Attack on Titan
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[TERMINE] Vous cartonnez tellement que vous êtes en papier mâché…(Aiji)
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Ven 29 Mai - 11:06
Depuis bien trop longtemps. Tu attends ça depuis trop longtemps, Karhlya. Vingt-six ans, jolie comme un cœur, et pourtant, toujours seule. A croire que ce que tu ressens pour Bailey, ton attirance pour lui t’as tout bonnement empêché de t’approcher d’un autre homme. Sans doute que ta mère n’attendait que ça pourtant, elle a toujours maintenu qu’un jour, elle voulait être grand-mère, qu’elle n’attendait que de pouvoir te voir enfin amoureuse, elle a maintenu durant des années que tu étais la seule à pouvoir lui offrir tout ça, et puis, elle s’est soudainement arrêtée. Et tu la soupçonnes d’avoir compris. Parce que ta mère te connaît bien, parce qu’à elle au moins, tu ne peux rien cacher. Elle lit en toi comme dans un livre ouvert. Et c’est marrant, parce que, maintenant que tu y penses, tu n’es plus la seule. Kanaan est là. Et c’est Kanaan qui fera d’elle une mamy gâteau. C’est Kanaan qui lui offrira ça en premier, et en quelques sortes, ça te soulage, et tu es heureuse, Karhlya, parce que tu sais qu’elle en sera heureuse, et toi, ça te retire ce poids des épaules, parce que toi, tu as un mal fou à t’imaginer dans le rôle d’une mère. Tu peines même à t’imaginer dans le rôle d’une épouse … ou encore d’une petite-amie. Tu t’es probablement à l’écart de tout ça trop longtemps.

Pourtant, tu t’accroches à lui, Karhlya, tu viens te presser contre lui, chercher son contact, ses baisers, ça ne va pas durer, ce moment, il aura une fin à un moment donné et toi, tu veux pouvoir en profiter au maximum. Il ne va plus te fuir, il te le dit, et toi, tu veux y croire, tu ne sais pas encore ce que ça va donner, comment ça va se passer, tu ne sais même pas si toi, et lui, ça a un avenir. Tu n’en sais rien. Pourtant, tu veux essayer, Karhlya. Tu veux expérimenter avec lui. Tu veux qu’il soit cet homme, si spécial, le tout premier qui aura gagné ton cœur, probablement aussi le premier auquel tu offriras ton corps. Tu veux voir. Savoir. Comprendre. Apprendre.

Tu sens ses lèvres glisser sur ta peau, dans ton cou et te voilà la tête penchée en arrière tandis qu’il te retient d’une main dans ton dos. Tu sens ses doigts qui remontent le long de ta cuisse, et la couverture glisse sans que tu ne cherches à la retenir, bien trop occupée à savourer ce moment, à te laisser aller à ses mains, ses caresses, ses baisers. De longues minutes que tu graves en toi, jusqu’à ce qu’il s’arrête pour revenir poser son front contre le tiens. Et le voilà, qui te demande encore un peu de temps, et probablement que par égoïsme, au fond de toi, il y a cette petite voix qui proteste un peu, parce que tu as attendu si longtemps, déjà, que maintenant, il est vrai que tu aimerais profiter de ces choses toutes nouvelles, un peu comme une enfant qui veut profiter de son nouveau jouet … Mais tu n’es plus une enfant, et surtout, tu n’es pas idiote. La première fois, il s’est éloigné, et tu as tout le loisir d’y réfléchir, de comprendre que quelque chose clochait, qu’une chose continuait de t’échapper. Et c’est encore le cas, aujourd’hui. Il est venu vers toi, sans pour autant être guéri, ou débarrasser de cette chose qui le retiens. Alors, tu te dis que si tu as attendu jusqu’ici, tu peux bien encore attendre un peu … tu ne sais pas si tu auras la patience de l’endurer bien longtemps, mais tu es prête à essayer. Alors tu l’embrasses, Karhlya, tu réponds avec douceur à chacun de ses baisers, et puis tes doigts se mettent à caresser lentement son visage, tu en traces le contour, silencieuse, avant de venir embrasser son front. « Je t’attendrais … » Que tu finis par glisser. De toute façon, tu n’as pas réellement le choix, tu refuses de le laisser t’échapper, tu veux pouvoir essayer, tu veux l’avoir avec toi, pour toi. « Prends le temps qu’il te faut, et quand tu seras prêt, tu n’auras qu’à me le dire, je serais là. Je serais là pour toi, avec toi. »
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Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
+ MESSAGES : 82
Aiji Bailey
Ven 29 Mai - 12:43
Tu vois Bailey. Hatmann avait raison. Bien que ça te tue de penser ça, il a raison ce con. T’es pas fait pour rester éternellement renfermé sur toi même. Ce n’est pas ton caractère. Toi tu aimes recevoir et tu aimes donner quoi que tu dises. Et c’est d’ailleurs sans doute pour ça que contrairement à d’autres caporaux ou d’autres lieutenant, toi tu considères tes soldats comme une deuxième famille. Tu n’as jamais su faire autrement. Malgré l’accident d’Erina, malgré la douleur, tu n’as jamais réussi à rester un caporal froid et qui garde ses distances. Et si tu disais il y a peu à Koenig que tu as appris pourtant à prendre le contrôle et à la garder à toute épreuve…. il n’empêche que lorsque l’un de tes soldats s’approche un peu trop près de la mort, tu te donnes à fond pour le garder en vie. Quitte à risquer ta peau. Ouais. Tout le contraire de ce que t’as sorti à ce pauvre jeune homme quoi.

Elle répond à ton contact, elle se laisse aller sous tes baisers et ça Bailey… Ça fait tellement longtemps que tu n’as pas succombé que tu pourrais tout balayer ce qui se trouve sur ton bureau pour l’avoir entièrement à cet instant précis. La posséder, corps et âme. Et tu le sens, que quelque chose a bel est bien fini par se briser en toi, mais tu ne sais pas ce que c’est, et tu ne veux pas te précipiter. Tu ne veux pas regretter ce que tu pourrais entreprendre, fuir ou lui faire du mal. Surtout lui faire du mal… Tu ne veux pas qu’elle vienne à regretter ce qu’elle est prête à t’offrir à cet instant. Alors tu te fais violence mon vieux, tu te fais violence pour ne pas te jeter sur elle, pour la dévorer, pour la sentir se tordre sur toi parce que… bon dieu une partie de ton esprit reste focalisé là dessus. Mais tu ne peux pas agir comme un jeune puceau qui découvre le corps d’une femme pour la première fois. Toi tu veux prendre le temps de la découvrir en douceur. D’une autre manière. Mais avant ça, tu as besoin de faire le point sur tes sentiments. Tu as besoin de parler. A Hartmann. Ou à Raven. L’un ou l’autre peut importe. Mais tu as besoin de t’épancher, parce que tu es incapable de garder tout ça en toi. Tu es incapable de démêler tout ce que tu ressens seul.

C’est presque nouveau au final toutes ces émotions tant cela fait longtemps que tu ne les as pas ressenties. Alors lorsqu’elle reste contre toi, lorsqu’elle accepte de patienter un peu… toi ça te soulage. Parce que tu n’es pas en mesure de gérer tout ça d’un coup. Tu finis par resserrer tes bras autour d’elle, posant ton front sur son épaule. « Merci… » Que tu murmures doucement en la ramenant contre toi. Et tu restes prostré contre elle pendant de longues minutes avant de te détacher d’elle pour ramasser cette fichue couverture. Tu enveloppes ses jambes nues pour t’éviter cette torture d’y passer tes doigts sans pouvoir aller plus loin, et tu la reprend dans tes bras avant d’aller t’asseoir dans ton fauteuil, la calant sur tes jambes. « Reste un peu s’il te plait. Juste un peu… » que tu termines par dire en posant ta tête contre sa poitrine pour t’y reposer. T’as besoin de fermer les yeux. Juste cinq minutes, pour laisser toutes tes émotions redescendre. Ton stress, ton envie… Tes doigts caressent doucement son dos, le long de sa colonne vertébrale tandis que tu t’apaises doucement à son contact, respirant son odeur, et sentant son coeur battre dans sa poitrine.
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