Attack on Titan
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 :: FORUM PRIVE :: Territoire Humain :: Mur Rose :: District de Trost :: ESPACE ÉVÉNEMENT. Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
[DONE] Mille débuts ne valent pas une fin. (Hope)
Ekaitz Eïrild
Ekaitz Eïrild
Ekaitz Eïrild
+ MESSAGES : 57
Ekaitz Eïrild
Ven 24 Avr - 23:39
Tu es en faction depuis que le soleil s’est levé et clairement tu en es au moins à ton 200ème bâillement. Il faut dire que tu as mal dormi, et ce depuis des jours. Tu as comme… un drôle de pressentiment, Ekaitz. Jusqu’à avant-hier tu n’arrivais pas à mettre les mots dessus et puis la réunion d’escouade t’a rappelé le festival à Trost et tu as manqué de paniquer. Pourvu que tu te trompes.

« Eïrild, tu peux aller prendre une pause ! »

C’est le type qui te relève, puisque tu viens de finir la première portion de surveillance. C’est comme ça que ton équipe s’est organisée pour que les soldats soient en poste et puissent aussi participer aux festivités. Des tours de garde. Habituellement, t’aurais râlé et tu serais resté posté sûrement toute la sainte journée en refusant de descendre dans la foule, mais vois-tu, très cher, tu as ce mauvais pressentiment…

Tu marches dans la foule avec cette grimace affreuse sur le visage. Tu n’aimes pas la foule, et encore moins les humains. La chaleur humaine te dégoute. Les entendre rire et crier te donne envie de les tuer. Voir la joie sur leur visage est intolérable… Y’a pas a dire, Ekaitz c’est écrit sur ton visage que tu ne devrais clairement pas être ici…

« Foutus gamins… »

Des adolescents qui te gênent pour avancer, alors que tu balaies la foule des yeux. Et si tu attendais impatiemment qu’ils se bougent pour repartir dans ta chasse, tu discernes la silhouette de celle que tu cherches plus loin. Ni une ni deux, te voilà à repousser les adolescents brutalement, à leur servir un regard de tueur quand ils commencent à râler et tu te mets à courir.

Ta main se referme sur le bras de celle que tu cherches depuis ta première heure de poste. Tu sentais qu’elle viendrait, qu’elle serait là. Et si tu ne dis pas un mot, en la rattrapant, tu finis par l’attirer contre toi et la guider hors de la foule avec cette expression exaspérée, pour ne pas dire torturée. Ce n’est qu’en arrivant dans une ruelle puante, derrière l’étal d’un marchand que tu la relâches en inspirant à fond.

« J’m’y ferai jamais… Ils sont vraiment obligés de tous venir en ville au même moment ?! Tu râles, d’ailleurs tu as même la ride de stress qui s’est formée sur ton front et qui semble te vieillir prématurément. Tu es venue profiter du festival, toi aussi, Hope ? »

Et c’est… une attaque. Directe. Franche. Tu n’as jamais sû obtenir des réponses autrement, t’es absolument pas fait pour les sous-entendus hein. Tu finis pourtant par passer une main dans tes cheveux en faisant une moue désolée.

« Excusez-moi, je suis nerveux. Tu vas bien ? Et d’un seul coup, tu changes d’angle. J’ai ma pause, tu veux qu’on se balade ensemble ? »

Et que tu puisses enterrer ce foutu pressentiment.
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Hope Eïrild
Hope Eïrild
Hope Eïrild
+ MESSAGES : 55
Hope Eïrild
Sam 25 Avr - 15:43
Tu déambules dans les rues à la recherche d’un coin perdu, un trou paumé, un endroit où jamais personne viendrait mettre son nez. T’es discrète, silencieuse, tu te meus à travers les ombres en cette douce nuit. Les stands sont déjà installés le long des grands axes, il te suffit juste de trouver une toute petite cachette, une fissure où déposer tes affaires pour le lendemain. Un truc pas trop loin du mur, mais un truc à l’abri des regards. Un endroit où ni un mioche ne viendrait s’y cacher, ni un homme ne viendrait se planquer des regards indiscrets avec une femme. Et tes yeux découvrent une faille, une faille difficile d’accès. Un sourire vient s’étirer sur tes lèvres, et tu viens y glisser ton équipement.

Tu marches tranquillement au milieu de la foule, saluant les autres soldats, lançant un faux sourire aux enfants. Le district respire la joie de vivre, de cris d’enfants et de rires, et toi, toi tu n’es que faux semblants. L’excitation fait battre ton coeur beaucoup plus vite que la normale. Voilà que tu vas enfin pouvoir passer à l’action. C’est une action mûrement réfléchie, qui tourne et tourne en boucle dans ta tête depuis des jours. Depuis que tu as appris que le festival se tenait à Trost à dire vrai. Mais tu fais bonne figure, hors de question de quitter ce visage impassible que tu gardes en tout état de cause. Même si tu jubiles intérieurement. Aujourd’hui, rien ne se mettrait en travers de ta route…

Sauf peut être… Ekaitz. « Qu’est-ce que… » Glapis-tu tandis que tu te fais entraîner dans une ruelle puante. Tu fronces le nez. « Si tu veux m’avoir pour toi seul j’aimerai bien que tu trouves un autre endroit pour nos rendez-vous… » Murmures-tu tandis qu’il débite ses paroles à le vitesse de la lumière, visiblement contrarié. « Bien sûr. Pour quoi d’autre serais-je ici? » Tu poses tes mains sur tes hanches, sourcils froncées et moue contrariée sur le visage. Ça Hope… Tu l’avais pas prévu, que ton ainé serait dans le coin. « Ne me dis pas… Tu es de garde aujourd’hui? » Comment as-tu pu oublié ça. Comment as-tu pu oublier qu’Ekaitz serait peut-être en train de bosser aujourd’hui. Voilà qui te fait remettre tes plans en question.

Tu poses ton doigt sur son front, appuyant fortement. « Arrête ton char, pourquoi te fais-tu du mouron encore une fois? » Il n’a quand même pas pu deviné… Tu n’as rien dit, tu n’as soufflé mot à aucun de tes deux frères sur ton plan d’attaque. Premièrement pour éviter qu’ils ne se fassent un sang d’encre, et deuxièmement parce que tu es certaine qu’Ekaitz aurait voulu se trouver sous le feu des projecteurs à ta place. Par pur instinct protecteur. Tu essayes de te détendre, tu essayes de calmer cette boule d’angoisse qui vient étreindre ton coeur, qui vient tuer petit à petit ton excitation. Et tu lui adresses le plus charmant de tes sourires afin qu’il ne se doute de rien. « Bien sûr. Tu sais bien que je ne te refuse jamais rien. Par contre j’aimerai éviter les ruelles malfaisantes si tu veux bien. » Puis tu lui attrapes la main, l’attirant contre toi. « Eh. Relax. » Ouais. Et toi réfléchis à ce que tu vas faire maintenant qu’il est coller dans tes pieds.
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Ekaitz Eïrild
Ekaitz Eïrild
Ekaitz Eïrild
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Ekaitz Eïrild
Sam 25 Avr - 16:40
Tu grognes. De toute façon, tu finis toujours par grogner, alors ce n’est même pas surprenant. Ce qui l’est plus c’est que tu maîtrises aussi mal ta nervosité. Et aussi que tu émettes ce sont guttural pour ta soeur. Là, oui, Ekaitz, on voit tout de suite que c’est une drôle de journée qui s’annonce.

« Je ne… Tu… Je ne veux pas… Elle t’a coupé l’herbe sous le pied et pendant quelques instants tu as l’air d’un chiot perdu, tu paniques, tu rougis même. Je ne veux pas t’avoir pour moi seul, juste que je suis surpris de te voir ici et… »

Tu t’arrêtes. Ça y est, tu paniques. Tu sais bien que ton visage n’a l’air que froid, sûrement distant, et clairement de mauvais poil. Mais en toi, mon vieux, c’est la joie des émotions qui partent dans tous les sens. Tu trembles en dedans, ça te donne une sensation de fièvre que tu détestes. Et quand elle te demande si tu bosses, tu te figes.

« Comme tous les soldats de la garnison, on bosse. Tes lèvres sont clairement tirées vers le bas. Ils feraient bien d’annuler ce genre d’événements à la con et de garder leurs argents pour nourrir ceux qui en ont besoin, tiens ! »

Et tu vois, ça te permettrait aussi de ne pas avoir ce pressentiment qui te fait mourir à petit feu. Tu pourrais simplement… te dire que ta soeur se promène dans la rue et n’a pas prévu de jouer à la forte tête. Tu pourrais lui faire confiance aussi. C’est ça, le vrai problème de ce que tu ressens, Ekaitz, tu n’arrives pas à lui faire confiance. Tu te sens déjà trahi alors qu’elle n’a rien dit qui allait dans l’idée de tes suppositions.

« Je ne me fais pas du mouron. Tiens toi aussi tu mens. Et en plus tu viens attraper sa main qui tapote ton front pour nouer tes doigts brûlants aux siens. J’aime pas la foule, c’est tout… »

C’est un peu vrai, juste un peu. Et pendant un instant, tu as l’impression que tu peux voir qu’elle te ment dans ses yeux, mais tu vois, Ekaitz, voilà que ta jolie Hope se détend et le sourire qu’elle t’offre te laisse… perdu. Comme si tout d’un coup toutes tes idées étaient sans fond, sans explication.  Tu la regardes, clairement perdu, et tes doigts s’accrochent plus fort aux siens pour ne pas te laisser aller. Hope a toujours réussi a te retourner la tête, encore plus maintenant que tu rêves d’elle chaque nuit qui passe…

« Tu veux bien y aller avec moi ? Merde. Ça, ce n’est pas normal. Tu imaginais qu’elle allait te jeter pour être seule… en tout cas tu ferais ça si tu envisageais une aussi grosse bêtise que ne l’est ton pressentiment. Je… Ok, on y va ensemble. »

Et si tu acceptes de reste contre elle, si tu fais un pas pour quitter la ruelle, tu te sens tout à coup très bête. Ça se lit partout sur ton visage et tes épaules un peu affaissées. Et c’est pour ça que, tout d’un coup, tu tires sur son bras pour la faire revenir vers toi. Ta main libre accroche son visage, tu t’offres même le luxe de caresser sa joue de ton pouce :

« Dis-moi ce qui te ferait plaisir, je veux t’offrir la plus belle journée possible. »

Et en langage Ekaitz, ça ressemble fort à un 'Je t’aime' non ?
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Hope Eïrild
Hope Eïrild
Hope Eïrild
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Hope Eïrild
Dim 26 Avr - 15:34
Alors voilà Hope. Pendant que ton frère balbutie et rougie comme une écrevisse sans comprendre pourquoi, toi t’as le cerveau qui carbure à deux mille à l’heure. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que tu es contrariée.Très contrariée. Envers ton frère. Et surtout envers toi. Il semble que tu aies oublié un facteur de taille dans ton équation pour aujourd’hui: les tours de garde de ton frère. Et va savoir pourquoi ça t’étais complètement passé au dessus de la tête. Alors maintenant te voilà acculée, dos au mur. Tu cogites à toute vitesse. Hors de question de mettre ton ainé au courant, de ça tu es certaine. Il serait capable d’essayer de te faire changer d’avis. Ou de se mettre en danger à ta place inutilement. Inconcevable.

« Je ne veux pas t’avoir pour moi seul, je suis juste surpris de te voir ici et… » Les yeux toujours plongés dans les siens, tu ne prêtes pas réellement attention à ses paroles. Tu es toujours en train d’essayer de détricoter la merde qui vient de te tomber sous le pif. Tu pourrais très bien au final ne pas créer la panique. Ne pas faire sauter la porte… Sauf que t’as envie de faire bouger les choses. Ça devient un peu trop long à ton goût de rester à l’intérieur de ses murs. Et puis… Tu as besoin de ça, tu as besoin de te prouver que… Que quoi Hope? Que tu n’es pas en train de te dégonfler? Sans doute oui. Que tu restes concentrée sur ta mission quoi qu’il en coûte…

« … On bosse. Ils feraient bien d’annuler ce genre d’événement à la con et de garder leurs argents pour nourrir ceux qui en ont besoin tiens! » Tu l’écoutes toujours d’une oreille distraite. Comment faire pour t’en dépatouiller ? Tu ne veux pas l’avoir dans tes pattes. Pour la rare fois de ta vie. Et si Jahan est en sécurité dans Sina… Ekaitz lui risque de se trouver littéralement au coeur de l’action. Et ça, tu ne le veux pas. Alors il faut que tu trouves un truc, un moyen de l’éloigner sans éveiller ses soupçons… Et ça, ça risque d’être compliqué. « Mh. » Acquiesces-tu, distance. « Oui oui tu as tout à fait raison. »

Ou pas. Après tout cette fête va te permettre de faire bien des dégâts. Et c’est lorsqu’il noue ses doigts avec les siens que tu focalises à nouveau toute son attention sur lui. Ne pas éveiller les soupçons. Tu es passée maîtresse dans cette art, même si… Cela te fend le coeur de mentir à ton aîné. « Tu n’as jamais été sociable mon frère… » Ris-tu doucement. Remarque toi non plus, c’est bien beau de dire ça Hope, mais en même temps c’est une règle que tu as établie: Aucune attache.

Alors tu souris. Parce que tu sais que lorsque tu laisses ressortir toute ta douceur, tu endors la méfiance de ton frère. « Bien sûr. Tu es en pause non? Ce n’est pas ce que tu viens de me dire? Pourquoi te refuserais-je le plaisir de ma présence? » Il y a un truc qui tourne pas rond chez lui. Tu le sens. Mais c’est quand même pas possible qu’il ai pu renifler ton coup à 15km alors que t’y as jamais fait la moindre allusion… Si? Remarque vous êtes triplés, il y a toujours ce lien ténu entre vous qui explique parfois bien des choses. Et tu finis par remarquer qu’il se détend tout à coup. Ce qui te soulage légèrement aussi. Et lorsqu’il te ramène près de toi, lorsque sa main effleure ton visage… Tu te sens rapidement mal à l’aise.

Comment peux-tu lui mentir Hope… Alors qu’il se fait tellement de soucis. Comment peux-tu réussir à le laisser sur le côté, lui qui fait tant d’efforts pour toi, lui qui fait tant pour t’obéir, pour garder ce rôle que tu lui as confié. Lui qui veut tout simplement te protéger. Tu essayes, tu fais tout pour eux, pour réussir cette mission et enfin les libérer… Alors pendant un court instant tu sens une légère nausée t’envahir, et pour éviter qu’il ne remarque ton trouble, tu te jettes dans ses bras. « Ekaitz… » Tu murmures, la tête contre son torse et les bras serrés si fort autour de lui que tu dois sans doute lui faire mal.

« J’aimerais… vivre cette journée comme si c’était la dernière que nous pouvions avoir en paix… » Le masque que tu as l’habitude de porter se fissure pour une fois, il est parfois compliqué de garder toute cette charge sur tes épaules pour essayer d’en donner le moins possible à tes frères. « J’aimerais la vivre comme si nous vivions réellement parmi ces gens… Comme si nous vivions une vie sans mensonge. » Dis-tu alors que tu comptes disparaitre pour accomplir tes méfaits sans lui en parler. C’est moche Hope. Très moche. Alors après avoir inspiré et expiré une nouvelle fois pour retrouver ta contenance, tu relèves la tête vers lui. « Tu veux bien me faire danser? »
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Ekaitz Eïrild
Ekaitz Eïrild
Ekaitz Eïrild
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Ekaitz Eïrild
Dim 26 Avr - 18:41
Tu vois bien qu’elle est ailleurs. Ça en rajoute à tout ce stress qui te ronge, mon vieux, mais tu n’as pas vraiment les mots pour le dire. Le truc, Ekaitz, c’est que même si tu le voulais, tu n’oserais pas lui demander ce qu’elle prévoit. Tu as… peur. Oh merde, ça te retourne de te rendre compte de ça maintenant. De vous trois, c’est toi qui hais le plus ces gens, qui fait tout pour entretenir la flamme de dégoût et de vengeance, mais rendu devant l’inévitable tu as peur… Pas de mourir, non, ça tu l’as accepté depuis longtemps. Tu as peur de la perdre, tu as peur qu’elle souffre. Tu voudrais… tout porter à sa place comme toujours.

Et elle, elle détourne ton attention. Elle est en train de te parler de sociabilité et tu grognes de mécontentement. T’es pas sociable, non, mais elle ne l’est qu’en surface. En tout cas, c’est ce qu’elle te répète encore et encore, à chaque fois que tu viens la voir. C’est bien pour ça que tu ne relèves pas. En faite, sincèrement, tu n’as pas les nerfs pour te battre avec elle. Déjà que tu luttes pour ne pas la jeter sur ton épaule et la ramener chez toi, l’enfermer à double tour et finir ce qu’elle a commencé. Tu le sens. Tu le sais… C’est parti.

« Tu n’as peut-être pas envie que ton étouffant grand frère te serve encore une fois de chaperon. Tu as peut-être mieux à faire ! »

Merde ! Encore cette violence contenue dans ta voix, mon vieux. Tu n’es pas à-même de gérer ce qu’il se passe. Tu y as souvent songé et tu savais que tes nerfs seraient le grand souci le jour où vous passeriez à l’action. Et tu vois, Ekaitz, t’es pas si con puisque tu avais vu juste… et que ça te met encore plus en boule.

Le truc c’est que si tu es en train de complètement craquer devant elle, si tes mains se mettent à bouger encore et encore pour calmer la frustration, elle t’appelle. Pas comme un rappel à l’ordre. Elle… Murmure. Et toi, tu trembles de peur. Qu’est-ce qui…

« Hope… Elle a foncé dans tes bras. Elle se colle à toi et toi, tu trembles de ce contact. Qu’est-ce qu’il t’arrive ? »

Elle te parle et bon dieu, chaque mot devient un peu plus horrible que celui qui le précède. Tu es en train de craquer, tu pourrais peut-être pleurer en la serrant contre toi, comme lorsque vous étiez enfant… mais tu vois, tu n’arrives à rien. Tu es juste… sans force, sans courage… sans aucune solution. Alors tu la laisses t’attirer, tu la laisses attraper ton coeur à deux mains, tu te perds même dans ses yeux et tu murmures :

« Je te ferai danser. Je te montrerai que cette journée est la plus belle. Juste pour toi, Hope. »

Tu sais que tu n’as plus le choix. Tu lui donneras tout ce qu’elle veut. Et dans le fond, mon pauvre Ekaitz, tu espères que ça suffira à calmer tes doutes, à lui prouver que la vie est belle, et que ça éteindra ton pressentiment. Tu voudrais que Hope soit une fille normale, avec une vie normale, qu’elle n’ait jamais eu à porter ce poids sur ses épaules.

« On va la vivre jusque dans les moindres miettes. »

Ta main vient cueillir son menton, le lever sur toi. Et pendant un instant tu te penches vers elle comme si tu allais l’embrasser. Tes lèvres ne font que se poser au coin des autres, aussi légères que si tu ne l’avais qu’à peine effleurée. Et quand tu la relâches, c’est pour enrouler ton bras à ses reins et l’entrainer avec toi.

« Allons boire quelque chose, pour commencer ! Je t’offre ce que tu veux, ok ? »
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Hope Eïrild
Hope Eïrild
Hope Eïrild
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Hope Eïrild
Dim 26 Avr - 20:31
Quels sont tous ces sentiments, toutes ses émotions qui font rage en toi Hope? Alors que la nuit passée tu terminais de planifier ton plan à la seconde près. Alors qu’il y a peine quelques minutes tu marchais au beau milieu de la foule, excitée de savoir ce qui allait se produire, excitée de savoir que oui, leur monde allait changer. Derrière ton air imperturbable grondait ton agitation et ton impatience. Et maintenant… Maintenant tu te sens honteuse et horrible de devoir mentir à ton ainé pour le protéger. Non pas seulement de toi, mais aussi de lui même.

Alors tu essayes de refouler cette haine de toi même, ces regrets qui commencent déjà à pointer le bout de leur neur. Tu leurs avais promis que tu les tiendrais au courant. Tu leurs avais promis de ne jamais leur mentir. Mais les années ont passées et force est de constater que tu portes une grande partie du fardeau qu’on vous a confié. Et qu’on t’a confié à toi. Hope. Ce prénom qui représente l’espérance, qui représente le salue de votre village. Village qui t’a offert ces responsabilités, village qui t’a placée à la tête du trio. Non, décidément tu ne peux pas les décevoir.

T’as toujours dit que tes frère passeraient en premier. Et c’est toujours vrai. Tu prends la responsabilité de faire peser sur ta conscience les morts que tu auras générés. Et tu ne veux en aucun cas leur donner ce fardeau. Ou en tout cas le plus tard possible. Tu es le leader Hope. Alors tu prends sur toi, tu les protèges au mieux, même si tu sais à quel point Ekaitz désire ardemment te remplacer. Tu lui es reconnaissant, d’être là, de te faire, sortir. Sans doute que sans eux, tu n’aurais jamais eu les épaules assez larges. Sans doute que sans eux, tu te serais déjà effondrée. mais leur amour est plus fort que tout, et c’est pourquoi tu es toujours présente à leurs côtés, c’est pour ça que parfois tu te montres distante, fière. Tu ne veux pas les inquiéter…

Pourtant tu le sens trembler à ton contact. Et tu te maudits de t’être laissée aller pendant ce court laps de temps. Mais tu ne peux te résoudre à le lâcher. Encore un peu, juste un peu… Et tu sens son coeur cogner dans sa poitrine, plus vite, tu fort. Alors tu comprends, tu comprends qu’il t’a sans doute percée à jour. Mais tu ne veux toujours rien lui dire. « Fais moi juste confiance s’il te plait… » Que tu lui murmures. Et tu restes entre ses bras musclés et rassurant, pour profiter de lui. Pour profiter de ce contact qui t’apaise.

Alors, lorsqu’il te regarde avec cette air si… Découragé, tu sens ton coeur se fendiller sans en connaître la raison. « Je te ferai danser. Je te montrerai que cette journée est la plus belle. Juste pour toi, Hope. » Alors tu agrippes ses mains. Cela te semble tellement ressembler à un adieu que tu dois te faire violence pour te contenir. Pourtant tu le sais, tu le sais que tu vas revenir, que tu n’as aucune crainte à avoir, mais… Tu as soudainement l’impression que quelque chose à changé. Quelque chose sur lequel tu n’arrives pas à mettre le doigt dessus. « On va la vivre dans les moindres miettes. » Tu aurais aimé Hope, tellement aimé en cet instant n’être… Rien. Etre juste humaine. N’avoir aucun dessin. Ekaitz vient de briser des barrières sans que tu en aies encore conscience, sans que tu ne te rendes compte de ses mots.

Et il relève ton menton, il t’embrasse comme ça, juste au coin des lèvres. Et tu prends sur toi Hope, tu prends sur toi pour ne rien lui révéler, tu peines à garder ta contenance, tu peines à aller rechercher ce rôle de caporal, cette femme distante que tu as besoin d’être à cet instant pour garder le contrôle et jouer ta mission. « Un truc fort. » Ouais Hope, t’en as bien besoin. Il ne faut pas que tu deviennes abrutie par l’ivrogne mais ouais… T’as besoin de te remettre quelques idées en place. « Et on danse après? » T’as tellement l’air d’une enfant en cet instant, à le vouloir avec toi, à vouloir le garder, à vouloir te réfugier dans ses bras comme lorsque tu étais petite. Mais tu sais qu’il faut te reprendre Hope et c’est pourquoi tu finis par lui demander, le plus innocemment possible « Elle est longue ta pause? » Tu as besoin de savoir combien de temps il va être ici, dans combien de temps tu vas pouvoir filer. « Tu es en poste… Où aujourd’hui? La porte de Trost ou sur le mur Rose? »
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Ekaitz Eïrild
Ekaitz Eïrild
Ekaitz Eïrild
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Ekaitz Eïrild
Lun 27 Avr - 14:50
Elle te rend dingue mon vieux. Y’a rien de mieux pour décrire ce qu’il se passe autant dans ton coeur que ta caboche depuis que tu as compris que ta soeur n’était plus une enfant. Et si tu as toujours fait en sorte de garder ça pour toi, tu as parfois l’impression qu’elle le sait et qu’elle l’utilise contre toi. Parce que tu vois, quand elle te murmure ce genre de chose, tu pourrais te damner pour elle. Et tu le fais sûrement en répondant, d’une voix étouffée :

« Je t’ai toujours fait confiance. »

Bien sûr que tu l’as toujours fait. Bien sûr que tu le feras toujours. Aujourd’hui est un jour différent des autres, tu le sens jusqu’au fond de ton âme, Ekaitz, mais ça ne change pas la donne. Hope est ta soeur et tu ne devrais pas l’aimer à ce point. Hope est ta guide, et tu lui feras toujours confiance. Et malheureusement aussi, Hope te rend irrémédiablement dingue.

Tu finis quand même par lui promettre tout ce qu’elle veut, par te dire que tu vas le lui offrir, que tu tenteras de la raccrocher un peu plus à la vie entre ses murs et tu l’entraines, une main autour d’elle. D’abord et avant tout, mon vieux, tu as besoin d’un remontant ! Tu veux essayer de canaliser l’angoisse et tu sais que l’alcool peut y parvenir. Alors quand elle accepte et renchérit, tu t’inquiètes autant que ça te soulage.

« Ils font des grogs bizarres ici. Viens, on teste. »

Grogs c’est ce que le monsieur en dit parce que toi, tu vois surtout les bouteilles d’alcools toutes plus intrigants les unes que les autres qui attendent d’être utilisés pour ses mélanges qu’il a nommés du genre “Mixture du guerrier” “Filtre de la sorcière” “Grog du titan”. C’est sur ce dernier que tu jettes ton dévolu et tu laisses Hope choisir avant de régler le tout de quelques piécettes.

« À la tienne, ma soeur. Tu tentes de lui sourire, mais c’est clairement difficile. J’ai fait le premier tiers de journée, donc je dois reprendre mon poste en fin de journée. Tu mens un peu, mais tu vas essayer de la suivre le plus longtemps possible. Et on est un peu partout. Ils nous font bouger pour nous garder actifs, tu vois le genre. »

Et c’est une demi-vérité, là encore. Tu as décidé de bouger, et ça te va bien. Tu fais un peu office de messager entre les autres hommes de ton escouade, ça te permet de ne pas t’endormir, vu que tu as mal dormi. Mais là, tu t’en fiches des organisations militaires. Tu descends presque cul sec et une moue se forme sur tes lèvres alors que tu es obligé de secouer la tête pour faire passer la dose beaucoup trop élevée de tord-boyau là-dedans.

« Nom d’un titan, ça donne chaud ! En même temps quand on le boit cul sec… Tu t’éventes un instant et sans vraiment trop réfléchir tu entends la musique au loin. Allez viens, allons danser. Profite en tant que l’alcool me fait oublier que je suis un piètre danseur ! »

Sans réfléchir, tu la tires avec toi vers la zone où les citoyens et quelques soldats dansent en riant, en parlant ou en claquant les mains !
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Hope Eïrild
Hope Eïrild
Hope Eïrild
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Hope Eïrild
Mar 28 Avr - 12:24
Tu ne veux pas, tu ne veux rien lui dire. Tu sais pourtant que vous être un trio, qu’il vous faut agir à trois, mais tu as fini par penser à quelque chose Hope… Il vaut mieux pour vous que vous ne vous transformiez jamais à trois en même temps. Ce nombre est bien trop dangereux. Tu ne sais pas quelles conclusions feraient ces chercheurs fous de l’exploration, mais t’en es venu à te dire qu’il valait mieux tenir ces armes éloignées les unes des autres. Et ne les utiliser ensemble qu’en dernier recours. Juste au cas ou. Tu préfères jouer de prudence.

Alors lorsqu’il te murmure qu’il t’a toujours fait confiance, tu sens de nouveau la nausée t’envahir. Et tu resserres plus fort encore ton étreinte. « Je ne permettrais pas qu’il vous arrive quoi que ce soit… » Non. C’est toi. Toi et uniquement toi qui prendra. Mais bien évidemment il faut que tu sois prudente. Si jamais tu te fais attraper… Tes frères tombent aussi. C’est un jeu dangereux auquel tu joues Hope. Mieux vaut pour toi que tu saches abattre tes cartes au bon moment.

Et ce regard qu’il pose sur toi… Tu n’avais jamais encore remarqué à quel point il était… A la fois doux, protecteur et… Scrutateur, aussi. Alors tu t’arraches à son étreinte avant qu’il ne revienne t’entraîner vers le centre. « Ils font des grogs bizarres ici. Viens on teste. » Alors tu le suis sans rien dire, tu le laisses choisir, tu balades tes yeux sur les fioles. Si tu n’avais pas ce plan derrière la tête sans doute te ruerais tu sur toutes tant tu as besoin d’évacuer cette angoisse qui te noue le ventre. « Pareil que lui. » Finis-tu par dire au vendeur alors qu’Ekaitz termine de régler.

Il te fait un sourire qui n’en est pas vraiment un pourtant, tu peux le remarquer. Tu le connais bien trop, Jahan comme lui sont pour toi de véritables livres ouverts. Enfin, quoi qu’Ekaitz commence à devenir un mystère de temps à autre, tu as parfois du mal à expliquer ses réactions. Alors tu lèves ton verre en même temps que lui, et te figes lorsqu’il ne répond pas véritablement à ta question. Et il finit par boire son verre cul. Et tu le suis immédiatement.

Et tandis qu’il se plains de l’alcool qui semble lui brûler la gorge… Toi il ne te fait presqu’aucun effet. Peut-être à cause de toutes les émotions qui t’assaillent, qu’en sais-tu. « Eh bien alors mon frère, tu ne tiens plus l’alcool? » Tu ris alors qu’il s’évente. « Il va falloir remédier à ça ! » Tu secoues la tête. « Je te l’avais dis que je supportais bien mieux que toi, tu ne me croyais pas. » Tu lui tires la langue comme une enfant.

Et voilà qu’il t’entraîne avec lui au milieu de la foule pour danser. Et pendant un court instant tu te permets t’oublier tes soucis pour profiter de la musique, de la chaleur humaine et… De la joie de ceux qui t’entourent. Et s’il y a bien une chose que tu peux admettre… « Ils savent s’amuser… » Murmures-tu tandis que tu te colles à lui et que tu suis les mouvements des autres. Tu regardes autour de toi. Oui, ils savent rire, ils savent oublier ce qu’il se passe hors des murs. Et toi, c’est quelque chose que tu ne connais que depuis que tu vis ici. Toute ton enfance, avant les murs, n’avaient été que leçons de combat, leçons amenées pour que tu haïsses ces habitants. Jamais tu ne t’es amusée. Tu as plus pleuré qu’autre chose durant cette période, surtout lorsqu’on te séparait de tes frères pour *t’endurcir* qu’ils disaient.

Rien que pour ça tu leurs en veux. De part leur existence ils ont fait de la tienne en enfer. Tu es maudite. Vous êtes maudits, tous les trois. Mais tu t’efforces de ne pas y penser pendant que tu profites de ton frère. Une danse. Une deuxième. La troisième te fait changer de partenaire à chaque saut mais la fin de la musique te ramène à ton frère, et tu souris, un vrai sourire, tu es contente de pouvoir profiter de ces instants avec lui juste avant de ne transformer ces joyeuses festivités en macabre spectacle. « Et si on avançait doucement vers Rose? Il y a beaucoup de stands le long de l’avenue. Je te laisse jeter ton dévolu sur le premier jeu ! »
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Ekaitz Eïrild
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Ekaitz Eïrild
Mer 29 Avr - 14:14
L’alcool a une faculté originale de te décoincer, Ekaitz. Là où tu t’imposes, sans cesse, de rester à distance de Hope (chose que tu échoues bien trop souvent d’ailleurs), et de garder tes émotions pour toi, te voilà à l’entrainer avec toi. Tu n’aimes pas danser, tu n’aimes pas te montrer trop proche d’elle devant les autres, mais tu veux lui donner cette joie. Franchement, honnêtement tu espères que ça pourra lui faire renoncer à ses plans.

« Mouaaais, c’est parce que le vendeur à plus chargé mon verre que le tien ! Tu sais, les femmes tout ça, on les prend pour des faibles, alors on met moins d’alcool. »

Tu es mi-aigre, mi-moqueur. Tu ne sais pas vraiment si c’est le cas, mais tu ne veux pas perdre ça contre Hope, non pas parce que tu es un homme et elle une femme, mais parce que tu es l’aîné. Tu es celui qui devrait être le plus fort. À bien y réfléchir, tu devrais être celui qui se sacrifie et prend les décisions, mais… t’es sûrement un peu trop obtus et impulsif pour ça. C’est pour ça qu’on a mis Hope a cette place.

« Allons-y ! »

Tu l’attrapes par la taille et sans lui laisser le temps, c’est dans la foule des danseurs que tu l’entraînes. Et tu sais quoi, Ekaitz ? Pendant les deux premières danses, tu arrives presque à trouver ça bien. Elle est contre toi, et tu n’as qu’à ignorer le monde autour de vous pour simplement la voir, la sentir, la découvrir, la graver dans tes pensées.

Le souci apparaît à la troisième. Une danse de groupe, et en un mouvement de main, elle disparaît, attirée dans l’échange par un autre que toi. Et tu te retiens de grogner pour ne pas inquiéter la blonde qui atterrit dans tes bras. Les femmes se succèdent, certaines n’osent pas te regarder, deux te font du charme, mais toi tu ne bouges pas. Tu ne te détends uniquement que lorsque Hope te revient. Enfin !

« Oui ! Tu es grognon, et pire, tu te fais possession quand tu passes ton bras autour de ses épaules pour l’entraîner loin des danseurs. J’aime pas danser… Et quelle idée de faire tourner les partenaires hein ? Tu tournes la tête par-dessus ton épaule pour regarder les danseurs. Personne ne s’est mal comporté ? »

Ah parce que oui, hein, si un homme a osé outrepasser son droit pour la toucher plus qu’il n’en faut pour une stupide danse, tu vas lui refaire le portrait. Enfin… tu devrais, mais tu te ferais sacrément taper sur les doigts par ton Caporal. À la place, tu accélères un peu le pas pour regarder du côté des échoppes.

« Tu veux quelque chose. Tu montres l’échoppe d’un artisan de bijou. Je veux t’offrir quelque chose, mais il ne vaut mieux pas laisser mes goûts discutables choisir. Prend ce que tu veux, je te l’offre. Tu auras toujours un peu bout de moi avec toi. »

Et ca raisonne d’une manière détestable dans ta tête, comme si tu sentais qu’elle allait disparaitre...
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Hope Eïrild
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Hope Eïrild
Mer 29 Avr - 15:58
Tu le suis. Parce que tu te permets un instant, juste un petit instant de détente avec lui. Le calme avant la tempête. Et tu ne fais que lever les yeux avec un sourire lorsqu’il te dit que cet homme a juste versé moins d’alcool dans ton verre. « Très bien. Tu veux jouer à ça? Passe un soir au QG. On verra qui de nous deux tiens mieux l’alcool… » Et tu lui lances un sourire mesquin. Pas de raison que tu le laisses s’en tirer comme ça après cette remarque machiste.

Alors il finit pas t’entraîner loin de la foule, il passe son bras autour de tes épaules… « Tu dois avoir fait les gros yeux derrière mon dos. Personne n’a tenté quoi que ce soit. » Et il avance, doucement mais surement vers le mur Rose. Ton coeur recommence à battre plus vite. Ça y est. Tu réussis à l’éloigner du danger. Tu vas enfin pouvoir passer à l’action. Tendue, attentive à la moindre échappatoire, tes yeux fouillent le décor, cherchant une porte de sortie. « Tu veux quelque chose? » Là. Tu vois son regard attiré par l’étal d’un marchand et… Ses paroles te brisent le coeur lorsque tu sais ce que tu comptes faire par la suite. « Ne dis pas ça comme si j’allais te laisser seul pour l’éternité… » Tu lui ébouriffes tendrement les cheveux tandis qu’une pierre te tombe dans l’estomac. « J’aime beaucoup l’idée, merci. » Lui murmures-tu à l’oreille avant de passer ta main dans la sienne et de la serrer fort. « Les boucles d’oreilles en forme de loup sont très jolies, c’est discret… Ça me fait penser à toi. » Puis tu lui serres la main, encore plus fort, avant de le pousser pour le laisser payer. « Fais attention à toi…. » Murmures-tu avant de t’éloigner.

Tu regardes autour de toi avant de prendre le premier cheval qui te passe sous le nez. Tu l’entraînes dans les ruelles, là où personne ne traîne. Tu lui fait faire des tours et des détours, les sabots du cheval martelant le sol dans un rythme régulier. Une fois arrivée à ta cachette, tu entreprends de prendre ton matériel avant de grimper sur le mur. Et tu te faufiles derrière les soldats, trop occupés à cuver pour remarquer ta présence. Silhouette noire qui se fond dans le décor. Tu lances un regard en bas du mur, par chance cette fois-ci, aucun titan ne traine dans le coin. Voilà une bonne chose pour toi. Alors tu ramènes tes affaires, tu te prépares dans un silence religieux. Le souffle court, tu regardes Maria qui s’étale devant toi. Tu penses aux conséquences, tu penses aux morts, au désastre, à la misère que tu vas engendrer mais… Tu es obligée. Tes poings se serrent et dans un soupir, tu viens te sectionner l’index gauche avant de te laisser tomber.

Un éclair. Puissant, vient illuminer le ciel. Et tu te dresses de toute ta hauteur, de tes 15 mètres devant la porte de Trost. Tu concentres toute ta volonté pour utiliser ta capacité de durcissement. Tes poings se cristallisent, et après avoir poussé un cri de rage, tu frappes le mur. Une fois. Deux fois. Trois fois. La porte n’est désormais plus qu’un trou béant. Tu empoignes les morceaux restants et commences à les balancer dans le district. Aussi bien pour élargir la porte pour les titans que pour faire plus de dégâts. Tu ne penses à rien. Hormis ta mission. Et ton frère. Alors tu évites le morceau de l’artère principal où tu l’as laissé planté derrière toi… Et tu te mets en devoir d’écraser des soldats qui se trouvent à tes pieds. Tu te laisses encore quelques minutes avant de disparaître. Tu te laisses quelques minutes, le temps que les autres titans n’apparaissent à ta suite…
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