Attack on Titan
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[TERMINE] D'ailleurs, j'ouvre aussi bien les portes que ma gueule, tu vois ?! (Alek)
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Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
+ MESSAGES : 109
Theresa S. Adams
Ven 1 Mai - 20:59
3 jours. T’as littéralement passé trois jours à faire la tournée de toutes les auberges de Karanes pour boire tout ton sol. T’y as croisé quelques personnes qui avaient combattu à Trost, donc un Adjudant-chef avec lequel tu as fini par faire un sacré concours de descente d’alcool. Et tu sais quoi ? Tu as gagné, parce que tu as eu la bonne idée de mettre du sel dans sa boisson (t’es vache un peu) et quand tu as fini par quitter l’auberge t’allais tellement plus droit que tu as fini par dormir sous la fenêtre d’une maison anonyme. Quand on t’a chassé, le matin venu, t’avais à peu près décuvé de ta soirée et t’as réussi à aller à ta chambre. Et là, enfin tu as dormi 48h.

T’as donc l’estomac dans les talons quand tu te réveilles, mais en même temps, les relents d’odeurs qui tournent autour de toi sont clairement écoeurants. Tu te lèves en râlant, courbaturée de partout, et tu passes un long moment sous l’eau chaude avant d’enfiler un short déchiqueté (il couvre plus grand-chose, la loose) et un pull si grand qu’il retombe comme une petite robe laide sur toi.

Tu sors de ton logement enfin, en sentant autre chose que l’alcool bon marché et le titan et si tu te mets en quête de nourriture, autre chose passe dans ton esprit. Un souvenir agréable et désagréable en même temps et une réponse que tu n’as pas eue parce que tu as fui rapidement. Tu sais où il dort, tu l’avais déjà repéré après qu’il t’ait assommé en sortie. Vu qu’il fait encore nuit, à vue de nez il est 4 ou 5h du matin, il doit être chez lui.

Te voilà donc devant la chambre de l’homme masqué (t’en peux plus de ce surnom bordel) et tu crochètes la porte avec une facilité qui peut sembler effrayante… la vérité c’est que tu as perdu la clé de la tienne depuis si longtemps que tu ouvres ta porte comme ça depuis… pouah des mois. Et quand tu entres, il est là, tu le sais. Tu refermes la porte, et sans un bruit tu viens jusqu’à son lit.

Tu ne dis rien, en faite tu restes quelques instants debout à le regarder dormir et quand un sourire beaucoup trop gentil se forme sur tes lèvres, tu bouges. Tu ne vas pas te ramollir non plus ! Alors plutôt que de le secouer ou râler, tu te laisses tomber sur le lit, assise à côté de lui, en tailleur, avec toute la force que tu peux pour le réveiller.

« Tu ne m’as toujours pas dit ton nom ! »

Et concrètement, ça veut dire bonjour, comment vas-tu, je t’ai trouvé, il faut qu’on parle et… PUTAIN DIS MOI TON NOM ! Mais tu vois, t’as faim donc tu conserves tes forces et tu ne fais que râler assise sur ce lit qui ne t’appartient pas.
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Aleksei Zeïtseva
Aleksei Zeïtseva
Aleksei Zeïtseva
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 50
Aleksei Zeïtseva
Ven 1 Mai - 22:40
Tu es rentré te poser complètement … exténué, Aleksei. Faut dire que t’as passé un sacré sale quart d’heure contre une saleté de titan, aussi, qu’il t’a balancé bien méchamment, et que t’as carrément perdu connaissance suite au choc. Pour quelqu’un qui a la tête aussi dure que la tienne, ça vaut complètement la peine d’être mentionné, oui, et tu estimes que ça explique en grande partie ton état. Et puis, tu vois, t’as bien entendu voulu aider ta frangine, aussi, ouais, parce que si t’as pris un mur en pleine face, elle a pris un immeuble sur le coin de la poire … le truc, c’est que quand t’es enfin redescendu de ton toit, tu l’as trouvée accroché à ce type-là, et ouais, t’as songé l’espace d’un moment à le dégager de là, et t’occuper d’Illiana toi-même. Le truc, c’est que, pour une fois dans ta vie mon vieux, t’en as même pas eu la force, ni encore le courage. Tu t’es contenté de te dire que c’était les gens de son escouade … qu’ils allaient forcément prendre soin d’elle, et t’as juste évité de faire du grabuge pour juste rentrer.

Et depuis, c’est dingue, mais tu peines. Tu te sens lourd. Tu as l’impression que tu ne fais que dormir, mais que ça ne sert de toute évidence pas à grand-chose, parce que tu te sens toujours aussi fatigué, et ce, dés le réveil. Tu es sorti, hein, juste pour récupérer de quoi te nourrir, et puis, tu es retourné dormir, parce que tu as estimé que de toute façon, tu n’avais que ça à faire. Le fait est que t’as envie de voir personne, encore moins de causer, dormir, c’est bien, ouais.

Et si tu pensais être tranquille en restant enfermé chez toi … visiblement, tu t’es lourdement trompé. Parce qu’alors que tu es – encore – bien enfoncé dans ton sommeil, tu sens ce poids qui s’écrase sur ton matelas, qui te fais bouger, et immédiatement, tu ouvres les yeux. Toi qui n’as jamais été un gros dormeur et qui vient de dormir l’équivalent d’un mois en trois jours, te voilà subitement parfaitement alerte, et quand tu poses les yeux sur la rouquine assise à côté de toi, tu soupires. « Qu’est-ce que tu fous là, l’emmerdeuse ? » Et tu ne te demandes même pas comment elle a fait son compte pour entrer. Tu t’en doutes. Du coup, à la place, alors que tu t’étais redressé, subitement, dans un sursaut, tu te laisses retomber en arrière, et tu poses ton bras sur tes yeux. « J’connais pas le tien non plus, est-ce que j’entre par effraction chez toi pour si peu ? » Clairement non. Et te revoilà à faire claquer ta langue contre ton palais. « Aleksei. Satisfaite ? Maintenant barre toi, il est tôt, rouquine. »
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Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
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Theresa S. Adams
Sam 2 Mai - 0:25
Il fait un bond dès que ta voix se fait entendre et quand il t’attaque, tu claques la langue. Toi non plus ça ne te plait pas d’être là, mais tu ne comptes pas essayer de le lui dire, tu sais que, comme tous les autres, il dira que tu mens ou que tu es bizarre. Et tu ne mens pas, mais t’es bizarre, c’est certain.

« Je viens pour avoir ma réponse. j’en ai marre de t’appeler le ‘type masqué’ dans ma tête. »

T’es un poil amère, ou agressive, mais tu ne bouges pas d’un pouce alors que lui se laisse retomber sur le lit. Pendant un instant tu regardes ses oreillers en te demandant s’ils sont aussi moelleux qu’ils ont l’air de l’être et puis tu te remets à grogner parce qu’il te parle du tien, de nom, et du fait que tu es entrée sans sa permission. Et bon sang, Theresa, ça t'irrite les gens qui ne veulent pas te dire ce que tu demandes… tu commences même à gigoter sur le lit, mais le voilà qui refait un bruit et d’un seul coup, il te donne son prénom.

« Aleksei ? C’est joli ça. Ah, ça te plait, c’est bon signe non ? En tout cas un sourire vient orner ton visage dans les ombres de sa chambre. Il est 4h, c’est la bonne heure, pas si tôt et pas si tard. J’aime bien me lever quand le jour n’est pas encore levé, mais que pour moi c’est le début de la journée. »

Pourquoi tu lui dis ça au juste ? Auncune idée, mais tu n’as certainement dit ça à personne. Et si pendant quelques instants tu bouges sur le matelas, comme si tu allais descendre peut-être, tu finis par te coucher à côté de lui, en chien de fusil, les yeux posés sur son visage caché en partie par son bras.

« Tu caches ta cicatrice ? Tact zéro, comme toujours. Je te préfère sans ton masque, moi. Et tu tends la main pour attraper son poignet et essayer de le soulever de son visage et voir l’entièreté de son visage. Je m’appelle Theresa, mais si tu veux continuer avec les surnoms tu peux, tout le monde le fait de toute façon. »

Et tu restes là, toute calme, couchée à côté de lui avec ton petit sourire satisfait sur les lèvres. Visiblement t’as pas assez faim pour vouloir cesser de lui casser les pieds.
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Aleksei Zeïtseva
Aleksei Zeïtseva
Aleksei Zeïtseva
« wings of freedom »
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Aleksei Zeïtseva
Sam 2 Mai - 13:02
Joli. Non, mais, tout ça, pour ça. Franchement, ça te fait grogner, elle entre chez toi, elle vient se poser dans ton lit, mais pire que ça, elle te dérange dans ton sommeil juste pour … ça. Frustrant. Enervant. Et si tu n’avais pas autant la flemme, vois-tu, peut-être que tu aurais pu te lever à nouveau pour la mettre dehors, ou au moins l’assommer comme la dernière fois. Mais à la place, tu restes allongé, les yeux fermés, ton bras par-dessus. Quatre heures, déjà. D’ordinaire, tu es levé, toi aussi. Parce que tu dors peu, parce que tes nuits sont toujours fractionnées, parce que tu peux bien dormir plusieurs fois dans la journée si tu ressens le besoin de palier à une nuit insuffisante. Ce festival, il t’a vidé de ton énergie, et le sale coup de ton ingrate de sœur aussi, tiens. Tu la retiens, celle-là. Depuis quand elle était si fourbe … se prendre un toit sur la tronche pour draguer un type. On aura tout vu, hein. Même toi, tu ne fais pas des trucs comme ça.

« T’es obligée de parler autant ? » Que tu marmonnes finalement, parce que … qui lui a demander de raconter sa vie, hein ? Tu te fiches pas mal de ses habitudes et de son emploi du temps, que ce soit clair pour tout le monde. D’autant qu’elle ne cesse de gesticuler, du coup, tu grognes encore, tu soupires encore. Elle a quand même eu le culot de s’allonger à côté de toi, dans ton pieu. Sérieux … « Nan. » Pourquoi tu la cacherais, de toute façon, elle l’a déjà vue. Bien pour ça qu’elle est parvenue à t’énerver assez pour que tu lui mettes un taquet pour l’endormir la dernière fois. « Dis pas d’connerie. Dégage. » Et la voilà maintenant, qui tente de virer ton bras de là où t’as décidé de le mettre. Du coup, tu bouges, tu te tournes vers elle, tu la pousses sur le matelas, contre le mur qui borde ton lit et tu viens lui attraper les poignets avant de t’approcher. « Pourquoi t’es là, Theresa, hein ? » Que tu siffles. Et encore une fois, tu reviens pour lui voler un baiser. Elle t’en a repris un la dernière fois, t’avais plus l’avantage, tu viens de le récupérer. Oui, t’es un gamin, et alors ? « C’est ça que tu voulais, t’en avais pas eu assez ? »
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Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
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Theresa S. Adams
Sam 2 Mai - 15:34
« Est-ce que je te demande si tu as besoin de râler autant ? Tu réponds du tac au tac. J’ai bien compris que tu râlais tout le temps, accepte que je parle un peu plus que toi. »

En faite, c’est stupide, parce que tu es chez lui, donc tu devrais plutôt te faire petite et te plier à ce qu’il veut, mais ça, c’est plutôt si tu étais capable de comprendre les concepts de chambre personnelle et de respect de la vie privée. Le truc, Theresa, c’est que tu n’as jamais rien eu à toi, tu as toujours tout partagé de force ou de gré, alors tu ne comprends juste pas.

« J’ai pas envie de partir. Tu réponds surprise quand il te demande, encore de partir. Je pensais que tu avais compris ça, vu que je suis toujours là. Tu soupires, longuement. J’aime pas devoir m’expliquer. D’ailleurs j’aime pas mentir non plus, donc j’disais pas des conneries, je te préfère sans ton masque. »

Une fois c’était déjà de trop, mais alors là tu finis par le redire et tu te dis, vaguement, qu’il va te pousser et te faire tomber du lit. Avec un peu de bol, tu te briseras la nuque et au moins ça en sera fini pour toi. Un plan peu attractif, mais hautement probable, non ? Non. Il vient te demander pourquoi t’es là et si tu ouvres la bouche pour répondre, rien ne sort. Tu ne sais pas, en faite. Tu es là parce que tu avais envie, mais est-ce que c’est tout ?

Et tu es en train de réfléchir, les lèvres entrouvertes et une ride de concentration sur le front quand il se décide à venir t’embrasser à nouveau. Et bon dieu, ça recommence à te faire exploser paillette et confetti dans ton crâne tout vide. Merde, merde, merde !

« J’en sais rien. Tu le regardes bizarrement, après qu’un long frisson soit remonté le long de ton échine. Pourquoi tu m’embrasses en faite ? Et-ce que ça veut dire que je peux faire pareil ? Si j’accepte, j’peux rester avec toi sur le lit ? »

Et clairement, ma pauvre, t’es sacrément tombé sur la tête quand t’étais gamine, parce que tu es vraiment une grosse idiote. Mais une idiote qui agit. Alors ta main se lève et plutôt que de l’attirer à toi, tu le retiens juste de se reculer et tes doigts glissent sur son visage. Jusqu’à la blessure de son visage qui t’envoute à ce point.

« Je veux rester ici, je peux ? »
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Aleksei Zeïtseva
Aleksei Zeïtseva
Aleksei Zeïtseva
« wings of freedom »
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Aleksei Zeïtseva
Sam 2 Mai - 17:49
Elle te rend dingue, cette nana. Et dans tous les sens du terme, au moins. Non mais, sérieusement, écoute là un peu, et il faut la laisser parler, et elle n’a pas envie de partir. Elle continue ses discours, et toi, ça te … Sérieux, Aleksei, toi, t’as aucune manière, mais alors elle, c’est pire. T’es chez toi, pourtant, elle est quand même dans ton pieu, et pourtant, faut qu’elle continue de t’emmerder, de te gonfler, de te pomper l’air, insérer ici d’autres expression qui veulent dire qu’elle te fatigue et qu’elle te fait chier. Elle te fou les nerfs, quoi. Et toi qui n’est d’ordinaire pas connu pour ta patience, encore moins pour ta délicatesse, tu finis par te tourner vers elle. Et au lieu de la pousser, ou de la balancer sur le plancher, tu la pousses contre le mur, et tu viens te caler contre elle pour revenir – encore une fois – prendre ses lèvres sans même une autorisation. C’est vrai que t’as pas de gifle la première fois, elle est même revenue à toi, du coup, tu te dois dire que ça veut dire que t’en a le droit. Toi et tes raisonnements de merde…

« J’en sais rien. » Que tu finis par répondre. Ouais, si elle est un peu conne, on ne va certainement pas se priver de dire que t’es pas mieux, mon vieux. Tu t’es pris au piège tout seul, tu vois, en approchant d’elle, tu lui as permis de t’agripper, tu l’as laissé te retenir contre elle. « Fait comme tu veux … à tes risques et périls. » Ouais, et clairement, ça ne veut pas dire que tu vas la cogner si elle en fait trop, non, t’aurais même tendance à affirmer tout l’inverse, parce que, faut pas oublier que tu restes un mec, Aleksei. « Pourquoi tu veux rester ? T’as pas de pieu à toi ? » Ni de maison, visiblement. Pourquoi fallait qu’elle vienne squatter, hein, et chez toi, en plus. Elle avait pas quelqu’un d’autre à emmerder … ?

Après quelques secondes, tu viens arrêter sa main, parce que tu as senti ses doigts un peu trop proches de la cicatrice. C’est pas qu’elle t’emmerde, hein, t’en as l’habitude, le plus lourd, c’est le regard des gens. Elle se remarque. On te regarde. Tu n’aimes pas te faire remarquer, tu as horreur qu’on te dévisage, du coup, tu caches, et ce depuis des années. « T’es la seule à avoir vu ce qui se cache sous ce masque … » A part ta sœur. Mais c’est ta sœur, quoi. « Je devrais peut-être me débarrasser de toi … ou te garder enfermée ici. » Et te revoilà avec son poignet entre les doigts, tu guides sa main au-dessus de vos têtes, jusqu’aux barreaux de la tête de lit. « Ça fait quoi si je t’attache ici ? »
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Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
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Theresa S. Adams
Dim 3 Mai - 0:31
Tu ricanes un peu. À tes risques et périls qu’il dit. Est-ce qu’il se rend compte qu’à tes oreilles ça sonne comme l’invitation la plus agréable pour rester couché là et tourner dans ses pattes ? Dès qu’il y a un peu de défis, de danger, tu as tendance à venir mettre ton nez un peu trop dans les affaires. T’y peux rien, hein, ta vie a été une telle succession de merde que le calme plat du quotidien t’angoisse.

« J’ai une chambre, elle est à l’étage en dessous, la troisième à droite en partant du fond. Que tu lui annonces, comme si tu l’invitais à venir. Mais du coup, j’accepte l’offre, les risques et les périls, c’est plutôt un truc que je gère bien. Pis c’est marrant aussi. »

Tu es pourtant toujours coincé entre le mur et lui, et tu viens toucher son visage. Tu t’y prends probablement maladroitement, mais c’est plus fort que toi. Tu as envie de toucher, tu as clairement envie de voir à quoi ressemble sa peau à cet endroit. Pourtant y’en a un paquet de cicatrices sur toi, mais là, c’est différent. Elle ne t’appartient pas.

Par contre quand il vient te dire que t’es la seule à l’avoir vue, ça te fait quelque chose. Ça te plait… beaucoup trop sûrement. Et même ses menaces, elles ne font que briller tes yeux dans l’obscurité de la chambre. Tant et si bien que tu le laisses capturer tes bras et, quand il te provoque (ou pas, peut-être), tu as un sourire satisfait :

« Ça fait que je peux dormir avec toi toutes les prochaines nuits. L’idée me plaît plutôt bien. »

Et tu le regardes, tu le défies un instant, et s’il a réussi à reculer tes mains avant que tu n’ailles là où tu voulais aller, si tu lui offres le droit de te retenir par les poignets, tu n’es pas du genre à perdre. Alors tout à coup c’est ta tête qui va vers lui. Tu ne l’embrasses pas, non. Mais ton visage vient se coller contre sa joue, puis glisse contre sa peau. Et quand tes lèvres arrivent à hauteur de sa cicatrice, tu la testes de tes lèvres. Avant de reculer, tout doucement, pas si loin.

« Un jour, j’te laisserai te débarrasser de moi pour ça, si tu veux, mais pour l’instant j’ai pas envie. Tes lèvres s’étirent, beaucoup trop proches de son visage. Pour l’instant, ça me plait bien d’être la seule, je vais en profiter un peu. »
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Aleksei Zeïtseva
Aleksei Zeïtseva
Aleksei Zeïtseva
« wings of freedom »
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Aleksei Zeïtseva
Dim 3 Mai - 19:18
Franchement, Aleksei. A quoi est-ce que tu joues, exactement ? Non parce que, tu commences à devenir inquiétant, autant dans tes gestes que dans tes mots. Est-ce que tu essaies de lui faire peur, tout simplement, où est-ce que subitement, tu penses réellement à l’attacher à ton lit pour l’avoir à ta merci ? Même toi, tu es probablement en train de te le demander. Le fait est que tu ne sais pas tellement ce que tu fais, avec cette Theresa. Tu ne la connais pas. Tu l’as croisée une fois, et votre rencontre t’as laissé un souvenir relativement amer, pourtant, quand tu l’as revu, ce sont ses lèvres que tu es venu chercher, le plus naturellement du monde. Maintenant, elle est dans ton lit, non pas parce que tu l’y as jetée, mais parce qu’elle s’y est faufilé, et toi … c’est à croire qu’en sa présence, tes neurones ne se connectent plus correctement entre eux.

Le pire, tu vois, c’est que si tu ne comprends pas ce que tu fais, tu comprends encore moins son comportement à elle, et ce qu’elle t’offre en retour. C’est flou. Incompréhensible. Tu te dis juste que tu dois rester prudent, que tu dois te freiner, regarder au-delà, et pourtant, d’un autre côté, elle te provoque, et toi, tu es tout à fait du genre à répondre à la provocation. « Idiote … » Que tu grognes. Elle te frustre. Voilà ce qu’elle arrive à faire. Tu t’attendais presque à l’effrayer avec tes paroles sombres et tes mots pleins de sous-entendu, résultat, elle vient mettre les pieds dans le plat, c’est tout.

Quand elle émet l’idée de rejoindre ton lit toutes les nuits … c’est toi qui prends peur, en réalité. Tu te dis tout de suite que ce n’est pas une bonne idée. Tu n’arrêtes pas de lui prendre ce que tu veux, sans la moindre autorisation, alors la perspective de l’avoir près de toi, dans ce lit, toutes les nuits te font paniquer, sur l’instant. Malgré tout, tu ne montres rien de tout ça. Par contre, Aleksei, quand elle approche de toi, que tu crois qu’elle va venir te reprendre un baiser, mais qu’elle vient surtout porter ses lèvres jusqu’à cette cicatrice tu … tu perds pied durant un instant. Il y a tout un tas de trucs qui te passent par la tête si bien que … tu la repousses, brutalement, et vu qu’elle est déjà contre le mur, tu la relâche, tu t’éloignes, tu roules sur ton matelas et tu finis par te lever. Une fois debout, tu fais quelques pas dans la pièce, tu passes une main sur ton visage avant de te tourner vers elle à nouveau. « Joue pas ça ! » C’est un avertissement ça, clairement. « A quoi tu penses exactement, quand tu te faufiles dans le lit d’un homme pour faire ce genre de chose ? » C’est marrant ça, Aleksei. Tu viens de t’éloigner pour la préserver, la protéger de toi, c’est bien la première fois que t’as ce genre d’attention pour quelqu’un, tiens. En même temps, aussi, c’est la seule à provoquer … ça, en toi, et ce depuis bien longtemps, du coup. « T’es chiante. »
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Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
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Theresa S. Adams
Dim 3 Mai - 20:55
Idiote qu’il te dit. Et ça te fait soupirer fortement. Il a rien de mieux comme surnom ? Nan parce que tu es gratinée, niveau surnom, alors il va falloir qu’il trouve mieux s’il veut se démarquer. Des gens qui t’appellent idiote, il y en a eu, et il y en aura toujours. T’aimerais bien qu’il se distingue, au moins, ce serait amusant et tu aurais une bonne raison pour en faire autant. Là tu vas faire quoi ? L’appeler Grognon ? Franchement, c’est désespérant…

M’enfin, de toute façon, tu es un peu perdue ça te dépasse aussi rapidement que les nuages portés par le vent. Tu finis par profiter d’être aussi prêt de lui pour te rapprocher. Et tu es certaine de ce que tu fais, tu y as bien réfléchi (ou pas) et tu sais que tu gagneras de cette façon. Par contre, tu t’attendais à une réaction, c’est certain, mais alors pas à celle-là. Il te repousse brusquement et ta petite tête vide se cogne contre le mur. Outch. Le temps que tu fermes les yeux en frottant ta main sur tes cheveux en bataille, il n’est plus là.

Tu t’assois en tailleur, surprise de son mouvement, et pendant quelques instants. Il marche, il semble… chercher quelque chose. Une corde peut-être ? Et tu comprends un peu que ce n’est pas ça parce qu’il à l’air… furieux. Ou quelque chose de ce goût t’es mauvais pour faire le distinguo. Mais sa question, elle te met sur le cul par contre. Tu ouvres la bouche. Tu la refermes. Tes sourcils se froncent. Tu recommences le même manège, jusqu’à ce qu’il te dise que tu es chiante.

« Tu peux pas trouver plus inventif comme remarque ? Tu râles, oui absolument. Idiote et chiante, c’est quand j’avais 15 ans, j’ai changé quand même. Non absolument pas, mais ça tu ne veux pas le reconnaître. Bouge pas ! »

C’est un ordre, que tu claques d’une voix dépitée et tu prends encore quelques trop longues secondes de réflexion. Quand tu finis par te glisser hors du lit, sur tes deux jambes, c’est pour t’avancer vers lui, lentement, comme on approche un animal sauvage.

« Pour répondre à ta question, je ne pense à rien. En faite, je ne comprends même pas ce que j’ai fait de si horrible, mais soit. J’entends que c’est mon visage, ça fait l’effet à d’autres. Bonjour monsieur le caporal Hodgen. Je ne me glisse pas dans le lit des autres. Ta tête tombe sur le côté et tu continues de poser un regard perplexe sur lui. Parce que tu préférerais que je fasse ça ? »

C’est pas ton délire, hein, mais t’as compris bien trop jeune que certaines personnes ont des désirs particulièrement étranges, malsains et malheureusement pour toi, douloureux. Mais là n’est pas la question.
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Aleksei Zeïtseva
Aleksei Zeïtseva
Aleksei Zeïtseva
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 50
Aleksei Zeïtseva
Dim 3 Mai - 22:30
Tel est pris qui croyais prendre, hein, Alek ? Ouais. Ouais. T’as une sainte horreur qu’on te rabâche ce genre d’expressions aux oreilles, c’était le genre de ton père ça, de te sortir des phrases toutes faites en pensant que c’était la meilleure option quand il s’agissait de te faire la morale. Spoiler : ça n’a jamais fonctionner. Pire, ça n’a fait que t’énerver encore plus à chaque fois qu’il a tenter ça avec toi. Enfin. Peu importe. Là n’est pas le souci. Ton souci, actuellement, c’est cette fille. Elle te rend dingue, celle-là, et visiblement, tu es tout à fait incapable de t’en débarrasser pour de bon. Non, mais, franchement, t’as carrément déserté ton lit à cause d’elle, c’est toi qui t’es levé de ton pieu, et tu l’as laissé dedans pour la fuir…

Et le pire, dans tout ça, c’est qu’au lieu d’y rester, dans ton lit, et de foutre la paix, elle se lève, elle revient à toi, et toi, pendant un moment, t’en viens à te demander ce que c’est, son but. Elle te veut quoi, au juste. C’est quoi ce cinéma ? Une tentative pour te punir d’avoir commencer à jouer avec elle ? Non parce que, si c’est ça, ça marche, tu te sens vachement puni là, t’es pas certain d’avoir envie de recommencer. Mec, t’as même un geste de recul, quand elle approche. A croire que t’en as peur, maintenant. « D-De quoi tu parles, encore ? » Horrible. Son visage. Non mais elle est sérieuse, ou quoi ? Là, par contre, tu la vois venir, c’est bien une technique de nana ça, commencer à se dénigrer pour recevoir des compliments. Elle est mignonne. Mais hors de question que tu le lui dises, ça ne marche pas comme ça, tu ne comptes pas te faire avoir si facilement. « Quoi ? » Non mais elle est complètement timbrée en fait, hein. Pourquoi tu … voudrais qu’elle se glisse dans le lit d’autres types. C’est … C’est très étrange comme question, en réalité, et ça t’énerves aussi. Alors tu t’approches, et tu viens la saisir par les épaules pour la secouer légèrement. « Ne fait surtout pas ça ! » Que tu claques, en la fixant durement. « Tu peux pas … aller t’installer dans le lit des autres comme ça, surtout pas dans celui d’un mec. T’es bête ou tu le fais exprès ? Faut quand même pas que je t’explique comment un mec fonctionne, si ? » Il ne manquerait plus que ça, tiens. « Fait juste pas … c’est tout. » Et tu la relâches, pour soupirer, en repassant une main dans tes cheveux.
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