Attack on Titan
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

 :: FORUM PRIVE :: Territoire Humain :: Mur Rose :: District de Karanes :: Rues & Ruelles Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Le destin souffle sans soufflet de forge. (Everest)
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Galaad Kádár
Galaad Kádár
Galaad Kádár
+ MESSAGES : 8
Galaad Kádár
Lun 11 Mai - 10:55
Respire. Ca tourne et retourne dans ta tête. Respire. C’est ce que ton père t’a dit la première fois qu’il t’a présenté la petite Everest. Respire. C’est exactement comme ça que tu forges, que tu arrives à manier le feu et le poids des armes. C’est pour ça que tu es un bon artisant et que ton travail est sacrément réputé, Galaad… Pourtant, devant la porte de la maison de la jeune femme que tu es venue chercher, tu n’arrives plus à respirer. T’es stressé.

Ca a commencé quand elle avait une quinzaine d’année. Tu t’es rendu compte, un jour, qu’elle était jolie comme un coeur. Tu le savais, hein, mais c’était une enfant et tout à coup tu as cru voir autre chose. Sûrement parce que toi tu devenais un homme, hein, mais ton regard à changé et il s’est passé exactement ce que tes parents attendaient en vous faisant vous fréquenter aussi souvent : tu es tombé amoureux. Au début ce n’était rien, juste un petit coup de coeur. Puis tu t’es dis que c’était simplement une sorte de fraternité. Mais quand elle a commencé à hanter tes rêves tu as compris que tu t’étais fait avoir par la stratégie de tes parents. Tu es tombé irrémédiablement amoureux d’elle.

Les années sont passées, mon vieux, mais ton amour ne s’est même pas émoussé d’une once. Tu as compris récemment que ce serait certainement toujours le cas. Pourtant tu as aussi vu, par la même occasion, qu’on privait une jolie petite femme d’une belle vie de jeune femme, pour la marier avec un vieux comme toi. Et si tu ne t’opposeras jamais à tes parents, tu as pris la décision de faire en sorte de la rendre heureuse… même si tu en souffres dans l’échange.

« Bonjour M. Rakanh. Je viens chercher Everest ! »

Tu sais, à son regard et à son sourire qu’il sait que c’est le Grand Jour. Pas celui du mariage, non clairement c’est trop tôt, mais tu es censé lui faire ta demande officielle. Tu as la bague de famille dans ta poche, depuis plusieurs mois mais aujourd’hui ton père t’a rappelé que tu ne pouvais pas attendre trop longtemps. Alors tu profites du rendez-vous hebdomadaire avec la jeune jeune femme pour lui demander sa main.

En attendant, tu es planté devant chez elle. Habillé d’une chemise noire et d’un pantalon sombre, tu laisses le père de famille aller prévenir sa fille et toi tu recules dans la rue. Tu pourrais entrer, tu te sais le bienvenue chez eux mais tu n’as pas envie de te retrouver coincé dans la maison. Tu as… besoin d’air. Tournant le dos à la maison, te voilà finalement à frotter ta main dans tes cheveux en soupirant, avant d’inspirer à fond. Et c’est en entendant le bruit de pas dans la maison que tu finis par te retourner. Et un instant t’as le souffle coupé, comme à chaque fois que tu la vois. Puis tes lèvres s’étirent en un sourire doux :

« Salut Everest ! Tu vas bien ? »
Revenir en haut Aller en bas
Everest Rakanh
Everest Rakanh
Everest Rakanh
+ MESSAGES : 9
Everest Rakanh
Sam 16 Mai - 14:48
C’est la troisième fois que je me recoiffe. Ou la quatrième, je ne sais même plus. Je devrais pourtant être habituer à ses rendez vous. Pourtant je suis toujours aussi nerveuse. Ce qui est vraiment bête. Après nous nous connaissons depuis toujours. Mais si enfant, je le voyais comme un grand frère, quand j’avais compris que nous devions nous marier, les choses ont doucement commencer à changer chez moi. Je tentais souvent de nous imaginer vivre en couple, faire des choses en couple. Et si par moment cette idée semblait absolument magique, à d’autres, une énorme boule d’angoisse se créait dans mon ventre. Et je ne parvenais jamais totalement à l’enlever de là.

J’avais commencé depuis peu à enseigner et en tant qu’institutrice, j’espérais apprendre à ses enfants à faire leur propre choix seul. Pourtant, était-ce vraiment ce que je faisais ? J’éprouvais de tendre sentiment enver Galaad, mais était-ce vraiment les miens ? N’était ce pas parce que l’idée de ce mariage avait fait le tour de mon esprit ? Que je m’y étais résolue ? Je ne savais plus vraiment. Et pour la troisième fois -ou quatrième-, je détachais mes cheveux. Non ce ne serait pas chignon. Je les brossais en soupirant. Heureusement que je n’avais pas énormément de robe, sinon j’aurais mis tout autant de temps à m’habiller. J’avais opter pour la bleue claire. Il me semblait que c’était la préférée de Galaad, bien qu’il ne me l’ait jamais vraiment dit. Disons que c’était quelque chose que j’avais l’impression de voir dans son regard. Mais je me trompais peut-être.

La porte de ma chambre s’ouvrit et la tête de mon père passa par l’entrebaillement, me tirant de mes pensées. « Galaad est arrivé, ma chérie. » Je lui adressais un sourire. « J’arrive tout de suite. » De toute façon, la question n’était même pas de savoir ce que je pensais de ce mariage. Mais plutôt si j’avais le choix. J’avais conscience que ces fiançailles avaient sauvé la vie de maman. Sans ça, elle n’aurait jamais pu avoir les médicaments dont elle avait besoin. Et malgré tout, j’avais eu une chance incroyable. Mon fiancé était un homme gentil, doux et affectueux. Je voyais bien que papa espérait de tout son coeur que je sois heureuse ainsi. Et une part de moi savait que c’était le cas. Mais elle devenait bien silencieuse écrasée par l’angoisse.

Je sortais finalement de ma chambre, décidée à laisser mes cheveux détachés. J’approchais de la porte, le voyant au loin. Il se tourna en m’entendant et un sourire apparut sur son visage. Ce genre de sourire qui me faisait toujours sourire à mon tour. Cette fois-ci ne dérogeait pas à la règle. « Salut Everest ! Tu vas bien ? » Je passe le pas de la porte, le rejoignant sur le bord du chemin. « Bonjour. Je vais bien et toi ? Ta semaine n’a pas été trop dur à la forge ? »
Revenir en haut Aller en bas
Galaad Kádár
Galaad Kádár
Galaad Kádár
+ MESSAGES : 8
Galaad Kádár
Lun 18 Mai - 13:28
C’est toujours un grand jour que celui d’aller chercher la jeune femme. Tu as toujours la tête pleine de choses, d’espoirs, de rêves et d’envies. Au final, tu fais surtout en sorte qu’elle passe un bon moment et tu mets de côté le reste. Et en l’occurrence le reste, c’est toi. Tu ne lui as jamais dit que tu l’aimais. Tu ne lui as jamais avoué que tu pensais à elle en permanence que ça commence même à affecter ton travail. Toi qui ne signais que par ton nom tes armes, tu y a rajouté une ligne sous ton nom, comme la silhouette de montagnes…

Et quand elle arrive, c’est toujours la même chose. Toi qui es plein d’espoir, prêt à le lui dire, même à faire ta demande, tu te retrouves juste le souffle coupé. Elle est belle, c’est certain, mais c’est autre chose qui te percute. Elle est jeune. Elle mérite d’être libre. Elle mérite qu’on lui offre tout et toi, tu n’es que celui qui va l’enfermer…

« Très bien, merci. Tu réponds calmement, sans perdre ce sourire qui s’anime encore plus face au sien. Non, pas du tout, il y avait fort à faire, mais le temps passe vite quand je suis occupée. Je suis content de te voir. »

Tu es toujours content de la voir, de toute façon. Sans attendre, tu lui proposes ton bras, et dès qu’elle s’y agrippe, tu l’entraines avec toi dans les rues calmes. Karanes est un District qui regorge de vie, mais à force d’y vivre tu connais les chemins les plus calmes. Tu finis par poser un regard protecteur sur elle, avant de lui proposer, de bonne humeur.

« J’ai fait préparer un panier pour aller manger soit en forêt soit en plaine, comme tu préfères. Est-ce que le programme te va ? On peut faire autre chose si tu as envie. »

C’est ça, tu viens toujours avec des idées, mais tu lui offres à chaque fois la possibilité de faire autre chose. Elle te demanderait de sortir en territoire Titan que tu y réfléchirais quand même, même si tu ne pouvais pas dire oui. Tu trouverais un moyen, une idée, une solution. Bon sang, Galaad, à quel moment t’as commencé à penser comme ça déjà ?!

« Oh, d’ailleurs. Tu reprends tout à coup, mal à l’aise. Je t’ai fabriqué ça… Et tu sors de ta poche un collier en or avec une émeraude en forme de goute, un travail fin et ouvragé. Une femme nous a commandé des bijoux et je me suis surpris à aimer manier l’or… Je trouvais que l’émeraude allait bien avec tes yeux. »

Et c’est clairement maladroit, un peu gêné, beaucoup trop vif que tu viens attraper sa main qui tient ton bras pour ouvrir sa peau et déposer le bijou contre sa peau sans oser la regarder en face.
Revenir en haut Aller en bas
Everest Rakanh
Everest Rakanh
Everest Rakanh
+ MESSAGES : 9
Everest Rakanh
Mer 20 Mai - 23:07
Je suis toujours un peu nerveuse avant de voir Galaad. Ce qui est idiot. Après tout, je le connais depuis toujours. Il a toujours fait partie de ma vie. Je devrais donc me sentir à l’aise avec lui. Pourtant, ce n’était pas le cas. Mais j’étais quand même heureuse de le voir. J’étais toujours heureuse de le voir. Sauf que j’étais incapable de savoir si c’était ce que je ressentais vraiment ou ce que je m’efforçais de ressentir pour coller à ce mariage. Je tenais à lui, véritablement. Mais la nature de ce sentiment restait bien flou dans ma tête.


Je tente donc de me détendre un peu. Et je lui demande comment c’est passer sa semaine à la forge. Je l’avais déjà vu y travailler et je devais l’avouer, c’était très intéressant de le voir faire. Bon, si j’hésitais sur mes sentiments, j’avais bien moins de doute sur l’attirance physique que j’éprouvais pour lui. Il était beau. Très beau. Et ses muscles ne gâchaient rien. « Très bien, merci. Non, pas du tout, il y avait fort à faire, mais le temps passe vite quand je suis occupée. Je suis content de te voir. » Il a un sourire doux, que je trouve toujours apaisant. Et contagieux. Tant qu’il me sourit, je suis obligée de lui sourire en retour. 


Je passe mon bras sous le sien quand il me le propose. Je le laisse m’entraîner dans les rues. Il a toujours un don pour trouver les coins tranquilles. « J’ai fait préparer un panier pour aller manger soit en forêt soit en plaine, comme tu préfères. Est-ce que le programme te va ? On peut faire autre chose si tu as envie. » Voilà, c’est tout lui. Il propose toujours des petites choses sympa. De mon côté, j’ai l’impression d’être plus que passive dans notre relation. « C’est une excellente idée. Il fait si beau, ce serait triste de pas en profiter. En plaine ce serait chouette. J’emmènerais bien Fuji. Avec le boulot j’ai pas eu souvent l’occasion de la sortir. » Ma vieille jument passait beaucoup trop de temps à l’écurie. J’avais supplier mon père de me la laisser plutôt que de l’abattre quand il s’est avéré qu’elle était trop vieille pour servir à la mine, mais j’avais de moins en moins de temps pour faire des balades avec elle. 


« Oh, d’ailleurs. Je t’ai fabriqué ça… Une femme nous a commandé des bijoux et je me suis surpris à aimer manier l’or… Je trouvais que l’émeraude allait bien avec tes yeux. » Il semble alors gêné quand il vient prendre ma main pour y glisser le bijou. Nous nous sommes même arrêté durant notre balade. J’ouvre ma main et attrape la chaîne. « Ouah ! » Il est tout bonnement magnifique. Je ne savais même pas qu’il était capable de faire des choses aussi belle. « Galaad, il est vraiment très beau. Merci beaucoup. » Oui, j’étais touchée. Très touchée. Je savais que ce n’était pas quelque chose qu’il avait l’habitude de faire. « Tu m’aides à le mettre ? » Je lui tournais alors le dos, posant le collier devant moi pour le laisser accéder au fermoir. Je caressais l’émeraude du bout des doigts. Je crois que c’était la plus belle chose que je possédais. « Merci. Il est vraiment magnifique. » Je me répètais. Cela montrait au moins qu’il m’avait émue. Ce qui ne m’aidait pas à comprendre ce que je ressentais. 

Revenir en haut Aller en bas
Galaad Kádár
Galaad Kádár
Galaad Kádár
+ MESSAGES : 8
Galaad Kádár
Ven 22 Mai - 14:17
Tu prends toujours les devants avec elle, Galaad, et la raison est aussi belle qu’elle est inquiétante. Tu veux son bonheur, tu veux voir son sourire, tu veux la rendre heureuse, oui… mais surtout tu as peur de l’improvisation. Tu tiens tellement à ce que tout soit parfait, que tu refuses de laisser place à l’aléatoire, comme si tu craignais qu’elle se rende compte, avec ça, que tu n’es pas fait pour elle. C’est un drame, ça. Ton drame. Celui d’être tombé amoureux si fort d’une relation si créée de toute pièce que tu ne sais même pas si tu pourrais être celui qu’il lui faut.

« Ah je suis content que l’idée te plaise. Les plaines me vont, on ira chercher les chevaux après le panier-repas. Et tu lui souris, incapable de ne pas le faire devant elle, de toute façon. D’ailleurs, je me suis permis de demander à mon ami, qui est maréchal-ferrant, de vérifier les fers de Fuji. »

Tu sais qu’elle n’a pas toujours le temps, alors tu fais attention pour elle à tout ce qu’elle aime. Comme ta famille a fait en sorte de soigner sa mère, tu fais en sortir que tout ce qui gravite autour d’elle aille bien. C’est peut-être trop, sûrement, mais tu ne sais pas être moins dévoué à cette toute jeune femme.

Et si tu ne relances pas plus sur ce que tu t’es octroyé le droit de faire, c’est parce que tu lui confies ce cadeau. Tu le fais maladroitement, perdu, presque timidement, mais quand elle voit ce que c’est, sa réaction t’apaise. Tu as l’impression que ça lui plait vraiment et toi, ça te fait souffler doucement.

« Bien sûr. Tes doigts glissent contre la peau de sa nuque doucement en attrapant le fermoir et en le refermant avant de remettre ses cheveux en place, le visage clairement torturé. Si ça te plait, je pourrais t’en faire d’autres. Tu suggères doucement dans son dos, alors que tes mains se posent sur ses épaules, légèrement. Ça me fait vraiment plaisir que tu le trouves à ton goût, Everest. »

Et tu as toujours et toujours eu ce geste pour elle, celui de poser tes lèvres au sommet de sa tête, dans ses cheveux. Légère et rapide, la seule marque d’affection que tu as osé lui montrer. Et ça te ronge tant d’en prendre plus que tu t’évites ça et tu reviens attirer sa main sur ton bras pour la mener jusqu’à l’endroit où tu as commandé votre repas. Avec un sourire tu la laisses attendre une minute et quand tu reviens te voilà prêt.

« On peut aller à l’écurie. Est-ce que tu veux quelque chose en ville avant que l’on se mette en route ? Tes yeux passent et repassent sur son visage, et tu recommences à être si prévenant. Tu veux que je te prenne une veste chez moi, au cas où le vent se lève ? »

Vous revoilà en route, et franchement, Galaad, tu te rends bien compte que tu as toujours ce même désir au fond de toi. Celui qui te susurre que quand vous ne serez plus que tous les deux, loin de vos familles, de la ville, tu pourras lui dire ce que tu ressens. Ce désir que tu n’écoutes que d’une oreille et qui parvient à faire battre ton coeur si fort.
Revenir en haut Aller en bas
Everest Rakanh
Everest Rakanh
Everest Rakanh
+ MESSAGES : 9
Everest Rakanh
Mar 26 Mai - 23:08
Quand je suis avec lui, je me laisse porter. Je ne décide de rien. Ce qui en y réfléchissant un peu, est une mauvaise idée. Je donne un tempo pour notre mariage qui n'est pas bon. D'autant qu'en dehors de notre relation, je prend toutes mes décisions seule. Je n'ai pas vraiment eu de gros choix à faire par moi même non plus. Le seul qui me vient à l’esprit a été le choix de mon travail. Ce qui est doublement ironique quand on sait que j’apprend à des enfants à réfléchir par eux même… 


Enfin bref, je laisse toujours Galaad décider pour nos sorties. D’un autre côté, il me semble toujours qu’il y apporte un soin tout particulier. Et ce qu’il me propose me paraît toujours très bien. Ou alors je ne suis pas difficile à contenter. Ma seule participation est de proposer d’emmener Fuji. « Ah je suis content que l’idée te plaise. Les plaines me vont, on ira chercher les chevaux après le panier-repas. D’ailleurs, je me suis permis de demander à mon ami, qui est maréchal-ferrant, de vérifier les fers de Fuji. » Là aussi, d’autres filles s’énerveraient de le voir se permettre ce genre de choses. Après tout, je ne lui ai jamais demandé de s’occuper de mon vieux cheval. Sauf que moi, je ne vois là qu’une bonne intention. Une envie de m’aider et de me rendre service. « Merci. J’ai si peu de temps pour m’occuper de lui. Mais j’espère que tu ne te donnes pas plus de travail pour m’aider. »


Je dois bien me rendre compte de l’évidence, je suis passive dans notre futur mariage. D’un autre côté, n’était ce pas la base de tout ça ? Il est devenu mon fiancé alors que je n’étais qu’un bébé. Je n’ai jamais appris à m’opposer à ses décisions. Toutes ses interrogations sont vite balayés quand il me donne ce petit bijou. Qu’il a lui même fait. Et je ne peux qu’être touché. Il est comme ça aussi Galaad, il est toujours bourré d’attentions. Je lui demande alors de m’aider à attacher le collier autour de mon cou. « Bien sûr. Si ça te plait, je pourrais t’en faire d’autres. » Ses doigts glissent sur mes cheveux, ma nuque, avant de se poser sur mes épaules. Encore une fois, je ne sais que penser des sentiments qui me traversent. Ou même comment les interpréter. Il me semble que le jeu est faussé depuis le départ entre nous. « Ça me fait vraiment plaisir que tu le trouves à ton goût, Everest. » Je me tourne vers lui, alors que ma main retrouve le creu de son bras. « Je le trouve vraiment magnifique. Je le porterais tous les jours. » D’un autre côté, je n’avais pas beaucoup de bijoux. Ma mère en avait encore quelques uns, mais je savais que plusieurs avaient été vendus alors que la mine fonctionnait de moins en moins bien. « Mais tu n’as pas besoin de te donner encore plus de travail pour me fabriquer des bijoux. Je suis déjà très heureuse de cette attention. » Je m’inquiète souvent du moment où ses attentions cesseraient. Du moment où il me verrait comme une gamine trop gâtée. Après tout, j’étais encore une gamine par bien des aspect.


Nous arrivons finalement devant le lieu où il a commandé notre repas. Je patiente devant un instant, jouant avec le pendentif du bout des doigts, songeuse. Un sourire effleure mes lèvres quand il revient, les bras chargés. « On peut aller à l’écurie. Est-ce que tu veux quelque chose en ville avant que l’on se mette en route ? Tu veux que je te prenne une veste chez moi, au cas où le vent se lève ? » Encore une fois, il se montre bourré d’attention. Ne devrais pas moi aussi m’occuper de lui ? Après tout, c’était ce qu’on attendait d’une épouse, non ?! En vérité, je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il attendait de ce mariage. « Non, je n’ai besoin de rien. Tu n’as pas à t’inquiéter pour moi. » Je glissais à nouveau ma main sur son bras, alors que nous reprenons notre marche. Je me félicitais d’avoir mis cette robe. Elle était suffisamment longue et ample pour que monter à cheval ne soit pas trop difficile. « J’ai toujours une petite couverture dans les sacoches de la selle de Fuji. Alors pas besoin de repasser chez toi. Sauf si toi tu as besoin de quelque chose. Tu n’as pas pris de veste non plus. » Je tentais, d’une façon surement timide et pas vraiment gracieuse, de prendre soin de lui à mon tour. Je devrais peut-être trouver le moyen de lui faire un cadeau. Mais étais-je capable de confectionner quelque chose pour lui, comme il l’avait fait avec ce collier. Je n’étais pas mauvaise en couture, mais pas au bout d’égaler la beauté de ce bijou. Pourtant, je gardais l’idée de ce projet dans un coin de ma tête. Il me semblait que si je voulais tirer au clair mes pensées, je devais aussi être un peu plus active.

Revenir en haut Aller en bas
Galaad Kádár
Galaad Kádár
Galaad Kádár
+ MESSAGES : 8
Galaad Kádár
Jeu 28 Mai - 14:53
Tu en fais toujours trop, Galaad, tu le sais bien, mais tu ne peux pas t’en empêcher. À défaut d’avoir son amour, tu veux au moins la savoir heureuse. Et pour ça, tu veilles toujours à ce qu’elle ait ce qu’elle veut, à lui trouver ce qu’elle ne veut pas encore. Si tu avais un super-pouvoir, tu voudrais avoir celui de deviner les volontés des uns et des autres, et tu l’utiliserais pour la combler et qu’elle soit parfaitement heureuse. Même si sa volonté c’est un autre homme.

« Ne t’inquiète pas, ça me fait plaisir de veiller sur lui. »

Comme sur elle, mais tu te gardes bien de le lui dire. Et puis de toute façon, tu as bien d’autres choses à penser puisque la voilà qui essaie le pendentif que tu lui as créé. Et elle est heureuse alors tu l’es aussi. Ça lui plait, tu recommenceras. Si tu es forgeron, voilà que tu risques de devenir orfèvre juste pour les beaux yeux de ta douce Everest… c’est grave quand même.

« J’ai aimé de le faire, ce n’est pas vraiment une charge supplémentaire. Si, absolument, mais tu t’en fiches. Puis, grâce à toi et à ce collier, je vais pouvoir proposer d’autres services à la forge. Si les affaires continuent de bien marcher, je pourrai employer un autre apprenti. »

Tu lui souris, calmement, sûr de toi, et parfaitement conscient que tu vas te surcharger pour elle. Tu t’en fiches à vrai dire, mon vieux. Pour elle, tu pourrais soulever des montagnes, après tout. Et pour l’instant, tu commences avec ce panier-repas et la proposition de lui trouver une veste. Et même si elle te le refuse, tu ne perds pas ton attention sur elle. Par contre, le fait qu’elle s’inquiète de toi te tire un sourire encore plus adorable. Sans réfléchir, tu passes une main autour de ses épaules et tu l’attires vers toi, pour poser un baiser au sommet de sa tête.

« Je suis robuste, ne t’inquiète pas. En route, du coup ! »

Et sans penser à la relâcher, tu l’entraines avec toi jusqu’à l’écurie. Comme à chaque fois que tu vas là, Lithium se fait entendre dès qu’il te repère et ça te fait sourire. Tu aimes ce cheval autant qu’il t’aime, c’est dire si tu as de l’amour à revendre mon vieux.

« Tu as besoin d’un coup de main pour harnacher Fuji ou je te laisse ? »

Tu sais qu’elle en est capable. Alors à la place, tu la laisses dans l’allée avec les chevaux qui la reniflent de loin et le repas et tu pars à la remise. Tu récupères les deux selles empilées et le reste des harnais de cuir et quand tu reviens c’est juste pour poser le matériel de Fuji sur la porte de son box et sourire encore une fois à la jeune femme.

« Je m’occupe de Lithium, appelle moi si tu as besoin, d’accord ? »

Et te voilà à rentrer dans un box quelques pas plus loin pour t’occuper de ton cheval qui est littéralement en train de te faire la fête à un tel point que tu finis par rire en tentant de le calmer.
Revenir en haut Aller en bas
Everest Rakanh
Everest Rakanh
Everest Rakanh
+ MESSAGES : 9
Everest Rakanh
Mer 3 Juin - 19:16
Cet homme est d’une gentillesse absolue. C’est impossible de le détester. Parfois je me demande même s’il n’aurait pas été plus facile pour moi s’il avait été moins sympa. J’aurais facilement pu me poser en opposition à ce mariage. Mais là, j’avais quel excuse ? Celle de ne pas savoir ce que je voulais ? C’était ridicule. La vérité, je savais que j’étais chanceuse d’avoir un homme tel que lui comme fiancé. Peut-être que dans d’autres circonstances, il aurait été celui que j’aurais choisis. Mais comment pourrais-je le savoir ? Avec des et si, on pourrait reconstruire le monde. « Ne t’inquiète pas, ça me fait plaisir de veiller sur lui. » Une part de moi ne pouvait quand même s’empêcher de se demander s’il le faisait vraiment pas envie, ou parce qu’il avait l’impression que c’était son devoir. Je n’étais peut-être que ça aussi, une mission qu’on lui avait confié. Puis je voyais son sourire. Si doux. Et je repoussais cette pensée, me souvenant qu’il était juste d’une incroyable gentillesse. 


Quand il m’offre ce collier, j’en ai encore une autre preuve. J’imagine le temps qu’il a dû y passer. Il fait un métier qui est loin d’être facile. « J’ai aimé de le faire, ce n’est pas vraiment une charge supplémentaire. Puis, grâce à toi et à ce collier, je vais pouvoir proposer d’autres services à la forge. Si les affaires continuent de bien marcher, je pourrai employer un autre apprenti. » Il y a quelque chose qui sonne faux. Sûrement parce que j’ai conscience du travail qu’il faut pour un ouvrage aussi minutieux. C’est que mon père s’est assuré que je comprenne le travail de mon futur mari. « C’est sûr que ça attirerait des clients, mais tu ne dois pas non plus te surchargé. Pense à a ta santé aussi. » Quand je pense aux nombres de fois où il a dû déjà se brûler sur la forge. Ce sera aussi mon travail de faire attention à ce qu’il se porte bien. Un travail qui me parait naturel au vu de l’affection que je lui porte.


Nous récupérons finalement le panier repas et prenons le chemin de l’écurie. Si je refuse d’aller récupérer une veste pour moi, je lui laisse néanmoins la possibilité d’en récupérer pour lui. Je sens alors son bras passer autour de mes épaules pour m’attirer à lui, avant qu’il ne dépose un baiser sur ma tête. J’ai un sourire. « Je suis robuste, ne t’inquiète pas. En route, du coup ! » Et c’est comme ça que nous allons vers l’écurie. D’aussi loin que je me souvienne il avait eu ce genre de geste envers moi. Comme un grand frère envers sa soeur… Atlas le faisait aussi. Pourtant, il y avait quand même quelque chose de différent quand c’était Galaad. Sans que je ne mette le doigts sur ce que c’était. Je marche alors contre lui, profitant de sa chaleur réconfortante. 


J’entends déjà Lithium piaffer d’impatience à notre approche. C’est que je me rend que mon Fuji est un vieux. Il est tellement calme à côté. « Tu as besoin d’un coup de main pour harnacher Fuji ou je te laisse ? » « Ca va aller. Et puis il est tellement calme que c’est un jeu d’enfant. » Je le regarde s’éloigner vers la réserve. Je m’approche du box de Fuji, lui tendant la main. Sa tête vient alors rencontrer ma paume. Je ne sais pas si parviendrais à le regarder encore longtemps auprès de moi, mais en attendant je ferais tout mon possible pour prendre soin de lui. Galaad revient alors, la selle de Fuji en main. Il pose le tout, me faisant un sourire. Auquel je répond par automatisme, comme à chaque fois. « Je m’occupe de Lithium, appelle moi si tu as besoin, d’accord ? » « D’accord. »


Je commence alors à m’occuper de Fuji. De l’autre côté de la paroi, j’entends le rire de Gallad. Surement son cheval qui n’en fait qu’à sa tête. J’ai un petit rire moi aussi. Il ne me faut pas longtemps pour que Fuji soit équipé. « Viens mon beau. On va faire une balade aujourd’hui. » Je le dirige alors vers la sortie. Je m’arrête au niveau du box de Lithium. Galaad a presque fini avec lui. Du moins jusqu’à ce qu’il me voit et vienne mettre ses naseaux dans mes cheveux. Je ne peux retenir un rire quand son souffle me chatouille. « Doucement mon beau. » J’ai rarement vu un cheval aussi affectueux. C’est Fuji qui s’agite un peu, à mes côtés. Je finis par m’éloigner de Lithium, non sans regretter d’avoir finalement détaché mes cheveux. « Je ferais mieux d’attendre à l’extérieur. Sinon tu vas avoir du mal à finir. » J’entraine alors Fuji et nous sortons de l’écurie, nous retrouvant en plein soleil.

Revenir en haut Aller en bas
Galaad Kádár
Galaad Kádár
Galaad Kádár
+ MESSAGES : 8
Galaad Kádár
Mar 9 Juin - 21:03
C’est toujours un plaisir de t’occuper des chevaux. Tu sais depuis longtemps si tu n’avais pas eu à reprendre la forge familiale, tu serais devenu maréchal-ferrant. Tu adores le contact avec les animaux, et tu adores encore plus celui des chevaux. Alors oui, tu proposes ton aide pour Fuji, c’est vrai. Pas que tu ne crois pas la jeune femme incapable de se débrouiller, mais bien que ça te fait plaisir de t’en occuper. Pourtant, quand elle refuse, tu souris, tu adresses une longue caresse à au vieil animal, puis tu passes dans le box de ton hongre.

Franchement, il n’y a presque jamais aucune fois où tout se passe sans-souci entre toi et Lithium. Ce n’est pas un problème, tu es assez doux et patient pour le laisser faire ses folies sans t’énerver, mais ce cheval est quand même capable de retirer son tapis de selle quand tu te retournes pour attraper la selle, justement. Combien de fois il t’a fait tourner en bourrique déjà avec ce genre de jeu. Et toi, bien sûr que tu ris. Mais quand Lithium vient sortir sa tête du box pour s'intéresser à la jeune femme, tu cesses de batailler.

« Ce cheval est complètement et irrémédiablement amoureux de toi. »

Tu dis ça sur un ton sincèrement amusé, mais il faut voir l’accueil qu’il réserve à Everest à chaque fois qu’elle l’approche. Elle finira chauve avant que ses cheveux ne blanchissent, à ce rythme de bisous chevalins. Et toi, la selle dans les bras, tu t’adosses au box pour le laisser profiter de la douce jeune femme.

« Ça marche. Maintenant qu’il t’a vu, il va être sage pour te rejoindre vite, je pense. Tu souris à la jeune femme et tu te dépêches de finir de le seller, lui passer le reste des harnais et quand tu le sors de son box, le grand hongre se met à hennir en tirant sur le licol pour rejoindre la jeune femme. Bon, mettons-nous en route, sinon il va devenir incontrôlable. »

Tu n’as pas perdu une pincée de ton sourire, mais si tu accroches les rênes de Lithium à un pic, c’est pour venir vers Everest. Tu as toujours été comme ça, dévoué, serviable. Trop peut-être, diront certains. Mais tu finis par tendre les mains vers elle, attendre son assentiment et finir par la soulever tout en doucement, mains sur la taille, pour venir la déposer sur son cheval. Ensuite, seulement, tu te glisses sur Lithium et vous voilà en ville.

Au final, tu ne vas pas plus vite qu’un trot moyen au cours de la balance, pour ne pas pousser Fuji dans ses retranchements. Tu es calme et silencieux, pas que tu ne saches pas quoi dire, mais tu profites du paysage et du moment présent. En faite, jusqu'à arriver dans la plaine, tu ne dis rien, mais quand tu reviens à toi, c’est pour tourner tes yeux vers elle et l’observer longuement, pendant plusieurs minutes, avant de briser le calme.

« On va vers ce bosquet d’arbre ? Tu pointes du doigt un ensemble d’arbres fruitiers sauvages, un peu plus loin. Il devrait y faire bon, je pense. Et puis tu te tais, tu orientes la marche vers ces arbres, mais quand tu finis par reposer tes yeux sur elle, tu lui offres, avec un sourire. Je suis content de pouvoir passer ma journée avec toi, Everest. Tu… Tu comptes beaucoup pour moi, j’espère être capable de te rendre heureux comme ta présence m’apporte du bonheur. »

Et… oups. Parce que ça t’a échappé tant, tu la trouves belle… Tant tu voudrais être capable d’elle Le bon pour elle.
Revenir en haut Aller en bas
Everest Rakanh
Everest Rakanh
Everest Rakanh
+ MESSAGES : 9
Everest Rakanh
Mer 17 Juin - 17:04
Dans le box de Lithium, j'entend que c'est déjà la folie. Ce cheval en fait toujours qu'à sa tête. Fuji de son côté le regarde d'un air calme. On aurait presque dit le regard de mon grand père épuisé de nous voir, Atlas et moi, se battre quand nous étions enfants. Le regard de l'expérimenté face au petit jeune plein de fougue. « Ce cheval est complètement et irrémédiablement amoureux de toi. » J'ai un petit rire. C'est tout moi ça de faire tomber les chevaux amoureux de moi. Après tout, je ramasse tous les animaux blessés que je trouve. Au grand désarroi de mes parents. Je m'éloigne du cheval et propose à Galaad de les attendre dehors, pour ne pas déranger encore davantage ce cheval trop facilement distrait. « Ça marche. Maintenant qu’il t’a vu, il va être sage pour te rejoindre vite, je pense. » J'ai un nouveau sourire amusé. Puis très vite, je suis dehors avec Fuji. Nous n'avons pas longtemps à attendre pour les entendre arriver. Lithium hennit au loin, impatient. Fuji s'ebroue une nouvelle fois, comme s'il montrait son agacement. Je pose ma main sur son cou et caresse sa crinière pour l'apaiser. Galaad et son cheval sortent à leur tour. « Bon, mettons-nous en route, sinon il va devenir incontrôlable. » Je trouve toujours amusant comment le forgeron et son cheval son a l'opposé. L'un semble représenter la patience tandis que l'autre ne sait pas attendre. Même pas deux minutes. 


Je regarde mon fiancé attaché Lithium à un pic avant de venir vers moi et de me tendre les mains, attendant son assentiment. Je n'allais pas dire non. Si je pouvais être à cheval avec ma robe. Monter dessus était un peu plus compliqué. J'acquiesce alors d'un signe de tête et ses mains entourent alors ma taille. Il me soulève, comme si je ne pesais rien et bientôt je suis en selle. Je positionne ma longue robe large pour qu'elle ne me gêne pas. « Merci. » lui dis je alors qu'il monte à son tour. Puis nous avançons. 


Nous traversons la ville, puis atteignons la plaine. Le silence s'est installé mais il n'est pas gênant. Il est même plutôt apaisant alors que nous profitons du paysage. Fuji aussi semble heureux de sa balade. Galaad me pointe alors un coin. « On va vers ce bosquet d’arbre ? Il devrait y faire bon, je pense. » « C'est une excellente idée. » Nous prenons alors la direction indiquée en silence. Silence qui ne dure pas longtemps. Je tourne de nouveau la tête vers lui, lui rendant son sourire. « Je suis content de pouvoir passer ma journée avec toi, Everest. Tu… Tu comptes beaucoup pour moi, j’espère être capable de te rendre heureux comme ta présence m’apporte du bonheur. » Mon sourire de fletrit un quart de seconde mais je me reprend bien vite. Je ne m'attendais pas vraiment à ça. Nous n'avons jamais évoqué les sentiments que nous pouvions éprouver l'un pour l'autre. Et en vérité, je ne savais pas trop quoi penser. Mais il y avait des choses que je savais quand même. « Tu comptes beaucoup pour moi aussi » C'était l'entière vérité. Peu importe ce que je ressentais pour lui, il avait une place particulière dans mon cœur. « Et je sais que tu peux me rendre heureuse. » Là encore c'était la vérité. Il était doux et prévenant. Il pourrait rendre heureuse n'importe quel femme. Mais peut-être qu'il méritait une femme et pas une gamine comme moi. Qu'avais à lui apporter en réalité ? En dehors des dettes de mes parents ? 


Nous arrivons finalement au pied du bosquet et je descend précipitamment de Fuji. J'espère qu'il ne voit pas tout les questionnements qui se pressent dans mon esprit. Je ne voudrais pas le blesser. Il ne mérite pas ça. Je relève alors la tête vers lui, tentant de reprendre contenance. « Tu avais raison, il fait très bon ici. » Il ne me servait à rien de me prendre la tête maintenant. Je ferais mieux de juste profiter de ses instants comme ils se présentent. Sans les détailler encore et encore. 
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
Sauter vers: