Elle ne l'avait jamais vu, auparavant. Elle l'a croisé, aux écuries, occupée à tenter de s'habituer à la présence d'un cheval, et c'est tout naturellement que Karhlya l'a approchée. Elle a prit le temps de discuter un peu avec elle, avant de se proposer de l'aider à apprécier la présence d'un cheval, mais aussi et surtout à monter avec aisance pour clouer le bec de son Caporal.

Karhlya se souvient bien de cette jeune femme. Comment l'oublier ? Comme effacer la peur, qu'elle a pu lire sur son visage ce jour-là et la frayeur qu'elle même à ressenti en pensant la voir mourir sous ses yeux. Ce n'est pas une héroïne, et elle peut compter facilement les jeunes recrues qu'elle a sauver d'une mort certaine. Luce en fait partie. Ce jour-là, elle lui a éviter le pire et elle en est plutôt fière.

Rare à l'intérieur des murs – à l'exception du bataillon – sont ceux qui ont pu voir ton regard éteins, qui ont pu te surprendre perdue dans tes pensées les plus sombres. En général, tu t'arranges pour t'isoler, simplement pour éviter d'avoir à rendre des comptes. Il faut croire que ce soir-là, tu n'étais pas assez bien cachée. Elle est apparue devant toi, elle a poser son regard sur toi et s'est mise à ta hauteur pour simplement te demander ce qui n'allait pas, sans s’embarrasser de te connaître ou pas. Bien sur, tu ne t'es pas confier, la discussion à dévier et depuis, il t'arrive très souvent de passer un peu de temps avec Raven pour parler de tout et de rien. Partager un peu de bonne humeur avec cette jeune femme est agréable, et vous avez toutes deux un tempérament parfois très similaire quand il s'agit de piailler comme des volailles et de s'agiter pour pas grand chose.

Dylan est ta cousine. Elle partage un peu de ton sang et si votre relation aurait pu être des plus belle, il semble que vos pères en ai très vite décider autrement. Tu n'as jamais réellement su ce qui poussait ton paternel à haïr autant ton beau-frère mais le fait est que tu sais parfaitement qu'il t'a toujours empêcher de fréquenter Dylan, allant même jusqu'à te réprimander quand tu as essayer. Tu as vu ta cousine grandir au loin, sans jamais pouvoir réellement la connaître et même à la mort de ton père … s'éviter semblait devenu une habitude. Pourtant, aujourd'hui tu sais que vous avez une connaissance en commun et Dylan est de ta famille. Tu essai de la connaître, de passer du temps avec elle et de partager des choses … simplement parce que de la famille, tu n'en as plus beaucoup.

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C'est comme ta sœur, c'est aussi simple que ça. Toutes les deux, vous vous ressemblez et pourtant, vous êtes en même temps tout à fait différentes. Elle te complète, cette femme là et tu l'aimes de tout ton cœur. C'est presque ta moitié, elle veille sur toi et tu fais en sorte de faire de même … même si finalement elle en à moins besoin que toi. Elle connaît tes faiblesses, elle sait te motiver, te pousser à te dépasser et elle fait en sorte que tu restes en vie, ça tu le sais. Tu lui racontes ta vie entière, tu lui fais entièrement confiance et même s'il vous arrive de vous chamailler, de vous taper dessus...ça ne dire jamais bien longtemps.

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C'est ton supérieur. Maintenant cinq ans que tu as fais le choix des Bataillons, cinq ans que tu es sous ses ordres et si au départ, tu ne t'es pas spécialement sentie à ta place dans son unité, les choses ont aujourd'hui bien changées. Bailey, c'est ton héros. Un pilier, une bouée, c'est étrange comme il t’apparaît si fiable, si fort, si droit. Tu sais que tu peux compter sur lui, que tu peux t'appuyer sur lui et quand il est près de toi tu sais que tu peux te battre le cœur léger. Tu lui fais confiance, aveuglément. C'est vers lui que tu te tournes quand les choses semblent désespérées pour toi, sur lui que ton regard se pose lorsque tu as besoin de courage. En sommes, tu admires cet homme autant que tu le respectes. Edit RP ; Tu ne comprends pas Bailey. Tu l'approches, il te fuit, ça te blesse et tu préfères ne pas y penser. Pourtant, son attitude envers toi fait que tu ne peux pas t'empêcher de te poser des questions. Tu aimerais savoir ...

Avec Ezechiel, tu ne sais jamais à quoi t'en tenir. Il a ce côté déroutant, qui peu t'exaspérer autant que te faire sourire. Tu l'auras vite remarqué, cet homme aime se montrer, il aime faire l'idiot et surtout, il aime les femmes. Dés le départ, tu es devenue sa cible et si au début, tu n'as fais que laisser couler tu dois bien avouer que ses assauts répétés ont bien fini par t'atteindre...seulement, tu es craintive avec les sentiments. Tu crains la perte, mais aussi la trahison et tu sais bien que tu n'es pas la seule femme à supporter ses mots et son comportement charmeur et enjôleur. Jalousie ? Peut être pas. Mais finalement, tu te refuses à lui céder quoi que ce soit et ta meilleure parade reste encore de lui envoyer à la tête ton plus mauvais caractère. Tu ne cesses de le repousser, c'est une manière pour toi de l'éloigner et de garder intacte la petite coquille qui protège ton cœur. Malgré ça, pourtant, tu peux bien t'avouer à toi même que tu tiens à cet imbécile, il fait parti de ces rares personnes sur lesquelles tu peux t'appuyer et le perdre briserait sûrement une partie de ton cœur. Mais ça reste un idiot. Un gros idiot... Edit RP ; Après cette nuit, tu es perdue. Tu aimerais que tout ça ne soit que le fruit d'un abus d'alcool et pourtant...si tu écoutes ton cœur. Il te hurle qu'il y a bien autre chose. Tu ne sais pas ce que tu veux, ce matin là tu ne voulais pas qu'il te retienne et pourtant, le souvenir de sa main sur la tienne te fais dire que s'il l'avait fait. Tu serais restée.

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C'est un souvenir, un lointain souvenir. Ce cheval, tu te rappelles même sa couleur...ce gris très foncé. Tu te souviens sa musculature puissante et sa force déployé, lorsque devant toi il s'est énervé. Tu as chuter, tu t'es écorcher un genou. Tu aurais pu garder cette peur à vie, et pourtant, tu te souviens aussi de ces bras qui sont venus t'enserrer, te porter pour te remettre droite. Tu te souviens de cette voix douce et patiente et ce grand garçon dans la fleur de l'adolescence, qui s'est occupé de toi. Qui t'as appris à aimer les chevaux, qui t'as appris à ne pas avoir peur et qui te les a fais aimer. Cet amour des chevaux que tu as, cette passion, cette envie de chevaucher encore et encore ... tu le dois à Elijah et tu gardes toujours, 20 ans après, ce pendentif de bois en forme de cheval dont il t'a fait cadeau. Un jour, tu auras l'occasion de lui dire merci. Un jour...

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