Attack on Titan
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 :: FORUM PRIVE :: Territoire Humain :: Mur Rose :: QG du Bataillon d'Exploration Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Ah, tu sais, moi je fais pas de cadeaux, je prends ceux des autres et je les redistribue de bon coeur (Astrid)
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Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
+ MESSAGES : 109
Theresa S. Adams
Mar 5 Mai - 22:32
Tu as dormi, tu as bu, tu t’es confronté à ce type qui t’a volé un baiser (et visiblement la moitié de tes neurones) et voilà que maintenant, il te faut reprendre une vie normale. Et la normalité, pour toi, c’est l’armée et plus précisément, c’est ton escouade. Tu t’en es rendu compte en en parlant avec Kelsier, gamine, mais ces gens c’est un peu la seule famille qu’il te reste. Et sans le vouloir, t’as voulu te faire punir pour eux, et ça, tu vois, ça en dit des choses sur la manière dont t’es affectée par eux… pour eux.

Sauf que t’as surtout fui, depuis cette embrouille avec le Major. Ensuite il y a eu le carnage du festival, et puis tous ces derniers trucs. Et tu n’as pas revu Astrid depuis tout ce temps. Aussi bêtement que cela puisse être, ça te triture les neurones de plus en plus depuis ta discussion avec ton Caporal, et c’est certainement pour ça que tu as découché cette nuit encore. T’as voulu passer tes sombres pensées dans l’alcool. T’as aligné quelques types à des jeux d’alcool, puis t’as fini par être jetée de l’auberge pour vol.

Et donc voilà. T’es pas fraîche, gamine, des cernes creusent des sillons bleuâtres sous tes yeux verts. Tu sens encore un peu la bière. Tu portes les mêmes habits que la veille. Et pourtant, tu es dans le couloir des chambres depuis que le soleil est levé. Tu es en train de glisser de plus en plus contre le mur, pour finir écrasée sur le sol comme un petit sac de linge sale. Tu attends, tu comates aussi. Et les minutes s’égrainent en emportant un peu de ton alcoolémie, mais aussi de ta résolution…

C’est quand la porte en face de laquelle tu attends comme ça s’ouvre que tu reviens à la vie. Tu sursautes, et en moins de deux secondes, te voilà à te ramasser sur tes pieds et te remettre debout. Et c’est là, ma pauvre, que l’on comprend à quel point tu n’as jamais sû agir normalement. Toi, ta vie se résume à te battre, boire et hurler. Tu sais attaquer. Tu arrives plutôt bien à faire des conneries, sans le vouloir la plupart du temps, mais le reste c’est zéro. Suffit de voir ta réaction face à ce Aleksei. Il suffit de se remémorer la tête de tueur de ton Caporal quand tu cherchais vainement à t’expliquer. T’es pas douée pour être humaine… non, c’est pas ça. Tu es cassée.

« Astrid ! Ça fait des heures que j’attends, t’as fait la grasse matinée ?! Tu fais un pas vers elle, avec un sourire complètement bizarre sur les lèvres, comme si tu étais heureuse et terrorisée en même temps. Regarde, je t’ai ramené un souvenir de la taverne ! »

Et c’est pour ça qu’on t’a viré à coup de pied dans le cul d’ailleurs. Tu lui tends une bouteille toute propre, toute neuve, de l’alcool que la jeune femme t’a dit avoir apprécié la dernière fois que vous y êtes allées toutes les deux. Et tu restes là, devant sa porte de chambre, ton cadeau bizarre dans les mains, une expression parfaitement étrange collée sur le visage.

« Je peux te parler ? Que tu souffles enfin, tout doucement, sans lâcher ce vieux sourire nul. »
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
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Astrid Eïvinnd
Jeu 7 Mai - 18:02
Les yeux rivés sur le plafond, tu fixes les minuscules fissures qui le lézardent. Cela fait plusieurs heures que tu es réveillée maintenant. Mais tu n’as toujours pas bougée. Tu es… épuisée Astrid oui c’est ça. Entre la balade à cheval avec Theresa, la bagarre de ton caporal, ton séjour en prison, le festival de Trost, et dernièrement cette mission hors des murs… Tu n’as pas vraiment eu le temps de te reposer. Ta première sortie hors des murs… Et dire que tu étais seule. Sans tes équipiers. Livrée à toi même. Il t’avait paru plus terrible de sortir avec de parfaits inconnus que de rencontrer les titans sur leur lieu de vie…

Et ce qui te tourne aussi en tête sont les mots échangés dernièrement avec ton caporal. Tu joues avec lui. Tu le sais. Tu ne peux t’en empêcher sans savoir pourquoi. Tu aimes le taquiner, tu aimes le pousser dans ses retranchements. Tu aimes qu’il te remarque, qu’il t’embête. Il te fuit et tu le suis. Il se rapproche et tu le fuis. C’est un jeu du chat et de la souris. C’est un jeu auquel tu pourrais y laisser quelques plumes… mais tu aimes ça sans savoir pourquoi et… tu continues.

Et plus terrible encore, la récente trahison de Theresa. Tu ne la connais presque pas. Tu es récente dans le bataillon mais… lorsque tu la vue tu as tout de suite eu envie de la prendre sous ton aile. D’en faire ton alliée. Tu as un bien trop grand coeur pour le bataillon Astrid, ça finira sans doute par te jouer des tours. Mais tu te dis que la vie ne vaut pas le mérite d’être vécue si tu ne la vis pas à fond. Alors tu veux connaître les gens qui te côtoient, tu veux rire, pleurer, discuter avec. Et c’est bien pour ça que la vie te joue des tours. Toi qui peux te vanter de penser pouvoir connaître quelqu’un rien qu’en le regardant… Voilà que tu t’es lamentablement plantée.

Tu pousses un lourd soupir avant de finir par sortir du lit. Tu prends ton temps pour t’habiller, t’étirer, et vérifier tes blessures. Puis lorsque tu as enfin terminé… Tu sors de ta petite chambre planquée au fin fond du quartier général. Et t’as à peine le temps de refermer ta porte que tu vois une forme bondir vers toi tel un diablotin sort de sa boîte. Tu fais un pas en arrière lorsque tu vois le visage de Theresa, cerné et orné d’un étrange sourire à te coller les michettes fondre vers toi en babillant.

Pis elle te tend une bouteille comme un automate avant de… s’éteindre et de ne plus bouger. Tu la fixes un instant, plusieurs émotions se mêlant en toi. « Tu… pourquoi m’attendre devant la porte de ma chambre? » Que tu demandes en fronçant les sourcils. C’est bizarre ça. « Tu aurais pu t’épargner cette perte de temps. » T’as pas envie que quelqu’un vienne faire le chien de garde devant ta porte. Encore moins elle. Elle que tu pensais pouvoir être une amie. « Pourquoi devrais-je accepter? Tu comptes te faire pardonner en marchandant? » Tu ne fais aucun geste pour prendre cette bouteille, d’ailleurs tu te recules d’elle et commence à marcher dans le couloir en la laissant derrière toi.
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Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
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Theresa S. Adams
Ven 8 Mai - 15:59
Tu sais que tu es bête, que tout cela n’a aucun sens. T’es pas complètement flinguée, hein, niveau intelligence, t’es quand même bonne à savoir que tu ne sais pas y faire. Et même si tu ne lâches pas l’affaire, que tu attends devant sa porte et que tu viens lui tendre la bouteille avec le meilleur sourire que tu as en stock, tu vois bien, toi, que ça ne marche pas comme ça. Tu n’as jamais su pourquoi le monde était si compliqué, et pourquoi toi t’avais autant de mal à rentrer dans le moule, mais tu vois bien que tu détonnes. Tu as essayé de le caché, un temps, mais chassez le naturel, il revient au galop hein. C’est si vrai pour toi.

Et le plus dur, au final, ce n’est pas de savoir que tu fais probablement une connerie ou que tu te ridiculises. Nan, ça, c’est habituel, tu as appris à l’endurer. Ce qui te touche, c’est le regard de la brune. T’as l’impression de voir tout ce qu’il se passe dans sa tête se refléter dans ses yeux et elle parle comme pour le souligner. Ses mots font tomber ton sourire, te laissent statufier. Tu croyais quoi, gamine ?

« J’avais envie de te voir. Tu lui réponds, à sa première question, en ignorant complètement le fait que ce soit “une perte de temps”. On ne s’est pas vue depuis un moment alors je pensais que… »

Ta voix s’effrite et elle refuse ton présent. Pire, en faite, elle te fuit. Et ça, tu vois, petit Theresa, c’est quelque chose que tu connais, mais qui fait toujours aussi mal. Tu ramènes la bouteille contre toi, tu t’y accroches un instant comme si c’était un doudou , et puis tu fermes les yeux, t’inspires, et quand tu bouges, c’est brusquement. Un bond, ta main sur son bras, le visage clairement contracté, tendu, les yeux brillants de trucs que tu ne comprends pas.

« Je ne marchande pas ! Tu avais dit que tu aimais et… Tu secoues la tête, en te souvenant que tu causes trop, tout le temps. Ne me pardonne pas si tu veux, mais ça reste un cadeau parce que… T’es mon amie, c’est ce que tu allais dire, mais tu ne peux plus maintenant. Par contre, je veux m’expliquer, pas pour que tu me pardonnes, mais parce que je veux être franche. Tu passes une main dans tes cheveux en touffe. J’ai déjà vu le Caporal, pour m’expliquer, mais j’compte le faire avec vous aussi. Tu relèves enfin les yeux pour capturer les siens du vert de tes iris. S’il te plait, Astrid, j’ai fait des bêtises, mais pas ce que ce… Major a dit. »

Et tu serres un peu plus sur son poignet, sans lui faire mal, mais pour lui montrer que tu as peut-être l’air pas fraiche, tu es absolument sérieuse. Tes sourcils se froncent, et t’es même obligée de serrer ton autre main en poing pour y cacher tes tremblements.

« Je ne suis pas ton ennemie. Je comprends maintenant que je suis maladroite, j’ai voulu agir pour aider et j’ai juste… tout merdé, comme toujours. Tu murmures, sans la lâcher des yeux. »
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
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Astrid Eïvinnd
Ven 8 Mai - 17:40
Pas vu depuis un moment. Bah tiens. Et c’est étonnant peut-être ça. T’as pas eu le temps de te poser la question de savoir si elle cherchait à t’éviter. Si toi tu la fuyais volontairement. Ou si c’est juste un manque de temps, ou la suite d’événements qui avait fait que vous ne vous étiez pas encore croisée. A dire vrai t’as tourné dans ta cellule pendant trois jours. T’as réfléchi. Tu t’es demandé pourquoi elle avait fait ça. Et t’as pas trouvé de réponse. Et si au départ tu comptais avoir une discussion avec elle… Le fait de ne pas l’avoir croisé depuis ce moment ne faisait que confirmer ce que tu ne voulais pas voir. Elle est fausse. C’est tout ce qui te reste en tête après avoir des heures passées sur ce problème.

Et ça te fait mal Astrid, de la laisser planter là, au beau milieu du couloir. C’est bien difficilement d’ailleurs que tu te détournes d’elle pour ne plus avoir à faire face à son visage en vrac. Trop sensible Eïvinnd… Tu ne supportes pas de voir quelqu’un peiné ou en colère. Il faut toujours que tu ailles voir les gens. Mais pas cette fois. Et tu te fais violence pour essayer de conserver cet air froid, ce visage calme tandis que tu essayes de ne pas la fixer. Parce que tu le sais Astrid. Si tu la fixes, tu perds. Tu ne sais pas faire face à la tristesse.

Alors tu n’écoutes pas cette petite voix en toi qui veux lui faire plaisir en acceptant cette bouteille. Tu n’écoutes pas non plus cette petite voix qui te hurle de lui demander pourquoi elle a trahi Hodgen, pourquoi elle a trahi votre escouade. Pourquoi elle t’a trahi. Toi. T’es peut-être bien naïve Astrid, sans doute trop même. Tu crois en la bonté d’âme de chaque personne. Tu crois que tu peux forcer tout le monde à t’apprécier, simplement parce que tu es tolérante, droite dans tes bottes et que tu estimes que tout le monde a du bon en soi, que tout le monde mérite de recevoir un minimum de gentillesse de ta part. Et t’as dû mal à croire ce que t’as vu d’elle à ce moment là. Parce que t’aurais jamais cru que cette gamine serait capable de ça.

Mais il faut que tu arrêtes avec ça. Il faut que tu arrêtes d’être gentille, d’être permissive avec tout le monde. Ça va finir par te jouer des tours. Ça te joue même des tours actuellement. D’ailleurs la voilà qui revient à la charge. Elle t’attrape par le poignet et commence à baragouiner un flot de paroles presque incompréhensible. Et ça Astrid… Ça vient serrer ton petit coeur trop tendre. Tu sais juste pas faire face à ça. Et tu te contiens. Parce qu’il y a une partie de toi qui a juste envie de prendre cette gamine rousse dans tes bras, parce que tu vois ses yeux briller et que… Tu sais pas si ce début de larmes est vrai ou faux mais… Les larmes, c’est ce qui fait baisser tes barrières. Rapidement.

Pourtant tu bloques ta respiration le temps qu’elle termine son laïus. Tu la regardes toujours avec un air… sans doute un peu plus hautain que d’habitude, mais surtout distant. Tu veux pas te faire avoir. Et il y a une partie de son discours qui t’interpelle bien plus que le reste. Hodgen.. Il a pris le temps de lui parler. Et rien que son évocation te retourne l’estomac lorsque tu penses à lui et à ce baiser qu’il t’a donné avant de disparaître… Bon ok non. Un problème à la fois. Il a décidé de l’écouter… C’est qu’il doit y avoir une bonne raison à ça, surtout qu’il la connaît depuis plus longtemps que toi…

Tu tends le bras pour venir décoller ses doigts un à un de ton poignet avant de venir le frotter… Puis tu te passes une main sur le visage, soupirant et réfléchissant. « Bon. De toute manière je vois que tu ne comptes pas me lâcher tant que je ne t’aurais pas écouter alors… » Tu te masses le front, pile entre les deux sourcils. Geste étrange que tu fais toujours lorsque tu dois prendre une décision et que tu n’es pas en pleine capacité de tes moyens. « Je t’écoute. » Que tu dis en croisant les bras et en la regardant.
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Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
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Theresa S. Adams
Ven 8 Mai - 21:24
T’es mal barrée, Theresa. T’es rarement bien barré quand tu prévois de faire quelque chose, hein, on le sait. Il y a eu un tirage de dés quand tu es née, et toi tu as clairement hérité du vieux 10 puant que personne ne voulait. Ça t’a destiné à une vie de merde. T’es honnête sur ça, gamine, ta vie c’est ramassis de merdes empilés sur des fondations loupées. C’est pour ça que tu n’essaies même plus de tout stabiliser. Sauf dans des moments comme ceux-là, où tu tentes de t’expliquer, de ne pas décevoir plus encore. Là, tu caches l’empilement avec un sourire et tu puises tout au fond de toi pour trouver quelque chose de plus humain.

« Nan, je peux partir, mais je… fin… je reviendrai… Même si j’ai le droit de rester dans l’équipe, si vous ne voulez plus de moi, je ne vais pas rester. »

Tu es tout à coup mal à l’aise. Tu reprends ta deuxième main pour venir la serrer autour de toi et tes yeux glissent et reglissent sur le couloir. Tu ne veux pas parler ici. Avec ton bol, ce Léandre de malheur va débarquer pendant ton pitch… Nan trop risqué. Alors tout à coup, tu te remets en mouvement. Tu bondis jusqu’à ta chambre, au bout du couloir et il te faut trifouillé deux minutes dans la serrure avec le crochet pour ouvrir.

« S’il te plait, pas en plein couloir. Je ne peux pas faire ça ici. »

Tu attends qu’elle te suive, de bon ou mauvais grés, et quand elle entre dans ta chambre aux volets ouverts, mais dans un merdier clairement inquiétant (y’a plus de vêtement, paquet de bouffe finie, essai de lettre de démission, plumes cassées, couteaux et autres armes que de sol visible), tu refermes vite et prise de frénésie tu lui libères ton lit pour qu’elle s’y pose. Ensuite, tu fais deux allers-retours en cherchant comme résumé ce que tu as raconté à Kelsier, et tu finis par tenter la version la plus courte :

« Je suis bien allée voir le Major, et je lui ai donné le nom du Capitaine et de Frei, ça, c’est vrai. Mais je lui ai dit que j’avais provoqué la bagarre et que j’avais incité la foule à les pousser aux poings. Que je vous avais laissé intervenir en refusant de le faire pour arrêter ça. Et que c’était moi qui vous avais dit de ne pas aller le voir, que je m’en chargeais. Tes sourcils se froncent, pendant un instant il te faut de la concentration pour savoir où tu vas. J’ai déjà eu affaire au Major, Astrid, je sais… Je savais que… Je… Comment formuler ça, hein ? J’ai fait au mieux pour que ça se retourne contre moi, puisqu’il m’avait déjà dans le nez, mais j’ai appris qu’il avait… fait l’inverse… »

Et si t’as fait court, t’as l’impression qu’il manque la moitié des informations pour que ton amie comprenne ou tu veux en venir. Tu frottes tes mains l’une contre l’autre, en piétinant.

« Je les ai balancés, c’est vrai, mais une nana de la garnison avait déjà fait son rapport. J’ai voulu… lui donner de vraies infos pour qu’il me croie sur le reste. Je ne comprends pas bien pourquoi, mais je me suis dit qu’il valait mieux qu’il s’acharne contre moi que vous, en faite. »
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
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Astrid Eïvinnd
Mer 13 Mai - 0:12
Tu ne bouges pas d’un poil Astrid. A dire vrai t’as pas l’intention de faire le moindre pas vers elle. Tout simplement parce que c’est toujours toi qui fais un pas vers les autres. C’est toujours toi qui te décides à aller voir si tout le monde va bien. C’est toujours toi qui te démènes pour apporter des sourires, pour apporter un peu de vie, de soleil dans le coeur des gens. Mais t’as fini par te rendre compte que ce faisant… tu t’oublies. Tu prends jamais soin de toi. Tu prends jamais le temps de savoir ce qui te ferait *vraiment* plaisir dans le fond. C’est pas que t’as pas de désirs non, c’est que t’as toujours fait passer les autres avant toi et… et il t’a fallu cette remarquable claque dans la figure, cette trahison pour te rendre compte que… personne ne vient te voir quand tu vas mal. Personne ne vient t’aider quand tu en as besoin. Alors pour une fois qu’on vient vers toi, toi t’es bien décidé à ce que ça soit pas facile.

« Ne dis pas n’importe quoi. C’est Hodgen qui prend cette décision. Pas moi. » Que tu murmures en levant les yeux au ciel lorsqu’elle te sort qu’elle partira si tu en ressens le désir. « Le connaissant il accepterait même pas ta démission. » Ouais. T’es sûre de ça tient. Lui qui tient absolument à avoir le plaisir de te dégager d’un coup de pied au cul à la moindre erreur… t’es certaine qu’il accepterait pas qu’elle se tire, surtout pour une raison aussi futile. Alors tu la regardes, l’air las tandis qu’elle se démène à ouvrir la porte de sa chambre. Tu pousses un profond soupire quand tu vois que tu n’y couperas pas et tu traînes des pieds pour entrer dans sa chambre. A te voir comme ça on pourrait croire que Hodgen commence à déteindre sur toi tiens. Toujours à soupirer pour rien…

Tu t’assoies sur son lit, tout en lançant un regard inquiétant au fourbi qui se trouve dans sa chambre. Si l’état de sa chambre représente le bordel qu’elle a à l’intérieur de son crâne t’es pas sorti du sable tiens. Elle tu la regardes face à toi, faire des allés et venus en se tordant les mains. Et là Astrid… tu te rends compte que malgré tout ce que tu te dis, malgré le fait que tu te dis que tu dois pas te laisser embobiner, qu’elle t’a trahi et que tu ne dois pas revenir vers elle… T’as déjà envie de te relever pour la prendre dans tes bras. T’as déjà envie de la prendre par les épaules pour la faire s’asseoir sur ce fichu lit. Parce qu’elle te stresse, à bredouiller, à faire des phrases à peine cohérente. Pourtant tu ne fais rien. Tu ne bouges pas, tu poses un regard sur elle et t’attend juste qu’elle termine de débiter son histoire.

Et t’es… perdu Astrid. Tu comprends pas sa réaction. Tu comprends pas ses actions. Tu comprends dans le fond, qu'apparemment elle a cherché à vous protéger mais… est-ce vrai. Tu pousses un lourd soupire avant de tendre le bras vers elle pour lui agripper le poignet et la forcer à s’asseoir à tes côtés. « Poses tes fesses sur le lit tu vas me faire attraper le tournis à force de faire les cent pas là. » Nouveau soupir. Tu tournes ton regard vers le mur, cherchant que répondre. « Pourquoi? Pourquoi tu n’es pas venu nous prévenir? » Tu te passes une main sur le visage. « Pour être honnête je ne pensais que que ce serait la bagarre qui poserait problème. » Après tout tu en as déjà vu tellement. « Je pensais que le sujet de la discussion serait les accusations portées envers Hodgen… » Oui hin. Les rumeurs vont bon train, et tu sais que l’Exploration est déjà peu appréciée alors… alors quoi? Est-ce que t’es bien placée pour ajouter un mot à ce sujet après ce qu’il s’est passé entre lui et toi après la bataille de Trost. Tu expires un grand coup. Va falloir que tu réfléchisses sérieusement à ce petit jeu Astrid « Faut que t’arrêtes. De te mettre en porte à faux comme ça. C’est pas bien. Ça va te jouer des tours un de ces jours. » Tu finis par lui mettre une claque à l’arrière du crâne. « La preuve aujourd’hui. »

Tu ne la regarde toujours pas. Tu fixes toujours le mur de pierres face à toi. Tu réfléchis. A ce qu’il s’est passé dans le bureau du Major. Au fait qu’elle t’ai dit s’être entretenue avec Hodgen et que ce dernier ne la pas virée de l’équipe. Et tu finis par faire ton choix. « Faut pas que t’aies peur de ce crétin. Il profite… de son rang pour te rabaisser. Le pouvoir ça rend les gens mauvais. » Tu finis par lui lancer un regard en coin, avant de l’attraper par l’épaule. « Aller viens là. » Tu la sers contre toi en voyant sa petite mine contrite. « Je suis désolée d’avoir cru cet abruti. Tu vaux mieux. Beaucoup mieux que tout ce qu’il a pu te dire. » Tu lui caresses doucement les cheveux, espérant la calmer. « T’es qu’une gamine Theresa. Il joue là dessus. Il ne faut pas que tu lui montres tes faiblesses, sinon il aura toujours le dessus sur toi. Il faut que tu passes au dessus de tout ce qu’il t’a envoyé au nez. » Tu pousses un nouveau soupir. Oui c’est toujours plus facile à dire qu’à faire hin. « Je serai là pour te protéger de lui. Et… » Tu te coupes un moment, pensive. « Je pense que Hodgen aussi. Sinon il t’aurait déjà foutue dehors… » Tu lui frottes le dos pour l’apaiser tout en regardant le mur devant toi. « J’ai été surprise… Quand il a dit que tu lui avais tout rapporté. Je pensais… je ne suis pas là depuis longtemps mais… quand je t’ai vu, quand je t’ai aidé à attraper le cheval d’Alwan… Je me suis dit que je sais pas… On pourrait être une bonne équipe. »
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Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
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Theresa S. Adams
Mer 13 Mai - 20:53
Tu as balancé tellement de truc à la seconde que t’en as du mal à reprendre ton souffle. Tu regardes Astrid, Theresa, et tu sens bien que, même en le voulant, t’es toujours pas claire. Il te manque une fonction c’est certain. Enfin, il t’en manque beaucoup des fonctions, mais celle de savoir expliquer est clairement relou en ce moment. C'est la deuxième à qui tu essaies d’expliquer cette histoire et ça n’a toujours aucun sens à tes oreilles. Et tu peux bien tourner en rond et attendre qu’elle comprenne, gamine, elle finit par te dire de t’asseoir avec elle et toi, t’obéis parce que.. bah juste t’imagines bien que tu la stress avec ta tension.

« Hein ? T’en reviens pas de ce qu’elle dit. Mais nan, il s’en fiche le Major de ça, il sait que c’est faux. Fin… je crois. Et tu frissones tout à coup en fronçant les sourcils. Ou il l’utilisera au bon moment… Enfin, je pouvais pas vous prévenir, Astrid. Tu m’aurais dit de pas y aller. J’aurais même pas osé le dire au Caporal, il m’écoute pas de toute façon. Tu avales ta salive, tu cherches pour trouver la bonne clé pour expliquer ce que toi tu sais déjà. Vous seriez pas allé le voir. C’est là le problème. J’te jure que si personne y était allé, il en aurait fait un truc… Et tu secoues la tête en enfouissant ton visage dans tes mains, en soupirant à fond. Il aurait juste fait comme pour moi. Il nous aurait tous tenus en otage le temps de payer… J’voulais pas que ça arrive. »

C’est toujours aussi bizarre de le penser dans ta tête. Tu as vraiment chercher à te sacrifier, et pour une gamine qui crie à tout va que c’est sa vie avant les autres, c’est assez dérangeant comme manière de penser. Et même quand tu te prends une petite claque derrière la tête, tu souffles en lui lançant un tout petit sourire, mais tu ne relèves pas. Tu ne changeras pas ton caractère, Theresa, tu resteras ce que tu es. Et si tu t’es mis en tête de te sacrifié, tu le feras, pour eux uniquement. Mais tu sais aussi qu’Astrid va râler et tu lui as fait assez de tort pour aujourd’hui non ?

En faite c’est quand tu te retrouves dans ses bras que tu comprends que tu as vraiment eu peur. Pas de souffrir, pas que ce putain de Major t’utilise, non. Tu as crains qu’ils ne te pardonnent pas. Dire que tu as eu le culot de serrer Kelsier dans tes bras sans réfléchir… P’tain quelle gourde.

« J’ai pas peur de lui. Gros mensonge, c’est moche ça. C’est juste que ça me dérange pas que ce soit moi à votre place. J’m’en fiche d’être une fille, ou d’être jeune, tu sais. Tu te blottis un peu contre elle, mine de rien et tu lui expliques, sans réfléchir. Tu sais, je dis pas ça pour que tu t’inquiètes hein, mais moi j’ai rien de ce que vous avez tous. J’ai plus rien, et du coup, mon mentor il m’a appris que ceux qui n’ont rien à perdre, c’est ceux qu’on sacrifie pour le bien commun. Vu que je suis égoïste, j’ai fait en sorte de pas lui donner raison, mais maintenant que je vous ais, bah… je comprends ce qu’il voulait dire. »

Te voilà à laisser te tenir, te frotter le dos. Tu écoutes tout ce qu’elle dit. Tu t’en souviendras, tu le sais, mais pour l’instant tu n’as pas envie d’y répondre. C’est un peu trop pour toi, quand même. Tu passes de survivante solitaire à gamine d’une pseudo famille de soldats, ça fait beaucoup hein ? Par contre quand tu finis par reculer c’est à cause de ce qu’elle dit. Tu attrapes son visage, tu viens si près que ton nez colle le sien.

« T’as été la seule qui est vraiment gentille avec moi, Astrid. Je t’aimais bien avant le cheval, mais après Fateful, t’es devenue mon amie. Et sans réfléchir tu colles tes lèvres sur son front comme si c’était elle la cadette. Je serais une bonne amie, je te le promets. »

Et c’est beaucoup pour toi de sortir un truc comme ça, mais comme à peu près tout ce que tu dis, tu vas t’y tenir (ou essayer tout du moins). Tu finis par la relâcher et tu te remets debout. T’as la bougeotte, ça, ça ne changera pas. Pendant quelques minutes, tu rassembles tes habits en tas comme si tu rangeais t’es idées et tu finis par lui demander, avec un petit sourire :

« Tu me pardonnes Astrid ? J’ai pas envie de rester dans mon coin, j’peux trainer avec toi aujourd’hui ? »
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
+ MESSAGES : 139
Astrid Eïvinnd
Dim 17 Mai - 22:49
Et t’es perdue. Encore une fois. T’as pas vraiment la tête à ça à vrai dire. Ta semaine a été bien trop mouvementée à ton goût, et ces derniers jours t’ont mise de fort bien méchante humeur. Entre Hodgen et la prison… y’a pas à dire t’es à cran. T'as vraiment du mal à cerner cet homme. Mais t’essayes vraiment de mettre ça de côté pour te reporter sur le problème *Theresa* . Elle n’est en aucun cas dans ces histoires, alors tu te fais violence pour garder ta mauvaise humeur de côté. Tu ne veux pas qu’elle subisse ce que tu mets en réserve contre Hodgen.

« Qu’est-ce que tu entends par tenus en otage? » Que tu lui rétorques en fronçant les sourcils, l’air passablement décontenancée. « Je comprend même pas pourquoi il est intervenu. Pour moi il s’agit d’un cadre privé…Bref. » Ouais bref. T’as pas envie de t’éterniser sur cette histoire en fait. C’est du passé. T’as fait ton séjour en tôle dans ton coin. Et si le Major pense que c’est comme ça qu’il va réussir à te faire peur… Tu devrais pourtant. Lorsque t’écoutes les paroles de la jeune fille, tu te dis que clairement ce mec est décidément prêt à tout pour garder son pouvoir. Mais t’es têtue Astrid, et ton allégeance va là où tu le souhaites. Elle est pour les personnes que tu te décides être bonnes et méritantes. Pas pour lui donc. « Je n’irais jamais rien lui rapporter. Même après ça. » Que tu finis par lui dire. Ton choix est fait. Tu sais qu’il peut avoir de terribles conséquences pourtant. mais… « Je veux rester moi même tu comprends? Je ne veux pas que ce con me modèle comme il le souhaite. »

Tu la sers plus fort dans tes bras lorsque tu sens qu’elle se niche contre toi. Lorsqu’elle continue de débiter de longues phrases. Et tu soupires Astrid. T’es vraiment pas dans ton meilleur jour pour écouter des jérémiades. Mais une fois encore tu prends sur toi, tu te concentres sur elle parce que… parce que tu te dis qu’elle a besoin de toi. « Arrête de dire n’importe quoi. Tu nous as nous. Tu m’as. moi. » Tu colles ta tête dans ses cheveux. « Je t’abandonnerai pas. Mais me fais plus jamais un coup pareil. »

Et là voilà qui se recule pour t’attraper le visage et te coller un baiser sur le front. Puis elle se recule et commence à faire tout un tas avec ses vêtements. Et tu ne peux t’empêcher de sourire légèrement en secouant la tête en la voyant faire. Et tu ne peux t’empêcher de sourire après ce qu’elle t’a dit. Ça vient dissiper un peu ta mauvaise humeur tiens. Un peu. Alors tu te lèves et tu plantes ton doigts sur son front. « Un de ces jours va quand même falloir que t’apprennes à organiser tout le merdier que t’as là dedans. » Puis tu la prend dans tes bras pour déposer à ton tour un baiser dans ses cheveux. « Mais oui je te pardonne. Mais promet moi que tu viendras me parler de tes soucis la prochaine fois d’accord? » Tu finis par attraper la bouteille d’alcool qui trône sur le meuble. « Allez viens. Moi non plus j’ai pas envie de rester dans mon coin. » Tu la prend par la main avant de la tirer hors de sa chambre. Et tu l’attires contre toi afin de caser sa tête dans le creux de ton épaule, passant ton bras sur ses épaules. « Dis tu connais pas un bon endroit pour boire cette merveille? Je te suis je suis toute à toi aujourd'hui, on fait ce que tu veux !. »
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Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
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Theresa S. Adams
Lun 18 Mai - 15:10
Ça en fait un sacré paquet de questions, ça non ? Enfin depuis le début de ton blabla incompréhensible, tu en as eu pas mal. Et le truc c’est que c’est pas simple pour toi de réussir à répondre. T’es… mauvaise pour ça. Alors quand elle te demande d’expliquer ce que tu viens d’expliquer dans les grosses lignes tu émets un souffle hyper long, tu viens même te pincer le nez en plissant les yeux et tu finis par reprendre :

« Le Major intervient dans tout ce qui lui permet d’avoir la main mise sur quelqu’un ou quelque chose. Puis l’autre de la garnison l’avait prévenu. Tu secoues la tête pour éviter de partir en vrille. Du chantage, Astrid. Il en fait… pas en face, mais il sait… coincer les gens dans la merde. Tu viens enfoncer tes ongles dans ton autre poignet en survolant ton cas. Il m’a fait cracher toute ma solde pendant presque un an et demi, pour un vol que j’ai pas commis. J’avais aucun choix. Il aurait fait quelque chose comme ça avec le Caporal… Je t’assure que vous vous en sortez bien. »

Même toi, tu t’en sors pas si mal. Ton équipe t’en veut, mais tu n’as pas le nez au fond du trou pour une fois. Et même si Astrid refuse de comprendre que lui balancer la vérité était la “moins pire solution” tu hoches la tête. Tu te notes ça quelque part : doubler Astrid si jamais il le faut. Lui laisser sa liberté et porter la trahison sur tes épaules. Ça te va, tu as de bonnes épaules il paraît.

Votre conversation dure encore un peu, elle te rassure, et tu finis par comprendre que la jeune femme est vraiment devenue ton amie. La première. Ça fait quelque chose. Et si tu as envie d’aller fêter ça au bar comme à peu près tout ce qui t’arrive de bien (de moyen et de mal…), mais en faite tu as autre chose en tête. Tu la laisses quand même te proposer l’auberge et un sourire plus grand que ta mini taille de belette s’étire sur tes lèvres.

« Je promets d’essayer. Tu lui réponds. Je ne sais pas faire ça, mais j’essayerai. Au moins de te faire signe, ensuite t’auras qu’à m’attacher à une chaise et me torturer pour savoir, ok ? Et tu ris, mais qu’à moitié… T’es vraiment pas la plus bavarde quand il s’agit de toi et de tes emmerdes. En faite… j’ai une question à te poser. On ira au bar ce soir… »

Te voilà qui te relèves. Tu fais les cent pas, tu reviens, tu hésites, tu refermes ta bouche. Finalement tu finis par la relever, faire le tour d’elle et l’attraper par le menton et venir poser ton nez contre le sien pour la capturer de tes yeux verts.

« Qu’est-ce qu’on a de différent, toi et moi ? Tu attaques tout à coup, l’air franchement sérieux. Toi tu es jolie et moi je suis… moi. Tu ne dis pas moche, elle va te taper sinon. Comment tu fais pour être jolie ? Te voilà qui recules et la relâches pour changer ta formulation. Nan. Pour être… une fille ! Qu’est-ce qu’il me manque pour ressembler à une fille ? »

Voilà, c’est ça le truc. Astrid est une belle femme et toi, petite, t’es une gosse qui s’habille comme un sac et qui ne se coiffe pas. Comment t’es censée faire pour changer la donne ?
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
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Astrid Eïvinnd
Lun 18 Mai - 21:01
« Je savais que c’était qu’un sale connard. » C’est la première chose que tu finis par dire lorsque Theresa finit enfin par réussir à t’expliquer convenablement - au bout de la troisième fois quand même c’est pas trop tôt - ce que le major lui a fait. Tu l’avais vu dès que t’avais posé tes yeux dessus. Un sale type de la pire espèce qui profite de sa position pour asseoir son pouvoir. Tout ce que tu hais. Tu finis par lui pincer les joues. « Préviens moi. Je ne veux pas qu’il t’arrive à nouveau quelque chose. Je ferai tout pour te protéger de ce salaud. » Et tu la prend dans tes bras. « T’es pas seule rouquine. Et va pour la picole ce soir !  »

Elle finit par te faire te relever et fait plusieurs tour autour de toi en t’observant. Et toi tu commences sérieusement à te poser des questions lorsqu’elle te prend le menton pour te fixer dans les yeux. Si elle a l’air hésitante au début, elle finit tout de même par te dire ce qui lui trotte en tête. Et ça… Tu l’as pas vu venir. Tu te recules et la fixes avec un air atterré. « J’ai du mal à saisir où tu veux en venir. » Tu la fixes de bas en haut en secouant la tête. « Tu es jolie. » Tu lui donnes un coup sur la caboche avant de reprendre . « Celui qui te dit le contraire est un sale type. » Tu la regardes un peu plus en détail et comprend enfin le problème. Et tu lui offres un grand sourire avant de secouer la tête. « Je sais pas je… » Tu soupires un grand coup avant de t’asseoir à nouveau sur le lit pour la fixer. « Tu es jolie à ta manière. Tu n’as pas besoin de me ressembler pour… être bien. »

Et tu croises les jambes sur son lit en te mettant à réfléchir. « Pourquoi tu me demandes ça? Qu’est-ce que tu veux que je fasse? » Tu penches la tête sur le côté pour la scruter. Clairement Astrid… Tu ne penses pas être la fille à qui il faut demander ça. Si tu ne te laisses pas aller on ne peut pas dire que tu fasses des efforts. Tu n’as aucune fanfreluches dans ton placard, pas de dentelle, pas de voile, pas de noeuds. Tu ne portes jamais de jupe et tu ne possèdes qu’une unique robe dans ton placard. Tu ne te maquilles pas, tu n’es même pas certaine d’avoir de la poudre dans tes affaires - ou si jamais tu en as il y a bien longtemps que tu n’y as pas touché au vue du prix. La seule chose de laquelle tu prends soin, et encore c’est un bien grand mot, ce sont tes longs cheveux bruns que tu t’amuses à coiffer quelques fois.

« Tu veux savoir… Comment te mettre en valeur c’est ça? »
Tu te grattes la tête. « Je ne suis pas certaine d’être la mieux placée pour ça… » Et tu pousses un nouveau soupir. « Tu te sens mal dans ta peau? Si tu te sens mal dans ta peau je veux bien t’aider. Par contre si c’est un con qui t’a fait une réflexion tu peux l’envoyer bouler. »
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