Attack on Titan
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[DONE] Du Major au Lieutenant. (Ft Aedan)
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Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
+ MESSAGES : 48
Kaelyne A. Wrench
Ven 24 Avr - 17:10
Tu le sentais bien, que ça n’allait pas être facile, Kaelyne. Tu sais qu’avec 80% des gradés des Bataillons, les choses auraient été difficiles, parce que tu n’es pas une soldate. Tu es une humaine. Tu refuses de laisser ton humanité de côté pour juste obéir… parce que tu sais que tu ne pourras pas donner le meilleur de toi-même. Et la vérité sous tout cela, c’est que tu ne veux pas avoir la mort d’autres compagnons sur la conscience. Tu refuses que la hiérarchie et les limites que ça t’impose te fassent perdre quelqu’un…

Alors tu parles beaucoup, oui. Tu essaies de lui dire tout ça, et sûrement que tu outrepasses la bienséance en t’intéressant un peu trop à pourquoi il est aussi dur avec toi. Tu t’en rends compte après l’avoir dit et comme ton père te le fait souvent remarquer, Kaelyne, tu as cette tendance à faire un pas de trop, au delà de la limite. Et, plutôt que de reculer, tu avances brusquement pour sauter à pieds joints de l’autre côté.

Ce serait mentir que de dire que tu as prévu ce qui arriverait. Tu savais juste que ça n’allait pas tourner en ta faveur, c’est tout. Et pourtant, ça te suffit à ne pas paniquer. Tu sens sa main se refermer sur sa gorge, tu vois clairement sa fureur, tu comprends qu’il n’a rien compris à ce que tu voulais lui dire. Et t’es morte de peur hein, mais tu ne dis rien. Les lèvres entrouvertes pour y attraper le peu d’air que tu peux, les yeux grands ouverts, tu ne fais pas mine de te débattre. Tu ne fais que le regarder dans les yeux en acceptant ce qu’il te dit.

Et tu sais le pire, petite fleure ? C’est que tu peux remercier Léandre Stellaa de t’avoir si bien dressé. C’est lui qui t’a poussé dans les retranchements de la peur et de la douleur et qui a créé cette capacité d’empathie qui te pousse à tout accepter. À ne pas lutter. À ne pas te débattre. Non… Pire que ça… À faire confiance. C’est ça, tu fais confiance à Aedan pour ne pas te tuer, et pour ne pas aller au-delà de la limite. C’est pour ça que, même si tes yeux se chargent de larmes qui ne couleront pas, tu ne bouges pas.

Et finalement il faut que la porte s’ouvre et que quelqu’un parle pour que ça s’arrête. Pour que la douleur sur ton cou cesse. Et tu refuses de voir à qui tu dois ça. Tu retombes juste à genou, appuyée sur tes mains pour tousser en reprenant ton souffle à grandes insufflations douloureuses. Et si tu as un mouvement pour reculer, il te rattrape, il t’empêche de partir. Et bon dieu, Kaelyne, quand tu vois ses yeux, c’est pire que ce qu’il vient de te faire subir.

« Je… Tu t’arrêtes, tu ne sais plus si tu dois répondre ou te taire. Même si tu es une forte tête, tu as bien compris la leçon qu’il vient de te servir. Je ne suis pas blessée. »

Tu tournes les yeux des siens, et tu finis par inspirer à fond, gonfler la poitrine, retirer l’air quelques instants avant de relâcher lentement ta respiration. Tu secoues, la tête, visiblement prise avec de trop nombreuses questions et remarques et quand tu finis par bouger c’est pour venir poser ta main sur celle qu’il a sur ta peau rougie.

« Je ne faisais pas de chantage, Lieutenant. Quelles que soient les règles que vous m’imposerez, je les suivrai comme je donnerai toujours le maximum de mes efforts pour sauver des gens. Tu avales ta salive et tu repousses sa main de toi, lentement. J’ai juste appris, auprès du Major, qu’il me fallait un peu de marge de manoeuvre pour dépasser le 100% de ce que je suis capable. Pour faire… ce que d’autres ne feront jamais, avoir un coup d’avance. »

Et tu refuses de discuter plus longuement de ce sujet. Il a eu ce qu’il voulait, tu te plieras à ses ordres, mais jamais tu ne cesseras de lui dire combien ça te bloque. À la place, Kaelyne, tu lui prouveras qu’il peut avoir confiance en toi. Et ça commence maintenant ! Tu te recules en cessant de le laisser te retenir, et dans une droiture militaire, tu places tes bras dans ton dos, et tu lui demandes :

« Comment puis-je me rendre utile, Lieutenant Aedan ? »
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Aedan Stellaa
Aedan Stellaa
Aedan Stellaa
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 60
Aedan Stellaa
Mar 28 Avr - 22:39
S’il n’est très certainement pas facile d’être toi, Aedan, tu sais aussi quelque part, qu’il est autrement plus compliqué de te supporter. Tu n’as du fier prince qu’était ton grand frère, rien du plus de l’homme libre qu’est ton jeune demi-frère, tu n’as rien en commun avec ta famille. Si tu avais de l’ambition, à une époque, des objectifs, un but, tu n’as désormais plus rien de tout ça, parce que tu estimes que tu n’as tout simplement plus rien à faire ici. Ici, c’est dans l’armée, pour commencer, dans le Bataillon d’Exploration, plus précisément, et puis, sur terre, parmi les vivants, du moins, ça c’est une pensée qui revient un peu trop régulièrement depuis le fameux drame et que tu t’efforces de noyer sous des doses excessives d’alcool fort. Si tu fais l’effort d’être présentable et de te tenir droit, c’est parce que tu estimes que, tant que tu es là … tu dois faire bonne figure. Tu n’as pas à imposer un état si déplorable à tes hommes, si on t’a offert le rôle de lieutenant, c’est quelque part que tu as les épaules pour ça, quand bien même tu continues très fortement d’en douter. La vérité, vois-tu, c’est qu’on n’arrive pas là où tu te trouves actuellement en un claquement de doigts, et sans un minimum de capacités. Tu continues de dire qu’on t’a donné ce poste parce qu’il manquait un lieutenant, et tu te voiles la face parce que tu refuses d’admettre qu’il y avait bien d’autres candidats, à commencer par Hodgen. Pour dire les choses clairement, tu n’es qu’un gros crétin, Aedan Stellaa.

Et la preuve de ça, elle est devant toi. Tu t’acharnes à agir comme tu ne le devrais pas, comme si tu pouvais encore avoir le contrôle absolu sur quelque chose, tu continues de te débattre contre tout ce qui semble te persécuter. Ta famille. Ton cousin. L’armée toute entière ou presque. Et pour ça, tu en es rendu à te servir des autres. Tu disais que rien n’était juste … la vérité, c’est que tu es probablement le plus injuste de tous, à ce moment précis. Parce qu’elle ne mérite rien de tout ça, elle. Elle n’a rien demander, sans doute. Elle ne fait que suivre les ordres, même son retard est dû à un ordre. Et il te faut l’intervention de Kelsier pour revenir à la réalité, brusquement te rendre compte qu’encore une fois, tu es allé bien trop loin et que tout ça, ça n’est pas toi. Tu es loin d’être un homme cruel, tu es bête et borné, mais pas méchant. Alors tu souffles de soulagement, en l’entendant te dire qu’elle n’est pas blessée … et c’est de l’égoïsme. Parce que, si tu voulais bien ouvrir un peu plus les yeux, tu te rendrais compte que tu lui as fait mal, et que les traces de tes doigts sont encore bien visibles sur sa peau blanche. Elle n’ose même plus te regarder droit dans les yeux, et ça, lorsque tu oses relever la tête vers elle, ça te donne la nausée. Elle qui s’était directement adressée à toi sans crainte, regarde ce que tu as fait. Elle détourne les yeux pendant qu’elle te parle, comme si tu en étais venu à lui inspirer de la crainte, ou alors est-ce du dégoût. Tu n’en sais rien, elle te repousse, et toi, tu ne l’écoutes plus qu’à moitié quand tu finis par te lever, brusquement, pour t’éloigner, et faire les cents pas dans la salle d’entrainement.

Tu restes de longues minutes, silencieux, à tourner comme un lion en cage qui tente de mettre au point la stratégie de sa prochaine chasse. Plusieurs fois, tu passes ta main dans tes cheveux, ou sur ton visage, et lorsque tu t’arrêtes, c’est pour pratiquement te figer et l’observer. « Venez par ici. » Tu lui fais signe d’un doigt de s’approcher, mais au final, tu n’as pas la patience de l’attendre alors c’est toi qui viens à elle. Et sans penser au fait que tu vas probablement l’effrayer, tu lèves une main, et tu viens soulever son menton de deux de tes doigts pour observer son cou. Et tu sais quoi, ces marques rouges que tu as laissées elles te … elles te mettent en colère. Tu viens y passer le doigt, pourtant, quelques secondes, avant de t’en détourner en serrant les yeux. « Faites quelque chose pour ça … vous devez bien avoir quelque chose à mettre là-dessus, non ? Faites-le. » Honteux. Tu ne veux même pas regarder en face ce que tu as toi-même provoquer.
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Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
Kaelyne A. Wrench
+ MESSAGES : 48
Kaelyne A. Wrench
Ven 1 Mai - 19:15
Il t’a fait mal, mais tu t’en fiches. Il t’a certainement fait peur, aussi, mais là aussi, tu n’as pas le droit de le dire. Tu préfères rester droite, ne rien montrer sur ton visage et lui prouver qu’il ne t’atteint pas. C’est ce qu’il y a de mieux à faire, tu le sais. C’est pour ça que tu refuses son contact sur toi, que tu ne le regardes pas. Tu ne veux pas qu’il lise dans tes yeux qu’il t’a atteint, parce que tu sens bien que cet homme ne va pas bien. C’est écrit en lui, sur lui, et tu ne lui feras pas la joie d’en rajouter à sa peine.

« Je suis là. »

C’est ce que tu réponds à son mouvement pour que tu approches. Tu as fait un pas, mais tu n’iras pas plus en avant, vois-tu. À la place, tu t’apprêtes à trouver quelque chose pour le convaincre de te laisser tranquille, pour détourner ses pensées, mais il te prend pas surprise en passer ses doigts sous ton menton. Tu avales ta salive, difficilement, et quand sa peau touche l’endroit douloureux, tu fais un pas en arrière.

« Bien Lieutenant Aedan. Je n’ai rien sur moi pour ça, mais je vais à la réserve pour me soigner. Et tu recules encore d’un pas en claquant tes pieds l’un contre l’autre pour le saluer avant de partir. Pourtant au dernier moment, alors que tu le salus à la militaire, tu rajoutes, comme pour refuser de le laisser se faire du mal tout seul. Vous ne m’avez pas fait mal, ma peau marque vite. C’est le lot des personnes pâles comme moi. »

Et tu as un léger sourire, un peu crispé, mais cette fois-ci, tu ne lui laisses pas le temps de te retenir ou de te rappeler. Tu fais complètement demi-tour pour partir vers la porte. Et tu ne te retournes pas, Kaelyne, mais tu ne peux pas t’empêcher de te dire que tout cela est sacrément mal engagé… Tu devrais peut-être aller trouver ton Major pour lui demander de revenir sur sa décision… pour lui dire que son cousin va mal… pour tenter de comprendre ce que tu ne comprends pas.

Tu refermes la porte sans un bruit et tu soupires. Tu n’en feras rien. Tu vas commencer par soigner ça et faire de ton mieux, comme le Major Léandre te l’a appris. Le festival approche, tu aurais du travail par-dessus là tête, de toute façon !
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