Attack on Titan
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L'attente est un prélude sur le mode mineur. (Ariel)
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Ekaterina Wolff
Ekaterina Wolff
Ekaterina Wolff
+ MESSAGES : 18
Ekaterina Wolff
Jeu 16 Avr - 15:12
Tu n’es pas ressortie de l’appartement que tes parents t’ont offert à ta demande depuis ta dernière sortie à Hermiha… Tu ne sais pas vraiment pourquoi, tu es comme angoissée quand tu penses au fait que tu pourrais retomber sur des types qui t’attaqueront. C’est l’idée, pourtant hein. Si tu finis par t'enrôler, par briser cette promesse implicite que tu as faite à ton père, c’est bien pour te battre, et bien entendu qu’il y en aura des choses pour t’attaquer.

Le truc, tu vois, c’est que tu es un peu trop douce pour l'instant. Tu ne te rends pas compte de ce que tu vises, que le combat n’est peut-être pas fait pour toi. Tu es trop naïve, trop utopiste, et le problème c’est que cette agression à Hermiha t’a fait vraiment peur. Tu en gardes encore quelques stigmates sur la peau de ton cou, là où ils ont arraché ton collier.

Tu es donc restée enfermée 3 jours. Pas plus, pas moins. Maintenant que tu as pris du recul sur la situation, que tu t’es bien insultée de toutes les insultes que tu connais (et tu n’en connais pas beaucoup, disons-le), tu as décidé de reprendre ta vie. Si tu ne te sens pas de sortir et retourner dans ce quartier-là, précisément, tu as fini par trouver une autre idée.

Te voilà donc habillée d’une combinaison-pantalon blanche, large et dans un tissu si fluide que tu pourrais presque te croire nue. Puisque tu ne sors pas pour errer ni pour “t’entrainer” tu noues un autre ruban autour de ta taille, comme un obi de kimono. Tu viens tresser tes cheveux, les surpiquer de fleurs douces. Et quand tu sors dans la rue, tu as l’air à nouveau d’être la digne fille de ton père.

« Allez, en route Ekat. »

Un souffle, pour te donner du courage, et tu finis par te remettre en marche. Tu traverses les rues calmes et agréables de ton quartier et comme un automate, simplement agitée de quelques tics nerveux, comme celui de passer et repasser la main sur le ruban qui marque ta taille.

Et tu t’arrêtes devant la maison où celle à qui tu as fait porter une lettre la veille, pour la prévenir que tu venais la chercher dès le lendemain, pour une promenade. Ariel. Ta seule amie, si tu en juges l’attitude de tous les autres qui ont disparu quand tu t’es écartée de ta famille. Et ce n’est qu’en voyant l’impressionnante maison que ton souffle s’allonge.

Tu te fais annoncer comme ton père te l’a si ardemment appris, et puis te voilà, à attendre dans le hall d’entrée, les bras croisés sur ton ventre, ta natte qui commence déjà à se dénouer pour te donner un air presque sauvage. Tu finis par te retourner pour regarder la rue par les grandes fenêtres transparentes en attendant celle que tu n’as pas vue depuis quelques semaines déjà.
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Ariel Zhang
Ariel Zhang
Ariel Zhang
+ MESSAGES : 36
Ariel Zhang
Ven 17 Avr - 19:34
Ce matin, en ouvrant les yeux, je ne veux pas me lever. La vie est plus belle dans mes rêves. Là-bas, j’ai pu donner ma lettre à Ethan et nous vivons le parfait amour. Il n’y a pas eu de méchant monstre pour m’empêcher de lui. Pour me voler ma lettre. Pour… Non ! Stop. Je ne devais plus penser à lui. Il n’était pas là. Je n’allais pas le laisser me gacher ma journée. D’autant plus qu’aujourd’hui, ma meilleure amie venait me rendre visite. J’étais heureuse de voir Kat. On ne s’était pas vu depuis longtemps. Je savais que mes parents n’étaient pas forcément ravis de me voir passer du temps avec elle. Ils avaient peur que je fasse comme elle, que je m’éloigne d’eux. Il avait fallu que je leur explique que c’était loin d’être le cas. Et puis, je pense qu’ils espéraient l’inverse, que je la convainc de retourner vers ses parents. Mais là, je me disais surtout qu’elle allait pouvoir m’aider. A nous deux, nous pourrions monter un plan de grande envergure pour récupérer ma lettre. Nous pourrions sortir le soir, quand nous étions sûre de le trouver chez lui. Kitty irait frapper à sa porte pour détourner son attention. Je n’aurais plus qu’à me glisser par la fenêtre pour récupérer ma lettre. Je pourrais même me venger à ma manière. Par exemple, je pourrais couper le bas de tout ses pantalons d’uniformes, il aurait alors l’air bien bête. Ou alors juste lui faire des ouvertures sous les aisselles. Ou alors…


Nous pourrions aussi nous infiltrer à deux chez lui, pendant qu’il serait au travail. A deux nous aurions plus le temps de chercher. Et de me venger… Nous pourrions gater sa nourriture en y ajoutant du poivres partout. Voilà qui me faisait deux plans d’actions. Un sourire apparut alors sur mon visage. C’est avec une nouvelle assurance que je repoussais mes couvertures alors qu’une domestique entrait m’apporter mon petit déjeuner. « Bonjour Mildred ! N’est pas une somptueuse journée. » La femme eut un sourire en me voyant sauter de mon lit. J’aimais beaucoup Mildred. Elle s’occupait déjà de moi enfant. « Sublime, mademoiselle. Par une journée pareil, vous voudriez peut-être sortir votre robe avec les fleurs brodés sur la poitrine. » Voilà aussi pourquoi je l’aimais tant. Elle devinait toujours par avance mes envies. « Très bonne idée ! » lui répondis-je en m’installant à table.


Je lisais dans ma chambre, évitant soigneusement ma mère, quand Mildred revint m’annoncer l’arrivée d’Ekaterina. Je posais rapidement mon livre pour me précipiter vers les escaliers. « Kat ! Je suis tellement contente de te voir. » Je lui attrapais les mains, sautillant pratiquement sur place d’excitation. « J’ai vécu des choses tellements affreuses dernièrement, tu es mon rayon de soleil ! »
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Ekaterina Wolff
Ekaterina Wolff
Ekaterina Wolff
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Ekaterina Wolff
Sam 18 Avr - 16:14
Tu as toujours aimé la maison des Zhang. Même si tu sais que le père d’Ariel est dans l’armée, tu as toujours trouvé que l’endroit rendait bien plus de grâce à la douceur de sa femme et à la beauté de sa fille qu’aux arts militaires. Cela t’a toujours rendu l’endroit sympathique, pour ne pas dire attirant. Et si, avant, tu pouvais passer facilement la journée dans ces murs avec la jolie brune, depuis que tu as quitté la maison familiale, tu veilles à ne pas trop t’imposer. Tu es suffisamment bien élevée pour savoir que les parents d’Ariel ne doivent pas apprécier ton choix.

C’est pour cela que tu es restée dans le hall et que tu te fais la plus silencieuse et petite possible. Tes yeux sont fixés sur la rue, et pendant quelques instants, tu oublierais presque pourquoi tu es là. Sauf que tu as oublié une petite chose dans toute cette longue équation, Ekat : il n’y a jamais de discrétion et de silence quand on met Ariel comme paramètre !

« Ariel ! »

Si tu t’enflammes moins que la jeune femme, c’est uniquement parce que tu es dans la demeure de ses parents et que tu as toujours cette crainte qu’ils ne surgissent et interdissent à leur fille de te voir. Alors oui, hein, tu retiens ta voix, mais le sourire qui éclot sur ton visage, qui grimpe vers tes oreilles et qui contamine tes yeux clairs est d’une sincérité à toute épreuve.

« Oh rien que ça ? Tu as rougi à sa remarque, toujours touchée par ce genre d’annonce. Viens donc là, que je te serre dans mes bras, petite pile sur pattes. »

Et tu l’attires à toi, en faisant fît de cette éducation bien trop rigide que vous avez eu, elle et toi. Tu la serres chaudement quelques secondes, avant de la relâcher pour la regarder. Et tu es en train de passer une main sur sa joue et repousser une mèche de ses beaux cheveux brillants et souples quand tu rouvres la bouche.

« Tu es magnifique, comme toujours ! Tes doigts viennent coincer la mèche derrière son oreille. Allons-y, que tu me dises ce qu’il t’est arrivé. Mais je te préviens, si quelqu’un te fait la misère, je vais lui régler son compte fissa ! »

Tu ris en t’imaginant tenter de frapper une montagne de muscle qui aurait pu déranger ton amie. T’es pas très grande et sacrément fine. Habillée de ta combi-pantalon, tu ne ferais pas peur à une mouche… Pourtant, en repoussant cette remarque, tu attrapes la main de l’héritière Zhang, et tu l’entraînes à grands pas vers la rue, là où le soleil brille fort.

« Allons nous chercher un rafraîchissement et raconte-moi donc ce qu’il t’est arrivé ! »

Et te voilà, agrippée à la main de cette jeune fille que tu rêverais d’avoir pour petite soeur tant tu aimes la voir grandir, s’épanouir et la protéger. Et tu vois, dans le calme des rues de votre ville, tu as déjà oublié ta mésaventure d’il y a quelques jours.

« Est-ce que ça concerne un garçon ? Tu la titilles, pour la lancer et enfin savoir ce qu’elle a à te raconter. »

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Ariel Zhang
Ariel Zhang
Ariel Zhang
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Ariel Zhang
Sam 25 Avr - 22:37
J’ai l’impression d’avoir vécu un enfer ces dernières 24 heures. Après tout, quand on rencontre un démon, il peut difficilement en être autrement… Alors oui, voir ma meilleure amie, mon alliée est un énorme réconfort. « Ariel ! » Il me suffit d’entendre la joie dans sa voix en prononçant son prénom pour me sentir mieux. Kat est peut-être magique. Ce doit être ça, une héroïne née pour apporter réconfort et soutien à ceux qui l’entoure. Je l’imagine bien, oeuvrant pour le bien de tous en secret. Jamais de remerciement, mais voir la joie chez les autres lui suffit amplement. Elle n’a pas besoin de merci ou de cadeaux. Le meilleur des paiements pour elle est le bonheur. Oui, même si elle n’est pas magique, elle est mon rayon de soleil aujourd’hui. « Oh rien que ça ? Viens donc là, que je te serre dans mes bras, petite pile sur pattes. » Je me retrouve dans ses bras et je profite de cette étreinte, passant mes bras autour d’elle, comme le ferait une enfant avec sa mère. C’est du moins ce que je crois. Je n’ai pas de souvenirs de ce genre avec ma mère. Elle est trop sombre et austère pour ça. Dans une autre vie, elle aurait été ma mère. Ou mieux, ma grand soeur. Nous aurions pu encore plus partager de chose. Se rejoindre la nuit dans le lit de l’autre pour se faire des confidences sur l’oreiller. Se raconter nos rêves dés le matin. J’aurais eu quelqu’un avec qui partager mon petit déjeuner. Autre que Mildred. Je regrettais un peu d’être fille unique. La vie aurait été bien plus amusante avec une soeur.  Surtout si cette soeur était Ekaterina. Un frère aurait été pas mal non plus. Il m’aurait débarassé de ce démon tout de suite ! Enfin, j’étais fille unique, mais j’avais au moins une merveilleuse amie.


Nous nous écartons rapidement des bras l’une de l’autre. Si j’apprécie ces étreintes, nous savons toutes deux que cela ne fait pas partie de notre éducation. Kitty garde toutes de même des gestes tendres, sa main passant sur ma joue, repoussant mes cheveux. Oui, une vraie grande soeur pour moi. « Tu es magnifique, comme toujours ! » Mon sourire en devient plus large. Je suis contente de voir qu’elle apprécie ma tenue. Les siennes me parraissent toujours tellement incroyable. Elle est sublime. Je me fais l’effet d’être un vilain petit canard à côté d’elle. Pourtant, elle ne me fait que des compliments. Toujours. « Allons-y, que tu me dises ce qu’il t’est arrivé. Mais je te préviens, si quelqu’un te fait la misère, je vais lui régler son compte fissa ! » Je ris en même temps qu’elle. Je l’imagine très bien tentant de frapper le démon. Elle pourrait y arriver. Elle est bien plus impressionnante que moi. « Ne t’en fais pas, je vais tout te dire. Tu arriveras peut-être à me trouver une solution. » Mais je ne voulais pas lui raconter tout ça ici. Il ne manquerait plus que ma mère entende cette conversation. Ou pire, qu’un domestique le raconte à mon père. Je pourrais alors dire adieu à ma lettre. Mais Ekaterina semble avoir devancé ma demande puisqu’elle attrape ma main pour m’entrainer vers la porte rester ouverte. Le soleil tombe sur mon visage et j’accueille sa chaleur avec plaisir. C’est bien mieux que les flammes de l’enfer dans lesquels je suis précipitée ses dernières heures. « Allons nous chercher un rafraîchissement et raconte-moi donc ce qu’il t’est arrivé ! » Je la suis dans les rues pavés avec plaisir. « Tu as raison, rien de mieux qu’une citronnade fraiche par cette chaleur. » Je serre ses doigts dans les miens. Si seulement elle avait été là hier, pour m’accompagner. J’aurais eu sa force pour aller voir Ethan mais surtout, elle aurait été là pour me défendre. Elle m’aurait sûrement retenu, avant que je ne rentre dans ce diable. Ou alors, elle aurait attrapé ma lettre au vol, avant qu’il ne la fasse. Ma rencontre avec ce type n’aurait plus été qu’un vague souvenir. Un bousculement de couloir qui n’aurait plus aucune incidence. « Est-ce que ça concerne un garçon ? » Je poussais un soupir à fendre l’âme. Après tout, c’était comme ça qu’elle était. Fendiller à cause de ce que ce type me faisait subir. « Ce n’est pas un garçon, c’est un démon ! A croire qu’il est venu sur terre dans le but de me torturer. » La détresse dans ma voix était palpable. Mais j’allais avoir besoin de m’asseoir pour lui raconter l’histoire. Nous étions presque arrivé à notre salon de thé habituel. Une table était disponible à la terrasse. Je nous y emmenais rapidement, m’installant sur une des chaises en fer pendant qu’elle prenait place en face de moi. « Je t’ai déjà parler de mon magnifique prince. Et bien je m’étais décidé à me montrer à lui. Je lui ai écris une magnifique lettre. Si tu avais pu la lire, je suis sûre que tu en aurais verser une larme. » Ma lettre est vraiment incroyable. N’importe quel personne possédant un coeur ne pouvait qu’en être émue. Mais bien sur, celui qui l’avait entre les mains ne devait pas en avoir. Ou alors il s’était désséché. « Et là, alors que je marchais vers mon avenir, ce type est sorti de nul part et il m’est rentré dedans ! Ma lettre s’est alors échappée de mes mains. » Je parlais en faisant de grand signe de la main, lui montrant pas mes gestes à quel point le choc avait été difficile. J’allais lui décrire en détail à quel point le regard de ce démon était éffrayant quand je remarquais la serveuse qui devait attendre pour prendre notre commande. La pauvre n’avait pas dû oser venir vers nous en me voyant gesticuler de la sorte.

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Ekaterina Wolff
Ekaterina Wolff
Ekaterina Wolff
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Ekaterina Wolff
Lun 27 Avr - 13:57
Tu es heureux, Ekat. Tu n’as pas besoin de plus que ça pour ressentir de la joie. Ariel est si pleine d’énergie et de vie qu’elle te contamine, et toi qui parfois oublie que la vie est aussi très belle, ça te fait du bien. Alors oui, tu outrepasses la bienséance en la serrant contre toi, en effleurant son visage et en attrapant sa main, une fois dans la rue, mais tu sais quoi, Ekat ? Tu t’en fiches. Avec Ariel tu peux être naturelle et c’est tout ce qui t’importe.

« Oh oui une citronnade ! S’ils font des glaces pilées en plus, je ne réponds plus de moi ! »

C’est un dessert pour enfant, mais toi, ma belle, c’est surtout quelque chose qui te rappelle de bons souvenirs. Ces glaces, c’est toute ton enfance et toute ta liberté nouvellement acquise… et puisque tu comprends rapidement qu’il y a des affaires de garçons sous les airs alarmées de ton amie, tu veux profiter un instant de ce moment comme lorsque vous étiez enfants. Pour qu’elle puisse souffler aussi !

Vous finissez par vous installer à une table du petit salon de thé que vous avez l’habitude d’enchanter de votre présence (c’est ce que le tenancier vous dit à chaque fois que vous y allez, en tout cas) et tu sens au soupire d’Ariel qu’il s’agit d’un gros morceau, cette fois. Et tu sais, Ekat, s’il le faut tu iras trouver le type qui a fait souffrir ta presque soeur et tu lui passeras un savon à la sauce Wolff.

C’est en silence que tu écoutes ta jeune amie te raconter ce qu’elle a vécu tout récemment. Tes sourcils se plissent, tes yeux deviennent brillants. Tu vois bien qu’Ariel est reparti dans un de ses rêves éveillés qui te font toujours rire et te donnent envie de la protéger du monde entier, mais ce n'est pas que ça. Tu sens autre chose.

« Attends. Tu lèves un doigt pour l'interrompre un instant et d’un sourire tu laisses la serveuse approcher. Mettez nous deux citronnades, deux glaces pilées au coulis de fruits de saison et un… Tes yeux vont à la jeune fille puis tu rajoutes, l’air sûr de toi. Non deux parts de votre gâteau le plus chocolaté, s’il vous plaît. La serveuse se plie, en notant ce que tu lui as demandé. Merci beaucoup ! »

Elle repart avec tes remerciements, et si pendant un instant tu gardes ce sourire adorable sur les lèvres en suivant la serveuse des yeux, quand tu ramènes tes yeux sur Ariel, ton regard se charge d’éclairs et tu croises les jambes en posant les mains dessus, calmement.

« Qui est ce type qui t’a percuté ? Il t’a fait mal ? J’espère au moins qu’il a eu l’intelligence de s’excuser ! Oh oui, Ekat, on ne percute pas ton Ariel comme ça, tu vois. Il ne me plait pas, déjà...»

Pendant un instant tu laisses tes doigts pianoter sur tes cuisses, en te mordant légèrement la lèvre, parce que tu cherches comment aborder certaines choses avec la jolie petite Zhang, et finalement tu laisses sortir un léger soupire quand vos commandes réapparaissent et après que la table ait été garnie et que tu ai remerciée la serveuse, tu murmures :

« Tu es sur pour ton Prince qu’il en soit bien un ? Il ne faudrait pas que quelqu’un profite de ta douceur pour te faire du mal. Oh oui, si tu pouvais, tu la mettrais dans une coquille de verre pour la protéger du monde. Mais vas-y, continue, même si je sens que je ne vais pas du tout apprécier cet homme qui t’a percuté… »

Et tu l’encourages d’un petit sourire avant de finalement attraper un peu de glace pilée dans ta bouche avec un ronronnement de bonheur.
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Ariel Zhang
Ariel Zhang
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Ariel Zhang
Mar 28 Avr - 18:17
Ekaterina m’écoutait avec attention. Comme toujours. Elle ne semblait jamais s’offusquer de mes rêveries. Au contraire, elle s’en amusait toujours. Et elle était bien la seule à comprendre ce qui se passait dans ma tête. Son visage se montre aussi expressif que mes gestes. Quand je me stoppe en remarquant la serveuse qui attend de pouvoir prendre notre commande, je vois qu’elle la remarque aussi. « Attends. » Elle sourit à la serveuse qui vient prendre notre commande. « Mettez nous deux citronnades, deux glaces pilées au coulis de fruits de saison et un… » Nous échangeant un regard. C’est presque devenu un jeu de la laisser commander pour moi. Elle connait mes goûts. Nous avons les même aussi, cela facilite les choses. Plus que des soeurs, nous avons tous de jumelles. Si nous avions été issu du même embryon, cela expliquerait tellement notre complémentarité. Le fait que nous étions parfaitement capable de comprendre l’autre en un regard. Que nous partagions beaucoup de point commun. La vie aurait été si belle avec une soeur jumelle comme elle. « Non deux parts de votre gâteau le plus chocolaté, s’il vous plaît. Merci beaucoup ! » Et voilà, elle sait exactement ce que j’aime. J’acquiesce d’un sourire en direction de la serveuse. 


Puis le regard de ma meilleure amie se reporte sur moi. Et je sais qu’elle a compris quel était le danger de mon démon. Je vois à son regard, qu’elle serait prète à me défendre. Ah si elle avait été avec moi à ce moment-là. Mais bon, ce n’était toujours pas trop tard, nous pouvions très bien aller le trouver et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle lui ferait mordre la poussière. Je le vois à sa posture, les jambes croises, les mains posés dessus. « Qui est ce type qui t’a percuté ? Il t’a fait mal ? J’espère au moins qu’il a eu l’intelligence de s’excuser ! Il ne me plait pas, déjà...» Oui, elle a tout de suite compris que j’avais eu affaire à un énergumène de la pire espèce. C’est que ma Kitty était intelligente. Je m’aprette à lui répondre quand la serveuse revient, garnissant notre table de tout ses délices. Je me jettes sur ma glace pillée. Avant qu’elle ne fonde. Et surtout, elle me fait du bien par cette chaleur. Concentrer dessus, je ne vois pas le regard génée de Kat. « Tu es sur pour ton Prince qu’il en soit bien un ? Il ne faudrait pas que quelqu’un profite de ta douceur pour te faire du mal. Mais vas-y, continue, même si je sens que je ne vais pas du tout apprécier cet homme qui t’a percuté… » Je fronçe un instant les sourcils. Si je n’avais pas réagis quand le démon avait critiqué Ethan, je trouvais ça étrange de la part de mon amie. D’un autre côté, elle ne l’avait pas vu. Le jour où elle le verrait, elle comprendrait. J’en suis certaine. Elle irait même lui demander s’il n’avait pas un frère célibataire. Ce serait merveilleux si c’était le cas. Si nous ne pouvions pas être soeurs par le sang, nous pourrions l’être par le mariage ! Je lui fis alors un large sourire. « Quand tu rencontreras Ethan, tu comprendras. » Lui assurais-je. J’en était persuadée en tout cas. Je repris alors le fil de mon histoire. « Et non, il ne s’est pas excusée. Et même quand je l’ai fait, il s’est contenté de me garder avec un regard froid. Je t’assure que je pouvais voir l’enfer dans le fond de ses prunelles. » Rien que de l’imaginer à nouveau, je frissonais. A moins que ce soit la glace que j’avais avalé tout juste avant. Non, c’était forcément le souvenir de ce démon. « Enfin, si son impolitesse était le pire… Mais non. Il a prit ma lettre avant que je ne puisse le faire. Et a refusé de me la rendre. » Quand je pensais à son chantage horrible. Grr ! Je savais que mon amie n’allait pas tarder à me faire du chantage. « Il s’est mis à me faire du chantage à la place. Même en sachant qui est mon père. Cet homme est un véritable démon. Tout droit sortie des enfers pour contrecarrer mon bonheur. »

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Ekaterina Wolff
Ekaterina Wolff
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Ekaterina Wolff
Sam 2 Mai - 15:21
Tu es tendue Ekat, la couleur des premiers mots de ton amie ne te semble pas assez brillante pour une jeune femme qui se pare d’étoile et d’éclat de rayons du soleil. En tout cas, toi, c’est absolument comme ça que tu vois Ariel. Lumineuse et solaire, souriante et attirante, pleine d’une joie de vivre que tout le monde devrait défendre corps et âme. Et le début de ses péripéties n’est pas aussi empli de rêveries et de joie que lorsqu’elle te conte ses aventures. Tu l’as senti jusqu’au fond de toi.

Pourtant, tu prends le temps de commander et de recevoir vos mets avant de lui laisser de nouveau la parole. C’est bien trop important pour toi d’entendre l’histoire dans son entièreté, tu n’as pas envie qu’elle s'interrompe au pire moment. Encore plus que tu es sensible à sa manière de raconter, si ça la concerne, ton coeur se met de la partie.

« Ethan ? Tu es perdue un cours instant. Oh le prince charmant ! Tes lèvres s’étirent et comme toujours tu as une petite pierre à rajouter à l’édifice, merci à tes parents pour la culture. Si je me souviens bien, ça veut dire homme fort et robuste, je crois. »

Tu ne crois pas, tu es quasiment certaine. Ce sont le genre de connaissances que tu as absorbé pendant des années pour toujours avoir une petite information à glisser dans les conversations et faire le plaisir de tes interlocuteurs. La vérité, c’est que tu ne le fais plus à part avec Ariel parce que tu sais que ça lui plaira de savoir ça. Vous pourriez presque interpréter les étoiles, tirer les cartes ou lire dans les dates de naissance pour en déterminer ses amours !

Quoi qu’il en soit, tu te tais et tu la laisses dérouler son histoire. Et si tu étais curieuse, Ekat, te voilà soudainement te gonfler d’inquiétude, puis de colère, et plus elle parle, plus tu serres fort la cuillère de ta glace dans tes doigts. Tu oublies complètement le goûter que vous êtes en train partager. En faite, tes sourcils se froncent, puis tes lèvres s’abaissent.

« Quel est le nom de ce démon ? Ton idée est aussi subite que prévisible. Dis-moi où le trouver, et je te promets que je vais te le chercher sur le champ par l’oreille pour te le ramener, lui et ses excuses d’ailleurs ! »

Si seulement tu avais la capacité de faire cela… pour l’instant, Ekat, tu n’es en mesure de te battre contre personne. La seule forme de supériorité que tu as, c’est par ton éducation et la renommée de ton nom et tu refuses de l’utiliser.

« Est-ce que tu avais marqué des choses vraiment compromettantes dans cette lettre ? Tu as une moue désolée, avant d’avaler un peu trop de glace qui te fait poser une main sur ton front pour endiguer la douleur. Peut-être que tu pourrais le laisser avec cette lettre et faire comme si de rien n’était, non ? »

Tu pressens déjà que la réponse n’est pas aussi simple. Si Ariel n’avait rien indiqué d’important dans son courrier, elle ne serait pas si énervée… Et puis connaissant la propension de la jolie brune pour les déclarations, tu imagines assez facilement ce qu’elle a pu y mettre.

« Ariel, ma douce, tu ne peux pas laisser un homme aussi diabolique te faire du chantage… Que t’a-t-il demandé ? Je t’assure que s’il ose toucher à un de tes cheveux, je prends un des fusils de mon père et je vais lui faire passer l’envie de recommencer ! Et Dieu sait que je déteste les armes à feu ! »
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Ariel Zhang
Ariel Zhang
Ariel Zhang
+ MESSAGES : 36
Ariel Zhang
Lun 4 Mai - 11:03
Je suis à fond dans mon récit. Comme si je revivais la journée de la veille, encore et encore. Tout les détails sont encore frais dans ma tête. Ses yeux froids, ses mots qui me paralysent, sa poigne sur mon poignet. Ethan est la seule chose positif. Même si je n’ai pu que l’apercevoir de loin hier. « Ethan ? Oh le prince charmant ! Si je me souviens bien, ça veut dire homme fort et robuste, je crois. » J’ai un sourire. Voilà qui lui correspond bien. C’est tout à fait lui ! Même son prénom montre qu’il est véritablement mon prince charmant. Malheureusement mes pensées sont occupés par un démon… « Quel est le nom de ce démon ? Dis-moi où le trouver, et je te promets que je vais te le chercher sur le champ par l’oreille pour te le ramener, lui et ses excuses d’ailleurs ! » C’est là que je me rendais compte, qu’il ne m’avait même pas donner son nom… Est ce que c’était voulu ? Après tout, il avait disparu après. Peut-être qu’il avait prévu son coup, pour disparaître avec ma lettre et réapparaitre quand il l’aurait décidé. Pour mieux me torturer. Oui, c’était bien son genre après tout… Je regardais autour de moi. Peut-être qu’il était même là… en train de me surveiller, préparant son prochain mauvais coup… Je lâchais un soupir de désespoir. « Il ne m’a même pas donner son nom. » J’aurais dû lui demander. Je ne réfléchissais pas assez…


« Est-ce que tu avais marqué des choses vraiment compromettantes dans cette lettre ? Peut-être que tu pourrais le laisser avec cette lettre et faire comme si de rien n’était, non ? » J’ai une grimace. Non je ne pouvais pas laisser cette lettre entre les mains de n’importe qui… Je mange un peu de ma glace, maudissant ma naïveté. Je devais vraiment apprendre à être plus forte. Si je savais un peu mieux me défendre, je pourrais devenir une véritable héroïne. Je n’aurais eu personne pour me défendre de ce démon. Avec Ethan, nous pourrions devenir un couple qui combat le mal. Les héros du mur ! Voilà qui aurait rendu cette situation beaucoup plus belle ! « Ariel, ma douce, tu ne peux pas laisser un homme aussi diabolique te faire du chantage… Que t’a-t-il demandé ? Je t’assure que s’il ose toucher à un de tes cheveux, je prends un des fusils de mon père et je vais lui faire passer l’envie de recommencer ! Et Dieu sait que je déteste les armes à feu ! » Et voilà ma Ekaterina, ma grande soeur de coeur, celle qui veut toujours me défendre. Prête à tout pour ça. Mais je ne voulais pas qu’elle en arrive à de tel extrémité. Non. J’allais devoir apprendre à gérer tout ça seule… « Tu n’as pas besoin d’aller jusque là. » Je devais lui expliquer ce qu’il m’avait demander. Mais comment expliquer ce que moi même avait du mal à comprendre… Peut-être que justement, elle saurait trouver une explication à tout ça. Elle était si intelligente. Je devrais prendre exemple sur sa façon de penser. Elle, elle ne serait pas tomber dans un piège aussi grossier, j’en étais sûre.  « C’est ce qu’il m’a demandé que j’ai trouvé le plus étrange. Il m’a demandé d’aller lui chercher à manger et de partager son repas. Il a même dit que nous pourrions apprendre à nous connaître. Tu y crois toi ? » Je me souvenais encore du ton presque doux qu’il avait pris. Je repensais à ma théorie de l’enfant maltraité avant de la repousser. Cette idée allait surtout me faire le prendre en pitié, et ce serait alors signer mon arrêt de mort. Je poussais un soupir en pensant à la suite. « Je suis donc partie chercher le repas qu’il me réclamait mais quand je suis revenu, il n’était pas là. Il s’est envolé. Emportant ma lettre avec lui. » Je repris une longue gorgée de ma citronnade. Finalement, non, le chocolat serait le meilleur des remèdes contre la tristesse qui me gagnait. J’attrapais ma cuillère et avalait un gros morceau du gâteau que Kitty nous avait commander. Elle avait une si bonne idée en faisant ça. « Du coup, je vis maintenant dans la crainte de le voir débarquer. Ou pire, de voir ma lettre réapparaître là où elle ne devrait pas... »

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Ekaterina Wolff
Ekaterina Wolff
Ekaterina Wolff
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Ekaterina Wolff
Mar 5 Mai - 14:34
Ça ne tourne pas rond. Cette histoire est en train de te poser une véritable énigme, Ekat. Tu sens bien que l’attitude d’Ariel est tendue, tu la vois même regarder autour de vous avec suspicion et tu es si sensible à la jeune femme que tu en fais autant, sauf que tu ne sais pas ce que tu dois chercher. Alors, tu reviens à elle et elle t’apprend que ce fameux démon n’a pas d’identité connue. Et ça, ça commence à t’alerter tu vois.

« Tu… Ce démon, où l’as-tu croisé ? Tu es certaine que ce n’est pas un malfrat ? Et tes pensées sont déjà focalisées sur l’enlèvement que tu as toi-même subi il y a quelques années. Tu devrais demander à ton père qu’il te mette quelqu’un pour te protéger, Ariel. »

C’est ça. Qu’il utilise un de ses soldats pour assurer la sécurité de sa petite précieuse, et toi-même, tu vas la suivre autant que faire se peut. Tu refuses qu’elle puisse être malmenée, tu vois. Et d’ailleurs c’est pour ça que tu en viens à évoquer les armes à feu. Tu sais tirer, tu es même plutôt bonne à ce sport, parce que ton père a décrété que tu devais apprendre à te défendre après ton enlèvement, et il en a récolté les fruits : tu es bonne à la carabine et tu exècres les armes à feu.

D’ailleurs, ta douce amie finit par te dire que tu n’as pas besoin de songer à ça et tu soupires un peu. Elle a raison, sûrement… mais vois-tu, Ekat, tu es prête à bien des choses pour Ariel. Elle est peut-être une fille de bonne famille qu’on t’a forcé à fréquenter, au départ, elle s’est hissée à une place que personne d’autre n’a atteinte à ce jour.

« A vous connaître. Mais… il est bizarre ton démon. Tu fronces les sourcils, en avalant un peu de limonade. Tu crois qu’il voulait se faire pardonner de son attitude ou bien qu’il est vraiment dérangé ? »

Tout le monde à votre place pencherait pour la seconde option, mais vous deux, vous êtes des idéalistes, vous croyez au bien fondé des autres avant d’en avoir peur. En tout cas, tu finis par remuer ta cuillère dans la limonade en songeant à tout cela alors qu’elle t’explique la suite de leur rencontre, la fuite et ses craintes actuelles.

« Je suis perplexe. Pourquoi t’envoyer loin pour disparaître ? Et te proposer de manger avec lui ? Il a l’air… perdu ce démon. Tu viens reprendre un peu de glace en la mangeant pour lentement cette fois-ci. Pour moi, il y a deux options, Ariel. Soit tu demandes à ton père d’aller chercher la lettre, ou quelqu’un d’autre… Tu hésites un court instant, avant de lui sourire, avec force et courage. Si tu me le décris, je pourrais essayer si tu veux ! Sinon, si tu penses qu’il n’est pas dangereux, essaie de savoir ce qui lui prend ? Peut-être est-il maladroit et il a réagi sans réfléchir ? »

Toujours ta naïveté, Ekat, c’est fou ça. Tu as été malmenée, et pourtant tu continues de croire que les gens valent le coup d’aller vers eux. En tout cas, tu finis ta glace lentement, les yeux dans le vague, alors que tu tries, empiles et classes les informations qu’elle t’a données.

« Cette histoire ne me plait pas du tout. Tu finis par lui apprendre, en toute honnêteté. Tu voudras bien prévenir Mildred de venir me quérir s’il surgit et que tu es chez toi ? Je viendrai le plus vite possible ! »

Et tu te fourreras dans cette histoire pour protéger cette petite et adorable soeur de coeur. Même si tu dois faire valoir le nom des Wolff pour faire peur, tu ne la laisseras pas tomber.
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Ariel Zhang
Ariel Zhang
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Ariel Zhang
Mar 5 Mai - 21:04
Je me sens soulagée d'un poids en racontant tout à Kat. Comme si depuis tout ce temps, ce démon était perché sur moi. En avoir parler avec mon amie avait décroché une des serres acérés de mon dos. C'est une chance d'avoir une amie comme elle. « Tu… Ce démon, où l’as-tu croisé ? Tu es certaine que ce n’est pas un malfrat ? Tu devrais demander à ton père qu’il te mette quelqu’un pour te protéger, Ariel. » Ah, j'ai oublié de lui parler de ce détail… Je suis allée trop vite en lui racontant tout ça. J'en aies oublier de lui dire certaines choses. « Je me vois mal demander à mon père une protection contre un de ses soldats. » Je poussais un soupir. « Tout comme Ethan, il fait partie des brigades spéciales. Je l'ai croisé au QG… C'est incroyable de voir qu'ils engagent des types pareil… » Je devrais peut-être dire ça à mon père. De faire attention au recrutement. Il y avait quelque chose qui ne fonctionnait pas. 


Tout comme moi, elle semble perplexe à propos de l'attitude du démon. Ce type est une sacré énigme. Et encore je ne lui ai pas parler de son ton doux…« A vous connaître. Mais… il est bizarre ton démon. Tu crois qu’il voulait se faire pardonner de son attitude ou bien qu’il est vraiment dérangé ? » Je hausse les épaules. « J'ai une théorie mais l'approfondir signifierait le prendre en pitié et j'aurais du mal à montrer forte… » Bien pour cela que j'ai tout fait pour ne pas y penser. Mais en parler avec elle devrait m'aider. L'intelligence d'Ekaterina m'avait toujours sauvé. « Je me suis dit qu'il avait peut-être été maltraité. Et dans ce cas, il n'a jamais noué de vrais liens avec les gens et ne sait pas comment s'y prendre ! Qu'en penses tu ? » Je savais qu'elle saurait me guider et m'éclairer. Je l’écoutais alors avec plaisir, mangeant mon gâteau au chocolat.


« Je suis perplexe. Pourquoi t’envoyer loin pour disparaître ? Et te proposer de manger avec lui ? Il a l’air… perdu ce démon. Pour moi, il y a deux options, Ariel. Soit tu demandes à ton père d’aller chercher la lettre, ou quelqu’un d’autre… Si tu me le décris, je pourrais essayer si tu veux ! Sinon, si tu penses qu’il n’est pas dangereux, essaie de savoir ce qui lui prend ? Peut-être est-il maladroit et il a réagi sans réfléchir ? » Là voilà ma véritable héroïne. Au lieu de m’imaginer Ethan débarquer pour m’aider quand je suis allée chercher à manger, c’est elle que j’aurais dû imaginer. A deux, nous aurions pu remettre ce démon à sa place. C’est à dire en enfer. Mais en réalité, elle avait raison… Est-ce que je le trouvais vraiment dangereux ? « Je pense qu’il agit sans réfléchir. Il semblait improviser au fur et à mesure. Et… Je n’ai jamais vraiment eu peur pour ma vie. » Même quand il m’avait emmener en direction du terrain d’entraînement, j’avais laisser mon imagination s’envoler. Mais je n’avais jamais vraiment penser qu’il allait me faire du mal. Parce qu’en réalité, ma vie restait plus importante que cette lettre. C’est vrai, même si mon père finissait par l’avoir entre ses mains, je serais peut-être punie un temps. Je me sentirais gênée pendant un temps. Mais je serais en vie. Alors en acceptant, j’avais choisi le moindre mal sur l’instant. Du moins je l’espérais. Il fallait que j’ai une assurance pour ma vie en même temps. « Cette histoire ne me plait pas du tout. Tu voudras bien prévenir Mildred de venir me quérir s’il surgit et que tu es chez toi ? Je viendrai le plus vite possible ! » Je lui fis un hochement de tête. « Je te promets de le faire ! » Je lui attrapais la main. « J’ai une chance folle de t’avoir dans ma vie. Merci d’être toujours là pour moi. » Je la lâchais pour attraper mon verre et en boire une longue rasade. « On ne fait que parler de moi. Et toi ? Quoi de neuf dans ta vie ? »

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