile pour moi dans les soins. Et si les choses se compliquaient, il y aurait toujours un médecin pour débarquer. Sauf que visiblement, aucune de mes collègues ne s’étaient rendu compte que mon problème n’était pas la patiente, mais son mari.

J’avais tenter de repousser mon attirance pour lui. De la cacher profondément. Au final, elle n’avait fait que ressurgir en étant bien plus forte. Parce que si au début je n’étais qu’attiré par lui, je devais me rendre compte de l’évidence, j’étais maintenant bel et bien amoureuse. Un amour destiné à me faire souffrir. Déjà, il était marié. Je n’étais pas une briseuse de ménage. Non. Je ne pouvais décemment pas prendre le mari d’une femme incapable de se défendre. Mais dans tout les cas, il aurait encore fallu qu’il veuille de moi. Quand je voyais la beauté d’Aslinn, je savais bien que je n’avais aucune chance. Malgré son état, elle restait incroyablement belle. Tandis que j’étais une fille au trait tiré par la fatigue et à la peau tellement pâle qu’elle criait son manque de soleil.

Je finissais donc le tour de mes patients par elle. En espérant que Neill ne serait pas là. Tout en espérant qu’il le soit pour le voir. Mes pensées sont tellement partagés que mes même nuit sont agités. Je prend une profonde inspiration avant de frapper à la porte de la chambre. Pas de réponse. Aslinn doit être seule. Encore une fois, je suis à la fois soulagée et déçue. Pas étonnant que je sois fatiguée. J’ouvre la porte et entre en poussant mon chariot. « Bonjour Madame Doorn. » Nous ne savions pas si elle nous entendait. Mais si elle ne réagissait pas, se montrer prévenant et courtois avec elle ne pouvait pas faire de mal. « Je suis là pour vous faire votre toilettes. » Je referme la porte dérrière moi, pour préserver sa nudité. Je me mets ensuite au travail. C’est vite fatigant de soulever et retourner son corps. Mais j’en ai l’habitude maintenant et très vite, la toilettes est faites. J’ai même pris la peine de lui brosser les cheveux et de les natter. Ils s’abimeront moins comme ça. J’ouvre ensuite la fenêtre, laissant un peu d’ai frais entrer dans la pièce pendant que je la nettoie. C’est là que la porte s’ouvre. Neill Doorn apparait alors. Mon coeur fait un bond de joie dans ma poitrine, pendant que mon cerveau m’intime de rester calme. « Bonjour. J’aillais justement repartir. J’ai fait la toilettes de votre épouse et mit un peu d’ordres. Elle doit être heureuse de recevoir votre visite. » Voilà, restons professionel, très bien Minah. Continues comme ça.
Revenir en haut Aller en bas
Neill M. Doorn
Neill M. Doorn
Neill M. Doorn
+ MESSAGES : 7
Neill M. Doorn
Dim 31 Mai - 20:08
Tu cours, Neill. C’est fou, mais tu cours partout en ce moment. Depuis des semaines, en fait. Et c’est bête, hein, mais tu n’es pas habitué à tout ça, pourtant, tu as toujours eu énormément de choses à gérer, à faire, à régler. Surtout avec la boutique. Un commerce, ça ne fonctionne pas tout seul, tu l’as appris à tes dépends, et tu as toujours tout gérer tout seul, ou presque. Ce n’est que l’an dernier que tu t’es décidé à prendre et payer une employée, pour te décharger, un peu, pour réussir à te détacher un peu de temps, parce que, ta femme te l’avait demandé. Tu travaillais trop. Toujours dehors. Visiblement, ça avait fini par lui peser … ça avait commencé à provoquer quelques disputes que tu t’étais empressé de calmer, en cédant un peu de terrain, même si tu aimais ton boulot, tu étais marié, tu t’étais dit que tu te devais de faire des efforts pour préserver ça. Et puis, elle s’était mise à parler d’enfants, sérieusement, et dans ta tête, c’était la suite logique des choses que tu avais entamées, alors … ouais. Tu avais cédé. Et puis, quelques mois plus tard, il y avait eu cet accident, à la sortie d’une auberge, renversée par une cariole. Et depuis, ta femme était inconsciente. En vie, hein. Mais endormie. Et personne ne semblait être en mesure de t’affirmer si oui, ou non, elle finirait par se réveiller, encore moins quand, si c’était le cas.

Et depuis ça, tout s’était enchaîner. Les médecins, oui, la clinique. La belle infirmière. Les rumeurs. Les vérités. Celles qui venaient te souffler aux oreilles qu’Aslinn n’avait jamais été seule, dans cette auberge, que ce n’était pas la première fois, qu’elle venait souvent, en réalité, avec un homme, toujours le même homme. Pas besoin de te faire un dessin, Neill. Tu continuais de prendre de ta femme, oui, mais si tu continuais d’avoir l’espoir qu’elle se réveille, c’était en priorité pour avoir enfin la vérité, pour qu’elle te soulage … ou t’achèves, au choix. Et c’est bien parce que tu avais besoin de te vider la tête que tu courrais, partout, que tu travaillais, beaucoup trop. Au point d’être épuisé, de pratiquement te tuer à la tâche. Et au beau milieu de tout ça, tu trouvais toujours le moyen d’aller la voir. Parce que c’était ton rôle de mari, que d’aller veiller sa femme, et de lui rendre visite. Des rumeurs, il y en avait, tu ne voulais pas leur accorder trop de crédit, non, toi, tu voulais la vérité, entière. Et il n’y avait bien qu’elle pour te l’offrir.

Et puis. Mis à part tout, là, sur le côté, bien en dehors de cette bulle de chaos, il y avait la belle infirmière. Et elle était une bonne partie de la raison pour laquelle tu venais jusqu’à cette clinique avec tant d’assiduité. Des yeux aussi bleus que le ciel, une peau pâle, comme celle d’une poupée, une silhouette autour de laquelle tu avais pensé bien des fois à enrouler tes bras. Un sourire qui faisait battre ton cœur comme jamais. Un rayon de soleil, Neill. Un petit bout de bonheur, bien trop pur, auquel tu n’avais pas le droit de toucher, que ne pouvait même pas effleurer. Parce que tu demeurais cet homme marié, enchaîné à cette femme adultère, coupable de trahison.

Tu vois. Même le ciel semblait vouloir te tenter … à chaque fois que tu venais, tu tombais sur elle. Tu avais bien tenté de l’éviter, parfois, en décalant tes horaires de visite, par exemple. Et à chaque fois, c’était pareil, tu te désolais de te dire que tu ne la verrais pas, et elle apparaissait. Subitement. Comme par magie. Et aujourd’hui n’échappe pas à la règle, quand tu entres, elle est là. Et c’est vers elle que vont tes yeux, avant de glisser vers Aslinn, toujours endormie. « Bonjour. » Et tu avises la chambre, en ordre, et puis, tu t’avances, lentement, tu viens déposer quelques roses jaunes dans le vase qui se trouve près du lit de ton épouse. « Merci beaucoup, Minah. » Et tu te retournes, tu reviens vers elle, et tu te permets un petit quelque chose, pour une fois, tu lui tends une rose, une seule. Une blanche. Une rose qui n’est là que pour elle et que tu lui offres en mettant un doigt sur tes lèvres, avant de sourire. « Pour votre travail. » Ou pas. Mais on fera comme si, hein, Neill.
Revenir en haut Aller en bas
Willeminah Murawski
Willeminah Murawski
Willeminah Murawski
+ MESSAGES : 7
Willeminah Murawski
Dim 31 Mai - 23:32
Mon coeur semble avoir une vie propre. Il fait ce qu’il veut. Quand il veut. Sans jamais me demander mon avis. L’arrivée de Neill ne déroge pas à la règle. Il se lance dans une course endiablée. Je fais mon possible pour l’ignorer, pour tenter de paraître naturel. Et pas du tout amoureuse. « Bonjour. » Puis mon coeur se prend un coup, quand sévit la jalousie. Il a ramener des fleurs. Bien sûr qu’il ramène des fleurs à sa femme. Parce qu’il est attentionné. Même si elle ne réagit pas, il s’occupe d’elle. Autant qu’il le peut. Du mieux qu’il le peut. Alors qu’il doit être très occupé avec sa boutique. « Merci beaucoup, Minah. » Je me ressaisis pour ne pas laisser paraître ma jalousie, mes mains saisissant la poignée du chariot. Sauf que quand je relève la tête, je me retrouve nez à nez avec une magnifique rose blanche. Je m’en saisis d’une main tremblante.

« Pour votre travail. » Elle est magnifique. Je me vois déjà la mettre à sécher pour la garder éternellement. « Ce n’était pas la peine de me faire un cadeau... » Parce que c’est bien ce qu’il vient de faire non ? Il n’a pas pris une rose dans le bouquet de sa femme, non. Celle d’Aslinn sont jaunes. Celle ci blanche. Il la donc acheté pour moi. « Merci beaucoup. Elle est magnifique. »

C’est un sentiment très dangereux pour moi qui m’habite maintenant. L’espoir. Parce que, n’est ce pas la preuve qu’il avait penser à moi ? Certes, c’était pour me remercier de m’occuper de sa femme, mais j’occupais un peu ses pensées. Bon sang, j’étais irrécupérable. Mais je ne peux m’empêcher de porter cette jolie fleur à mon nez, humant son doux parfum. Je la posais sur mon chariot, avant de ne laisser transparaître une émotion que je ferais mieux de cacher. « Je ferais mieux de vous laisser un peu seuls. » Oui, je ne devais pas rester là, au risque de faire une bétise. Je me dirige alors vers la porte, l’ouvre et pousse mon chariot à l’extérieur. Pourtant, je ne peux me retenir de tourner une nouvelle fois la tête vers lui. Juste pour le plaisir de croiser sans regard. « Je m’apprétais à me faire une tasse de thé. Vous voulez que je vous en apporte une tasse ? »
Revenir en haut Aller en bas
Neill M. Doorn
Neill M. Doorn
Neill M. Doorn
+ MESSAGES : 7
Neill M. Doorn
Lun 1 Juin - 12:03
Tu es têtu, Neill. Tu ne peux pas t’en empêcher, hein. Tu essaies de faire les choses bien pourtant, d’être le mari aimant, attentionné, que tu as toujours voulu être, parce que, finalement, tu aurais toutes les raisons du monde de laisser tomber, si tu écoutais les rumeurs. Mais, tu t’es mis en tête que ce serait la facilité, et que tu n’as pas le droit d’agir de la sorte avant d’avoir pu avoir une explication avec Aslinn. Dans ta tête, c’est clair qu’elle a fauté. Tu t’es persuadé qu’elle t’avait trompé … et au début, ça t’a fait mal, Neill. Vraiment, ça t’a blessé. Ensuite, tu es passé par phase de la colère, parce que tu t’es mis à penser que tu avais tout fait pour elle, en vain. Et puis, tu t’es raisonné, tu as rationalisé. Et tu en es là. Étrangement calme vis-à-vis de la situation … et à la fois, coincé, bloqué, prisonnier de ce que provoque cette infirmière en toi. Tu pourrais céder. Peut-être qu’on ne t’en tiendrait pas rigueur, mais toi, tu as trop de principes pour ça, et puis surtout … ce serait présomptueux de penser que Minah pourrait vouloir de toi. Elle sait que tu es marié. Elle est celle qui s’occupe de ta femme, et elle fait avec tant de douceur, de gentillesse, que si tu venais à poser la main sur elle dans cette situation étrange, tu aurais sans doute l’impression de la souiller. Ouais. T’es grave.

Pourtant, tu vois, aujourd’hui, tu as acheté des fleurs. Un bouquet de roses jaunes pour Aslinn, pour symboliser ta bienveillance envers elle, mais aussi … un peu de la jalousie et du ressentiment que tu as pour elle. Et puis, tu as craqué pour la rose blanche. Celle de l’amour nouveau. De la pureté. De l’innocence. Une rose aussi belle qu’elle peut l’être, elle. Tu ne devrais pas, et tu le sais. C’est bien pour ça que tu trouves une excuse, c’est pour son travail, ça sous-entend que tu l’aurais fait pour n’importe quelle autre infirmière et ça, tu vois, c’est un énorme mensonge.

Tu manques d’ajouter un compliment, Neill, lorsque tu la vois respirer l’odeur de cette rose. Tu es littéralement en train d’admirer cette femme, jusqu’à ce qu’elle se détourne, et qu’elle t’annonce qu’elle en a terminé, et qu’elle repart. Quelques minutes à peine, en sa présence, et tu en redemandes, pourtant, tu ne prends ni le courage, ni l’audace de la retenir. Tu ne veux pas abuser. Tu t’en empêches. Mais c’est elle qui s’arrête, qui te propose cette tasse de thé et toi, tu as une sainte horreur du thé, Neill. « Avec plaisir. » Que tu échappes, étrangement tendu, tout à coup. Tu as horreur de ça. Les boissons chaudes et toi, ça fait deux, mon vieux, pourtant, tu l’acceptes, juste parce que c’est un prétexte pour qu’elle revienne à toi, et que tu puisses la voir quelques minutes de plus, au moins. Tu vas le boire, hein. Tu vas te forcer. C’est pas grave … tu vas l’endurer, juste pour profiter de sa présence, un tout petit peu, juste un tout petit peu.
Revenir en haut Aller en bas
Willeminah Murawski
Willeminah Murawski
Willeminah Murawski
+ MESSAGES : 7
Willeminah Murawski
Lun 1 Juin - 22:08
Je ne devrais pas lui proposer ce thé. Je le sais bien. C’est mal ce que je fais. Il est là pour sa femme, pour prendre soin d’elle et moi… Moi je tente de grapiller du temps avec lui. Je me faisais l’effet d’être une adolescente incapable de se contrôler. J’étais une adulte. Je devrais pouvoir contrôler mes pulsions. Non ? De toute façon, il va refuser. Il ne m’a offert une rose que pour me remercier. Il n’a aucune envie de passer du temps avec moi. « Avec plaisir. »

Deux petits mots qui sonnent divinement bien à mes oreilles. Je ne peux retenir cet énorme sourire qui apparaît sur mes lèvres. « Je reviens dans quelques minutes alors. » Je referme la porte de la chambre dérrière moi. Mon sourire ne me quitte pas le long de la traversée du couloir, jusqu’à ce que j’atteigne la pièce réservée aux infirmières. Je suis soulagée de trouver l’endroit vide. Je préfère éviter les questions. Je ne suis pas vraiment proche de mes collègues. Je ne sais jamais comment parler avec elles. Ne pas les voir est finalement plus facile. Je rempli la bouilloire et la met à chauffer. Je reprend finalement ma rose et fais tourner sa tige entre mes doigts pour mieux la regarder. Elle est si belle. Je sors finalement un verre que je rempli d’eau avant d’y glisser la fleur. Et je continue à la regarder, comme si elle était mon plus précieux trèsor. C’est le sifflement de la bouilloire qui me tire de mes pensées.

Je remplis rapidement deux tasses avant de les poser sur un plateau avec quelques morceaux de sucre, un peu de lait et deux cuillères. Il ne me faut pas longtemps pour traverser en sens inverse. Je prend une courte inspiration avant de frapper à la porte. Je l’entrouve doucement. « C’est de nouveau moi. » J’entre de nouveaux dans la pièce et vais poser le plateau sur la petite table collée au mur. « Je ne savais pas comment vous buvez votre thé alors j’ai pris du sucre et du lait, au cas où. »
Revenir en haut Aller en bas
Neill M. Doorn
Neill M. Doorn
Neill M. Doorn
+ MESSAGES : 7
Neill M. Doorn
Jeu 4 Juin - 10:58
Heureusement que tu es seul, que personne n’est là pour te voir agir comme le crétin que tu n’es pourtant pas. C’est fou, hein, Neill, mais quand cette femme apparaît dans ton champ de vision, c’est comme si tu perdais quelques neurones. Tu vas devoir le boire, ce fichu thé. Et du coup, tu vas aussi devoir contenir les grimaces qui viennent se peindre sur ton visage à chaque fois que tu tentes de boire ce genre de boisson … parce que, mon vieux, si elle te voit grimacer, elle va se poser des questions, et si c’est le cas, tu vas littéralement passer pour un con, chose que tu veux à tout prix éviter devant elle. D’ailleurs, maintenant que tu y penses, tu ne sais même pas quelle image ta belle infirmière peut avoir de toi … rien que d’y penser, ça te colle un frisson atroce. Tu dois passer pour un mari dévoué. C’est bien ça. Mais dévoué à une autre femme, quoi, ta femme, oui. Du coup, ça te sucre toutes tes chances qu’elle puisse s’intéresser à toi. Mais t’es pas censé avoir envie de ça. Même si tu ne peux pas t’empêcher d’y penser.

Tu la laisses sortir. Quitter la chambre. Et tu sais quoi ? Quand tu reposes les yeux sur Aslinn, profondément et paisiblement endormie, tu es submergé par une vague de honte. Tu ne peux pas t’empêcher de te sentir coupable, même si, tu vois, ça ne serait que justice, tu te sens mal. On t’a dit qu’il était possible qu’elle entende, dans son sommeil, et tu es en train de te dire que ta femme assiste à tout ça. A tes maladroites tentatives de faire un peu de charme à l’infirmière. Tu en viens carrément à te demander comment elle pourrait réagir. « Au final … je pourrais presque t’envier. » C’est dur, hein. La pauvre est bloquée dans son lit, elle ne peut pas bouger, pas s’exprimer. C’est un légume, parfaitement inconscient. Elle n’est même pas certaine de s’en tirer vivante. C’est ta colère, et ta frustration qui prennent le dessus, Neill. Tu as l’impression de perdre une partie de ta vie à l’attendre, parce que, au fond, tu sais que ton amour pour elle s’est fanée. Minah à prit la place dans ton cœur. C’est con, hein ? T’es probablement tombé amoureux de la belle infirmière, mais tu ne peux pas te résoudre à vivre ça, à céder, à fondre.

Tu sursautes quand elle est de retour. Pourtant, un sourire radieux revient sur ton visage, dés que tes yeux la rencontrent. Tu la rejoins jusqu’à la table, et tes yeux se mettent à fixer les deux tasses. Tu ne sais pas comment tu bois ton thé, parce que, tu n’en bois pas. Du coup, te voilà à charger ta tasse de morceaux de sucres, avant de sourire, encore, un peu gêné, encore, et de te mettre à mélanger ton sucre au thé, nerveusement, pour venir en avaler une gorgée et … la recracher à moitié dans la plante verte, près de toi. « C’est chaud. » C’est le principe d’une tasse de thé, Neill. On fait bouillir l’eau. Par extension, c’est donc bouillant, effectivement. Tu reposes la tasse, tu grimaces. Parfait, maintenant, tu ne vas plus sentir aucun goût sur tes papilles cramées pendant au moins trois jours. « Excusez-moi, je suis un peu nerveux … » A cause d’elle. Même si elle ne le fait pas exprès. Tu es gauche en sa présence, comme un adolescent. On dirait Tayler, tiens. On pourrait vous confondre à ce moment précis. « Longue journée. » Excuse bidon. « Vous … votre journée est terminée ? »
Revenir en haut Aller en bas
Willeminah Murawski
Willeminah Murawski
Willeminah Murawski
+ MESSAGES : 7
Willeminah Murawski
Dim 7 Juin - 15:39
Quand je repasse la porte de la chambre, je sens alors mon coeur tambouriner dans ma poitrine. La nervosité me gagne en le voyant à nouveau. Tout comme les papillons dans mon ventre se mettent à voleter dans tout les sens. Je ne pensais même pas qu’il était possible de tomber amoureuse de façon si rapide. Et si irrémédiable. Parce que oui, je le sentais, je ne pourrais jamais me défaire de ce sentiment. Il me suffit de croire son regard pour sentir le mien s’illuminer dans tous les sens. Comme un sapin de noël. D’un autre côté je me sentais comme une enfant le matin de noël. Il y avait donc peut-être un lien. 


Je ne peux me retenir de sourire alors qu’il s’approche de la table à son tour. Pourtant, cette situation ne devrait pas me faire sourire. Sa femme est là, allongée sur son lit, incapable de bouger. Et moi, je suis heureuse de passer du temps avec son mari. Je suis un monstre. Pourtant, pour rien au monde je ne voudrais faire demi-tour. Je prend ma tasse, plongeant mon regard dedans pour reprendre contenance. Je ne relève les yeux que quand je l’entend cracher subitement. « C’est chaud. » Je ne peux retenir un sourire. J’attrape le pichet de lait avant de le lui tendre.  « Tenez, c’est frais. Ca vous fera du bien. » Je dois même avoir du jus d’orange s’il le faut. 


« Excusez-moi, je suis un peu nerveux … » Nerveux ? Avec moi ? L’espoir repointait le bout de son nez. Si je le rendais nerveux, c’est que je ne le laissais pas indifférent, non ?! Non, mauvaise idée. Je devais pas prendre ce chemin. « Longue journée. » Voilà, je n’y étais strictement pour rien. Entre son boulot et sa femme qui ne se réveille pas, il avait de quoi être nerveux après tout. C’était idiot de m’en croire responsable. « Vous … votre journée est terminée ? » Non, ma journée n’est pas fini. En vérité, en temps normal je prend 5 minutes de pauses pour boire un thé avant d’y retourner. Mais là, j’allais me permettre une plus longue pause. « Non, mais je n’ai plus grand chose à faire. Alors je peux me permettre de prendre quelques minutes de pause en bonne compagnie. » Je venais de dire qu’il était une bonne compagnie. Non, je n’avais pas fait ça… J’avalais une autre gorgée de mon thé pour cacher ma gêne. Il valait mieux que je fasse rebondir la conversation sur lui. « Vous avez eu beaucoup de travail pour que votre journée vous paraisse si longue ? » 

Revenir en haut Aller en bas
Neill M. Doorn
Neill M. Doorn
Neill M. Doorn
+ MESSAGES : 7
Neill M. Doorn
Sam 13 Juin - 10:51
Non mais vraiment, Neill, quel crétin tu peux être parfois. C’est étrange, parce que, tu as toujours été plutôt sûr de toi concernant les femmes. Tu n’étais pas comme ça, lorsque tu faisais la cour à ta femme. Tu as toujours eu une certaine assurance, parce que, tu as toujours su que tu pouvais plaire. C’est une différence notable entre toi et Tayler. Vous plaisez, tous les deux, physiquement au moins, c’est une évidence, seulement … Tay, lui n’a jamais eu l’air de se rendre compte des choses comme toi, tu as toujours su plus ou moins en jouer, des conquêtes, tu en as eu, et puis, tu t’es marié, et tu t’es simplement mis en tête que c’était terminé, parce que oui, quoi qu’on en dise, normalement, toi, tu es fidèle.

Tu acceptes un thé. Tu n’aimes pas ça. Et tu es tellement préoccupé par tout ça, par l’idée de faire bonne impression, le désir de ne surtout pas montrer que tu as accepté pour tout autre chose que le thé en lui-même que tu te mets à le boire, chaud, bouillant, même. Et évidemment, tu te brûles la langue et ça, tu ne peux pas le cacher. Du coup, tu attrapes le pichet de lait, et sans même te soucier d’une quelconque bonne manière, tu viens directement boire dedans, à la hâte même, pour soulager la brûlure de tes papilles. « Bon sang … »

Nerveux, hein. C’est même plus que ça, Neill, tu es perdu, sur les nerfs, … largement en flammes, juste parce qu’elle est là, tu aurais probablement dû la laisser partir, s’éloigner, tu aurais réussi à te calmer, un peu, mais là, il a fallu que tu fasses en sortes qu’elle revienne auprès de toi alors que tu peines à rester normal, et naturel en sa compagnie tant tu as l’impression que tu pourrais craquer d’une seconde à l’autre rien qu’en croisant son regard clair. Tu es perdu, mon grand. Complètement fichu. Tu es officiellement un homme marié, follement amoureux d’une autre, et … coincé, surtout. Enfermé dans une situation qui est en train de te rendre chèvre.

Malgré tout, cependant, tu parviens à te calmer, un peu. Et te voilà à tenter d’avoir une conversation. « Je vois … vous pouvez bien vous le permettre, Minah, vous faites un travail extraordinaire. » Et tu souris. Tu souris, comme un crétin, comme un adolescent qui vient d’obtenir une marque d’affection de la fille de ses rêves. Tout ça parce qu’elle a dit que tu étais de bonne compagnie, oui. T’es atteint. C’est grave. « Je suis ravi de pouvoir vous apporter un peu de … compagnie, alors. » C’est ça, c’est ça, vante-toi, essaie d’en gratter un peu plus. « Oh, et bien disons que je peine un peu à gérer certaines choses en ce moment. Je … j’ai tendance à m’enfermer dans le travail pour ne pas penser au reste. Visiblement, ce sont les conséquences à assumer quand on se comporte de la sorte. » On pourrait croire que c’est à cause d’Aslinn que tu te crèves à la tâche hein. C’est en partie la vérité. Le gros de l’histoire, c’est que c’est plutôt à cause d’elle, de Minah, de ce que tu ressens pour elle que tu … aimerais réussir à mettre de côté sans y parvenir. Et si tu n’étais pas si têtu, tu vois, tu te rendrais compte que si tu n’y parviens pas, c’est que tu ne le veux vraiment pas. « Dîtes moi, Minah, êtes vous femme à porter un bijou qu’un pauvre fou pourrait être tenté de vous offrir ? » … Neill. Elle est bizarre ta question, là.
Revenir en haut Aller en bas
Willeminah Murawski
Willeminah Murawski
Willeminah Murawski
+ MESSAGES : 7
Willeminah Murawski
Dim 14 Juin - 22:03
Je ne me savais pas comme ça. J’ignorais que je pouvais me montrer aussi… je n’avais même pas les mots. Je me comporte comme une junkie qui cherche sa prochaine dose. Et ma drogue est un homme marié. Je devrais me montrer forte, mais j’en suis incapable. Il me suffit de repenser à son incroyable regard azur pour n’avoir qu’une envie, le voir à nouveau. Alors ce thé, je serais prête à sacrifier beaucoup de choses pour le partager avec lui. Oui, il y avait un côté pathétique avec tout ça. Pourtant, j’ai du mal à regretter mes actions. Sauf peut-être quand il se brûle en buvant son thé. Ils suit mon conseil et boit le lait.  « Bon sang … » Sa douleur semble passé rapidement qu’il reprend la conversation en me demandant si j’ai fini ma journée.


Je pretexte avoir un peu de temps et en profiter pour me reposer. Comme si les infirmières pouvaient avoir des creux dans leur emploi du temps. Si on voulait une pause, on devait se la créer. Comme je le faisais maintenant. En étant tout sauf raisonnable. « Je vois … vous pouvez bien vous le permettre, Minah, vous faites un travail extraordinaire. » Encore une fois, j’ai la preuve qu’il ne m’apprécie que parce que je m’occupe de sa femme. Je souris tout de même, acceptant un compliment de l’homme que j’aime. « Je ne fais rien de plus que mon travail. N’importe laquelle de mes collègues ferait la même chose. » Enfin, peut-être pas les plus vieille. Elles semblaient blaser et ne prenaient plus aussi bien soin des patients qu’avant. 


J’espère que ma remarque sur le fait qu’il soit de bonne compagnie de lui mette pas la puce à l’oreille. Je ne voulais pas le voir me fuir en comprenant les sentiments que j’ai pour lui. « Je suis ravi de pouvoir vous apporter un peu de … compagnie, alors. » Voilà, c’est étrange. Cette façon qu’il a eut de faire une pause avant de dire compagnie. Je fais mieux de détourner la conversation. Ce que je fais en lançant la conversation sur son travail. « Oh, et bien disons que je peine un peu à gérer certaines choses en ce moment. Je … j’ai tendance à m’enfermer dans le travail pour ne pas penser au reste. Visiblement, ce sont les conséquences à assumer quand on se comporte de la sorte. » Il a l’air vraiment fatigué. J’aimerais pouvoir lui venir en aide. Ne serait-ce que le prendre dans mes bras pour le rassurer. Ou lui masser les épaules pour chasser la tension. Bref, rien que je ne puisse faire sans paraitre étrange. Il me reste la parole. « Vous devez apprendre à lever le pied. Prendre un peu de temps pour vous. Ne serait ce que d’aller dîner avec un ami. » Ce que j’aimerais être cette amie. Je prenais mes rêves pour la réalité.


Je bois une gorgée de mon thé pour éviter de m’inviter à manger avec lui. « Dîtes moi, Minah, êtes vous femme à porter un bijou qu’un pauvre fou pourrait être tenté de vous offrir ? » Je manque de recracher ma boisson. Je n’arrive même pas à comprendre sa question. « Euh... » Il me faut un instant me reconnecter mes neurones. « Je suppose que tout dépend du fou. Par exemple si c’est le vieux monsieur de la chambre 143, je refuserais sans aucun doute. Il a tenté de lécher le visage d’une collègue. » Ce patient était notre hantise à toutes. « Par contre si on parle d’un fou romantique, je ne vois pas trop pourquoi je refuserais. » Surtout s’il s’appelle Neill Doorn. Je m’enflamme encore une fois. « Pourquoi cette question ? »

Revenir en haut Aller en bas
Neill M. Doorn
Neill M. Doorn
Neill M. Doorn
+ MESSAGES : 7
Neill M. Doorn
Sam 4 Juil - 16:05
Non mais quel sombre crétin tu fais. Vraiment, ce que tu peux être maladroit … c’est Tayler, normalement, qui perd ses moyens, ou qui fait des gaffes face à une femme, où est donc passer cette tendance que tu as, à être parfaitement sûr de toi, quand une belle femme t’intéresse, ou du moins te plait ? Envolé, visiblement, mais tu sais quoi, Neill ? Tu as le droit de mettre ça sur la situation foireuse et potentiellement dangereuse pour ta santé mentale dans laquelle tu sembles t’embarquer de plus en plus, sans plus parvenir à freiner. Et peut-être un peu sur la fatigue, aussi. Oui. Ça aussi, tu as le droit.

Parce que oui, tu travailles trop. C’est un fait. Et pour beaucoup, c’est parce que tu as de la peine, du chagrin, parce que tu es perdu. C’est ce que ta vieille voisine t’a sorti, pas plus tard que ce matin, comme quoi que t’avais l’air d’un chiot complètement perdu sans ta femme. Tu as souris. Tu as hoché la tête pour lui donner raison avant de fuir, parce qu’en vérité, ce n’est pas ça du tout. Si tu es perdu – tu l’es, oui, ça c’est vrai – ce n’est pas à cause d’Aslinn, parce qu’en ce qui la concerne, tu sais plus ou moins ce que tu dois faire. Attendre. Pour le moment, c’est ta seule solution durant tout le temps où elle sera inconsciente, et puis, à son réveil, tu lui demanderas des explications, ensuite, tu pourras lui annoncer que tu ne peux pas continuer, parce que tu es blessé, oui, déçu, aussi, et surtout parce que tu ne pourras plus jamais lui faire confiance, et la considérer comme tienne, tout en sachant qu’elle est capable d’aller se glisser dans les draps d’un autre. C’est égoïste un peu, parce qu’au fond, tu connais ta femme, tu sais qu’elle a probablement de « bonnes » raisons … Mais c’est comme ça. Ton cœur est déjà bien trop loin du sien pour que tu prennes le risque de continuer avec elle. Officiellement, elle est encore ta femme, oui. Dans ton cœur, elle ne l’est malheureusement déjà plus.

« Oh et bien je dois vous avouer que si j’étais bien entouré en étant plus jeune, depuis que j’ai ouvert la boutique j’ai probablement un peu trop … pris de temps pour mon travail. » Aslinn te l’as bien trop souvent reproché, déjà. A une époque, vous étiez de ces couples qui sortaient beaucoup, vous aviez pas mal d’amis, vous faisiez de beaux dîners à la maison, des soirées. Et puis, tu t’es mis à rentrer tard, très tard, à partir tôt, très tôt, et tout s’est arrêté. Vos amis sont devenus des connaissances que tu salues d’un revers de main quand tu les vois passer. Rien de plus. « Mon nombre d’amis a considérablement réduit. » Tu ne t’en plains pas pour autant, disons que toi, ça t’allait, ta vie te convenais comme ça. Peut-être que ça aurait dû te mettre la puce à l’oreille, peut-être que quelque chose clochait déjà, un homme amoureux de sa femme n’est-il pas censé désirer rentrer le plus vite possible auprès d’elle ? Si, hein. Alors pourquoi pas toi ? Tu étais comme ça, avant. Fou de désir et d’amour pour elle. A croire que tout ça s’est terni avec le temps…

Tu en viens à poser cette question. Une question bizarre, certes, que tu ne parviens pas à tourner autrement que ça, et d’ailleurs, tu te mets à grimacer, tant tu te sens ridicule de l’avoir posé. Tu es même à deux doigts de te raviser, de lui demander d’oublier ça, mais elle te répond, tout de même et toi, pauvre idiot, tu as ce sourire qui s’installe sur ton visage. T’as l’air d’un crétin. Mais un crétin heureux. « Je ne compte pas vous lécher le visage … » … T’étais pas obligé de le préciser. « En revanche … » Te voilà, à fouiller dans ta sacoche de cuir, pour en sortir une jolie chaîne argentée au bout de laquelle est accroché un pendentif orné de fleur qui viennent retenir une pierre rosée, taillée. « C’est arrivé dans un lot d’objets, à la boutique, caché dans un vieux meuble je … Je me suis occupé de le nettoyer, et de le réparer. » Et tu viens le lui montrer, en tenant le bout de la chaîne. « J’ai trouvé que la pierre irait bien, avec vos yeux j’ai … on m’a dit que c’était un béryl rose. » Bon, c’est peut-être un peu beaucoup, non, de lui offrir un bijou, Neill ? « Vous avez le droit de la refuser je ne m’en offusquerais pas. » Quoi que. D’autant que tu te gardes bien de lui donner la signification d’une telle pierre.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
Sauter vers: