Attack on Titan
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

 :: FORUM PRIVE :: Territoire Humain :: Mur Rose :: District de Trost Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
[TERMINE] Tous les hommes meurent un jour mais peu d’entre eux vivent vraiment. (Léandre)
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Analynn Marshall
Analynn Marshall
Analynn Marshall
« stationnary troops »
+ MESSAGES : 33
Analynn Marshall
Ven 1 Mai - 22:15
Il avait fallu un sacré bout de temps, pour que les choses rentrent … plus ou moins dans l’ordre. Toi qui n’avais pas cessé de t’agiter d’un bout à l’autre de Trost, tu n’étais pas mécontente. Le district avait entièrement été évacué, par sécurité, cependant, en tant que soldats, vous étiez encore autorisés à circuler et si beaucoup étaient encore en patrouille, ou au renforcement du mur, en ce qui te concernais, tu pouvais enfin souffler un peu. Tu avais pris le temps de te débarrasser de ta veste, tâchée, et même déchirée, cependant, il te restait encore cette chemise. Tu n’en avais pas trouvé d’autre. Elle te gênait, tu n’avais d’ailleurs pas arrêté de t’en plaindre en revenant au QG, cependant, personne n’avait pris le temps d’écouter, et tu avais eu beau fouiner partout … tu avais dû te résoudre à la garder sur le dos.

Du coup, tu erres, Ana. Tu n’as aucune espèce d’envie de retourner dehors, mais en même temps, tu es bien trop sur les nerfs pour avoir envie de te reposer, même si la fatigue est présente. Du coup, tu parcours la caserne, de long en large, tu donnes un coup de main à droite, à gauche, tu observes, tu écoutes, tu prends tes informations comme ça, c’est de cette manière que tu sais si la situation évolue, ou non. Et puis, finalement, c’est en traversant un couloir que tu vois la porte de l’un des bureaux ouverts, de ces bureaux qui servent probablement aux gradés quand ils doivent remplir de la paperasse. C’est tous la même. La Caserne est faite de la même manière que celle de Karanes. Par curiosité, tu viens donc regarder dans l’entrebâillement … et tu y déniches le major. Si tu hésites, ça ne dure pas longtemps. Tu cognes une fois, et puis tu pousses les battant avant d’entrer dans la pièce et de refermer derrière toi. Il est seul de toute manière. « Je te croyais déjà parti. » En fait, tu t’étais imaginé qu’il n’avait plus grand-chose à faire dans le coin maintenant que tout était plus ou moins de retour à la normale. Tu l’observes un instant, et puis, comme si tu étais chez toi, tu viens ouvrir l’une des armoires au fond de la pièce pour y sortir une boîte à pharmacie en bois, toutes les mêmes celles-ci aussi, toujours rangées aux mêmes endroits. Tu viens la poser sur le bureau, tu l’ouvres, tu y prends le désinfectant que tu verses sur un linge blanc propre avant de t’approcher. « Tu saignes … ton œil. » Tu te demandes même s’il a remarqué, tiens. « Tu me laisses faire ? » Pourtant, t’as jamais voulu jouer les infirmières pour personne, hein, mais bon … à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle.
Revenir en haut Aller en bas
Léandre A. Stellaa
Léandre A. Stellaa
Léandre A. Stellaa
+ MESSAGES : 35
Léandre A. Stellaa
Sam 2 Mai - 0:11
Tes yeux brûlent, et pourtant tu continues de faire courir le stylo que tu tiens entre tes doigts sur le papier. Tu as chevauché toute la journée puis tu as combattu, tu t’es blessé, et si ton corps ne réclame qu’un peu de repos, tu es pourtant installé dans la salle des gradés de la Caserne de Trost. Une des habitudes que tu as, c’est de faire tes rapports tant que ta mémoire est encore fraîche. C’est ce par quoi tu as commencé. Tu as gratté presque trois pages de synthèses des événements de Karanes, tes décisions, jusqu’aux combats dans le district. Te voilà maintenant à noter des choses pour soulager ton esprit. Des hypothèses, des noms, des éléments anodins que tu as entendus dans la bouche des soldats que tu as croisés en quittant le champ de bataille, sinon tu risques de finir par en avoir plein la tête.

C’est un coup sur la porte qui te fait te figer dans ton travail. Si tu ne caches pas éhontément ce que tu faisais, tu t’arranges rapidement pour inverser les pages et mettre le rapport en premier tout en découvrant que tu as la joie, pour la seconde fois de la journée, de voir le visage d’Analynn Marshall. Elle est toujours tachée de sang, elle a visiblement eu fort à faire.

« Je préfère faire mes rapports le plus rapidement possible. Je n’aurais certainement pas beaucoup de temps dans les jours à venir. Tu vas bien, à ce que je vois. Tu m’en vois ravie. »

Ce tutoiement te plait c’est certain, mais tu ne le montres pas parce qu’elle te prend par surprise. En faite, tu ne sais pas pourquoi, mais la voilà qui vient ouvrir un placard et quand tu la vois revenir avec une trousse à pharmacie, tu as une légère moue mécontente. Tu n’aimes pas ça, mais la gamine que tu as formée a fini par te faire prendre ton mal en patience.

« Vas-y. »

Tu te figes devant elle et tes yeux ne font que se poser dans les siens. En silence, tu la laisses manoeuvrer, mais surtout tu prends le temps de la regarder, de l’étudier, d’essayer de lire dans ses expressions. Finalement quand elle en finit avec ta blessure, tu te remets debout, et d’un mouvement d’épaule tu fais tomber ta veste du bataillon, celle sur laquelle ton grade est indiqué par des insignes du Bataillon et tu la lui tends, en souriant, calmement.

« J’imagine que tu ne dois pas être à ton aise dans ce chemisier tâché, tu peux mettre ça. Ça te couvrira et elle est chaude, tu n’attraperas pas froid avec. Et si tu déposes le vêtement qui a ton odeur et ta chaleur en lui, tu t’amuses à rajouter. On te confondra peut-être avec moi, qui sait, et tu découvriras peut-être la satisfaction que des imbéciles te courent après en s’époumonant sur ce “Major” irritant. Tu t’étires, et le sourire que tu viens rajouter est clairement agréable. Moi, je ne jouerai pas le jeu, même si je suis curieux de voir comment tu portes le grade ! »
Revenir en haut Aller en bas
Analynn Marshall
Analynn Marshall
Analynn Marshall
« stationnary troops »
+ MESSAGES : 33
Analynn Marshall
Sam 2 Mai - 1:24
Ce n’est pas grand-chose, tu pourrais laisser ça comme ça, d’ailleurs, tu te demandes s’il a au moins eu l’occasion de se faire soigner, tu te dis que oui, sans doute, et puis tes yeux se posent sur son visage, sur cette mine fatiguée qui ne ressemble en rien à ce visage que tu as rencontré il y a déjà quelques temps, maintenant. Il n’a probablement fait que travailler depuis que tu l’as croisé dans la rue, plus tôt dans la journée, tu le supposes du moins, et ses paroles viennent te le confirmer bien vite. C’est sans crainte que tu t’approches, presque comme si c’était naturel pour toi. « Je vais très bien … je n’ai pas eu des dizaines de titans à affronter, moi. » Déjà parce que ce n’était pas ton travail, du moins, pas le tout premier, ensuite parce que tu n’avais jamais été la plus douée pour ça. Pourtant, tu avais contribué à en éliminer au moins deux aujourd’hui, mais le plus gros de ton travail avait été de transmettre des messages, et de récupérer des civils égarés.

Si tu n’es réputée pour être la plus douce des femmes, tu viens pourtant avec une extrême délicatesse tapoter cette coupure sur le côté de ton œil, tu t’appliques, tu t’efforces de ne pas faire mal, tu prends quelques longues seconde, juste le temps de retirer le sang, de nettoyer la coupure correctement, et puis, tu laisses à l’air libre, et tu recules pour remettre le tout de la boîte en soupirant. Et c’est à ce moment qu’il te prend de court … lorsqu’il te parle de ton chemisier, tu sais, celui qui te gêne, pour lequel tu t’es plainte durant une heure sans que personne ne te prenne au sérieux. Il y a plus grave, c’est vrai. N’empêche que lui … il y pense, et toi, ça te fait sourire, même si ce n’est pas grand-chose. Il vient même t’offrir sa veste, celle qui porte ses insignes, son grade, ses distinctions. « Je ne suis pas aussi imposante que toi … » Pas de risque d’être confondue avec Léandre, ça non. En fait, tu risquais plutôt d’être accusée de vol, si on te prenait avec un tel vêtement sur le dos, cependant, tu mets ce risque de côté. Et si tu as de la pudeur, Analynn, tu n’as que … le strict nécessaire, c’est pour ça que tu ne fais que lui tourner le dos pour retirer cette chemise sous laquelle tu ne portes qu’un sous-vêtement. Tu t’en débarrasses en la jetant dans un coin, certaine que tu ne la remettras plus jamais, et puis tu mets sa veste sur ton dos, et tu t’enroules dedans, parce qu’elle est bien trop grande pour toi. Elle te réchauffe immédiatement. C’est sa chaleur qui vient envelopper ton corps … et qui te fais frissonner à la fois, son odeur qui vient se coller à ta peau, aussi. « Tant mieux … je n’ai aucune envie de tester les jeux de rôles. » Que tu glisses, avant de venir poser tes fesses sur la table à laquelle il est assis, juste à côté de lui, en retenant la veste contre toi. « Tu as terminé ? » Demandes-tu alors, en désignant les documents sur la table, ceux sur lesquels tu ne t’attardes même pas, tiens. « Comment est-ce que je peux te convaincre de faire une pause ? »
Revenir en haut Aller en bas
Léandre A. Stellaa
Léandre A. Stellaa
Léandre A. Stellaa
+ MESSAGES : 35
Léandre A. Stellaa
Sam 2 Mai - 14:35
Des dizaines de titans à affronter. Elle présume un peu de ton intervention. Tu n’en as affronté qu’une petite dizaine et il y en a un qui a réussi à t’ouvrir l’arcade… Ceci dit, c’est aussi bien comme ça, au moins elle ne remet pas en question ce que tu fais. Ça te changera des mauvaises langues qui pensent que tu te tournes les pouces autour d’un verre de bourbons, tient !

Et tu es en train de ressasser tous ceux qui te mettent des bâtons dans les jambes, tout en la regardant faire, et quand tu finis par te lever et lui proposer ta veste, tu sens que tu lui fais plaisir. C’est quelque peu étrange de savoir que ça te plait de la voir sourire, mais tu mets rapidement ça sur le fait que, de un, tu es épuisé, et de deux, elle n’est clairement pas désagréable à regarder.

Elle finit par te tourner le dos et retirer son vêtement et tu te demandes pour qui elle te prend. Ce n'est par parce que tu es haut gradé que tu n’en es pas moins un homme. Te voilà à devoir ravaler ton envie de l’empêcher d’enfiler ta veste en posant tes mains sur son dos, mais tu en profites pour te rincer l’oeil.

« Dommage, j’aurais bien voulu voir ce que donnait une femme à ma place. Tes lèvres s’étirent en un sourire appréciateur. J’ai comme la sensation que tu pourrais me surprendre. »

Elle vient s’installer sur la table et toi, Léandre, tu t’es remis assis aussi sec que tu lui a confié ta veste, à croire que tes jambes sont fatiguées. Pendant quelques instants tu la regardes et quand elle s'intéresse à ton travail, ou plutôt au fait que tu l’aies fini ou non, tu te perds dans tes réflexions. Tu n’as pas fini, mais ton quotidien est un tel amas de travail que tu ne le finis presque jamais. Et là, elle te parle de te convaincre, et tu te laisses retomber au fond de ton siège, tête contre le dossier, en la regardant.

« Non, je n’ai pas fini, mais si tu veux me proposer une meilleure idée que de rester enfermé ici jusqu’à ce que la lune soit haute, je pourrais me laisser tenter. »

Tu souris, apaisé et fatigué à la fois. Une de tes mains vient passer sur ton visage en évitant la zone qu’elle a soignée et tu finis par attraper tes feuilles, plier celles du rapport pour les glisser dans ta poche. Tes notes personnelles, elles, tu le gardes en main pour aller jusqu’à un cendrier et tu y mets le feu avec ton briquet personnel, cadeau de ton père.

« Cette journée aura été sans fin, je peux m’octroyer un peu de repos. Dis-moi ce que tu veux faire ou voir et je ferai en sorte de t’offrir cela. Tu ne t’es pas tourné vers elle surveillant que tout le papier soit consommé par le feu. »
Revenir en haut Aller en bas
Analynn Marshall
Analynn Marshall
Analynn Marshall
« stationnary troops »
+ MESSAGES : 33
Analynn Marshall
Sam 2 Mai - 19:29
Tu souffles, légèrement. Tu sais quoi, Analynn ? Pour une fois, tu estimes que tu t’es assez plainte pour la journée. Pourtant, tu aimes ça, et le Caporal Nine pourra témoigner s’il le faut, tu te plains pour tout, et surtout, pour n’importe quoi. Tu es une jeune femme relativement capricieuse, c’est comme ça, et mine de rien, ça n’a jamais été facile à vivre pour toi, parce que même tes parents en sont venus un beau jour à se demander d’où ça pouvait bien venir. Ton frère se contente de ce qu’il a, il joue au héros, ta jeune sœur est plutôt humble, et même du genre carrément modeste en réalité. Toi, en revanche … tu es pénible. C’est ce que dis ton père. Le pire, c’est qu’il est très difficile de te calmer, parce que tu es difficile à contenter, aussi. Mais là, tu vois, tu te tais. Tout ce que tu voulais, c’était te débarrasser de cette chemise à la noix, alors oui, ce n’est qu’une futile question de confort, mais ça te tapait sur les nerfs, et maintenant que tu ne l’as plus sur le dos, comme par magie, tu te sens apaisée.

« Je pourrais. » Reste à savoir si ce serait dans le bon ou dans le mauvais sens, d’ailleurs. Quoi que … tu es plutôt autoritaire comme nana, il n’y a qu’à voir à la maison. C’est toi qui choisis la place de chaque chose, jusqu’au sel, le moindre meuble, c’est toi qui as décidé de le mettre à une place bien précise, et tu es tellement pointilleuse sur certaines choses qu’il suffit que l’un soit décalé d’un petit centimètre pour que tu remarques la différence. Peut-être que tu saurais te faire obéir, finalement. « Mais le rôle de mâle alpha te va si bien. » Tu souris, encore une allusion à cette histoire de loup, tiens. Tu sais qu’il va la comprendre. « Et puis … le rôle de dominante à tendance à me fatiguer assez vite. » Et à te lasser. C’était probablement un peu étrange, mais tu aimais être remise à ta place, parfois, tu trouvais ça … stimulant.

Tu le laisses se lever, tu le suis du regard, en silence. Il a accepté que tu l’éloignes de son travail, cependant, les options sont limitées, tu le sais. Trost est à l’agonie, la moitié des bars et tavernes ont été réduits en poussière, les restaurants sont évidemment fermés, les rues grouillent de cadavres et le sol et partout jonché de sang et de débris. Mauvaise ambiance en somme. Du coup, tandis qu’il est occupé à brûler son bout de papier, sans que tu ne saches pourquoi, ni même ce que c’est exactement, tu sautes de la table pour le rejoindre, tu t’approches, tu viens t’installer dans son dos, cependant, tu ne te colles pas à lui, tu viens juste le frôler, en penchant la tête sur le côté. « Qui a dit qu’on avait besoin de sortir d’ici pour se divertir un peu ? » Encore ce sourire, te voilà de nouveau taquine, c’est à croire que tu t’es remise à tester certaines de ses limites. « J’ai entendu dire que l’un des lieutenants qui travaille ici était porté sur la bouteille … si on déniche son bureau, on aura de quoi passer une bonne soirée, tu ne penses pas ? »
Revenir en haut Aller en bas
Léandre A. Stellaa
Léandre A. Stellaa
Léandre A. Stellaa
+ MESSAGES : 35
Léandre A. Stellaa
Dim 3 Mai - 22:49
C’est amusant, Léandre, tu passes ta vie a imaginer qui pourrait tenter de te voler ta place, qui en aurait les épaules, qui craquerait au bout de deux jours. Et cette petite brune, là, elle te répond avec une facilité qui te surprend, avant de te rallier à son avis. Elle pourrait, oh oui. Tu le vois à la lueur dans ses yeux, elle a le mec éclat que toi. Le même que ceux qui se veulent gagnants !

« Mâle alpha, rien que ça. Tu souris, un sourcil levé. Mes hommes vont commencer à se poser des questions si on me compare à un loup. Il faut dire qu’il y en a déjà beaucoup qui te pensent mal intentionné. Te fatigué, rien que ça ? Ça veut dire qu’il faut que je prenne les devants ou juste que tu obéiras aux ordres ? »

Deux concepts ma foi proches, c’est certain, mais que tu discernes clairement. Deux concepts que tu es capable d’appliquer avec elle, mais que tu n’es pas certain d’utiliser à bon escient. En voilà une question sensée, Léandre ! Et tout cas, c’est à ça que tu songes quand tu t’écartes pour faire brûler ce papier hautement personnel et clairement trop important pour rester intacte. Tu es un peu perdu dans tes pensées, mais tu te figes tout à coup. Elle est là, derrière toi. Tu la sens. Sa proximité te tend. Le fait qu’elle ne couvre pas la distance qui vous sépare t’irrite. Et sa question commence à allumer les lampions du désir en toi.

« Je pensais que tu préférerais te trouver dans un espace ouvert plutôt qu’enfermé avec moi. »

Le papier termine de se consumer, plus rien n'est lisible et tu te tournes aussi subtilement que vivement pour te retrouver face à elle. Et c’est un sourire charmeur, toujours chargé de fatigue, que tu lui offres. Cette fois-ci, tu refuses de rester en retrait, tu ne vas pas la laisser jouer avec toi sans répondre à chaque fois, ce n’est pas ton genre.

Te voilà donc à bouger le bras. Ton index se tend et se pose à la base de son cou. Et sur le mouvement de ton bras, il glisse sur sa peau jusqu’à venir relever sa tête vers toi qui la domine d’un bon petit paquet de centimètres.

« Je tiens bien l’alcool et je ne compte pas boire seul. Ton sourire s’étire, et tu te penches vers elle, lentement, en savourant tout ce que tu vois dans ses yeux, avant de t’arrêter bien trop près de son visage. Ce programme me va bien. Faisons ça, Analynn. »

Et tu te redresses aussi soudainement. Ta main se glisse dans son dos et tu l’entraines avec toi hors de l’espace où tu travaillais. Tu connais de nom un peu tous les gradés de l’armée, parce qu’il est important de savoir qui sont tes alliés ou pas. Il te faut ouvrir deux bureaux avant de tomber, au troisième, sur une bouteille de scotch qui trône sur le meuble en bois. D’un mouvement galant, tu lui fais signe d’entrer en première et de s’installer et tu finis par ouvrir les meubles du bureau agréable et cossu pour trouver la fameuse réserve de bourbon et de scotch.

« Voilà donc les choix de ce cher Raynal ? Il aurait pu faire mieux, mais ça fera l’affaire. Tu sers deux verres et reviens vers elle en lui en tendant un. Voilà pour toi. Tu ne crains pas trop que je te saoule ? »

Sans crainte ni moquerie, tu es curieux de comprendre comment fonctionne cette jeune femme.
Revenir en haut Aller en bas
Analynn Marshall
Analynn Marshall
Analynn Marshall
« stationnary troops »
+ MESSAGES : 33
Analynn Marshall
Lun 4 Mai - 18:32
Tu dois te rendre à l’évidence, Analynn, il y a quelque chose qui t’attire chez le Major. Au départ, il y avait une forme de crainte, il émanait de lui quelque chose de particulier, d’un peu effrayant, de mystérieux, aussi. Tu t’es demandée s’il ne comptait pas juste te faire payer ta bêtise, parce que, c’est vrai, tu avais dépassé les bornes avec Léandre le jour de votre rencontre. Pourtant … tu avais fini par partager ce dîner avec lui, et puis. Et puis, tu n’en sais rien. Tu te sens attirée à lui comme s’il était un aimant, c’est ça, oui, pour toi, Léandre était magnétique. Même quand tu tentais encore de te résonner, en te rappelant que tu avais une vie – certes un peu terne – et qu’il n’était pas correct pour une femme casée depuis si longtemps de tourner autour d’un autre homme – parce que oui, clairement, tu lui tournes autour – et bien, c’était plus fort que toi. Il s’imposait à tes pensées, systématiquement, il était même parvenu à s’insinuer dans tes rêves, une nuit.

Alors oui, tu testes, tu provoques, tu le pousses, tu observes. Tu attends avec impatience chacune de ses réactions, lorsque tu t’approches, lorsque tu l’effleures, lorsque tu proposes de rester dans le coin pour boire un verre. « Qui te dit que je n’apprécierais pas d’être enfermée avec toi ? » C’est dangereux, Ana. Tu n’arrêtes pas de te le dire. Tu ne devrais pas, Ana. Ça aussi ça revient, à chaque fois. Mais tu n’as aucune raison, aucune limite. Lorsque tu veux quelque chose, il est presque impossible de te faire changer d’avis, même ta conscience n’y parvient pas. C’est dire, à quel point tu es têtue.

Quand il se tourne face à toi, il te sourit, il lève ta tête pour que tu le regardes. « Je n’ai jamais parlé de te laisser boire seul, voyons. » Clairement, tu comptes bien profiter d’un verre toi aussi, voir davantage pourquoi pas. Alors tu le laisses te pousser en avant, tu le suis dans les couloirs jusqu’à ce bureau dans lequel il déniche effectivement quelques bouteilles. Quelques secondes plus tard, deux verres sont déjà servis, et tu viens en attraper un pour y tremper tes lèvres, en boire une gorgée avant de soupirer en appuyant tes fesses contre le bord du bureau pour t’y reposer. « Pourquoi, c’est ce que tu comptes faire ? » Demandes-tu, souriante, alors que tu viens chercher une nouvelle gorgée d’alcool fort. Ça brûle, c’est vrai, mais ça te réchauffe, ça te fait du bien. En fait, l’alcool à toujours eu cette tendance à … presque te donner des ailes, alors, tu ne crains rien, pour le moment. « Et surtout, qui te dis que tu vas y arriver ? Tu tomberas peut-être même avant moi … » Et tout en disant cela, voilà que tu t’approches, que tu reviens te planter devant lui pour finir ton verre sous son nez, avec ce sourire, très largement provocateur. « Qu’est-ce que je vais faire de toi … si tu t’effondres en premier, mh ? »
Revenir en haut Aller en bas
Léandre A. Stellaa
Léandre A. Stellaa
Léandre A. Stellaa
+ MESSAGES : 35
Léandre A. Stellaa
Mar 5 Mai - 0:16
Cette femme est un défi qui se dévoile de plus en plus devant toi. Elle joue, elle te touche, elle vient provoquer en quoi une irrésistible envie de ne pas la laisser gagner tout en lui laissant la possibilité d’être victorieuse. C’est étrange Léandre, parce que tu ne te montres pas aussi joueur avec les autres, même avec Rose, ce n’était pas comme ça. Et tu lui sers son verre de bourbon avec un sourire charmeur, certes, mais elle revient à l’attaque, et toi tu ris.

« Ainsi tu voudrais être enfermée et saoule avec moi. Voilà qui est tout de même peu commun, encore plus de le reconnaître à demi-mots de la sorte. Ton sourire s’agrandit, alors qu’elle s’appuie au bureau, tout près. Tu es de plus en plus surprenante. »

Et dans ta bouche, ça sonne absolument comme un compliment. Tes lèvres viennent recueillir un peu de liquide alors que tu l’observes et que tu rassembles ce que tu sais sur elle pour comprendre où elle veut en venir. Le problème, tu vois, Léandre, c’est qu’elle s’agit sous ton nez comme une friandise pour un chat, et tu es peut-être fatigué, mais tu n’en restes pas moins attiré par ce genre d’attitudes.

« Si je tombe avant toi, je penserai surtout que tu as empoisonné mon verre. Ta voix claque, alors qu’elle vient finir son verre. Et te voilà à reposer le tien sur le bureau pour la regarder continuer à te provoquer. Et bien, disons que tu feras ce que tu veux de moi, et que je m’octroie le même plaisir si tu chois en première. »

Sauf, Léandre, que tu aimes jouer sur les mots, c’est une des choses que tes hommes savent de toi. Et là, tu es clairement en train de le faire. Alors si tu lui retires son verre des mains pour la resservir, tu ne le lui redonnes pas aussi sec. En faite, ton pied, bouche subitement, et vient chasser les siens, provoquant irrémédiablement sa chute, en arrière. Tu es sur elle avant qu’elle n’ait pu se faire de mal, mais ton sourire se fait triomphant. Tu la tiens, suspendue dans le vide, de tes mains sur son dos.

« Nous boirons, mais j’ai déjà gagné une fois. Et tu la regardes, le regard rendu littéralement ardant par le jeu. Tu te penches sur elle, jusqu’à ce que ton corps l’effleure et que vos souffles s’entremêlent. Comme tu peux le voir, jouer avec toi ne me dérange pas, mais j’y applique mes propres règles. Ton visage se rapproche encore, et c’est à peine si tu n’effleures pas ses lèvres des tiennes. Toujours aussi certaine de toi ? »

Et tu es triomphant, ça se voit dans toute ton attitude. Si tu ne l’embrasses pas, c’est uniquement par éducation, par contre tu ne te gênes par pour que tes mains dans son dos profitent pleinement de devoir la retenir.
Revenir en haut Aller en bas
Analynn Marshall
Analynn Marshall
Analynn Marshall
« stationnary troops »
+ MESSAGES : 33
Analynn Marshall
Mar 5 Mai - 0:37
Surprenant, toi. Tu y comptes bien. La routine, les habitudes, le manque de changement et de piquant, tout ça fait partie des choses que tu redoutes le plus dans ta vie. Tu aimes surprendre oui, mais tu aimes encore plus être surprise. C’est peut-être ça, que tu veux de lui. Il n’arrête pas de te surprendre, lui aussi. Il est imprévisible, et … qu’est-ce que tu aimes ça chez un homme, Analynn, tu t’en rends compte maintenant que tu l’as sous le nez. C’est pour ça que tu t’acharnes à continuer, que tu vas de plus ou plus loin à chaque fois que tu as l’occasion d’ouvrir la bouche. Tu joues. Il joue. Le problème vois-tu, c’est qu’il est si imprévisible que toi, tu ne t’attends pas à ce qu’il change les règles en cours de route. Tu es sûre de toi, tu tiens l’alcool, et si tu ne picoles pas pour le plaisir de picoler, ton corps à pourtant acquis des résistances impressionnantes pour une jeune femme de ta corpulence. Tu sais que tu peux rivaliser avec certains poivrots de compétition, et dieu sait que tu en croises avec ton boulot. Alors oui, tu ris lorsqu’il te fait cette proposition, parce que, pas une seconde tu ne doutes de toi, tu ne vas pas te laisser tomber si facilement. Pas à cause de l’alcool en tout cas.

Parce que oui, Analynn, c’est de là que viens la prochaine surprise. Tu es déjà occupée à réfléchir à ce que tu voudrais faire de lui – tout en disant que malgré ton imagination débordante d’idées alléchantes, tu n’oseras malheureusement peut-être même aller jusqu’au bout – et … le voilà qui approche, mais tu ne le vois pas venir, le piège, lorsque son pied vient te faire perdre l’équilibre, que tu te sens tomber en arrière, et que tu comprends qu’il vient de te faire tomber, et qu’il a habilement jouer sur les mots pour remporter la partie. Ou du moins, une manche de cette dernière. Il te rattrape, néanmoins, ses mains se glissent dans ton dos, et le voilà penché sur toi, proche, si proche, bien trop proche de toi, Ana. Tu peux sentir son souffle, légèrement alcoolisé qui se mêle au tiens, et t’effleure, et lorsque ses lèvres sont là, si proches des tiennes, tu as l’impression de sentir le sol se dérober sous tes pieds, Analynn. Tu brûles d’envie de t’y jeter, d’y venir, l’attraction est si forte que tu peines à ne pas bouger. Tu parviens tout de même à agiter très légèrement la tête. Tu ne comptes pas abandonner la partie mais … ce que tu peux en avoir envie. Et te voilà, finalement, Ana, prise dans ce jeu, ou dans ce piège dans lequel tu t’es toi-même jetée. Entre ses mains, à lui, sous ses yeux enflammés, plus proche de lui que jamais, à lutter contre toi-même pour ne pas tout lui céder, parce que tu continues de te dire que tu n’en as pas le droit. Ce qu’il fait là, c’est de la torture pour toi. Tu pries presque pour qu’il vienne de lui-même, pour qu’il le fasse à ta place. Ce serait plus simple … même si tu sais que rien n’est jamais si simple avec Léandre, finalement. « Pourquoi tu fais ça … » Tu murmures, c’est une question, mais tu es si vague que ça pourrait vouloir dire n’importe quoi. En l’occurrence, toi, tu parles de cette proximité qui ne fait que t’effleurer. « Qu’est-ce que tu attends, exactement, une invitation ? » Et surtout, si c’est le cas, est-ce que tu oserais la lui donner, hein, Ana ?
Revenir en haut Aller en bas
Léandre A. Stellaa
Léandre A. Stellaa
Léandre A. Stellaa
+ MESSAGES : 35
Léandre A. Stellaa
Mar 5 Mai - 13:58
Tu es victorieux, et comme à chaque fois que tu gagnes, Léandre, tu profites de l’instant. Tu n’es pas un de ces stupides hommes qui dévorent sa récompense dès qu’il l’a reçoit. Toi, tu préfères en profiter, le faire voir, en jouer. Tu fais durer l’instant pour qu’il se grave dans ta tête à jamais. Et clairement, c’est ce que tu es en train de faire avec cette femme. Si proche d’elle sans rien lui donner. A presser tes doigts contre elle sans en prendre plus. Et à faire durer cette chute pendant de longues secondes.

« Pour que tu t’en souviennes. Tu souris un peu plus, tes yeux pâles plantés dans les siens, pour qu’elle ne voie plus rien que toi, qu’elle ne sente plus rien d’autre que toi. Tu veux résumer son monde à toi. Tu comprendras avec le temps que je n’ai pas besoin d’invitation pour gagner ce que je désire… Mais que je sais aussi ne pas tout prendre à la fois. »

Et si tu avances encore ta tête vers elle, ce n’est pas pour lui voler un baiser. Tu tournes légèrement le visage, vient effleurer le sien de ta joue et tes lèvres finissent contre son oreille et ses cheveux. Tu prends un instant pour la tenir au plus près de toi, et tu finis par lui donner un indice sur ton fonctionnement.

« Je n’invite pas non plus, mais je suis bon partageur, si tu gagnes, tu pourras prendre ce que tu as l’air d’attendre si fort. »

Et voilà que tu bouges finalement bien plus vite. Tu l’as fait glisser entre des bras, bien la soulever contre toi, comme si elle était une princesse et tu te relèves en l’entrainant vers le haut, par ta grande taille. Ton visage est toujours le même, égal, souriant, mais l’éclat qui brille dans tes yeux t'auréole d’une note sauvage, inarrêtable. Et sans la lâcher, tu te mets en marche. Tu traverses le bureau, ouvre la porte d’un coup de pied maîtrisé et tu finis par t’expliquer :

« Il y a un salon pour les réunions avec le gratin. Je ne te relâcherai que lorsque je me priverai du risque de te refaire chuter. Tu te moques, et tu la provoques en plus, et quand tu entres dans le fameux salon, c’est pour aller la déposer en douceur sur un sofa. Là. Attends-moi, je nous ramène de quoi finir ce petit pari. »

Et tu la laisses aussi sec, comme si tu ne l’avais pas tenue si proche de toi quelques secondes avant ou que tu n’avais pas dû lutter contre toi-même pour ne pas tout prendre tout de suite. Un rapide aller-retour dans le bureau et tu reviens avec vos verres, les bouteilles, tu as même déniché des gressins.

« Même alcool où tu veux que j’ouvre une autre bouteille ? Tu lui demandes, alors que tu es debout, prêt à lui servir une nouvelle rasade de liquide ambré. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
Sauter vers: