Attack on Titan
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You push me away and you pull me back † Kelsier
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
+ MESSAGES : 139
Astrid Eïvinnd
Lun 25 Mai - 13:16
Fais une pause. Essayes de comprendre le sentiment qui t’agites le plus. Là, il s’agit très certainement de la surprise. De la méfiance. De l’incompréhension. Sans doute une touche d’agacement. Une pointe de colère, qui peine à rester à la surface. Et… du désir. C’est sans doute le moteur actuellement. Dès qu’il te prend dans ses bras, dès qu’il te touche, ta colère - qui s’était déjà bien calmée à ton grand dam - s’éteint presque complètement, au contraire de cette flamme qui maintenant avive ton corps. Tu fermes les yeux et inspires profondément. Non. Ça ne t’aide vraiment pas de savoir tout ça. Tu es toujours aussi perdue dans tes émotions et dans tes pensées. Tu ne sais plus quoi faire.

Si tu mets ton cerveau sur pause deux secondes tu comprends bien vite que ton corps ne veut que lui. C’est bien ça le problème. Ce sale traître n’en fait qu’à sa tête, là où les doigts de Hodgen se posent, ton corps brûle et n’aspire qu’à demander de nouvelles caresses. Il n’aspire qu’à reprendre ses lèvres pour les embrasser encore et toujours, il n’aspire qu’à le serrer contre toi pour ne plus jamais le laisser partir et lui demander de terminer ce qu’il a commencé. Tu es faible Astrid. Toi qui t’étais pourtant jurée de lui faire payer cette humiliation qu’il t’a fait subir à Trost… Voilà que tu attaches tes bras autour de son cou pour mieux t’accrocher à lui tandis qu’il te plaque contre le mur froid. Et si tu laisses échapper un faible gémissement contre ses lèvres lorsque le choc des températures se fait ressentir, tu as tôt fait de te concentrer à nouveau sur cette agréable chaleur qui émane de lui et qui se mélange à la tienne.

Et tu te laisses aller pendant quelques minutes. Tu cèdes sous ses baisers violents qui, tu en es maintenant certaine, semblent cacher quelque chose derrière. De la frustration, de la colère, de la peine, de l’hésitation… Tu ne sais pas ce que c’est mais tu coinces ça dans un coin de ta tête. Comprendre pourquoi il t’attire pour mieux te rejeter. Comprendre pourquoi il joue et te provoque, pourquoi il cède à tes bravades. Tu te mets en devoir de chercher et de trouver pourquoi il se comporte ainsi avec toi. Parce que si tu es prête à absolument tout lui céder… tu n’es pas certaine de supporter d’être rejetée une seconde fois.

Alors après avoir profité de ses lèvres pendants de longues minutes mais qui te paraissent à peine quelques secondes, tu finis par le repousser. Tu as tout de même besoin de savoir. Même si ton corps t’a déjà trahi, même si tu penses qu’il peut avoir compris que tu le désires - et ce sans doute depuis Trost… Tu ne veux absolument pas te laisser aller comme la dernière fois pour te faire envoyer bouler par la suite. Son « non » froid qui avait claqué dans la pièce quand tu lui avais demandé s’il aimait ce que tu lui faisais découvrir est encore bien trop frais dans ta mémoire. Hors de question que tu lui laisses t’humilier une seconde fois de la même manière.

Tu fixes ses yeux noirs à bout de souffle attendant sa réponse. Si tes yeux lancent des éclairs, tu es bien moins en colère que ce que tu ne laisses penser. Il a déjà abaissé bons nombres de tes barrières et tu n’es pas certaines que les dernières vont tenir longtemps. Surtout lorsque tu sens bouger ses mains sur tes cuisses, surtout lorsque tu sens son souffle chaud qui se mêle au tien et qui manque déjà de te faire céder. Tu pinces les lèvres, aussi bien en réponse à ses paroles que pour t’éviter de fondre dessus. Prend sur toi Astrid. Il est temps que tu apprennes de tes erreurs. La dernière fois que tu t’es laissée aller il a fini par fuir. Alors tu tentes de te contrôler tant bien que mal. Bien qu’il semble… aussi perdu que toi il faut l’avouer.

Et c’est ce petit air… abattu qui te fait céder. C’est cette moue, cette grimace quand il cède, lorsqu’il te dit qu’il te veut - en abaissant cette barrière de vouvoiement -- qui fait que ta colère disparaît totalement. Ton coeur loupe un battement avant de repartir de plus bel. Et si tu restes tout de même méfiante… Ta raison laisse place à tes émotions. Et si une partie de toi à envie de se jouer de lui rien que pour le faire mariner un peu, l’autre souhaite reprendre ses lèvres immédiatement. Pourtant tu choisis de prendre ton temps.

« Je croyais que vous n’aviez pas apprécié la dernière fois, ce n’est pas ce que vous m’avez dit? » Il faut croire que seuls les cons ne changent pas d’avis. « Pourquoi devrais-je céder maintenant? » Tu murmures. Tu ne cris même pas. Tu veux lui faire comprendre qu’il t’a blessé. Mais si t’avais l’intention de t’amuser à le faire tourner en bourrique pendant un long moment… Son air contrit te fait bien vite changer d’avis. Ton visage fermé laisse finalement place à un sourire mutin. « Je suis déçue… » Que tu finis par dire en dégageant ton bras de son cou pour finir par passer tes mains sur son torse nu, le coeur battant à la chamade. « Je savais que vous finiriez à nouveau par tomber la chemise devant moi, après tout vous ne faites que ça depuis qu’on s’est rencontré. » Tes lèvres se pincent à nouveau tandis que tu dessines l’un de ses tatouages avec ton doigts. « Mais j’étais certaine que la troisième fois je la retirais moi même… » Et tu relèves le regard vers lui avant de passer ton doigt sur ses lèvres… ta main descend le long de sa mâchoire avant de se nicher dans son cou pour le rapprocher. « Ne me fuis pas. » Que tu murmures contre ses lèvres avant de l’embrasser presque timidement. Tu n’oses pas faire le premier pas, même si tu es prête à le laisser t’avoir, tu as peur de te lancer, peur de le faire fuir.
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Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 94
Kelsier Hodgen
Lun 25 Mai - 18:42
T’as complètement perdu la tête hein. Là. C’est évident. C’est terminé. Tu ne vas plus la lâcher, tu es même en train de lui demander de faire un choix. Tu ne vas pas forcer, Kelsier, parce que ça ne ressemble pas, mais tu as besoin de savoir, tu as besoin qu’elle te le dise, maintenant, tu veux savoir si tu dois abandonner l’idée, et tu le feras s’il le faut, tu rangeras tes envies, tu feras autrement, peu importe comment, mais tu le feras, et tu n’imposeras plus ton désir à cette femme. Ou si tu as le feu vert pour continuer de la dévorer, et dans ce cas-là, tu sais que cette fois, tu ne t’arrêteras pas. Tu la veux, Kelsier. C’est rare que tu désires une femme aussi fort … quand tu en colles une dans ton lit, c’est pour faire ce que t’as à faire, c’est pour soulager une envie qui passe, et puis, tu passes à autre chose. Mais là. C’est elle que tu désires. Ton envie, c’est elle, et tu veux qu’elle le voie, et qu’elle le comprenne.

Et ça te frustre mon vieux. Parce que, tu aimerais qu’elle se dépêche. Tu veux entendre, ce oui, ou ce non. Peu importe la réponse, tu veux l’entendre, et à la place … la voilà qui te poses de nouvelles questions. Tu comprends, hein, qu’elle veuille comprendre. T’as agis comme un crétin. Elle doit se dire que tu vas recommencer, que tu vas te servir d’elle et la laisser. Et si tu n’étais pas dans un tel état, si ta raison n’était pas brouillée par le désir, peut-être que tu lui sortirais une réponse claire, cohérente, avec de vrais arguments. Mais là … « Oublie la dernière fois ! » Ouais. Qu’elle oublie. Aussi simple que ça, même si en pratique, ça ne l’est très certainement pas, mon vieux. « J’ai pas de raison à te donner, fait le ou ne le fait pas mais dit le. » Et tu grognes. Parce qu’elle est en train de te rendre chèvre cette nana. Elle est pratiquement nue dans tes bras, tu sens sa peau brûlante contre la tienne, et elle est occupée à te faire la causette alors que tu penses qu’à lui arracher ce qui reste de tissu sur son corps.

Il lui faut quelques trop longues minutes pour que son bras retombe, pour que l’accès à sa bouche soit libre à nouveau, ses mains te touchent, t’effleures, elle joue sur ta peau. « Ce sera pour la prochaine fois. » Que tu souffles, comme si pour toi, il était évident qu’elle aurait l’occasion de le faire, une autre fois après celle-ci. Et elle t’embrasse, tout doucement, et tu sais quoi ? Tu lui rends un baiser tout aussi doux, sur le moment, comme pour la rassurer. « J’ai aucune envie de te fuir … » Que tu lui glisses finalement à l’oreille, avant de te mettre à déposer une ligne de baiser dans son cou, puis son épaule, tout en emportant la bretelle de son sous-vêtement avec toi pour la laisser lâchement glisser sur son bras, avant d’en faire de même de l’autre côté. Tu reviens ensuite à ses lèvres, que tu embrasses durant quelques secondes avant de les quitter de nouveau pour profiter de sa peau, tes baisers vont jusqu’à la naissance de sa poitrine et quand tu bouges, c’est pour la décoller du mur, pour glisser tes mains dans son dos et défaire les agrafes de son soutien-gorge. Il glisse, il libère sa poitrine et tes yeux s’y perdent avant que tes lèvres ne viennent s’y attaquer, tandis que tu avances, pour venir l’allonger sur l’un des longs bancs du vestiaire, sans la lâcher, sans cesser de l’embrasser.
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
+ MESSAGES : 139
Astrid Eïvinnd
Lun 25 Mai - 22:56
Tu n’oses pas. C’est bien la première fois que tu n’oses pas faire le premier pas vers lui, mais tu vois, tu as tellement peur de te faire rejeter, tu as tellement l’impression que l’humiliation à laquelle tu risques de te frotter risque d’être plus ravageuse que la première que… tu attends tout simplement un signe de sa part. Un geste. Juste un mot. Alors lorsqu’il te dit que te veut. Toi. Ça te fait tout chaud à l’intérieur. Et il y a tellement longtemps que tu n’as plus ressenti cette sensation que sur le moment tu te demandes ce que c’est. Cette douce chaleur, si agréable qui se diffuse dans ton corps, et sa chaleur à lui qui t’enveloppe totalement. Et si tu le laisses mariner pendant quelques minutes… tu sais déjà, au plus profond de toi qu’il a gagné le combat. Il a fini par t’avoir. Par t’avoir entièrement. Parce que malgré ce que tu dis, malgré le fait que tu t’étais dit que tu ne le laisserais plus approcher… il est bien plus proche cette fois ci qu’il ne l’a été les autres fois. Et ça, ça finit par te perdre entièrement. Surtout lorsque tu as cette impression qu’il te semble au bord du supplice, avide de savoir si tu le veux toi aussi ou si tu comptes le rejeter. Avide de savoir si les dernières barrières que tu as maladroitement tentées de mettre en place se brisent.

Et tu cèdes Astrid, si vite face à ses yeux noirs et à cette force brute qui te domine, mais dans laquelle tu sens néanmoins une minuscule fragilité. Il ne te donnes aucune raison mais tu n’en as pas besoin, parce que tu étais déjà décidée à t’offrir à lui. Là. Maintenant. Tout de suite. Tu brûles à l’intérieur, tu te consumes sous ses baisers qui pleuvent maintenant dans ton cou, sur tes épaules. Tu trembles sous ses caresses, et tu souris lorsqu’il te parle d’une autre fois. « Je garde ça en mémoire… » Que tu lui murmures avant de recevoir ce baiser si doux, qui contraste avec la brutalité avec laquelle il t’a plaqué contre le mur. Et ce baiser fait naître en toi de nouvelles sensations voir même… un espoir. Oui. Tu espères que tu ne seras pas de passage. Tu espères le garder pour toi. Tu espères que suite à ça il ne s’enfuira pas à nouveau, car en cet instant tu lui offres tout, ton corps, ton coeur et même ton âme. Si tu cherchais encore à te convaincre que ce n'était qu’un jeu t’es bien obligé de te l’avouer… tu es tombée sous son charme. Il est totalement l’opposé de Casey pourtant, toujours à te provoquer, à te faire tourner en bourrique… mais tu ne t’es jamais sentie aussi vivante qu’à cet instant.

Tu réponds à ses baisers, tes bras se referment à nouveau sur son cou et l’une de tes mains agrippe ses cheveux tandis que l’autre reste sur son torse. Et tu finis par lâcher totalement prise entre ses bras lorsqu’il vient murmurer dans le creux de ton oreille, lorsque ses baisers se font plus aventureux, plus avides. Lorsqu’il finit par ôter les quelques bout de tissus qui vous séparent et qu’il vient à nouveau t’embrasser après t’avoir allongée sur le banc. « Je te veux aussi… » Que tu finis par lui répondre, pantelante, même si tu sais qu’il l’a déjà compris. Tu veux lui dire, juste pour qu’il l’entende, juste pour qu’il comprenne ce que tu ressens aussi. « Je te veux tout entier. » Et lorsqu’il commence à embrasser ton corps entier tu te cambres sous lui pour qu’il continue, tout simplement.  

×××


Tu restes là à fixer le plafond, haletante. Ta main caresse doucement les cheveux de Kelsier dont la tête est posée sur ta poitrine. Tu peines à reprendre ton souffle tant tout ceci a été… passionné, à la fois violent et tendre. Et tandis que tu le tiens toujours contre toi, une révélation te frappe maintenant avec évidence. Tu ressens pour lui quelque chose qui va bien au delà de l’attirance physique. Si tu n’oses pas mettre des mots dessus, tu es bien consciente que ce qu’il t’a fait ressentir aujourd’hui, tout ce qu’il t’a fait… tu en veux encore plus. Tu veux à nouveau frissonner sous ses doigts, trembler, sentir ses lèvres contre les tiennes et ses gémissements se mêler aux tiens. Pourtant tu n’oses pas lui dire… pas maintenant du moins. Tu as bien trop peur de le faire fuir. Alors après de longues minutes silencieuses à réfléchir pour ne pas sortir une phrase qui le ferait détaler, tu finis par lui poser une question. La plus innocemment possible. « Vous… avez appréciez ce que vous découvert avec moi cette fois? » Ta voix n’est qu’un murmure. Tu as besoin de te rassurer. Tu as besoin de savoir, de comprendre pourquoi il t’a rejeté la dernière fois. Même s’il t’a dit d’oublier, toi, ses mots t’ont marqués bien plus que tu ne veux lui montrer. Et tu finis par poser cette autre question qui te taraude. « Vous… Tu avais peur que je ne revienne pas de cette sortie? » Tu finis par te dire que le fait d’avoir fini par remarquer que tu allais devoir sortir seule… cela lui a sans doute fait quelque chose. C’est la seule chose qui te paraît logique.
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Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 94
Kelsier Hodgen
Jeu 28 Mai - 11:10
Tu as cédé, finalement, hein. Si tu étais un peu plus honnête avec toi-même, tu saurais à quel point c’était prévisible. Tu aurais su, que ce n’était qu’une question de temps avant que tu passes à travers toutes les barrières pour l’avoir, parce que, quand une femme te plait autant, tu ne tiens pas bien longtemps, et tu as beau faire le malin, tu as beau prétendre que tu ne te laisses jamais dominer par tes envies, tu restes un homme qui a ses faiblesses. Et cette femme, Kelsier, c’est probablement l’une d’entre elle. Une faille. Et cette fois, tu te jettes dedans à corps perdu, tu refuses de faire demi-tour, d’arrêter ce que tu as commencé, parce que plus son corps se dévoile sous tes yeux, plus tu sens à quel point elle te fait envie. Tu serais bien trop frustré, si elle avait décidé de te dire non, tu l’aurais accepté, c’est clair, mais tu serais dans le mal, mon vieux. Vraiment. Au fond, tu es probablement bien trop heureux qu’elle t’accepte, et qu’elle s’offre à toi. C’est pour ça que tu t’arranges pour faire les choses bien … tu en as envie, oui, un désir profond, presque animal. Pourtant, tu l’embrasses, parfois avec douceur, tu la caresses avec une délicatesse certaine. Tu n’agis pas avec elle comme tu agirais avec n’importe quelle autre femme de passage pour un coup rapide, et une envie comblée. Tu t’en rends compte, mais tu ne prends évidemment pas le temps d’y penser. Tu la traites comme une femme qui a de l’importance, au point d’en délaisser un peu ton plaisir, même si tu en prends plus que jamais, au profit du sien, rien que pour l’entendre gémir et soupirer au creux de ton oreille.

Tu souffles contre elle. Toujours au-dessus d’elle, les mains contre sa peau, la tête contre sa poitrine, tu reprends tes esprits, ainsi que ton souffle, ses doigts vont et viennent dans tes cheveux, et tu te dis pendant un instant que tu te sens bien, malgré ta position un peu inconfortable sur ce banc. En fait, Kelsier, tu ne te redresses que lorsque tu entends le son de sa voix, et cette question, qui revient encore, et qui provoque ce tout petit sourire en coin. « Beaucoup… » Que tu souffles, avant de la tirer jusqu’à toi, de la forcer à se relever, à s’asseoir avec toi sur ce banc. Tu la presses contre toi, poitrine contre ton torse, et tes doigts viennent emprisonner son menton pour lui relever la tête. « Mais j’espère que ce n’était qu’un avant-gout, parce qu’en ce qui me concerne … j’ai encore bien des choses à te montrer. » Et voilà de nouveau, à prendre ses lèvres, comme si tu ne pouvais plus t’en défaire maintenant que tu y avais goûter, comme si l’embrasser t’étais devenu presque vital. « Tu avais fait miroiter bien trop pour que je ne te permette de ne pas revenir … » Cette chemise qu’elle devait retirer elle-même. Toutes ces choses qu’elle voulait visiblement te faire découvrir. Mais c’est une excuse ça, mon vieux, parce que là, tu n’es qu’à moitié honnête. La vérité, c’est que tu as eu peur. Peur de ne pas la revoir, peur de l’avoir laissé mourir, peur que ce baiser et ta réaction soient les dernières choses de toi, en elle. Tu as eu peur, oui. Mais tu ne le diras pas, parce que tu es bien trop fier pour ça. Alors tu la sers encore, contre toi, tu l’embrasses, encore, et puis tu souffles, légèrement. « La prochaine fois, ce sera chez moi, entre mes draps … » Que tu viens murmurer à son oreille, en souriant, et on l’entend, ton sourire, dans ta voix. « Ce sera tellement plus confortable qu’on pourra recommencer. » Parce que là, clairement, tu ne te vois pas remettre le couvert sur ce banc. D’ailleurs, tu finis par la relâcher, par te lever et te rhabiller rapidement. « Profite d’une douche. Je te ramène à Karanes ensuite. » Que tu glisses, en terminer de boutonner ta chemise. (Dégueulasse la chemise, mais passons.) Tu reviens ensuite à elle, et tu prends un baiser, encore un. « A Karanes et chez moi. »
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
+ MESSAGES : 139
Astrid Eïvinnd
Jeu 28 Mai - 16:34
Tu es épuisée. Mentalement et physiquement. Ces derniers jours ont été beaucoup trop marqués par l’émotion pour toi. Et si tu pensais être au bout de tes surprises… eh bien tu te rends compte que non depuis que Kelsier t’a emmenée dans cette pièce. Tu ne sais pas s’il avait déjà cette idée derrière la tête ou s’il tenait réellement à ce que tu prennes une douche mais… tu es bien heureuse de la tournure des événements. Tu as l’impression d’avoir franchi un cap, d’avoir brisé des barrières. Tu as enfin ce minuscule sentiment de percer sa carapace. Toi qui t’étais donné ce défi de l’approcher… voilà que tu es sans doute bien plus proche de lui que ce que tu avais sans doute imaginé. Pour autant tu ne renoncerais à rien. Tu serais prête à refaire exactement le même chemin, à te faire repousser des dizaines de fois s’il le faut… Rien que pour l’avoir à nouveau dans tes bras, sentir ses doigts sur toi. Rien que pour l’entendre soupirer à nouveau au creux de ton oreille… Rien que pour revoir ce magnifique sourire qui éclaire ses traits actuellement. Un sourire comme tu n’en avais encore jamais vu. Le premier qu’il t’offre, et que tu tentes de graver au fin fond de ta mémoire. Et là Astrid… encore une fois tu te dis que tu éprouves pour lui bien plus qu’une attirance physique tu vois, parce que là, lorsqu’il souffle contre ton corps, lorsqu’il te colle à nouveau contre lui… tu te dis que ton nouveau défi… c’est de la garder près de toi. C’est de l’avoir pour toi seule.

« Oh. » Que tu lâches alors qu’il relève ton menton pour te forcer à le regarder. Tu ne sais pas réellement à quoi tu pensais. T’avais sans doute un peu peur de sa réaction après ce que vous venez de faire, tu t’imaginais beaucoup de choses, tout mais sauf… ça. « Ce n’était que le début, une infime partie de ce que je peux te procurer... » Et tu reviens déjà le provoquer en faisant la moue, en le cherchant. Ses lèvres laissent en toi un désir brûlant. Il est tellement… tendre soudainement. T’aurais presque l’impression d’avoir changé de Caporal entre deux. Mais pour le coup, tu aimes cette nouvelle facette qu’il dévoile devant toi. Et encore une fois… tu espères que tu seras dorénavant la seule à la voir.  « J’ai hâte d’en découvrir plus. J’apprécie déjà beaucoup ce que tu viens de m’offrir…  » Tes bras se nouent autour de son cou pour profiter de son étreinte, de sa chaleur. De ces nouveaux baisers, si tendre qui contrastent avec ce qu’il s’est passé juste avant. De tout ce qu’il t’offre. Et t’as peur Astrid, si peur de briser cet instant si fragile, mais qui prend manifestement une importance capitale pour toi sans que tu t’en rendes vraiment compte.  « Et je continuerais de me faire désirer… tu verras, ce n’est ni la première, ni la dernière fois que tu viendras à moi. » C’est une promesse que tu te fais aussi. Maintenant qu’il t’a eu. Maintenant que tu l’as eu… Tu ne veux plus le laisser repartir. Tu feras tout ton possible pour lui donner envie de te garder à ses côtés, pour te rendre indispensable à ses yeux.

« Je suis donc invitée à venir chez toi? » Tu ne saurais dire si tu es plus surprise ou joyeuse de cette idée. Toujours est-il que tu te dis qu’il faut que tu te contiennes, qu’il faut que tu réussisses à réfréner ce petit coeur qui bondit dans ta poitrine. Surtout lorsque tu entends son sourire dans le creux de ton oreille. Tu fermes les yeux, profitant de ces frissons qui parcourent ta peau, de la chaleur qui remonte en toi. De toutes ces émotions qu’il te fait ressentir. Tu aimes ce qu’il te dit. Tu aimes ce que tu entends, le fait qu’il te sert contre lui, et même s’il ne répond pas à ta seconde question… t’as l’impression d’avoir un début de réponse dans ses gestes. Enfin. Tu penses. Tu ne préfères pas t’avancer et… pour une fois tu n’oses pas appuyer. Tu te dis que tu trouveras bien une autre façon de lui faire cracher le morceau. Alors tu profites de ses paroles, de ses baisers, et tu files sous la douche sans attendre ton reste. Et s’il t’a fait la promesse de t’emmener chez lui juste après… toi tu te mets en devoir de commencer à l’allumer tandis que l’eau coule sur ton corps. Bien décidée à ce qu’il ne perde pas une miette du spectacle. Bien décidée à ce qu’il profite de ce que tu lui offre, et qu’il t’en demande plus lorsque tu arriveras à destination. « Tu aurais pu venir sous la douche… L’eau est bonne. Même si je ne suis pas certaine qu’elle aurait pu te rafraîchir les idées… » Que tu lui lances en pinçant les lèvres, légèrement aguicheuse.

×××

Le voyage jusque Karanes est long. Bien trop long. Si la majorité du trajet se fait en silence, et entrecoupé d’une pause repas… tu ne ressens pas le besoin de l’enquiquiner durant tout le trajet. Encore une fois, bien que tu aimerais en découvrir plus sur lui… tu te dis tout simplement que ce n’est pas le moment. Alors tu attends. « Je crois que cette fois ci je n’ai pas besoin de planquer cette fichue clé… » Que tu finis par murmurer après qu’il ait refermé la porte derrière lui tout en t’approchant de lui. Tes lèvres rejoignent bien vite les siennes, et tes mains commencent déjà à déboutonner lentement cette chemise. « Excuse moi je ne peux plus attendre. Cette chemise me fait de l’oeil depuis un moment déjà… » Et c’est avec une lenteur exagérée que tu commences à ôter un premier bouton, puis un second. « En plus elle est sale. Raison de plus pour l’enlever non? » Ta bouche quitte la sienne pour se poser sur le coin de ses lèvres. Puis le long de sa mâchoire. Sous son oreille, laquelle tu viens mordiller le lobe. Avant de descendre le long de sa nuque, puis de se poser au creux de son cou. « Tu as faim? » Dis-tu en le regardant en faisant sauter un nouveau bouton. Après tout vous n'avez profité que d'un repas sur la route, et le voyage est long de Trost à Karanes. « … Ou tu préfères uniquement te contenter d’un dessert? » Sa chemise est maintenant à moitié ouverte, et tu en profites pour venir embrasser doucement son torse, tes mains finissent par ôter le reste des boutons avec cette lenteur contrôlée tandis que tes baisers pleuvent le long de son ventre. Et si tu t’étais agenouillée pour embrasser son ventre jusqu’en bas, tu finis par te redresser en te serrant contre lui et en lui lançant un petit sourire. « Tu veux que je continues? »
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Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 94
Kelsier Hodgen
Ven 29 Mai - 10:23
Tu souffles en remettant ta chemise correctement. Tu n’as ni le temps, ni la patience de chercher à t’en procurer une autre, même si tu sais que des tenues de rechange ont été livrées à Trost pour les soldats qui s’y trouvent, tu n’as aucune espèce d’envie d’aller te perdre dans ce QG pour en dégotter une. En fait, tu n’as pas non plus envie de rester dans les parages, tu n’es venu que sur un coup de tête, pour vérifier que tout allait bien, maintenant, tu le sais, et tu as même obtenu bien plus que tu ne l’aurais imaginé en quittant Karanes très tôt ce matin. Du coup, tu rentres, maintenant, c’est décidé, et évidemment, tu t’es aussi mis en tête de la ramener avec toi, jusqu’à chez toi, oui. C’est pour ça que tu l’envoies sous la douche, et elle ne se fait pas prier pour s’y glisser. Toi, tu récupères simplement tes affaires, et si tes yeux passent et repassent pendant un moment sur son corps de femme offert à tes yeux, si l’eau qui s’écoule sur ses courbes te font grogner d’un désir certain, tu finis par te détourner légèrement. « J’ai quelque chose à régler avant de partir. Attends-moi à l’écurie, quand tu as fini. » Et tu vois, il te faut un effort considérable pour quitter la pièce, pour la laisser se laver tranquillement, et seule, surtout. Pour t’occuper de simplement régler tes affaires ici, avant de la rejoindre à l’écurie.

***

Tu n’avais jamais apprécié faire tant de route. C’était lent, tu n’avais pas de patience, et malheureusement, tu ne pouvais pas pousser ton cheval à conserver un galop soutenu pendant tout le trajet … tu avais donc du supporter le retour, en plus de l’allé, très tôt, et tu sais quoi ? Tu commençais à les sentir passer ces heures à cheval, ça, plus le stress, l’adrénaline qui enfin était retombée et évidemment, l’effort de ce moment de faiblesse dans les douches du QG de Trost. Toi qui généralement, tenait une forme relativement correcte, qui ne montrait que rarement des signes de fatigue, tu pouvais l’avouer, cette fois, tu étais sur les rotules.

C’est donc avec une satisfaction non dissimulée que tu pénètres enfin chez toi, Kelsier. Tu soupires, lourdement, un long soupire de lassitude qui s’éteint alors que tu refermes derrière toi, et que tu t’avances dans la maison d’un pas lent et grimaçant. Le truc, c’est qu’à peine une minute après vous avoir enfermés ici, elle revient à toi, ses lèvres sur les tiennes, tandis que ses doigts se mettent à débouter ta chemise. Tu la laisses faire. En silence. Le visage étrangement impassible. Elle fait ça lentement, et autant dire Kelsier, que dans ton état actuel, tu n’as qu’une envie : la faire sauter toi-même et en vitesse. Pourtant, tu n’en fais rien. Tu la laisses t’embrasser, déposer ces baisers brûlants sur ta peau. Quand enfin, ta chemise est ouverte en entier, elle en est à embrasser ton torse, puis ton ventre, tu la retrouves agenouillée devant toi, dans cette position très indécente, avant qu’elle ne se redresse, et que tu ne soupires. Tes bras se referment sur elle, parce que tu n’as aucune envie de la rejeter, tu reviens l’embrasser, doucement. « Fait tomber cette chemise, puisque tu n’attends que ça. » Tu t’en fiches, elle te gêne de toute façon. Et quand elle se retrouve au sol, tu soulèves à nouveau la jeune femme dans tes bras. Tu sens tes muscles trembler sous le coup de la fatigue, mais tu tiens bon, jusqu’à la déposer sur ton lit, t’y allonger et la capturer pour la serrer contre toi en soufflant. « J’ai pas faim, je suis fatigué. On le prendra demain ce désert si tu le veux toujours… »
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
+ MESSAGES : 139
Astrid Eïvinnd
Ven 29 Mai - 14:17
T’es fatiguée Astrid oui. Depuis Trost on ne peut pas dire, tu n’as pas vraiment eu le temps de te reposer. Aussi bien mentalement que physiquement. Et si la journée à cheval est longue, on peut dire que tu t’es mise sur pause le temps du trajet. Pour ne pas perdre d’énergie inutilement. Parler t’aurais sans doute encore plus épuisée que tu ne l’es actuellement. C’est bien pour ça que pour une fois, oui pour une fois, tu ne dit rien. Tu ne parles presque pas à Hodgen. Et si c’est en partie à cause de ça, c’est sans doute aussi parce que tu as bien trop peur de briser cette sorte de… bulle, tu ne sais pas vraiment comment expliquer ça. Cette sorte d’équilibre si fragile qui s’est installé entre ton Caporal et toi depuis qu’il t’a retrouvé à ton retour de mission. Tu ne sais pas comment l’appréhender, tu es toujours aussi perdue. Tu ne comprends pas ses actions, tu ne comprends pas ce qu’il fait là, avec toi. Si ton coeur bats à la chamade, si tes émotions cherchent à reprendre le dessus… toi tu essayes de garder la tête froide.

Parce qu’il ne t’a rien dit de particulier en somme. Rien qui puisse te laisser croire quelque chose de sérieux en tout cas par ses paroles. Tu cherches tout simplement à interpréter ses gestes en cet instant. Il est venu… pour toi aujourd’hui à Trost? Ou alors parce qu’il avait quelque chose à faire? Même si tu as bien vu qu’il avait eu du mal à quitter ces vestiaires… il avait bien finit par régler quelques trucs avant de venir à l’écurie. Mais ces échanges, ces gestes un peu tendres entre deux baisers avides, cette façon dont il a eu de presque te.. supplier pour te demander la permission de venir à toi. Cette manière de venir chercher tes lèvres entre deux phrases et cette façon de te serrer contre lui comme s’il avait… craint quelque chose. T’es pas folle, t’as bien senti ça… Non?

Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Et c’est bien pour ça que, même lasse, lorsqu’il ouvre la porte de sa maison… tu prends les devants. Parce que tu penses qu’il attend ça de toi, au moins. Tu ne cherches pas à réfléchir, tu le fais passer avant toi, avant ta fatigue. Pourtant tu aurais dû te rendre compte qu’il est aussi las que toi. Il semblerait que pour une fois tu n’aies pas fait attention. Alors lorsqu’il finit par te prendre dans ses bras , lorsqu’il finit par t’embrasser doucement… si tu as un léger mouvement de recul par peur de te faire une nouvelle fois rejeter, il finit bien vite par calmer ton angoisse en te prenant dans ses bras pour finir par te déposer dans son lit. Et là Astrid, tu as cette petite moue un peu boudeuse, tu es un peu gênée de t’être laissée emportée comme la dernière fois. Et tu finis par te dire que tu vas lui laisser prendre les devants, au moins au départ pour t’éviter de te retrouver une troisième fois dans ta honte.

« Ça se mange sans faim un dessert pourtant… » que tu murmures avec un petit sourire mutin avant de te redresser pour ôter tes vêtements - qui rappelons le sont toujours aussi dégueulasse, tu n’as pas pris le temps de te changer en repartant de Trost - et garder uniquement ton soutien gorge et ta culotte.  Puis tu finis par retourner dans le lit à ses côtés et te laisser aller dans ses bras alors qu’il te ramène contre lui. Et ça te fait tout drôle Astrid, qu’il te rapproche comme ça de lui. que ça soit lui qui vienne. « Il faudra quand même que tu me dises pourquoi tu es venu me chercher à Trost. » Oui hin. Y’a pas ça te trotte dans la tête et tu lâcheras pas l'affaire tant que tu n’auras pas eu une réponse plus ou moins satisfaisante.  Et tu viens te coller contre lui au plus près, profitant de la chaleur qu’il dégage, le nez contre son torse. « J’espère que tu en voudras toujours aussi… » parce que oui, tu flippes un peu à l’idée que tout ça…. ça finisse par s’envoler demain. Qu’il ne reste plus rien. Et qu’il se remette à te fuir. « Moi je te veux... » Que tu soupires, déjà dans les vaps. Tu relèves la tête, juste pour déposer un dernier baiser sur ses lèvres avant de te nicher à nouveau et de t’endormir. Et si plusieurs fois dans la nuit les visages des morts et les cadavres en décomposition reviennent te hanter et te réveillent même en sursaut… tu réussis pourtant à trouver du réconfort dans les bras de ton Caporal et à te calmer.
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