Attack on Titan
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[TERMINE] Tous les hommes meurent un jour mais peu d’entre eux vivent vraiment. (Léandre)
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Analynn Marshall
Analynn Marshall
Analynn Marshall
« stationnary troops »
+ MESSAGES : 33
Analynn Marshall
Jeu 7 Mai - 11:41
Voilà, Analynn. Tu as baissé ta garde, et tu l’as fait de façon bien significative. Une belle et grosse de calcul que voilà, ma fille. Tu viens de lui montrer ce que tu désirais, au fond de toi, et pourtant, c’est clairement quelque chose que tu désirais garder bien caché, tu ne voulais pas qu’il le sache, et surtout, tu ne voulais pas que ça sorte, parce que tu continues de te sentir coupable de ce que tu ressens, de ce que tu penses concernant Léandre. Non, mais, même si tu n’accepteras jamais de l’entendre, cet homme t’aurais littéralement et complètement fait tourner la tête. Regarde toi, pendant à son regard, la sensation de ses doigts dans ton dos est un picotement qui se transforme en une brûlure légère, presque agréable, il propage de la chaleur dans ton corps, et toi, tu fixes ses lèvres, comme une droguée qui attends sa dose, tu ne peux même pas retenir les quelques mots qui s’échappent des tiennes et qui ne laissent que très peu de doute sur ce que tu aurais aimé qu’il fasse. Tu voulais ce baiser. Tu voulais qu’il te presse contre lui, davantage, et qu’il prenne tes lèvres. Tu es faible. Faible parce que toi, tu refuses de le faire, tu espères juste qu’il le fasse, pour ta conscience, ce sera plus simple à encaisser. Et pourtant, te voilà déçue, frustrée. Il ne fait rien, rien du tout, il te provoque, encore, et cette fois, ça fonctionne mieux que jamais, parce que tes nerfs et ta patience sont bien entamés. Il s’approche, pourtant, et le sentir là, si proche, ça pourrait te faire trembler, d’autant que tu sens son souffle contre ton cou lorsqu’il te parle à nouveau. Seulement, ça ne dure pas …

Il bouge, et sans que tu ne comprennes comment il a fait exactement pour faire ça si vite, et si facilement, te voilà dans ses bras, il t’a soulevée du sol, il t’emmène, sans même te demander ton avis, mais il a au moins la décence de te dire où il t’emmène. Et toi, pour une fois dans ta vie, tu es silencieuse, les yeux grands ouverts, tu le laisses te déposer dans ce fameux salon, tu le suis du regard lorsqu’il quitte la pièce, et c’est seulement lorsqu’il disparaît de ton champ de vision que tu te redresses, et tu viens maltraiter le sofa et les coussins de tes petits poings pendant plusieurs minutes, avant de te lever en quatrième vitesse lorsque tu l’entends revenir. Tu fronces les sourcils, et si tu t’approches de lui, c’est pour lui prendre et ton verre et la bouteille des mains pour te servir toute seule en lui lançant un regard incendiaire. Tu te verses une bien trop grande quantité d’alcool avant de venir en boire une bonne partie d’un trait. Ça brûle. Tu manques même de vomir, et de tousser, mais tu retiens tout, y compris la grimace avant de claquer bruyamment le verre sur la table. « Si tu crois que je vais encore te laisser gagner, tu rêves. » Et ce n’est plus du jeu, là, c’est clairement de la compétition, acharnée en plus. Tu refuses de le laisser gagner, tu as l’impression qu’il vient de te ridiculiser, tu es … oui, encore très honteuse de ce que tu lui as laissé voir de toi. « Je vais te faire passer l’envie de penser que je suis une proie facile, le loup. » T’es pas un agneau, Analynn. Tu refuses d’en être un. « Si tu veux me croquer, il va falloir faire mieux que ça. » Tu provoques, tu viens même d’inverser les rôles, en fait, c’est toi qui le voulais, tu viens de trouver le moyen de lui mettre ce fameux désir sur le dos.
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Léandre A. Stellaa
Léandre A. Stellaa
Léandre A. Stellaa
+ MESSAGES : 35
Léandre A. Stellaa
Jeu 7 Mai - 14:26
Du contrôle Léandre. Encore et toujours du contrôle. C’est à ça que l’on devrait résumer ta vie et tes goûts, parce que tout est jeu par le contrôle. Parce que, aussi, tu parviens à ne pas dépasser la limite de la bienséance par ce même mot d’ordre. Tu la déplaces, tu la déposes et même si au fond de toi le lion rugit de frustration, tu n’en laisses rien voir. En faite, tu repars, tu prends ces fameuses bouteilles et tu te laisses ces 2 minutes de solitude pour te reprendre. Ensuite… et bien tu reviens jouer avec elle, il semblerait !

Analynn est déjà debout et elle te prend même l’alcool des mains. Ton sourire revient étirer tes lèvres, mais tu affiches une certaine surprise en la voyant remplir plus que de raison son verre. Elle semble énervée, et toi Léandre, tu ne sais pas si tu trouves ça ridicule ou touchant. En tout cas, elle en avale une grande gorgée et elle vient te piquer encore une fois. Et tu décides de trouver ça touchant. Attirant. Déraisonnable.

« Je te fais confiance pour me prouver que j’ai tord. En attendant… Tu viens attraper son poignet qui tient le verre en partie vidé et tu le tires vers toi pour boire ce qu’il reste d'une manière particulièrement étrange. Je ne vais pas te laisser boire seule. »

Tu lui souris et tu la relâches aussi vite. Tu ne sais pas encore bien sur quel pied danser avec la jeune femme. Si tu sens qu’elle a la capacité d’accepter tes défis, d’y répondre et même de te renverser le moment venu, tu ne te vois pas lui imposer ton contact prolongé. Tu es justement en train de faire un pas en arrière quand elle recommence. Elle t’arrête en mouvement et elle arrive même à effacer ton sourire de tes lèvres. Un instant. Par surprise.

« À quoi penses-tu ? Tu reviens vers elle, finalement, et tes doigts se lèvent pour glisser sur sa joue, lentement. Si j’avais cru que tu étais une proie facile, je ne serais pas là, tu ne connaitrais certainement pas mon prénom. Et tu te penches, vers elle, pour la regarder dans les yeux quelques instants. Tu peux compter sur moi pour donner le meilleur de moi-même... »

Et tu n’en rajoutes pas, tu en as déjà trop dit. Tu ne sais pas bien encore pourquoi, mais tu as envie autant de la conquérir que de la protéger. Enfin… Tu la relâches, tu te détournes et tu viens remplir vos verres avant d’aller t’asseoir sur un des sofas et tu lui fais signe de venir s’installer.

« Dis-moi, Analynn, je t’ai blessé ? Tu finis par lui demander, calmement, en l’observant. Tu as l’air en colère… et même si ça te va particulièrement bien, je suis curieux de savoir quel aspect de moi a pu t’irriter à ce point. Tu souris, calmement, mais pour continuer à jouer le jeu, tu descends en quelques gorgées une partie de ton verre, avant d’ajouter d’une voix lente. Viens t’asseoir avec moi, ou je vais vouloir t’y amener moi-même. »
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Analynn Marshall
Analynn Marshall
Analynn Marshall
« stationnary troops »
+ MESSAGES : 33
Analynn Marshall
Jeu 7 Mai - 14:55
Piquée au vif, tu continues pourtant de le provoquer. Tu ne t’arrêteras pas Analynn, parce que maintenant, tu t’es fixé l’objectif de le faire craquer bien avant toi, et pour ça, vois-tu, tu es décidée à aller aussi loin que ce sera nécessaire. Oui, tu veux ce baiser, maintenant qu’il s’est approché si près de toi, tu as décidé que tu le voulais vraiment, pour de vrai, seulement, tu te refuses catégoriquement à venir le chercher toi-même, non. C’est lui qui le prendra, point. Là-dessus, tu ne céderas pas. Du coup, tu continues à tâter ses limites, tu attaques, par tous les côtés possibles. Tu le mets au défi. Le problème – même si tu aimes vraiment ça – c’est que tu as face à toi un adversaire de taille … Et quand il vient boire dans ton propre verre, tu sens un nouveau frisson, dans ton dos. Tu es même obligée de détourner légèrement les yeux avant de récupérer ton verre vide.

Et puis il se détourne, pour finalement revenir à toi, il te touche, à nouveau, mais il se contente toujours d’un contact si léger qu’il te frustre, encore une fois. Il ne te considère pas comme une proie facile, tant mieux. Même si pour être honnête, au moins avec toi-même, si tu refuses d’être l’agneau égaré qui se laisse prendre au piège par le loup, et bien, tu luttes de toutes tes forces par y parvenir, parce que la présence de ce loup est attirante et envoûtante, pour toi. Tu finis donc par soupirer, il rempli à nouveau vos deux verres, il se détourne, il va s’asseoir sur le sofa que tu as quitté il y a quelques minutes, et durant un instant, tes yeux se perdent dans le liquide ambré qui remue dans le verre que tu tiens entre tes doigts. Tu n’es finalement pas aussi forte que tu l’avais imaginé … ou plutôt, tu as trouvé quelqu’un capable de te battre. Pourtant, il est hors de question pour toi de perdre la face, jamais. Ce n’est pas ton genre d’abandonner, alors lorsque tu l’entends parler, tu t’armes d’un nouveau sourire avant de te tourner vers lui.

Il est assis maintenant, son verre à la main, il t’invite à le rejoindre … « Je ne suis pas en colère. » Que tu glisses. Non, ce n’est pas de la colère, c’est de la frustration. Et autant dire qu’avec toi, il n’y a vraiment rien de pire que ça. Tu ne supportes pas ce sentiment, tu l’as en horreur, tu es capable de bien des choses pour t’en défaire. Tu ne répondras pas à sa question, ça aussi, tu l’as décidé, il est hors de question que tu te mettes à t’expliquer à ce sujet, à la place, sans quitter ton sourire, tu t’avances. Et tu as décider de pousser le jeu de la provocation encore un peu plus loin, puisqu’au lieu de venir t’asseoir tranquille à la place qui se trouve à côté de lui, tu viens directement face à lui, tu te penches, et sans rien demander, c’est directement à cheval sur lui que tu viens t’installer. Il est bloqué, il ne pourra pas reculer, et surtout, qui s’arrange toujours pour remettre de la distance quand il le décide, tu lui imposes cette fois ta présence sans qu’il ne puisse y faire grand-chose, à moins de te jeter par terre. « Ai-je l’air irritée ? » Que tu glisses, tout en approchant à ton tour ton visage du sien.
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Léandre A. Stellaa
Léandre A. Stellaa
Léandre A. Stellaa
+ MESSAGES : 35
Léandre A. Stellaa
Jeu 7 Mai - 15:23
Te voilà assis, avec ce verre d’alcool que tu ne savoures même pas Léandre. Tu aimes l’alcool, c’est un fait, mais tu aimes le bon alcool, celui que l’on boit comme si l’on allait s’en nourrir. Celui qui danse sur la langue et qui révèle tous ses parfums aux papilles. Là, c’est un whisky pas si incroyable et surtout il y a ce défi. Et tu sais quoi, Léandre ? Si tu as envie de gagner contre elle, pour une fois tu sembles vouloir le faire selon ses règles à elle.

« Ah bon ? Voilà qui est surprenant. »

Tu la titilles, tu la provoques, mais surtout tu voudrais avoir ta réponse. Au final, tu acceptes facilement de blesser ou énerver les gens autour de toi, mais tu aimes savoir pourquoi. C’est une arme, certainement, mais pour cette femme c’est aussi une manière de faire attention à ne pas recommencer trop souvent. Après tout, les gens te disent invivable, Léandre, et tu n’as pas envie de la faire fuir.

Elle est visiblement décidée à ne pas te répondre. Par contre elle bouge, elle vient vers le canapé. Tu la regardes se mouvoir d’un oeil appréciateur et si tu t’attends à ce qu’elle vienne à côté de toi et que, potentiellement, elle se décide à te titiller à son tour, tu frissonnes légèrement quand elle s’installe au-dessus de toi. À califourchon, te voilà bloqué entre elle et le canapé. Et ton souffle se réchauffe.

« Si je réponds oui… Tu marmonnes. Est-ce que tu recommenceras à chaque fois que je t’irrite ? »

L’alcool, c’est l’alcool qui te délie la langue. L’alcool et son odeur. L’alcool et ses cheveux qui t’effleurent. L’alcool et son visage si près du tien. Tu te sens tout à coup pris à ton propre piège, Léandre, et tu trouves ça affreusement satisfaisant. Et puisqu’elle est là, et que tu maintiens bien moins le contrôle de ton corps, tu finis par lever les mains. Tu finis ton verre rapidement avant de le reposer sur la table basse et de passer tes mains derrière elle. Tes paumes chaudes se posent sur ses omoplates, mais n’y restent pas longtemps. Tu les laisses glisser le long de son corps, avant de tirer subrepticement sur ta veste pour avoir un accès direct sur sa peau.

« Tu comptes m’empêcher de bouger jusqu’à gagner, ou je me trompe ?»

C’est ses règles, tu as déjà choisi mentalement de t’y plier. Ton sourire revient sur ton visage et tes mains glissent contre son épiderme dans une caresse volage. Tu inspires, tu veux profiter encore un peu alors si ton visage comble la distance avec elle, tu ne viens qu’effleurer ses lèvres. Pendant de longs instants, tu ne lui offres rien d’autre que ce mouvement irritant contre sa bouche. Tu te rends certainement aussi dingue qu’elle ne le fait par sa présence. Et finalement quand ta main droite glisse de son dos à son ventre et remonte lentement, tu viens lui prendre ce baiser que tu ne lui as pas pris plus tôt. En douceur, avec galanterie et expertise. Un baiser de roi, que dirait ta soeur.

« Maintenant tu ne vas pas partir si facilement. »

Un murmure que tu lui laisses entendre quand tu recules tes lèvres des siennes, avant de la faire culbuter de toi, la retenir et la plaquer dos au canapé, toi au-dessus, et un éclat de désir dans les yeux avant de l’embrasser plus brutalement cette fois. Le roi en a assez pris, il est temps de nourrir le lion.
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Analynn Marshall
Analynn Marshall
Analynn Marshall
« stationnary troops »
+ MESSAGES : 33
Analynn Marshall
Ven 8 Mai - 17:39
Tu cherches, Analynn. Et c’est de sa faute à lui, si subitement, tu as l’air si déterminée à le faire céder malgré les barrières qui subsistent autour de toi. Il t’a provoquée … et on ne te provoque pas sans que tu ne songes immédiatement à répliquer, à ce petit jeu, tu l’avoues, tu es une cible relativement facile. Et pourtant, qu’il continue à rester à distance, tout en te tenant à une certaine distance, c’est une bonne chose, parce que, tu n’es normalement pas en position de faire du charme à qui que ce soit, tu vois. Mais … tu es visiblement décidée à te montrer pénible, vois-tu. Alors, au lieu de prendre place bien sagement sur le sofa avec ton verre, tu viens à lui, sur lui, tu t’installes à califourchon pour continuer de le provoquer. Et tu lui souris lorsqu’il ouvre la bouche, tu hausses les épaules. « Ça, je ne le garanti pas … je n’aime pas être trop prévisible. » C’est même tout l’inverse, encore une fois, tu aimes surprendre, tu trouves ça amusant, intéressant, parfois même excitant de lire la surprise dans le regard des autres, de faire face à leurs réactions. Oui. Tu vois, Analynn, tu es tout à fait dans ton élément là, maintenant.

Et tu sais que tu as gagné, maintenant, au moment où il vient poser les mains en haut de ton dos, où il se met à tirer sur la veste que tu portes pour dévoiler ta peau. Tu as toujours ce sourire, auquel tu ajoutes un hochement de tête pour lui répondre. Tu ne comptes pas le laisser s’échapper, pas encore, et tu comptes avoir ta victoire, une victoire totale, parce que, non, tu n’as pas encore eu ce que tu désirais. Ses mains se mettent à parcourir ta peau et tu te cambres légèrement, en laissant échapper un soupire. Enfin, ses lèvres approchent les tiennes, et il te torture, Analynn. Il t’effleure, sans t’embrasser, pendant de longues secondes, il te faut un effort considérable pour ne pas venir le chercher tant tu en as envie. Heureusement, il bouge, tu sens sa main quitter ton dos, et il approche pour enfin venir t’embrasser. C’est surprenant comme baiser. Il est bien plus doux que tu ne l’aurais imaginé, en vérité, et ça te fais un effet dingue, tu vois. Jamais personne ne t’a embrassée de cette manière, comme si tu étais précieuse et unique, c’est du moins ce qu’il te fait ressentir, jusqu’à ce qu’il recule, et qu’il te fasse basculer sur le côté, pour t’installer dos sur le sofa. Et il revient à toi, plus brutal et plus avide, il t’embrasse à nouveau tandis que tu t’accroches à lui, que tu le tires contre toi, comme si tu pouvais l’approcher encore plus proche, alors qu’il est déjà collé à toi. Tu as tout oublié, Analynn, ta vie, ta situation, absolument tout, et tu t’abandonnes à ses baisers, à ses bras, totalement. « Je crois que j’ai gagné cette partie … » Que tu glisses, finalement tout contre lui lorsque tu reprends ton souffle. « Tu as cédé avant moi. » De justesse, hein. Et il a fallu que tu le provoques de façon très directe, mais tout de même … tu n’es pas peu fière d’avoir obtenu ce que tu voulais.
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Léandre A. Stellaa
Léandre A. Stellaa
Léandre A. Stellaa
+ MESSAGES : 35
Léandre A. Stellaa
Ven 8 Mai - 20:21
Elle en rajoute, elle se rend désirable. Et tu vois, Léandre, tu es clairement en train de te dire que tu as trouvé la femme qui saura te combler. C’est précipité, hein, et ça ne veut pas dire que tu vas l’arracher à sa vie en ville pour l’épouser chez toi, à Utopia, mais tu sais que si tu as la chance de pouvoir mettre la main sur elle, tu ne la lâcheras pas. Tu vois, tu n’as pas envie de refaire les mêmes erreurs qu’avec Rose, c’est certain. Mais tu as envie de l’avoir quand même. Une drôle de dualité non ?

Tu grondes contre elle en la retournant sur le sofa, en la bloquant sous toi. Et si tu reviens l’embrasser, c’est bien plus violemment. Tu n’es pas un tendre, tu sais l’être, tu peux même être doux, mais tu préfères te laisser aller. Il y a tant de colère en toi, tant de force et de besoin de l’exprimer, que c’est ce que tu lui donnes. Tu veux voir si elle paniquera et disparaîtra. Mais elle s’accroche à toi et tu fonds un peu plus sur elle.

« Tu as gagné… avec tes règles. Tu grognes contre elle, en t’écartant un peu d’elle pour la regarder, littéralement sans défense sous toi. Cette vue te rend dingue, mais comme à ton habitude tu ne laisses rien transparaître et tu trouves même le culot de lui sourire. Tu as trouvé le bon moyen de me faire t’offrir ce que tu voulais, je le reconnais, mais moi j’en prends plus. Je suis un loup affamé. »

Ou gourmand, c’est au choix. En tout cas, tu ne te penches pas sur elle, tu préfères la regarder, suivre ses expressions avec un sourire avide, et tes mains reviennent bouger. Si tu la maintiens clouée au sofa d’une main sur sa hanche, l’autre vient écarter les pans de ta propre veste. Tu veux la voir en entier. Et la toucher. Et tu prends ça sans aucune gêne, du plat de la main sur son ventre, jusqu’à caresser sa poitrine avec un grognement satisfait.

« Tu ne m'échapperas pas. Ton sourire s’étire, alors que tu l’observes, clairement satisfait de ce que tu vois d’elle. Les loups chassent une proie jusqu’à la mort s’il le faut. Tu as raison, j’en suis visiblement un. »

Et tu reviens l’embrasser avec une fougue certaine. Tu cesses de tenir sa hanche, ton corps sert de poids pour la maintenir, pour venir glisser tes deux mains sur elle. Et tu ne t’arrêtes à rien, Léandre, si tu as tenté de rester bienséant, elle a visiblement fait sauter ce verrou. Et quand tu fais glisser ta veste de ses épaules, c’est pour venir embrasser la peau de sa gorge, de sa gorge jusqu’à la naissance de sa poitrine, et venir poser ton oreille contre son coeur pour écouter le rythme en elle, et te nourrir de cette victoire de toi sur son corps.

Un silence se pose sur la pièce, alors que tu restes dans cette position en cessant le mouvement de tes mains contre elle. Tu fermes les yeux, et tu souffles. Et tu vois, Léandre, tu te rends compte que tu es en train d’abaisser tes défenses face à elle. Alors tu finis par te décrocher d’elle, te redresser et lui tendre une main, galante, pour l’aider à se rasseoir, avec ton petit sourire plein de défis et de piquants.

« Te voilà donc satisfaite, ou vais-je devoir te dévorer en entier ? »

Tu ne parles même pas d’aller plus loin. C’est au-delà de ça. Tu envisages clairement de la rendre folle de toi. De ne plus la laisser repartir. De te rendre si présent dans son esprit qu’elle viendra te rechercher d’elle-même.
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Analynn Marshall
Analynn Marshall
Analynn Marshall
« stationnary troops »
+ MESSAGES : 33
Analynn Marshall
Dim 10 Mai - 16:12
Tu ne provoques même plus, Analynn. En vérité, tu ne fais que constater, parce que … tu te sens si bien, là, que tu n’as pas envie de tenter d’en avoir plus. Tu es satisfaite de te petite victoire, tu as oublié tout le reste, et ce au moment précis où ses lèvres sont venues chercher les tiennes. Cet homme à un don, le don de te rendre complètement dépendante de lui, de sa présence, le don de te capturer d’un regard, et de te faire chavirer d’un seul baiser. Personne ne t’a jamais embrassée comme ça, personne ne t’a jamais touchée comme il le fait, il est en train de te faire goûter à quelque chose de tout nouveau, et tu te rends compte qu’en réalité, c’est le cas à que fois que tu le vois, maintenant, ou que tu penses à lui. Parce que oui, Ana, Léandre vient de prendre une place, quelque part en toi, que tu ne soupçonnes encore pas le moins du monde.

Tu ne voulais qu’un baiser, normalement, mais il prend bien plus, et il s’en amuse. Ça pourrait en effrayer plus d’une, cependant, tu te laisses tout simplement aller à ses caresses, à sa présence imposante au-dessus de toi tandis que tu ne peux pas bouger, que tu n’as aucun moyen de te défaire de son emprise. Tu ne cherches de toute façon pas à le faire … Tu n’en ressens ni le besoin, ni l’envie. Même lorsqu’il vient ouvrir sa propre veste plus en grand, lorsque sa main remonte de ton ventre à ta poitrine, que tu te cambres et que tu soupires sous cette caresse. « Je n’ai pas envie de m’échapper … » Que tu souffles, littéralement à sa merci. Tu te rends compte que tu veux rester là, auprès de lui, que tu n’as aucune envie de retourner auprès de celui qui partage normalement ta vie. Tout en Léandre semble t’appeler, et tu n’as aucune résistance face à lui, ton corps devient incontrôlable quand il s’agit de lui répondre et de venir à lui.

Il revient t’embrasser, il dévore tes lèvres, à nouveau, et tu sens ses mains parcourir à nouveau ton corps, puis ses lèvres passent sur ta gorge, rejoignent le haut de ta poitrine, et tu ne cesses de soupirer sous ses baisers, avant de reprendre un peu de ton souffle lorsque sa tête s’arrête, se pose contre ta poitrine. Ta main passe furtivement dans ses cheveux, tandis que ta tête est légèrement penchée vers l’arrière. Il reste comme ça, un petit moment, avant de se redresser. Tu avises cette main tendue que tu prends, et tu te redresses pour réajuster sa veste sur tes épaules, sans pour autant revenir la fermer. A croire que tu estimes déjà que tu n’as plus besoin de lui cacher ce qu’il a déjà vu, déjà toucher de toi. En fait, tu soupires légèrement, et si tu viens t’asseoir à ta place sur le sofa, c’est aussi pour te caler tout contre lui, ta tête contre son épaule. « Pas aujourd’hui … » Dis-tu simplement en bougeant à nouveau pour venir passer l’une de tes jambes par-dessus la sienne. « J’ai gagné ce soir, je gagnerais encore pour le reste un autre jour. »
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