Attack on Titan
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Le destin souffle sans soufflet de forge. (Everest)
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Galaad Kádár
Galaad Kádár
Galaad Kádár
+ MESSAGES : 8
Galaad Kádár
Lun 6 Juil - 12:52
C’est une histoire complexe, dans laquelle tu es tombé Galaad. Complexe pour les autres, disons, parce que pour toi, au creux de ton coeur, les choses sont bien plus simples. Tu es amoureux de cette femme, c’est plutôt facile tu vois ? Tu n’avais jamais pensé que tu l’aimais pour faire plaisir à tes parents, parce que sa famille avait une dette à payer. Et pourtant, mon grand, tu ne peux pas t’empêcher de te dire que tu seras, un jour bientôt, marié à elle pour ces raisons. Et si toi tu l’aimes, si t’es prêt à lui offrir tout ce qu’il faut pour son bonheur, tu sais aussi que ce n’est sûrement pas partager. Ça, c’est la partie difficile. Ce qui te sert la gorge quand tu lui offres un peu de ta vérité.

« J’espère que tu as raison. Tu as un tout petit sourire après qu’elle t’offre un peu d’espoir en te disant que tu peux la rendre heureuse. Mais tu n’as pas à te forcer pour me dire ce genre de chose. Tu finis par rajouter, l’air calme et apaisant, alors que tu es juste en train de t’enfoncer une dague en plein coeur. Tu es libre d’être comme tu as envie de l’être, d’accord ? »

Tu voudrais tellement lui dire que, même si tu lui demandes sa main aujourd’hui, et que sa famille la forcera à dire oui, tu ne lui imposeras rien d’autre qu’une bague au doigt. Si tu la bloques dans un mariage forcé, tu t’enfermeras dans un amour malheureux, c’est la décision que tu as pris il y a un moment déjà. Et tu vois, tu t’y es fait, maintenant.

C’est le fait d’arriver à l’endroit que tu as désigné qui te sort de tes sombres pensées. Tu glisses au sol, en récupérant le panier repas, et avant qu’elle ne te laisse venir la chercher Everest en fait autant. Tu ne dis rien, tu n’oses même pas lui faire remarquer que tu aurais pu l’aider à descendre de selle. Cette femme est une petite force de la nature, ce n’est pas toi qui l’empêcheras de vivre, tu te le répètes souvent.

« Oui, on pourra rester un peu pour profiter de l’après-midi, si tu veux. Tu réponds, en posant le panier avant de sortir aussi vite une couverture que tu poses au sol. Si tu veux t’installer dessus, ça t’évitera de te salir, et ce sera plus confortable. »

Encore un sourire, tout doux et clairement tendre, alors que tu poses un genou au sol, près de panier, pour en sortir les mets que tu as achetés. Des petites choses simples, comme des pains chauds fourrés de légumes et d’un peu de viande, des jus de fruits, et en dessert tes tartelettes surmontées de beaux fruits brillants.

Dès que tu en finis avec ça, tu déposes le tout sur un bout de couverture, près d’elle, pour qu’elle puisse se servir, avec des serviettes et tu viens toi-même t’asseoir près d’elle. Et si tu lui proposes aussitôt la boite de petit pain tout chaud, tu ne te serres pas toi-même. Tes yeux se perdent dans le paysage, tu réfléchis, tu te laisses happer et finalement, quand tu ramènes tes jolis yeux bleus à elle, tu lui demandes, tout doucement.

« Nous n’avons jamais été si loin de nos familles et nos propres familles, non ? Tes lèvres s’étirent encore. Et si… nous agissons comme si on n’était pas qui on est vraiment ? Parle-moi de toi, Everest. Je suis sûr que j’ignore plein de choses sur toi ! »
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Everest Rakanh
Everest Rakanh
Everest Rakanh
+ MESSAGES : 9
Everest Rakanh
Ven 7 Aoû - 22:57
Je dois vraiment être stupide. N’importe quel fille serait heureuse d’avoir un fiancé comme lui. Beau, doux, gentil… Et encore plus quand il fait ce genre de déclaration. Je sais qu’il tient à moi et qu’il a véritablement envie que je sois heureuse. Ou comme il le dit, il ne veut pas que je me force. Je ne sais plus vraiment si je le fais ou pas. J’agis ainsi depuis si longtemps. Suis-je moi-même avec lui ? A vrai dire je n’en sais rien. Par contre je sais que je suis sincère dans ce que je lui dit. « Je le pense. Je t’assure. » Mais je préférais malgré tout changer de sujet. Ce que je ressentais pour lui n’était pas assez clair dans mon esprit pour que je puisse en parler sereinement. Heureusement pour moi, notre arrivée près des arbres m’offraient le moment idéal pour passer naturellement à autre chose. Comme sur le fait que le lieu du pique nique est très bien choisi. Il pose le panier et installe la couverture tout en me répondant. 


Je m’installe dessus avec ses côtés. « C’est agréable de profiter d’un moment de paix. » De là à y passer toute l’après-midi, je ne savais pas. Galaad semblait décider à parler de sentiments, ce qui n’était pas du tout mon cas. Mais pouvais-je le lui reprocher. Je savais que bientôt, il nous faudrait nous marier. Il serait alors plus simple de pouvoir se parler à coeur ouvert. Mais encore faut-il savoir lire son propre coeur. J’essaie de démeler le sac de noeuds que font mes sentiments tout en l’observant sortir la nourriture du panier.


J’aime le voir sourire ainsi. Il est toujours de si incroyable tendresse à mon égard. Parfois cela a aussi le don de m’agacer, comme si j’étais une petite chose fragile, mais je me souviens bien vite qu’il semble surtout vouloir mon bien. J’éprouve énormément d’affection pour lui. Il me manque même par moment. Parfois, quand il m’arrive quelque chose, je me demande même ce qu’il en penserait. J’aimerais le lui raconter. Mais est ce de l’amour ? Celui avec un grand A ? Je n’en sais rien. Comment le saurais-je ? Il est tout ce que j’ai connu. Et il y a toujours le spectre de nos familles qui vient jeter un flou dans notre relation. Je sursaute presque quand il reprend la parole alors que ses mots font si justement écho à mes pensées. Je prend un morceau de pain encore chaud qu’il vient de me tendre tout en l’écoutant parler. Sa demande me prend au dépourvue. Parler de moi ? Voilà une chose que je ne sais pas faire. D’autant qu’il me semble finalement qu’il sait tout de moi. Nous nous connaissons depuis si longtemps… Je fronce les sourcils avec un sourire, fixant le petit pain fourré que je tiens entre mes mains. « En vérité, tu sais tout de moi, il me semble. Ma vie n’est pas si intéressante. » Je casse un petit morceau de pain que je viens mettre dans ma bouche, cherchant ce que je pourrais bien dire. Je relevais finalement la tête. « Cette promenade est surement le moment le plus palpitant de ma semaine. En dehors de mon incapacité à me décider pour ma coiffure avant que tu n’arrives. » J’ose même un petit rire alors que j’étais surtout nerveuse en me coiffant autant de fois de suite. Pour finalement les garder détacher… « Je suis sûre que ce tu as à raconter est bien intéressant. » Ajoutais-je en espérant changer de sujet.

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