Attack on Titan
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[TERMINE] D'ailleurs, j'ouvre aussi bien les portes que ma gueule, tu vois ?! (Alek)
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Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
+ MESSAGES : 109
Theresa S. Adams
Lun 4 Mai - 0:24
T’es vraiment perdue, Theresa. Pourtant, ce type t’avait semblé un peu moins compliqué et bizarre que certains des types que tu fréquentes, quand tu redescends dans le sbas-fond pour y retrouver ton père d’adoption, ton mentor. Mais vraiment, les choses ont l’air mal barrées, vu qu’il a l’air de s’attendre à ce que tu ailles dans la chambre d’autres hommes. Et toi, tu passes en revue les explications. Il peut avoir des envies bizarres. Il peut aussi vouloir que tu fouines pour lui. À moins que tu ne sois vraiment repoussante et qu’il veille, faire peur à des camarades, mais ça te vexerait…

« Hein ? Bah… Des raisons pour lesquelles tu réagis comme ça. Mais t’inquiète pas, hein, j’ai l’habitude, de faire peur. Tu lèves les mains, en riant un peu, parce que ça a cessé de te gêner depuis longtemps. Même mon Caporal, il me regarde pas dans les yeux. »

T’y reviens à lui encore, mais ça t’a perturbé cette histoire au cours de la bagarre. Tu te doutes que Kelsier n’est pas du genre à toucher les filles, mais tu l’as vu parler avec Astrid et même avec Saskya, sans sembler dégouter. Toi par contre…

Ah ! Il s’approche de toi, tout à coup, et le voilà qui t’attrape pas les épaules en te secouant. Et ma pauvre, tu ouvres de grands yeux sans avoir si c’est une agression ou une nouvelle technique de drague. Tu restes figée face à lui quand il se met à t’expliquer qu’il ne faut pas faire ça et qu’il te demande si tu as tes neurones connectés. Et toi, tu le regardes de plus en plus perdue, quoiqu’un peu perplexe aussi.

« Je me disais bien aussi que tu ne me demandais pas d’y aller. Tes yeux bougent sur la pièce, tu réfléchis un instant. Après, je suis pas certaine qu’un type se jetterait sur moi, tu sais. Déjà parce que j’ai plutôt la réputation d’avoir mauvais caractère. Et voilà que tu lui balances un grand sourire, pas peu fière de cette information. Je ne le ferai pas, promis… pour les autres. »

Et t’as pas réfléchis plus que ça, t’as juste pas envie d’aller dans le lit des autres, par contre dès qu’il te relâche tu recules et tu reviens te percher sur son matelas, en enfonçant tes pieds nus dans le drap, parce que t’as froid mine de rien.

« Du coup, maintenant que ce problème de lit des autres est réglé, tu reviens ? T’avais l’air d’avoir envie de dormir un moment quand je suis arrivée. Tu souris encore une fois, sans comprendre que t’as finalement rien compris. Promis, je parlerai pas trop… enfin… je peux essayer ! »
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Aleksei Zeïtseva
Aleksei Zeïtseva
Aleksei Zeïtseva
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 50
Aleksei Zeïtseva
Lun 4 Mai - 10:32
Tu as ce lourd, très lourd, mais alors si lourd soupire, Aleksei. Parce que … non vraiment, tu n’as probablement jamais rencontré quelqu’un d’aussi épuisant qu’elle. C’est comme si elle te pompait toute ton énergie, rien qu’en posant les yeux sur toi. Et alors, quand elle avait le malheur d’ouvrir la bouche, c’était pire encore. Tu vois, elle a cette faculté, presque impressionnante d’ailleurs, de débiter une quantité phénoménale d’âneries à la minute. Et toi, toi, tu n’arrives pas à la suivre, et c’est ça, qui est véritablement épuisant, tu vois, tu as l’impression de courir derrière pour essayer de te rattraper, de comprendre le sens de ses phrases, mais, tu patauges, encore, toujours. Et tu en viens à t’agacer, à la secouer, comme si tu essayais – en vain, toujours – de lui remettre les idées en place. « Tu te fou de moi, c’est ça ? » Ouais, non en fait, t’aurais dû le voir avant. C’est une blague, une grosse blague. Un piège. Elle essaie de se payer ta tête, et toi, tu ne marches pas, tu cours comme un crétin naïf. Il n’y a pas d’autre explication, c’est juste … surréaliste.

« Comment ça, pour les autres ? »
Ouais, ça veut dire quoi ça, encore, cette foutue précision là ? Elle n’ira pas dans celui des autres, mais visiblement, pour le tiens, il n’y a toujours pas le moindre problème. Ah. Ouais. La voilà qui se réinstalle sur ton matelas. Tranquillement. Et toi, toi tu la regardes, figé. « Ah parce que tu comptes me laisser dormir, maintenant ? » La vérité, c’est que c’est bon, tu as eu ton compte, tu es réveillé, bien réveillé, et tu ne ressens plus la moindre trace de sommeil, comme quoi, il suffisait de te secouer un peu pour te faire sortir de ton cercle vicieux. Mais, tu soupires. Et ouais, tu reviens, tu t’approches de ton lit, et vu qu’elle t’a bien emmerdé, finalement, t’es décidé à te venger. C’est de sa faute. Tout ce qui va lui arriver, ce sera de sa faute. Alors, tu la pousses, tu la décales du côté du mur et si tu te rallonges, c’est en enroulant tes bras autour d’elle et en te calant dans son dos. « Mon lit. Mes règles. » Que tu lâches. Et alors que tu te presses contre elle avec une exagération à peine feinte, tu laisses ta main glisser sur elle, sur sa cuisse, sa hanche, tu remontes, lentement. « Tu te crois repoussante, c’est ça ? » Tu parles d’une excuse. Mademoiselle se dit laide, et c’est la raison pour laquelle elle peut se permettre de se glisser n’importe où, en invoquant que le fait qu’aucun type ne lui sauteras jamais dessus. Ouais. C’est comme ça que tu l’as pris et entendu. C’est ton interprétation. Et c’est pour ça que, vu que t’as pas réussi à lui faire peur tout à l’heure, et bah, tu réessaies. Encore. Et cette fois, t’es bien décidé à y aller plus fort. Alors tu glisses tes lèvres près de son oreille … « Tu sais quoi, Theresa ? Moi, tu m’excites carrément. » … Non mais quel … crétin. Et ça te fais sourire, en plus. On aura tout vu, tout entendu, si elle est taré, tu l’es tout autant, t’es peut-être même pire tiens.
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Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
+ MESSAGES : 109
Theresa S. Adams
Lun 4 Mai - 13:19
« Bah j’irais pas dans la chambre des autres. C’est si difficile à comprendre ? »

Et oui, tu es en train de t’énerver, Theresa. Ce type, tu as l’impression qu’il est sur une autre planète et qu’il s’acharne a faire exprès de ne rien comprendre à ce que tu dis. Ça t’emmerde, et ça t’irrite. Pourtant t’es sur le point de te lever pour le pousser sur son matelas, parce qu’il en met du temps, quand il décide enfin de revenir. Et bon sang t’as pas le temps de comprendre que tu te retrouves dos à lui, enfermée dans ses bras.

« J’peux essayer, mais j’aime bien parler pour m’endormir. Que tu marmonnes, un peu surprise par la position dans laquelle il t’a bloqué. J’veux bien suivre tes règles, mais quand tu viendras dans ma chambre, on fera avec les miennes ! »

T’es conne bon sang. T’es si bête, si naïve, si loin de la vérité que tu ne comprends pas ce qu’il fiche quand sa main vient courir sur ta jambe avant de continuer le long de ton flanc. Tu frissonnes, et ce n’est pas de plaisir. Tu frissonnes de surprise. Tu frissonnes d’un vieux dégoût. Et t’entends sa question, mais en faite t’oses déjà plus bouger. Tu ne parles plus. Tu retiens même ton souffle. Qu’est-ce qu’il se passe ?! Ton coeur se met à battre à toute vitesse, et quand tes paumes deviennent humides de peur, il en rajoute d’une voix… contre ton oreille… directement contre toi…

Ça craque d’un seul coup dans ta tête. Ton coude part en arrière pour percuter son ventre dans une violence retenue par le fait qu’il restreigne tes mouvements. Dès que tu sens que tu l’as eu par surprise, tu t'arraches de ses bras, ta tête revient cogner contre le mur, et tu souffles de douleur, mais tu ne t’arrêtes pas là. En moins de deux secondes, tu es perchée sur lui, un petit canif sortit d’une de tes poches contre sa gorge, le visage faussement souriant (tu ne veux pas perdre la face, tu vois), mais les yeux brillants de larmes de peur.

« Tu te crois drôle ? Tu veux t’foutre de moi, parce que j’suis moche ? Très bien, Aleksei, amuse-toi, moque-toi, rabaisse-moi, tu as même le droit de me frapper… Et tu te penches vers lui, alors que ton sourire devient dément. Mais je t’interdis… De. Me. Toucher. Comme. Ça. »

Et tu sais quoi, gamine ? Tu pleures. Tu ne le vois pas au départ, mais quand des gouttes tombent sur son visage, tu bouges brusquement. Ton canif vient s’abattre dans son matelas à côté de sa tête et toi t’es déjà debout. Tu t’éloignes brutalement du lit pour aller remettre tes chaussures, rageuse certes, mais surtout honteuse qu'il ait réussi à gagné contre toi.
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Aleksei Zeïtseva
Aleksei Zeïtseva
Aleksei Zeïtseva
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 50
Aleksei Zeïtseva
Lun 4 Mai - 22:43
Elle t’a poussé à bout. Ouep, c’est ça ton excuse pour jouer au con Aleksei, ça, et bien sûr, son attitude à elle. Tu as décidé de frapper fort, de voir. Non, tu ne comptes profiter d’elle, tout ce que tu essaies de faire, c’est la faire réagir, parce que, si t’es un con, et même un très gros con, tu as tout de même un peu d’éducation. Tu ne forceras jamais une femme pour ces choses-là, et si tu te permets de laisser tes mains glisser sur son corps, par-dessus le tissu de ses vêtements, tu sais aussi que tu n’oseras jamais aller plus loin que ça. En fait, si ça ne suffit pas, tu finiras par te résigner, et tu le sais.

Alors oui, tu la touches, et tu viens glisser ces quelques mots – dégoûtants, oui, surtout avec le ton que tu prends – à son oreille. Un simple murmure qui visiblement, met le feu aux poudres. Elle te cogne, et si tu parviens à éviter que ça ne fasse trop mal, elle s’échappe de tes bras, elle vient sur toi, et dans la pénombre, tu vois ce petit couteau qui brille autant que ses yeux. Et la revoilà qui raconte des conneries, et toi, tu restes parfaitement silencieux, parce qu’on ne va pas se mentir, elle t’a pris par surprise, et tu ne sais pas trop comment réagir. Visiblement, tu es allé bien trop loin. Et c’est seulement quand tu captes ses larmes que tu le comprends. Du coup, tu la laisses faire, parler, te menacer, et son arme vient se planter non loin de ta tête avant qu’elle ne bouge à nouveau pour te fuir, et toi … Toi, tu soupires, Alek. « Au moins j’ai réussi à te faire bouger d’mon pieu. » Ouais, c’est ça, continue de faire de l’humour, en attendant, tu sais parfaitement à quel point tu as merdé, et t’es pas un assez mauvais bougre pour laisser ça comme ça.

Tu te redresses sur ton lit, pour t’y asseoir. Et tu l’observes, elle remet ses chaussures, elle va s’enfuir, et toi, tu refuses catégoriquement qu’elle parte là-dessus. C’est pas toi. C’était qu’un jeu, c’était une mauvaise idée et un jeu à la con, mais tu ne veux pas qu’elle pense que tu lui voulais du mal, pour de vrai. Et puis surtout … t’en as marre de l’entendre se dénigrer de cette manière, mon vieux, tu ne sais pas pourquoi ça t’atteins, parce que concrètement, c’est pas ton problème, mais, trop, c’est trop. « Attends … » Et tu te lèves, tu viens la rattraper, par le poignet, tu la tires vers toi, et si continue de la tenir, tu ne t’approches pas plus, et tu ne la touches surtout pas davantage. « Je t’aurais pas fait de mal. Je comptais pas profiter de toi, c’était … une leçon à la con, un aperçu de ce qui aurait pu s’passer, vu que t’avais pas l’air de comprendre avec des mots. » Ouais, en clair, t’es encore en train de rejeter la faute, en partie. Si elle avait compris dés le début, aussi. T’as bien essayé de lui expliquer, elle n’a rien voulu entendre. Un vrai dialogue de sourds. « Et arrête de dire que t’es moche, ça m’énerve … » Tch. Quelle plaie, hein. « Je t’aurais jamais embrassée si tu me plaisais pas … tu fais chier. »
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Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
+ MESSAGES : 109
Theresa S. Adams
Mar 5 Mai - 14:16
Tu rages. Tu trembles. Tu as même dû essuyer tes yeux de tes deux mains, comme une enfant, pour arrêter de pleurer comme une idiote. Et te voilà penchée en avant, à galérer comme tu n’en avais pas besoin pour remettre tes chaussures. Tu te sens si mal, Theresa, que tu pourrais certainement tout casser dans la chambre, sauf que tu n’y parviens pas. Il y a un blocage dans ta tête, une retenue que tu ne comprends pas. Et même quand il soupire et te provoque, tu ne réponds pas. Il n’y a que ta langue qui claque dans ta bouche pour lui faire comprendre que tu t’en fiches.

T’as enfin réussi à passer ton pied dans ta première chaussure quand il se relève. Et tu vois, tu t’attendais à ce qu’il se moque, où qu’il te chasse, à moitié chaussée, mais alors quand il t’attrape pas le poignet, tu réagis… comme un animal. Tu te tasses, te recroquevilles, et tu as même ce mouvement de freiner des quatre fers. Toute ton attitude hurle que tu as peur et que tu veux attaquer. Mais le voilà qui parle et toi, tu continues de tirer sur ton poignet avant de te figer. Une leçon ? Et en plus il enchaîne encore, et là, ma pauvre fille, tu cesses de bouger. Tes yeux s’arrondissent, en même temps que ta bouche.

« Je sais me défendre. C’est ce que tu finis par répondre, avant d’arracher ton poignet de sa main. J’sais pas pour quoi tu me prends, mais je sais me défendre. J’viens pas de vos beaux quartiers, moi. Si j’avais pas su attaquer pour tuer quand il le faut, j’serais pas dans l’armée, mais dans un bordel. »

Clairement. D’ailleurs, c’est même pour ça que tu n’es pas féminine. Si tu avais appris à l’être, dans les bas-fonds, tu n’aurais pas été loin. Tu t’es travesti en garçon le temps qu’il a fallu pour savoir te défendre. Et quand tes cheveux ont commencé à repousser, tu as découvert à quel point les hommes étaient des porcs.

« Et j’ai pas besoin qu’tu me rassures. Y’a que des nanas dans mon escouade, je suis assez intelligente pour savoir qu’elles, elles ont un truc que j’ai pas. Tu recules vers la porte, en oubliant ta seconde chaussure. J’ai pas besoin qu’on soit gentil avec moi. J’ai pas besoin qu’on me… »

Mente ? C’est ce que tu allais dire. Pourtant, Theresa, avant de le dire, tu ressens exactement ce qu’il t’est passé quand ce type t’a embrassé. Ce n’était pas un de ces baisers forcés, dégoûtés, fous de ceux qui veulent se prouver quelque chose. Et ça, ça te laisse perplexe. Enfin… juste le temps de te rendre compte que tu es perdue, parce qu’une fois que tu sens la peur grimper en toi, tu bondis, à nouveau.

C’est devant lui que tu apparais, comme une furie, mal coiffée, le visage étrangement déchiré, à moitié chaussé. Tes mains attrapent sa nuque, le force à se pencher et tu viens lui reprendre ce qu’il avait de nouveau gagné en surplus. Pas un baiser sympa, pas un baiser de princesse. Tu forces sur lui pour qu’il se ploie contre toi, pour que ses lèvres te cèdent le passage. Les yeux grands ouverts sur une lueur de folie. Tout ça parce que tu veux savoir s’il ment.
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Aleksei Zeïtseva
Aleksei Zeïtseva
Aleksei Zeïtseva
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 50
Aleksei Zeïtseva
Mar 5 Mai - 16:28
Au final, t’aurais peut-être dû la laisser filer, hein, Aleksei. Non parce que, c’est bien gentil, bien mignon, de pas vouloir passer pour un gros con, il n’empêche que tu n’as probablement pas la patience, ni même la capacité de gérer ce genre de choses. Tu lui as fait peur, ouais, tu veux t’excuser, mais en même temps, à la minute où tu le fais, tu sais aussi que ça va être compliqué. Tu es maladroit. Tout ce que tu dis as l’air d’être complètement bancal. Sérieusement, tu as voulu donner une leçon – quand bien même ce n’était pas ton rôle d’ailleurs – et regarde le résultat, c’est encore la preuve que tu n’es pas doué avec les autres, ça fonctionne avec Iliana, parfois, mais elle te connait, elle, et puis surtout, tu es toujours bien plus doux, plus patient avec elle. Là, tu t’es senti obligé d’y aller fort, et comme bien trop souvent, tu t’es encore planté dans les dosages mon vieux.

Mais elle sait se défendre. Ça, tu n’as pas le moindre doute dessus. Tu le savais même depuis que tu l’avais rencontrée, après tout, cette nana était soldat, et puis, elle avait du répondant. Du coup, tu vois, même en tentant de t’expliquer, tu as encore merdé. Tu viens de sous-entendre qu’elle avait besoin d’autrui pour survivre … et elle te crache au visage à quel point ça n’est pas le cas, et toi, tu n’oses rien répliquer parce que tu crains de dépasser encore les bornes. Ce que c’est pénible. Alors, ouais, après quelques secondes de réflexion supplémentaire, te voilà à essayer, non pas de la rassurer, hein, mais bel et bien de lui faire entendre raison, parce que, pour toi, elle raconte juste de la merde. « Comment ça, un truc que t’as pas ? » Là, par contre, elle te perd complètement, tu prends même le temps de visualiser quelles nana exactement se trouvent dans son escouade, et si tu as vaguement le souvenir d’une ou deux silhouettes, pour toi, elle n’a très clairement rien à leur envier. Et la voilà, qui continue à se déchaîner sur toi, à ta balancer qu’elle n’a pas besoin de ta gentillesse, et puis … elle s’arrête, et t’es figé Aleksei, parce que t’es paumé, complètement.

Tu es en train de réfléchir, tu te demandes ce que tu peux faire, ce que tu peux dire, tu te poses même la question de savoir ce que tu ne dois surtout plus dire, ou faire justement. Et pendant ce temps, la voilà qui revient à toi, qui te tires vers elle de toutes ses forces, qui vient forcer contre tes lèvres pour t’embrasser à nouveau … mais tu sens bien que c’est différent. Que c’est plein de rage, cette fois, et si tu ne peux pas t’empêcher d’y répondre, peu importe avec quelle violence elle vient chercher ce baiser, tu finis par écarter, par la force tes lèvres des siennes. Tu viens attraper ses mains dans ta nuque pour la forcer à te lâcher, cependant, toi, tu ne la lâches pas. En fait, tu viens sur elle, à nouveau, sauf que … tu es différent. Tu l’attrapes, tu passes tes bras autour d’elle pour la soulever du sol et tu te détournes pour venir l’asseoir sur la table, derrière toi. Une fois qu’elle y est, tu restes contre elle, et ta main remonte, tes doigts attrapent son menton, sans force, sans violence, sans même une trace de brutalité, et tu reviens. Tu l’embrasses, mais cette fois, tu l’embrasses vraiment, pour de vrai, tout doucement, tes lèvres caressent les siennes, avec douceur, sensualité, envie peut-être aussi, tu te contentes de ça, tu cherches sans doute une approbation.
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Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
+ MESSAGES : 109
Theresa S. Adams
Mar 5 Mai - 20:54
T’es complètement cassée. Y’a pas à dire, pas à chercher et encore moins à justifier, tu as quelque chose de complètement cassé en toi. C’est pas nouveau, hein, ça vient de… tu ne sais pas de quand, mais tu sais que c’est en toi depuis longtemps. Et là, si tu veux fuir, si tu es craintive et violente à la fois, tu finis par faire l’inverse. Par foncer sur lui et le contraindre à se pencher pour l’embrasser comme on attaque un ennemi. Et dans le fond, gamine, tu ne sais même pas ce que tu cherches à faire.

Par contre, lui, il ne perd pas pied. Il te repousse, il retire tes mains de lui et pendant un instant, Theresa, tu te dis que tu aurais mieux fait de partir. Tu penses aussi au fait que, s’il te jette, tu seras tellement mise plus bas que terre que tu vas vouloir brûler vif sa chambre, et ce qu’il s’y est passé. Tu n’as définitivement aucune retenue, tu vois… mais il ne te repousse pas. En faite, il t’attrape, il te porte et quand tu te retrouves les fesses sur sa table, ton souffle est rauque.

« A quoi tu joues ? Tu es craintive, de nouveau, parce que tu ne comprends rien. »

Et voilà qu’il te relève le minois et toi, toi en faite tu comprends pas. Tu le laisses faire avec ce froncement de sourcils suspicieux. Et il t’embrasse, sauf que non… Non ça tu comprends encore moi. Et tu es capable d’encaisser plein de choses, petite fille, la douleur, l’humiliation, la peur. Mais ça… tu connais pas et ce que tu connais pas, ça te fait flipper.

« Qu’est-ce que tu fais ?! »

Bon Dieu, gamine, t’es vraiment cassée, parce que tu vois, tu viens de le repousser, c’est une chose, mais te voilà accroupie sur la table, à reculer jusqu’à l’autre bout, au plus loin de lui. Tu trembles de toutes tes forces, et t’as clairement l’air d’un animal, maintenant. Tes yeux vont partout, tes mains cherchent une arme et si tu parles c’est juste pour gagner du temps :

« Pourquoi tu… Je suis… Je… Et tu secoues la tête, paniquée. Je suis désolée… Wow, ça c’était pas prévu. Je ne comprends rien. Si tu veux me faire une leçon, parle, parce que là je ne comprends pas. »

Et tu recules encore, comme pour lui faire passer l’envie de se moquer, comme pour montrer que tu vas fuir. Sauf que la table est pas si grande. Et que tu recules oui. Dans le vide. A la renverse. Tu as le temps d’ouvrir grand les yeux et tu t’effondres dans un gros bruit.

« J’suis maudite, putain… J'voulais juste savoir ton nom et dormir avec toi... et maintenant j'ai mal partout. »
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Aleksei Zeïtseva
Aleksei Zeïtseva
Aleksei Zeïtseva
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 50
Aleksei Zeïtseva
Mar 5 Mai - 22:59
Définitivement, les mots, les explications, tout ça, ça n’a jamais été ton fort. C’est depuis que tu es petit, chaque conflit, tu le règles par les actes, tu as appris ça tout seul, et tu te souviens encore à quel point tes parents avaient ça en horreur. Ta mère aurait voulu que tu sois plus diplomate, elle n’avait jamais hésité, d’ailleurs, à te rappeler à toi aussi qu’au moins, Erina savait l’être. Seulement, ce n’est pas dans ta nature, c’est comme ça, même quand tu forces, tu vas vers l’échec, plus tu échoues, plus tu te sens frustré, lorsque tu es frustré, tu perds patience et tes nerfs finissent par lâcher, c’est aussi simple que ça. Pourtant, tu as fait l’effort … une fois, une seule, mais tout de même. Tu as essayé de lui faire comprendre les choses, tu lui as dis le plus clairement possible ce que tu pensais d’elle, tu as même avoué qu’elle te plaisait, dis donc. Et pourtant, Aleksei, cette nana continue de se monter la tête et de t’en foutre plein la gueule. Et dieu seul sait à quel point t’en as marre, t’as tout essayé avec elle, mon vieux. Les explications. La provocation. T’en es même réduit à tenter la douceur … tu l’embrasses presque amoureusement là, une emmerdeuse pareille, ouais. Mais non. Ça ne marche pas non plus, et quand elle se met à se reculer, accroupie sur la table en débitant de nouvelles âneries, toi, tu craques à l’intérieur hein. Elle est en train de violemment te faire chier, là. Tu n’es pourtant pas un méchant bougre, ni même un sale connard, tu aurais accepté un « non » ferme, il suffisait de le dire, tu te serais arrêté, sans doute en laissant échapper un rire bien gras, mais tu aurais tout stoppé. Pourquoi est-ce qu’elle avait besoin d’en fait autant, à la fin, hein ? Même pas fichu de comprendre le message, pourtant sacrément clair, là, n’importe quelle femme à sa place aurait compris. Mais pas elle.

« Tu le fais exprès ou quoi ? » Que tu finis par claquer. Là, tu vois, t’es prêt à juste … exploser. Tu le sais, hein, si ça continue, tu vas te mettre à hurler d’ici deux minutes, et si tu continues de te retenir, tu sens que ça ne va plus durer moins longtemps. D’ailleurs, te voilà à deux doigts de lui balancer une salve de reproches et quelques noms d’oiseaux quand … elle tombe. Et bah oui, forcément, elle recule, elle recule, il fallait bien que ça arrive. Et tu l’entends hein, qui marmonne par terre et toi, toi. Si tu n’avais pas ta fierté, tu serais prêt à avouer que t’as envie de pleurer tellement elle te saoule bordel. « Putain de merde. » Tu grognes. Et te voilà maintenant à faire le tour de la table et si tu la ramasses, cette fois, c’est sans délicatesse hein. Hors de question. Tu l’as portée si doucement juste avant, là, tu te contente juste de l’attraper par le col pour la lever, et si tu la traînes avec toi, c’est finalement pour la balancer dans ton lit, sans ménagement, contre le mur. Ensuite, tu reviens t’installer à ta place, tu lui tournes le dos, et tu soupires. « Tu m’emmerdes, Theresa. Quand t’auras connecté tes deux neurones, reviens me parler. Pour l’instant … dort. Putain. Fais chier. Merde. »
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Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
+ MESSAGES : 109
Theresa S. Adams
Mar 5 Mai - 23:14
T’as mal. Partout, dans tout ton corps. Faut dire, hein, avec les combats, puis les excès ça semble pas déconnant, Theresa. Mais en plus, maintenant, t’as mal à la tête, et dans la poitrine. Comme de l’angoisse, sauf que c’est pas ça. Alors tu râles ouais. Tu l’entends gueuler, tu devrais y répondre, mais pour l’instant, ça tourne un peu sur le sol alors tu te tais. Tu regardes le plafond et t’es certainement en train de chercher une manière de renverser la pièce pour que coucher soit debout. T’y arriveras pas (t’es pas Dieu hein), mais t’y songes quand même.

Et il revient te chercher. Il t’attrape brutalement, mais toi ça te fait ni chaud ni froid. T’es habituée à ça, c’est pas inquiétant, même pas blessant. Et quand tu roules sur le lit, tu pinces les lèvres, parce que tu sais pas si tu dois être contente ou pas. T’avais envie d’être là. T’avais pas envie qu’il gueule. T’aurais juste voulu dormir. T’as pas compris tout ce qu’il a dit. Finalement tu ne râles pas parce qu’il se couche avec toi, même si c’est de dos. Et il grogne encore. Quel râleur, franchement…

« Tu m’as trop secouée, j’peux pas dormir en claquant les doigts. »

T’es une emmerdeuse, hein. Là t’en es même un peu consciente. En tout cas, te voilà à te remuer sur le lit jusqu’à réussir à choper sa couverture et à la remonter sur toi, parce que, mine de rien, t’es une sacrée frileuse. Et tu roules, pour venir te caler visage et mains contre son dos.

« Elle sent ton odeur, la couverture. Si tu dors quand je me réveille, t’étonne pas si elle a disparu. »

Tu te blottis un peu plus. Ton visage vient se caler contre son dos, et t’es littéralement en train d’inspirer son odeur à pleine narine. Tu réfléchis à ce qu’il a dit hein, mais t’essaies surtout de te détendre et de te calmer. Tu restes calme quelques minutes avant de rebouger.

« Tiens, prends-en, tu vas avoir froid. Tu te redresses pour le couvrir et cette fois-ci tu plonges sous la couverture, contre lui. Ah c’est bien là. T’aurais pu me laisser ça dès le début, quand même. Tu ris un peu contre son dos, mais tes gestes sont déjà ralentis. Tu sais, monsieur grognon, j’suis pas venue te voir pour que tu sois gentil, mais j’vais réfléchir à ce que tu as dit. Pis j'essaierai d’avoir le truc des filles, aussi, pour voir si tu comprends de quoi je parle. Et sans réfléchir tu viens passer un bras par-dessus son flanc pour t’agripper à lui en baillant. Je crois que j’aime bien quand tu râles… au moins… ça… je com… »

Et tu t’es endormie. Comme quoi, mine de rien, il en faut peu pour te calmer non ?
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