Attack on Titan
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You push me away and you pull me back † Kelsier
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
+ MESSAGES : 139
Astrid Eïvinnd
Jeu 14 Mai - 18:00
La route est pénible. Longue. Insupportable. Tu le sens que tout le monde est à bout dans cette escouade improvisée et toi la première. Il y a tout un tas d’émotions qui fait rage en ton coeur tandis que tu retournes vers les murs au galop, tout en gardant un oeil sur le chargement de la bestiole blanche afin qu’elle ne perde pas les corps en cours de route. Tu fixes ta concentration dessus, tu fixes ton attention sur les alentours pour ne pas avoir à nouveau à penser au tas de corps qui vous attendait bien sagement le long de la rivière.

Et lorsque tu passes à nouveau les portes… tu ne peux t’empêcher de lancer un soupir de soulagement. Tu l’as fait. Tu es rentrée vivante de cette première sortie. Et qui plus est en ayant fait du bon travail et sans ton escouade de base. Et mieux encore, sans équipiers morts et sans bobo. Aucun. On pourrait en douter pourtant au vue du sang qui macule ton équipement, mais tu n’as absolument aucune égratignure.

Alors tu fais aller ta monture au milieu des rues. Tu ne prêtes attention à rien ni personne. Tu es focalisée sur la croupe du cheval qui marche devant toi tandis que la fatigue et la lassitude prennent peu à peu la place de ta colère et de la rancune. Et c’est lorsque tu sens la chaleur de Varen quitter ton dos que tu finis par redresser la tête. Ah. Le QG. Ta bestiole a suivi le gros de la troupe sans que tu aies besoin de la diriger apparement parce que tu ne te souviens absolument pas de l’avoir guidée jusque là.

Alors tu pousses un lourd soupir avant de descendre à sa suite, accrochant la bride de ton cheval au premier poteau et poussant un grognement lorsqu’on t’appelle pour aider à descendre les corps des autres chevaux. Tu peux même pas essayer de te couler derrière une porte parce que Varen te fixe. T’es réfractaire Astrid, la vue des corps c’était déjà beaucoup pour toi, mais devoir en prendre un dans tes bras… C’est autre chose. Pourtant t’avances. Tu viens chercher un corps sur le canasson blanc. T’es pas docile parce que t’as envie de suivre les ordres non, tu te forces à obéir simplement parce que tu sais que tu dois passer au dessus de ça. Alors tu tends les bras pour tirer sur la ceinture du pauvre bougre qui a terminé dans l’estomac d’un titan. Tu tires dessus, pour qu’il vienne à toi et… dieu sait qu’il est lourd quand il te tombe dessus, tu manques même de tomber mais tu réussis à te rattraper sans le laisser choir au sol comme un sac à patates. Par contre t’arrives pas à retenir cette grimace dégoûtée lorsque tu sens un truc gluant sur tes mains. Et tu retiens à nouveau la nausée qui s’empare de toi tandis que tu traines le malheureux civil jusqu’à la charrette alors que des odeurs plus pestilentielles les unes que les autres viennent t’arracher le nez.

Et heureusement pour toi que les autres s’occupent de leur macchabé aussi parce que tu crois que t’aurais jamais réussi à tous les faire. Réprimant un frisson, tu finis par retourner près de Donkey contre lequel tu poses ton visage cinq minutes. C’est moite. C’est poisseux. Ta main passe sur son poil et du sang se dépose sur ta main. Tu pousses un nouveau soupir. Puis sentant de nouveau la nausée revenir, tu entreprends de remplir un seau d’eau pour te laver un peu avant de t’occuper de ton canasson. Tu te laves rapidement les mains afin de te débarrasser de cette texture gluante avant de te rincer le visage abondamment. Et tu restes là de longues secondes, fixant le fond du seau pour te forcer à respirer, pour ne pas laisser la nausée revenir. Et t’es tellement focalisée là dessus, agenouillée devant ton seau, les mains crispée dessus que tu ne vois même pas que quelqu’un s’est approché.
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Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 94
Kelsier Hodgen
Lun 18 Mai - 15:00
Tu as fini par revenir du côté de Trost. Ouais. Tu avais pourtant résolu de rester à Karanes, mais … tu avais ruminer ta colère pendant de trop longues heures, quand tu avais enfin eu la liste des gens qui étaient soi-disant volontaires pour cette mission à la noix. Au départ, tu avais juste soupiré devant le papier, mais tu vois, quand tes yeux s’étaient arrêtés sur le nom d’Eïvinnd, tu t’étais figé, quelques secondes, le temps de relire, une fois, deux fois. Cinq fois, en fait. Et de reposer violemment le parchemin sur ton bureau, pour finalement tout envoyer valser. Encre. Parchemins. Rapports. Crayons. Bibelots. Tout y était passé, ta chaise avait finie retournée à l’envers contre l’une des étagères, certains bouquins en étaient tombés mais heureusement, le meuble était resté bien en place. Après ça, tu avais dû te retenir, plus que tout, d’aller balancer ton poing, voir les deux, dans le nez du Major, et d’aller en faire de même avec Malcal. Finalement, tu t’étais contenté de petites vengeance bien plus fourbes … et ça avait suffit à te satisfaire durant un temps, avant que tu n’imploses à nouveau, et que sans prévenir personne, tu selles Stitch pour refaire le voyage jusqu’au District évacué.

Et dire, mon vieux, que tu l’avais laissé partir. Quitter ces murs sans … lui accorder un mot, un regard. Rien. Tu n’étais même pas venu. Pourtant, tu vois, t’es en rage, parce que, tu t’étais juré de la guider, le jour de sa première sortie, de la protéger, de veiller dessus. De faire en sorte que tout aille pour le mieux. Et ça, on te l’avait arraché, et toi, comme à chaque fois que t’es en colère, t’es aveuglé, t’as besoin de faire passer avant de revenir à la réalité. Le temps que ça passe, tu l’as juste laissée sortir. Et là, tu vois, alors que tu traces à travers les rues désertes de Trost, tu ne sais même pas dans quel état si tu vas la retrouver, et si tu vas la retrouver, même. Tu sais quoi ? T’as le cœur compressé dans un étau. Et même si tu continues de rejeter l’idée, même si tu vas probablement continuer d’être égal à toi-même, la savoir en danger, ça te fait quelque chose. Ouais. T’as peur pour elle, Kelsier …

Tes yeux passent sur tout le monde quand tu débarques au beau milieu de la cour. Tu vois Bailey qui passe, tu jettes un regard assassin à Malcal, et tu souffles un grand coup quand tu repères ton soldat, la tête au-dessus d’un seau d’eau. « On dirait que vous avez su vous en sortir comme une grande finalement … » Que tu lui glisses en venant te planter devant elle, les bras croisés. « Je m’attendais à vous retrouver en piteux état. » Ouais. Et ce que tu oublies de dire, c’est que craignais, de la retrouver blessée, et que t’es rassurée de voir qu’elle est en seul morceau. « Rangez-moi ce canasson, je demanderais à ce qu’on s’en occupe pour vous. Et suivez-moi à l’intérieur. Vite. »
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
+ MESSAGES : 139
Astrid Eïvinnd
Lun 18 Mai - 16:42
Inspirer. Expirer. Inspirer. Expirer. Tu te focalises sur l’eau, sur ta respiration. Si t’as fait du bon travail aujourd’hui, si tu as réussi à te concentrer, à ne pas faillir dès ta première mission et à ne pas hurler face à un titan… tu supportes bien moins cette macabre découverte. Et tu te passes une nouvelle fois la mains sur le visage pour te rafraîchir, pour refouler cette nausée qui monte en toi. Tu te sens pas bien. T’as beau essayer de rejeter cette image elle revient toujours avec force. Alors t’essayes de faire le vide dans ta tête cinq minutes. Tu ne penses plus à rien ni à personne, juste le temps de souffler avant de t’occuper de ton cheval.

Et t’es encore dans ton exercice de respiration lorsque tu entends cette voix ô combien reconnaissable entre mille. « Caporal… » Que tu baragouines en relevant une tête livide vers lui pour le scruter du bout des bottes jusqu’au sommet du crâne avant de revenir pencher ta tête au dessus du seau, non sans avoir levé légèrement les yeux au ciel et pousser un soupir plus long que les autres. De tous les clampins de ce bataillon c’est bien le dernier sur lequel tu voulais tomber tiens. Tu crois même que tu préférerais voir débouler le major pour te mettre au fer parce que t’as osé faire la forte tête devant Malcal. « Ouais. » Que tu murmures la tête dans ton seau avant de te passer une nouvelle fois le visage à l’eau et de te redresser, l’eau coulant le long de ta peau. « Faut croire que j’ai été bien chaperonnée. » Tu lui lances à peine un regard avant de jeter le seau remplie de merde pour aller en puiser un nouveau que tu ramènes sous le pif de ta jumet afin qu’elle se désaltère. « Ou alors qu’au final j’avais pas besoin de chaperon. » Ah oui. C’est vrai. T’as la rancune tenace. T’as pas oublié ce qu’il s’est passé à Trost. « Pas trop déçu du résultat j’espère? » Répliques-tu, acerbe. Et t’as pas non plus oublié le fait qu’il soit même pas venu te prévenir, ou te voir avant de sortir. « Ravie de constater que vous avez l’air d’avoir confiance en mes capacités en tout cas. » Et tu relâches ton seau d’eau avant de caresser ta bestiole.

C’est délibéré bien évidemment, que tu traînes. Que tu prends ton temps pour deseller ce cheval et lui ôter tout son attirail. Et tu finis par ressortir de l’écurie avec un seau d’eau et du savon après avoir finit par ranger tout ce qui se trouver sur ce canasson. « Non. » Tu poses ton seau à tes pieds, ôtes ta cape couverte de sang et ton blouson et retrousse les manches de ta chemise. Puis tu poses tes mains sur tes hanches en le fixant. Tu sens déjà la colère et la rancune remonter à la surface, mais t’es bien décidée à ne pas baisser les yeux devant lui et à rester fière. « J’ai besoin de m’occuper de ce cheval maintenant. » Tu prends une éponge et commence à frotter Donkey. C'est bon, t'en as déjà ras le bol. Depuis Trost t'es dans ta hargne et si t'as laissé couler un peu de celle ci face aux titans et à Malcal il n'empêche que t'en as pas mal à revendre, surtout face au principal intéressé. « C’est ma tâche. » Accessoirement t’as besoin de t’occuper les mains et d’avoir une partie de ton esprit focalisé sur quelque chose d’autre que Kelsier si tu ne veux pas exploser. Et tu sors la deuxième éponge de ton seau et la lui colle entre les mains. « Si vous voulez que j’aille vite vous pouvez m’aider. » Et tu le fixes. « Sans vous commander bien sûr. C’est une supposition. » Si avec ça il comprend pas que tu lui en veux et que t’es bien décidée à te tenir éloignée de lui… « Qu’est-ce que qui ne peut pas attendre? » Que tu finis par demander, bien trop curieuse alors que tu t’étais jurée de la fermer.
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Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
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« wings of freedom »
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Kelsier Hodgen
Mer 20 Mai - 14:24
Ce que tu es fatiguant. Tu penses blanc, tu dis noir. C’est toujours comme ça, avec toi, comme si tu craignais à tout prix que quelqu’un ne découvre un jour ce que tu caches avec tant d’implication, à l’intérieur de toi-même. Est-ce que ce serait si grave ? Non. Mais toi, tu aurais plus tendance à penser que oui. Evidemment. C’est qu’il ne faudrait que quelqu’un prenne connaissance de tes faiblesses, mon vieux, tu es si suspicieux, tu crains toujours qu’on te trahisse, qu’on ne se décide à s’en servir contre toi. Ce n’est pas de ta faute, bien entendu. Même ta famille s’est acharnée à te poignarder dans le dos, si tu leur en laisse la possibilité, même encore aujourd’hui, ils seraient bien capables de te mettre à terre. De te couler. De t’arracher tout ce que tu as repris par la force. Tu ne peux pas te le permettre, et pour ça, tu sacrifies tant de chose. Tu rates une partie de ta vie, et tu le sais, tu es assez intelligent pour en avoir parfaitement conscience. Mais ça ne change rien. Absolument rien.

« Comme si Malcal était assez bon pour ça. » Ah oui. Parce que toi, tu te fiches bien de dire tout haut ce que d’autres pensent tout bas. Il y a bien des soldats qui n’apprécient guère ceux qui sont au-dessus en termes de grade et qui s’efforcent de tout garder pour eux, juste parce qu’ils craignent des représailles. Toi, tu t’en fiches. Et tu les attends même de pied ferme, les représailles. Jusqu’ici, elles ne sont jamais venues jusqu’à toi. « J’ai confiance. » Que tu finis par glisser, si ça n’avait pas été le cas, tu ne serais probablement même pas là. Tu sais, qu’elle est un bon soldat, Hodgen. Tu l’as vu. Tu l’as lu, en elle. Tu l’as vu faire ses preuves au festival et tu sais ce qu’elle a ce qu’il faut pour rester en vie. Ça ne t’a pas empêcher d’avoir peur, dans ton coin, mais ça, c’est une autre histoire.

Tu soupires. Tu viens pourtant de lui ordonner de laisser ce cheval en plan, tu viens pourtant de lui demander de te suivre et la voilà qui prends tout son temps pour retirer selle, tapis de selle de l’animal et pour ressortir avec armée d’eau et de savon. Un « non » claque dans la cour, et tu plisses les yeux pendant un instant tandis qu’un sourire se dessine sur tes lèvres. C’est de ta faute, ça, Hodgen, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même parce que, c’est toi, qui t’es comporté comme un crétin la dernière fois. « Votre tâche, c’est surtout d’obéir aux ordres qu’on vous donne, Eïvinnd. » Tu vois, encore le fameux contraste entre tes pensées, et ce que tu finis par sortir. Sauf qu’elle, tu vois, elle te colle sa foutue éponge dans les pattes, et là, t’es quand même vachement sur le cul, faut l’avouer. Tu l’as fâchée. Comme on fâche une femme, quoi. Au point d’en faire une vraie tigresse, le genre qui griffe et qui mord quand tu finis par revenir à elle. Et ça te fais sourire, encore. Là, tu la trouves mignonne. Là, elle te donne envie de l’approcher. Quel taré tu fais, ma parole. « Non, bien sûr … sans me commander. » Que tu marmonnes. Mais tu sais quoi ? Tu viens quand même tremper ton éponge dans la flotte et tu viens quand même frotter le pelage de cette sale bête qui s’est mis à s’agiter à peine tu l’as approché. « S’il vous colle un coup de sabot, vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous-même, je vous ai déjà dit que les chevaux ne m’appréciaient pas. » Ou alors, c’est toi qui vas le prendre le coup de sabot, et là, t’auras pas l’air con. « J’ai comme l’impression que vous êtes fâchée, Astrid. » Que tu glisses après quelques minutes, avec ce sourire … atrocement provocateur.
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
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Astrid Eïvinnd
Mer 20 Mai - 16:44
T’es pleine de rancoeur Astrid. Remplie de fureur aussi. Agacée. Nauséeuse. Lasse. Un ensemble d’émotions qui te mènent par le bout du nez et qui te rendent grincheuse, grognon et irritée. Si habituellement tu sais gérer tes émotions négatives il faut croire que cette fois ci tu as bien trop de choses en tête pour tout simplement passer au dessus. Et t’as envie de le montrer, t’as envie de le faire payer. Si t’as commencé à déverser ta rage face aux titans et en massacrant tous ceux qui se trouvaient sur ta route sans encombre, t’as continué avec Malcal lorsque tout le monde a fini par donner de la voix. Mais vois-tu, faut croire que t’as besoin d’être face au principal intéressé pour terminer de déverser ta mauvaise humeur et pouvoir peut-être enfin passer à autre chose.

« C’est qu’un con. » Que tu claques, acerbe avant de pousser un lourd soupir en arrêtant de frotter l’animal. « Si jamais vous recevez un rapport à mon sujet… c’est normal. » Que tu baragouines en recommençant à frotter ta bête un peu plus énergiquement. « Lui et son crétin de second m’ont cassé les pieds. » Et faut croire que ta bestiole sent ton énervement parce qu’elle recommence à se tortiller dans tous les sens. Mais tu continues de mettre le peu d’énergie qu’il te reste dans ton bras, sans doute essayes-tu de faire passer un peu de cette colère dans tes gestes pour éviter d’exploser. Parce que oui, si tu ne réussis pas à cacher ta mauvaise humeur il est hors de question que tu te mettes à crier et à époumoner comme une vieille gamine aigrie. Tu vas pas taper du pied et partir en boudant la tête haute quand même. T’es une adulte maintenant.

Et si tu l’entends dire qu’il a confiance en toi… Tu réponds rien. Parce que toi tout ce que t’y vois c’est une manière de se rattraper. C’est une manière de te brosser dans le sens du poil. Alors t’acceptes pas ce… compliment. Tu lui rétorques rien. Il y a juste ce soufflement de nez qui sort un peu plus puissamment que les autres, comme si tu poussais un bref ricanement à l’intérieur. Et si t’as encore plus de mal à garder le contrôle Astrid… c’est parce que tu le vois, ce sourire qui étire ses lèvres. T’arrives pas à voir s’il s’agit d’un sourire moqueur ou non, mais toi il t’enrage ce sourire. C’est bien pour ça d’ailleurs que tu te permets de lui foutre cette éponge gorgée d’eau entre les mains. « Je vous obéirais… Après avoir nettoyé Donkey. C’est tout. » Que tu maugrées en te penchant pour nettoyer les pattes arrières, toujours en lui tournant le dos.

Tu ne veux pas qu’il te voit. Et tu ne veux pas non plus poser ton regard sur lui, du moins pour le moment. Surtout que t’as ce léger sourire qui vient trôner sur ton visage lorsque tu l’entends marmonner derrière toi. Et il est hors de question qu’il te voit sourire, t’es bien décidée à lui en faire baver pour t’avoir envoyer paître comme une malpropre. Surtout que t’as beau avoir réfléchis à ce problème même après avoir vu les filles - ce qui te laisses des souvenirs plus ou moins flous d’ailleurs - tu comprends toujours pas pourquoi il a eu une telle réaction. Et si t’aimerais vraiment savoir pourquoi il s’est permis de t’embrasser si c’était pour faire une pirouette à la suite, tu ne mettras certainement pas ce sujet sur le tapis. Tu es bien trop fière pour lui courir après même si ce n’est pas l’envie qui t’en manque. Même si dans ta tête tu te vois courir après lui en le frappant avec tes bottes et en te bagarrant. Ouais. Tout un spectacle.

« S’il y avait que les chevaux… » Que tu marmonnes dans ta barbe sans le regarder. Ouais. Tu peux parler tiens. C’est bien toi qui as à tout prix voulu t’approcher de lui pour percer sa carapace. Tu peux t’en prendre qu’à toi même Astrid si tu te trouves dans cette situation et si toi t’apprécies quand même ce crétin pas fini. Tu finis par te redresser pour recommencer à nettoyer le flanc de l’animal lorsqu’il finit par lâcher une petite bombe. Et là Astrid t’arrête de pomponner ton cheval pour te tourner vers lui et fixer ce sourire provocateur et ô combien sexy qui s’affiche sur son visage. « Vous croyez? » Tu sens la colère qui afflue en toi. A la limite de ta barrière, il vaudrait mieux pas qu’il ne se moque pas de toi bien longtemps. « Depuis quand êtes vous si familier? » Et tu lui balances ton éponge dans la figure. Et tu te détestes pour avoir envie de sourire à ton tour face à son attitude. C’est toujours toi qui vient le provoquer en premier lieu, tu n’as pas l’habitude qu’il vienne vers toi de cette manière. Alors tu lui tournes le dos et retourne chercher deux seaux d’eau clair. « Ecartez vous si vous ne voulez pas que je vous mouille malencontreusement. » Que tu lui dis avant de balancer ton premier seau sur le canasson. « Ça serait dommage de salir cette toute nouvelle chemise… » Dis-tu avec un sourire mesquin avant de te tourner à nouveau vers lui, poings sur les hanches. « Vous ne m’avez toujours pas répondu. Pourquoi cette hâte de me retrouver? »
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Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
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« wings of freedom »
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Kelsier Hodgen
Mer 20 Mai - 17:25
Bah oui, c’est ça, Kelsier, continue de l’emmerder alors que tu vois et que tu sens parfaitement qu’elle baigne littéralement dans sa rage. Mais c’est plus fort que toi, hein, c’est comme ça que tu l’apprécies le plus, quand elle te pique, quand elle te mord. Quand elle t’attaque sans la moindre retenu, quand elle te surprend et qu’elle te prend au dépourvu. A chaque fois qu’elle joue à ça, tu ne peux pas t’empêcher de te rapprocher d’elle. Il faut que tu viennes. Il faut que tu cèdes, et là, tu souris devant ce comportement, elle t’amuse. Autant parce qu’elle n’a pas sa langue dans sa poche, que parce que tu constates que, s’ils l’ont fichue dans les pieds de Malcal sans ton aval, elle a au moins eu le mérite de l’enquiquiner assez pour craindre un rapport de sa part. « Je ferais comme si je n’avais rien vu. » Et tu le feras, si un tel rapport fait son apparition dans ton bureau, il finira brûlé dans ta cheminée et tu affirmeras n’en avoir jamais eu connaissance. Et cette fois, si Stellaa s’en mêle, il y a fort à parier que tu utiliseras bien autre chose qu’un peu de mayonnaise pour lui faire la misère.

Tu frottes. Tu le fais sans implication, et d’ailleurs, après quelques coups d’éponges peu efficaces, tu finis par abandonner l’idée de t’atteler à cette tâche, et tu fiches l’éponge dans un seau qui traîne avant de te frotter les mains. Tu préfères largement t’occuper d’elle, te focaliser sur ce qu’elle débite, et sur chacun de ses gestes, parce que, vois-tu, aujourd’hui, tout à l’air aussi amusant qu’intéressant. Elle prend même l’audace de te balancer son éponge puante en pleine poire, et si tu grimaces, tu finis par balancer le truc au loin pour continuer de l’observer, et de l’écouter. Elle te provoque là. Et le truc, c’est que, quand on te provoque … tu réponds toujours. Il n’y a qu’à regarder avec quelle vitesse tu t’étais pointé pour voir qui te cherchait des noises et pourquoi après le foutu message de Frei. Du coup, tu cèdes. Et brutalement, tu avances vers elle, tu fonces même, comme un buffle en pleine charge. Et quand tu la percutes, c’est pour la décoller du sol, et la charger sur ton épaule comme on porte un vulgaire sac de patates. Tu sers ses jambes de toutes tes forces contre toi, pour l’empêcher de bouger, de te donner des coups, et tu prends la direction du QG. Au passage, tu attrapes un soldat de la Garnison, tu lui ordonnes tranquillement de débarrasser la cour, de s’occuper du canasson, et même d’en prendre le plus grand soin. Après ça, tu traces à travers le long couloir, jusqu’aux douches, et une fois dans la salle d’eau, tu verrouilles la porte, et tu la déposes au sol en soufflant un grand coup. « Aucune hâte. » Que tu claques. « J’aime simplement qu’on m’obéisse, et j’aime qu’on le fasse rapidement. » Et ça, elle devrait le savoir, parce que, tout le monde le sait, en fait. « Vous êtes … atrocement dégueulasse et cette odeur est insupportable, je vous conseille donc de passer sous la douche. » Et te voilà, à te planter devant elle, tes mains sur tes hanches, l’air déterminé. « Et au passage, je viens encore de pourrir une chemise à cause de vous. Aller exécution. » Et donc … tu lui ordonnes de prendre une douche, mais tu restes là, planté. Tout un concept.
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
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Astrid Eïvinnd
Mer 20 Mai - 18:37
Bien. Au moins t’as le mérite de lui avoir balancé qu’il risquait de recevoir un rapport de Malcal. S’il y a du positif dans ta sortie - après tout tu n’as eu à compter sur personne et tu as trucidé tes titans seule dans ton coin - il y a surtout du négatif dans ton comportement, et tu penses fortement que les écrits pencheront à ta défaveur. Pour autant t’es surprise lorsqu’il te sort qu’il en aura strictement rien à faire. Ah bon. Ça, ça doit être parce que t’as râlé dans les pattes d’un autre et pas dans les siennes. T’en déduis qu’il ne doit sans doute pas apprécier le capitaine. Et il n’est pas le seul.

Tu continues de frotter ton cheval. Et si tu vois qu’il abandonne bien vite de son côté, toi tu continues de d’atteler à cette tâche ingrate sans le regarder. Et sans lui lancer une de tes habituelles petites piques provocantes dont tu as le secret pour essayer de te rapprocher de lui. C’est terminé. Tu ne joues plus à ce jeu là avec lui. Tu t’es brûlé les ailes une fois, tu ne comptes absolument pas te coller une nouvelle honte monumentale. Honte que tu as fini par révéler à Theresa et les autres filles sous l’effet de l’alcool. C’est bien une chose que tu aurais aimé garder pour toi.

Alors tu lui lances ton éponge au visage avant de te planter face à lui juste après avoir terminé de rincer Donkey. Et si tu pensais qu’il allait te râler dessus… il n’en fait rien. T’as à peine de temps de pousser un minuscule glapissement lorsqu’il te fonce dessus pour te jeter sur ses épaules. « Mais qu’est-ce que vous… Lâchez-moi ! » Tu ne hurles pas non, tu grondes, tu siffles, tu feules. T’essayes de gesticuler mais ce bougre te tient bien serrer contre lui, t’empêchant de lui donner des coups de pieds. Alors de désespoir t’abats ton poing une fois, deux fois dans son dos avant d’abdiquer et de jurer comme un charretier et de te laisser retomber. « Vous comptez m’emmenez où comme ça? » Que tu grognes. L’expression parle à mon cul ma tête est malade prend tout son sens à cet instant présent où t’es bringuebalée comme une vulgaire poupée. « Vous comptez me punir pour vous avoir fait attendre? » Et tu te décides alors à prendre appui sur son épaule pour essayer de voir il il t’emmène.

T’as pas longtemps à attendre. Après avoir sommé un soldat de prendre soin de ta monture il reprend sa marche. Et tu fais un léger signe au soldat qui te regarde passer avec un air hébété. « Jvais me prendre une dérouillée c’est normal » Que tu lui dit avec une grimace et en grognant tout simplement avant que Kelsier ne finisse par te déposer, non sans avoir verrouillé la porte derrière lui. Et il te faut à peine quelques secondes pour remarquer dans quelle pièce tu te trouves. Et ta colère laisse peu à peu place à l'agacement et à la lassitude pure et simple.

« Je sais. » Que tu rétorques en posant tes deux mains sur son torse pour le repousser et t’éloigner de lui. « Mais un peu de provocation ça ne peut pas vous faire de mal parfois. » Et là qui provoque qui hin? T’as pas dit que tu devais rester en colère contre lui? Que tu devais l’envoyer bouler pendant des jours et des semaines, que tu devais plus t’approcher de lui, ni même te laisser approcher? Et tu l’écoutes, fronçant les sourcils sous ses paroles. « Bien comme ça vous pouvez être certain que cette odeur vous gardera éloigner de moi. » Ouuuh. Tu t’aventures sur un terrain glissant là Astrid. Tu t’étais promis que tu n’irais pas par là, que tu n'attaquerais pas ce sujet. Que tu devais tourner la page. Alors tu pousses un soupir avant de poser à nouveau tes yeux remplis de colère sur lui.

« Et donc… Vous comptez rester là pour jouer au voyeur? » Que tu lui sors en plantant à nouveau tes mains sur tes hanches. Ça va devenir ta position favorite face à lui tu le sens, à croire que tu parais plus crédible comme ça lorsque t’es en colère et que t’as besoin de faire le paon pour le moucher. « Si je vous dis non vous allez faire quoi? M’ôter mes vêtements dégueulasses et me pousser sous la douche par vous même? » … Astrid. Tu provoques là. Mais tu sais que ce n’est pas de la bonne manière. Tu es toujours énervée. Bien plus agacée qu’en colère après lui, ça finit par retomber avec ta fatigue, mais tu recommences avec tes sous entendus. Tu recommences ce jeu du chat et de la souris. « Tournez vous au moins. » Que tu grognes en levant la main et un faisant un geste circulaire avec ton index tandis que ton autre main commence à déboutonner ton chemisier et que tu le fixes dans les yeux, toujours aussi remontée qu’un coucou.

Et tu le fixes. Les yeux lançant des éclairs. « J’ai du mal à croire que vous n’êtes venue ici que pour vous assurez que je prenne une douche. Vous comptez faire quoi, me savonner? » Et tu lui balances ta chemise à la tête avant de te tourner pour ôter tes bottes. « Et maintenant ne regardez plus. » Et lorsque tu es certaine qu’il ne te reluque plus, tu finis par enlever ton pantalon couvert de sang avec une grimace. « Fallait pas me porter, c’est votre faute. Vous n’avez qu’à prendre une douche vous aussi maintenant si vous puez. »
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Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
« wings of freedom »
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Kelsier Hodgen
Ven 22 Mai - 9:54
Aucune patience, on ne le dira jamais assez. Même pas assez pour la laisser s’occuper de son cheval, non, tu l’as probablement déjà été plus qu’à l’ordinaire, du moins, c’est ce que tu te dis, toi, au moment où tu finis par l’attraper pour la charger sur ton épaule. Elle cogne dans ton dos, tu le sens, mais tu ne dis rien, tu restes silencieux à son égard, tu te contentes de retenir correctement ses jambes et si tu dispenses tes ordres à un jeune soldat de passage, tu finis par tracer ta route jusqu’aux douches du QG. Et là, seulement là, tu la déposes. Ce que tu fais, exactement ? Aucune idée. Parce qu’en soit, Kelsier, tu n’as aucune réelle exigence. Tu aurais pu lui foutre la paix maintenant que tu sais qu’elle va bien, tu aurais pu lui laisser faire ce qu’elle veut, faire demi-tour, et même rentrer chez toi. Pourtant, il a encore fallu que tu t’y frottes, juste pour voir, et elle ne t’a pas déçu, alors forcément, tu es resté, forcément, tu as répondu à ses provocations. Et d’ailleurs, elle continue …

« N’en soyez pas certaine. » Que tu claques, quand elle te parle de cette odeur. Une sale odeur, ça c’est vrai, néanmoins, ce serait mal te connaître que de penser qu’une chose si insignifiante puisse t’empêcher d’obtenir ce que tu veux, de faire ce que tu veux. « Devrais-je comprendre que vous désirez que je reste loin de vous ? » Ouais. Tu tiques hein. Ça par contre, ça ne te plait pas du tout. Là, par contre, tu te rends compte que tu as probablement été un peu trop loin la dernière fois, le souci c’est que t’es incapable de trouver dans quel sens. Et ce qu’elle n’a pas apprécié. Que tu l’embrasses, ou que tu la remettes à sa place juste après ? Elle te cherche, pourtant. Elle ne fait que ça. Depuis le festival, elle n’arrête pas de le faire, tu le vois, tu n’es pas idiot. Même ce soir-là, chez toi, tu l’as senti, à cette façon qu’elle avait de te regarder, et de te toucher. Ouais … t’en sais rien. Alors tu soupires, et tu relèves le nez, pour l’observer, avec ses mains sur ses hanches, pour te montrer à quel point elle est déterminée. Elle est belle. Bon dieu, ce qu’elle est belle. Et c’est bien la première fois que ça te frappe de façon si claire. Là. Maintenant. Dans ses fringues dégueulasses. Avec ses cheveux en bataille et cet air un peu colérique accroché au visage. Elle est affreusement belle. « Comme si vous aviez réellement quelque chose à cacher. » Que tu lâches, tout de même, toujours bel et bien fidèle à ton fameux décalage entre tes pensées, et ce que tu débites. Pourtant, tu restes fixé sur elle. Incapable de t’en détacher. Et tu n’en perds pas une miette, quand elle se mets à retirer ton chemisier avec ce regard … ses yeux accrochés aux tiens. Elle finit même par te balancer son vêtement. Et. Bon sang. Mon vieux. Il te faut un effort des plus considérables pour consentir à te tourner quand même après ça, et tu souffles, comme pour tenter de reprendre un peu de contrôle sur toi-même.

Le problème vois-tu. C’est qu’elle provoque. Elle ne vient pas à toi comme la dernière non. Elle provoque, de loin, elle est autant dans le rejet que dans l’attirance et ça … ça, c’est terrible pour toi. Du coup, tu finis par tourner légèrement la tête, discrètement – enfin tu l’espères – et puis quand, tu te tournes à nouveau vers la porte, tu soupires lourdement avant de te mettre à détacher ta propre chemise. Elle finit au sol, avec celle de la jeune femme. Et toi, tu reviens vers elle. Tant pis pour l’ordre qu’elle vient de te donner – tu n’obéis pas à un soldat, rappelons-le, c’est ton excuse, bidon, mais quand même – tes yeux se reposent sur elle et surtout, tes bras se referment sur elle. Tu la tires contre toi, et tu la soulèves, tes mains lèvent ses cuisses pour la forcer à les placer de chaque côté de tes hanches et lorsque tu la sais bien accrochée, tu viens reprendre ses lèvres, comme la dernière fois, tu l’embrasses comme si tu allais la dévorer et tu fais quelques pas pour aller l’appuyer contre l’une des parois de la salle de douche.
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
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Astrid Eïvinnd
Dim 24 Mai - 17:25
T’es en colère Astrid hin. Même si tu sens que ta rage se morcelle tout doucement, t’essayes de te convaincre que t’es toujours aussi en colère contre lui. T’aimerais être toujours aussi remontée contre lui en fait. Mais il faut croire que cette sortie t’a bien plus épuisée que tu ne le penses puisqu’au final c’est la lassitude qui prend le pas sur ton énervement. Et forcément tu t’agaces. T’es de mauvais poil. Alors, quand il lui prend le culot que t’embarquer avec lui dans ses bras, sans rien dire, et sans te demander quoi que ce soit… toi tu vois rouge. Avant de t’effondrer comme une poupée de chiffon contre lui. En fait. Il pourrait bien t’emmener dans ton lit tu lui en serais reconnaissante. Sauf qu’il faut croire qu’il a décidé de t’emmerder, sans que tu comprennes pourquoi. Alors que t’as juste envie de dormir pendant trois jours pour pouvoir récupérer et t’éloigner de lui pour pouvoir réfléchir à tout ce qui te tourne dans le crâne, il finit par te déposer… dans la salle de douche.

Et là Astrid… Tu pousses un lourd soupir. Ouais. Il déteint sur toi c’est certain. T’es sûre que tu ne passais pas ton temps à soupirer à tout va comme ça tout le temps avant. Tout comme tu ne passais pas ton temps à provoquer ni à tourner autour d’un homme. Nouveau soupir. Il te fait passer par toutes les émotions cet homme. Et t’en deviens dingue. A savoir si c’est de lui ou s’il te rend tout simplement folle à force de répondre à tes provocations ça c’est quelque chose à laquelle tu n’as toujours pas pris le temps de réfléchir. D’ailleurs cela vaut-il réellement le coup que tu te prennes la tête pour ça, alors qu’à Trost il t’a repoussé avec force? Sans doute que non. Pourtant… pourtant il y a bien un truc que tu remarques là, lorsqu’il te répond. Dans son attitude, dans son visage fermé, ses sourcils froncés, son regard noir… Il semble avoir mal pris le fait que tu lui dises de se tenir éloigné. Alors tu pinces les lèvres, plissant les yeux et le détaillant. Tu as vraiment du mal à comprendre ses réactions. « Ne dites pas de bêtises. C’est vous qui décidez de fuir. » Que tu claques sèchement, toujours en gardant ton regard accroché au sien. Tu ne réponds pas à sa question. Que devrais-tu répondre de toute façon. Si tu écoutes ta fierté, si tu laisses parler ta colère, tu cracherais certainement un oui. Ce qu’il t’a fait… tu l’as affreusement mal pris. Mais cette autre partie de toi ne veut absolument pas qu’il s’éloigne. Et tu es bien trop fière pour lui avouer que non, tu ne veux pas qu’il reste loin de toi. Et juste par pure envie de provocation, tu rejettes toute la faute sur lui. Après tout, c’est bien lui qui a fini par te laisser sur cette table seule, toute à ton humiliation.

Et pourtant… malgré ça tu déboutonnes ton chemisier entièrement devant lui. Tu n’as rien en dessous hormis ce fin soutien gorge mais tu n’es pas pudique. En tout cas pas face à lui. C’est encore une fois de la provocation. Tu le sais. Tu as beau te dire que tu dois lui faire comprendre que tu n’as pas apprécié ce qu’il s’est passé à Trost… t’as envie de lui montrer une partie de ce qu’il a loupé. Et t’as même le culot de lui lancer ta chemise au visage. Visage dont les yeux ne te quittent pas, ça tu peux le constater. Tu ne sais pas à quoi il pense, tu ne réussis toujours pas à comprendre ce qui l’a poussé à agir la dernière fois mais tu vois bien qu’au final… tu lui plais. Du moins un peu. Enfin tu penses… sinon il ne te fixerait pas comme ça… Si? Du moins c’est ce que tu te plais à penser… jusqu’à ce qu’il te lâche cette phrase qui a le mérite de te piquer au vif aussi sec. « Vous aviez plutôt l’air enclin à découvrir ce que je voulais vous montrer lorsqu’on dansait à Trost… » Et tu lui tournes le dos vivement. Tu laisses échapper un long soupir pour te calmer tandis que tu enlèves tes affaires. Non. Tu ne le comprends décidément pas. T’as l’impression qu’il te dévore du regard puis au final il t’envoie une pique et maintenant...

« Je n’ai rien à cacher mais vous laissez tout de même traîner vos yeux? » Que tu claques, une esquisse de sourire que tu essayes tant bien que mal de masquer face à cet homme que tu surprends en train de te reluquer. Et tu te dresses à nouveau devant lui, les mains sur les hanches, uniquement vêtue de tes sous vêtements, prête à l’enguirlander. Juste par pure plaisir, juste parce que tu te dis qu’il ne faut pas que tu te laisses retomber dans ton petit jeu du chat et de la souris lorsqu’il détourne le regard en soupirant. « Le spectacle vous plait-il Caporal? » T’as raison continues à le provoquer… de toute manière depuis que tu as aperçu son regard tu ne sais plus sur quel pied danser. « La tentation est trop forte au final? En tout cas vous êtes aussi discret qu’un gosse de quatre ans... »

Et tu te coupes… Alors que t’allais lui faire un speech voilà que sa chemise tombe au sol. Et là ma vieille… t’es comme qui dirait sur le cul. T’amorces un mouvement de recul quand il se tourne à nouveau vers toi mais il finit par t'attirer à lui. Pire encore, ses bras s’enroulent autour de toi, te forçant à t’accrocher à son cou tandis qu’il te prend dans ses bras. « Qu’est-ce… » Mais voilà que t’es encore une fois coupée dans ta phrase lorsque ses lèvres rencontrent les tiennes. Et comme la dernière fois… tu te laisses aller Astrid. Tu sens la fraîcheur de la paroi derrière toi qui entre en totale contradiction avec la chaleur de ton corps. Et avec celle que tu sens émanant de Kelsier. Ses lèvres allument en toi un feu brûlant. Tu le veux. Tu ne peux plus nier cette évidence. Tes mains s'agrippent à son cou, et tes cuisses se referment sur lui, le gardant emprisonné contre toi. Tu ne le laisseras pas repartir non. Il ne recommencera pas ce qu’il à fait à Trost…

Tes mains qui étaient accrochées à sa nuque redescendent soudainement sur son torse et tu finis par décoller ton visage du sien, haletante. T’es pantelante, sans doute un peu rouge aussi, aussi bien de colère que d’excitation. Et ses baisers laissent en toi de nouvelles incompréhensions. « Mais qu’est-ce qui vous prend ? » Tu coinces un de tes bras sous sa gorge pour l’empêcher de revenir te voler un nouveau baiser. «C’est un jeu pour vous? » Tes yeux lancent des éclairs. T’es perdue. Une partie de toi à envie de totalement s’abandonner tandis que l’autre menace d’exploser face à lui. « Vous m’approchez pour mieux me repousser? » Tout y passe. T’es en colère. Perdue. Excitée. Frustrée. « Qu’est-ce que vous voulez à la fin? »
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Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
« wings of freedom »
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Kelsier Hodgen
Lun 25 Mai - 11:20
T’es lourd. Ah non mais, oui, on peut le dire que t’es lourd, Kelsier. T’es un gros emmerdeur, et ça, tu n’es pas certain que ça changera un jour. Tu ne fais rien comme tout le monde, ça fait parti de ta personnalité, d’être en décalage, un peu, toujours. Et tu as commencé tôt, quand tous les gamins de ton âge et de ton milieu rêvaient du mieux possible, certains se voyaient fonctionnaires, ceux qui ont fait l’armée visaient les Brigades, c’est ce que ton père aurait voulu que tu fasses, toi, tu as bousculer tous les codes pour devenir ce que tu es aujourd’hui, et puis, durant toute ta carrière, tu n’as eu de cesse de prouver aux autres que tu ne voulais pas de la normalité dans ta vie. C’est probablement ce que tu fais encore avec elle aujourd’hui, mon vieux. Tu n’agis pas normalement. Tu la perds. Et il y a fort à parier qu’elle ne comprend pas tes brusques changements d’attitude envers elle … Ouais. Sauf que, si tu étais un peu honnête, Kelsier, tu admettrais que ta tendance à la non normalité n’est pas la seule raison à ton comportement étrange. La vérité, c’est qu’elle te perd cette fille. C’est que tu ne sais pas tellement comment agir avec elle, que ça te semble toujours affreusement délicat, que tantôt t’as envie de céder, de tout lui donner et puis, la minute d’après, t’as plus tendance à te dire que c’est dangereux, que tu ne peux pas te jeter là-dedans à corps perdu … Déjà parce que c’est un soldat qu’on a placé sous tes ordres. Et que t’as des foutus principes. Ensuite parce que, cette femme, c’était celle d’un de tes vieux potes. Sérieux. Est-ce que t’irais tourner autour de Jude, ou de Wrench ? Non. Clairement pas. T’es ce que tu es, mais t’es un ami fidèle et loyal. Et même si Casey est mort depuis longtemps, toi, t’as un mal de chien à te dire que tu vas potentiellement prendre une place qui lui appartenait auprès d’elle. Pourtant. Tu y penses. Pourtant, tu l’approches. Tu réponds à ses provocations. Toi. Si fort. Face à elle … tu es faible.

Si faible que tu ne parviens même pas à rester tourné comme elle te l’a demandé. Il faut que tu laisses tes yeux glisser jusqu’à elle, et ça, encore une fois, ce n’est pas toi. Tu ne te caches pas. Tu n’essaies pas de faire les choses en douce. Tu prends ce qui te fais envie. Tu montres ce que tu veux, tu es franc. Alors ces regards à la dérobée, c’est bien la preuve de tes hésitations, bien la preuve qu’un truc cloche sévèrement. Et le pire, c’est qu’elle continue de te provoquer. Elle n’arrête pas de causer, elle ne cesse de te balancer ces petites piques dont elle a le secret, et finalement, tu craques. Littéralement. Tu laisses tomber ta chemise – dégueulasse, encore une fois – et te voilà à quasiment te ruer sur elle pour la soulever, la plaquer contre la paroi glacée de la salle d’eau pour venir l’embrasser, encore. Elle te rend dingue. Complètement dingue. Parce qu’elle s’accroche à toi, à nouveau, tu sens ses cuisses se resserrer autour de toi et l’une de tes mains vient s’y loger tandis que tu continues de dévorer ses lèvres. Tu n’es pas doux. Ça, non. Tu prends tout simplement ce qui te fais tant envie, tout en tentant quelque part de refréner tout le reste … sans grand succès toutefois pour le moment.

C’est seulement quand il faut reprendre son souffle, et lui laisser le sien que tu recules, et te voilà, face à elle, tu la tiens dans tes bras, tout comme elle te maintiens, sans doute par crainte que tu ne fuis, comme la dernière fois. Elle n’est qu’à quelques centimètres de toi, si bien que vos deux souffles bouillants continuent de se mêler l’un à l’autre. « J’en sais rien. » Ta faiblesse. Et tu vois, en avouant ça, tu as l’air subitement presque … misérable, esclave de ton désir pour elle, contrôlé par quelque chose de bien plus fort que toi, plus puissant que ta volonté de fer. Tu aimerais simplement continuer de l’embrasser, tu n’as pas d’explications, et puis, tu n’as pas envie de jouer des mots maintenant, seulement, elle te tient à distance, et tu ne peux pas lui en vouloir, parce que la dernière fois, tu l’as probablement blessée avec ton comportement, avec tes mots durs. Alors te voilà à agiter la tête, une grimace presque douloureuse imprimée dans les traits. « Toi. C’est toi que je veux. » Que tu finis par souffler. Pourtant, tu ne forces pas. Tu pourrais le faire, tu pourrais faire sauter ce bras contre ta gorge pour revenir à elle, tu pourrais laisser tes mains glisser sur son corps, mais rappelons-le, tu n’es pas comme ça. Elle t’a arrêté. C’est un non. Tu n’es pas de ceux qui vont au-delà du « non » d’une femme, pas avant d’avoir obtenir une nouvelle autorisation. « Dépêche toi de faire ton choix, c’est un oui, ou c’est un non mais … par pitié dépêche-toi. » Avant que tu ne deviennes complètement fou, si ce n’est pas déjà fait.
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