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Aller à la page : 1, 2, 3, 4 | | | Tayler N. Doorn Mer 3 Juin - 20:15 Tu t’es vraiment mis dans une situation délicate, Tayler, tu le sais bien, et tu ne cesses d’y penser. Pire que ça, tu finis même pas lui ouvrir ton bras, ton épaule, ton torse, comme elle préférera, parce que tu ne peux pas t’empêcher de vouloir son bien. S’il faut que tu sois un peu plus mal à l’aise pour qu’elle soit bien installée, comme toujours, tu prendras sur toi. Et là, c’est exactement ce que tu fais hein. Tu inspires, elle s’installe. Tu expires, elle est contre toi. Et tout ce que tu laisses voir, c’est ce léger tremblement qui te secoue quand ses mains t’effleurent tant elle est proche, et tu pourras toujours incriminé l’air frais du dehors.
Ce qu’il y a de mieux à faire, maintenant, c’est de la laisser regarder les étoiles et d’en faire autant. Le problème qui se pose, Tay, c’est que tu n’arrives plus à regarder le ciel. Tu la regardes elle, et il y a une phrase super kitch qui te vient en tête, te faisait piquer un nouveau fard phénoménal. Et c’est pile quand tu lui poses cette question et qu’elle, elle relève la tête, installée contre toi. Vos yeux se rencontrent et t’as l’impression que ton coeur s’arrête de battre.
« J’ai gagné… »
Une toute petite réponse, dans un souffle tout mal à l’aise. Tu n’es même plus certain de pouvoir te servir de cet argument pour obtenir ta réponse, parce que maintenant que tu l’as dit, tu as l’impression d’en demander trop. Tu l’écoutes et pourtant quand elle te dit qu’il faudra que ça se réalise quand même, tu hoches fortement la tête, comme un môme. Jusqu’à entendre la teneur de son voeu. Et là tu… ne paniques pas, c’est déjà ça. Par contre t’es littéralement aveuglé par son sourire. Tu la regardes sans la voir. Ou en la voyant trop peut-être.
« T’as fait un vœu propos de moi ? Tu finis par lui demandé, absolument maladroitement, parce que t’en reviens pas. Mais… je ne compte pas partir. Pourquoi t’as demandé ça ? Je suis bien à mon poste, et je veux continuer à bosser avec toi, y’avait pas besoin d’un voeu. Enfin, tu crois, non ? Et à la place, tu murmures, étrangement. Tu pouvais juste me le demander. Tes yeux ne la quittent pas, et c’est sûrement pour ça que tu en dis trop. Je ferai toujours en sorte de te donner ce que tu souhaites et ce qui te fait sourire comme ça. »
Et Bon Dieu, dans la bouche d’un autre, ce serait certainement une magnifique déclaration d’amour, à l’eau de rose, et de fleur bleue, mais toi, tu ne te rends même pas compte de ce que tu dis. Tu la regardes, incapable de bouger, de la toucher, de venir tester ce que tu peux lui offrir d’autre. Tu respires à peine, et tu finis par murmurer.
« Je ne partirai pas. Jusqu’à la fin, d’accord ? Tu es tout doux, comme si tu voulais te montrer rassurant. Et puis… Tes sourcils se froncent, et tu finis par demander, un peu inquiet. Tu sais que tu peux me trouver quel que soit le problème ou l’excuse hein ? Même en dehors du boulot je veux dire. Et pourquoi tu es en train de te monter la tête là au juste ? Aucune idée, mais tu bouges enfin ton bras libre pour effleurer sa joue. Tu me promets que tout va bien ? Quelqu’un t’a fait peur pour que tu en viennes à vouloir que je reste ? »
Nan parce que t’es un pacifiste toi, mais si quelqu’un lui a fait quoi que ce soit, même juste effleuré un peu trop hein, tu vas lui mettre ton poing dans le nez. Clairement.
| | | Andy C. Parker Jeu 4 Juin - 12:07 C’est ton souhait du jour. Du soir. A un autre moment, ça aurait pu être tout autre chose. Quelque chose de plus futile, de plus inutile, mais ce soir, c’est ce que tu ressens le besoin de demander au ciel, sans savoir pourquoi, sans te rendre compte que ça n’a potentiellement même pas de sens. Mais pour toi, c’est précieux, Andy, et ça vaut bien l’un de tes souhaits aux étoiles. Ça le surprend. Evidemment, que ça le surprend. Il devait s’attendre à quelque chose de plus personnel, ou alors, un truc en rapport avec ton boulot, parce qu’on sait bien à quel point tu vis une grande partie de ta vie à travers ton travail. Mais non. Et ça te fais sourire de plus bel, de le voir aussi perplexe. Ce qu’il est mignon … parfaitement adorable, à se poser des questions. Tu le sens s’agiter contre toi, c’est presque imperceptible, mais tu sens bien la tension de son corps, subitement, et tu soupires, tout doucement. C’est vrai, tu aurais pu simplement le demander, mais, ce n’est pas tellement la même chose, pour toi, ça n’a plus la même signification. « Il faut bien demander ce qu’on veut le plus sur le moment, non ? » Que tu lui glisses, tout doucement, sans le quitter des yeux, parce que, tu as droit à un spectacle encore plus beau que le ciel étoilé, ce soir. « C’est ce que je voulais le plus. C’est tout. » Et tu vois, Andy, tu as l’habitude d’être surprenante. Tu es toujours là où on t’attend le moins, c’est un peu l’une de tes marques de fabrique. Te surprendre, c’est plus compliqué. Mais avec cette petite phrase, ces quelques mots, il te surprend. Personne d’autre que lui ne pense à juste … te faire sourire. Et ça, tu vois, immédiatement, ça le rends encore plus précieux dans tes yeux.
Il te dit qu’il va rester. Qu’il sera toujours avec toi. Jusqu’à la fin, Andy. Alors, tu hoches la tête, tes yeux toujours rivés sur lui, accrochés aux siens. Il effleure ta joue, tout doucement, et le voilà soudainement inquiet, et toi, ça te fait rire, doucement, parce que tu vois qu’il se monte encore la tête pour pas grand-chose, mais en même temps, il se place en protecteur, pour toi, toi, oui. Cette fille qui se vante sans cesse de savoir s’occuper d’elle-même toute seule. Qui n’as besoin de personne, du moins, c’est ce que tu dis, parce qu’en pratique … tu aurais probablement besoin de quelqu’un. En fait. Tu as besoin de quelqu’un. Et ce quelqu’un, tu viens justement de t’assurer de le garder auprès de toi, et maintenant, tu as le cœur plus léger, parce que, tu as confiance en lui et tu sais qu’il va tenir parole. Tu n’en doutes pas. « Tout vas bien, Tayler. » Tu le rassures, tout de même, parce qu’il est parti loin, là, quand même, et que tu t’en veux un peu de l’inquiéter pour rien du tout, même si encore une fois, tu le trouves adorable, comme ça. « J’ai besoin de personne pour savoir de qui j’ai besoin dans ma vie. » Parfois, tu as des illuminations il faut croire. Parfois, tu t’en rends compte, tu vois les choses, subitement, comme elles sont vraiment, et ce, avec une parfaite clarté.
Tu bouges un peu, finalement, après quelques secondes. Tu viens poser ta main sur la sienne, sur celle qui est occupée à toucher ta joue, tout doucement. Et puis, subitement, tu t’approches, tu viens encore un peu plus contre lui, sur lui, tu t’appuies sur son torse pour te redresser un peu, et tu viens déposer un baiser, sur son menton, et puis un autre, au coin de ses lèvres. « T’es mignon, Tayler. »
| | | Tayler N. Doorn Jeu 4 Juin - 19:25 T’es en train de glisser Tay. Tu le sens, tu le vois, parce que quand elle te dit que ce qu’elle désirait le plus au moment de son voeu, c’est ta présence, ça vient entraîner ton coeur dans une chamade douloureuse. T’es un peu fragile, un peu idiot aussi, vous n’auriez pas été là, dans ce lit de fortune sous les étoiles, tu aurais certainement posé une main sur ton buste en lui disant que t’étais en train de faire une crise cardiaque. Mais là, elle est beaucoup trop proche pour que tu n’oses bouger. Alors tu restes immobile, concentrer sur ce coeur qui s’emballe, et t’attends en te disant peut-être que, si tu meurs ici et maintenant, au moins, c’est plutôt une belle manière de partir.
Nan, mais vraiment, mon vieux, tu pars de plus en plus en vrille. Et quand tu reprends la parole pour la rassurer et lui jurer que tu resteras à ses côtés, tu te retrouves aussi à t’angoisser. Alors avec ton coeur trop fort te voilà à avoir la gorge nouée. Tu es idiot, peut-être, mais tu refuses que quelqu’un puisse lui faire du mal, même si ça veut dire que tu dois cogner pour la défendre, toi qui n’aimes pas la violence physique.
« Tout va bien ? Te voilà à répéter comme un idiot. Oh ! J’ai cru que… Que tu me demandais de l’aide parce que… Je… Tu… Tu bafouilles jusqu’à t’arrêter, prendre un grand souffle et réussir à te calmer. Vu que je ne sais rien sur toi, en dehors du travail, j’avais peur qu’il y ait un souci. Et tu as un tout petit sourire en la regardant pencher sur ton torse, comme ça. Je crois que j’aimerais bien… te connaître mieux. »
Pour toi ça veut dire tellement de choses, mon grand. Connaître quelqu’un, c’est oser lui raconter qui tu es, d’où tu viens. C’est lui parler de ta famille qui n’a jamais été fière de toi. De ce frère que tu as toujours voulu être. C’est lui raconter que tu n’as rien d’intéressant en toi… Mais surtout, Tayler, surtout c’est la découvrir elle. Tu ne sais pas d’où elle vient, qui elle est. Est-ce qu’elle a une famille, des amis ? Qu’est-ce qu’elle aime faire et avec qui ? Tu t’en fiche de devoir lui faire voir combien tu es inutile si ça te permet de la découvrir elle.
Et ça, mon vieux, c’est un gros morceau que tu avales difficilement. T’es bien plus attiré par elle que tu ne le pensais. Alors tu restes là, à l’observer avec ta main sur sa joue. Tu la dévores des yeux, clairement. Mais quand elle vient vers toi, tu n’as pas encore compris ce qu’elle fait. Tu te dis que t’as probablement un cil sur la joue et qu’elle va te taquiner pour ça. Jusqu’à ses lèvres… Et là… Tu soupires d’aise sans pouvoir le retenir.
« Je… Pourquoi faut toujours que tu parles quand t’es surpris hein ? Je… Nan, mais arrête Tay, tu vas tout gâcher. Je… Elle va se reculer et disparaître. Ne t’écarte pas ! »
Ça t’échappe d’un coup, mon grand. Sans savoir, mais les yeux écarquillés par les émotions beaucoup trop fortes pour ta petite tête vide et ton coeur oublié sur le côté, tu la retiens en passant ta main de sa joue à derrière son oreille, puis à sa nuque. Tu la retiens là, à deux cm de toi, et tu la regardes comme si tu la découvrais pour la première fois.
« Toi, tu es belle. »
Et tu ne sais pas, si ce n’était que de la provocation ou pas. Tu ne sais pas si tu dois réagir ou l’ignorer. Ce que tu sais, c’est que tu ne comprends pas ton coeur, mais que ton esprit rationnel te pousse à revenir poser tes lèvres contre les siennes, tout tout tout doucement, pour avoir le fin mot de ces émotions qui te traverse. Et tu l’embrasses, aussi doucement qu’un oisillon timide.
| | | Andy C. Parker Ven 5 Juin - 17:36 Vous êtes proches. Si proches. Vous n’avez probablement jamais été aussi proches l’un de l’autre, pas de manière aussi prolongée, du moins. Mais tu te sens bien, Andy, tu n’as pas envie que ça s’arrête, tu n’as pas envie de te redresser, ni même envie de te remettre à regarder les étoiles. Alors, tu te contentes de lui sourire, un sourire radieux, lumineux. Il est adorable ce garçon … si mignon, si doux, si attentionné. C’est bizarre, mais à tes yeux, quand tu y penses un peu plus sérieusement que d’habitude, Tayler à des allures d’homme parfait pour toi. Au fond, c’est probablement tout ce dont tu as besoin. C’est différent avec lui. Quand tu es si proche d’un homme – physiquement on s’entends – en général, ce que pour le sexe. Tu ne mets que peu, ou pas de sentiments dans tes relations, tu n’as jamais été véritablement en couple, ou alors, sur des périodes très courtes, et rien de sérieux. Juste des échanges charnels consentis. Rien de plus. Quand tu te retrouves penchée sur un homme, de la sorte, tu viens l’embrasser avec envie, et tu le laisses te dévorer, mais là, tu ne cherches pas à prendre plus, tu ne penses pas à aller vite, à provoquer ce genre de choses avec Tayler. Tu veux simplement continuer de profiter de son contact doux, et de sa chaleur apaisante
« C’est vrai ? » Que tu demandes, quand il parle à nouveau de mieux te connaître. « Moi aussi. » Tu as la sensation que tu as encore tant de choses à découvrir à propos de Tayler, et c’est excitant, si excitant que ça te donne envie de commencer tout de suite, parce que, tu sens que ça va être intéressant, passionnant, c’est encore mieux que n’importe lequel de tes sujets d’expérience, c’est dire à quel point tu le veux. Et ça te fais sourire de plus belle. Tu ne laisses personne entrer réellement dans ta vie, mais tu sens au fond de toi que tu n’as aucun problème à le faire pour lui. Tu as envie de lui donner une place, une place importante. Une place unique. Tu ne sais pas encore laquelle … mais une place, c’est tout. Une place que tu n’as encore jamais offerte à personne.
Lorsque tu viens déposer ces deux petits baisers sur sa peau, tu sens que son attitude change, que son regard change. Durant un instant, Andy, tu crains de lui avoir faire peur, d’être allée trop loin, parce que, s’il t’arrive ne pas avoir froid aux yeux, tu ne veux pas brusquer Tayler, ce n’est pas comme ça que tu veux que ça se passe entre vous. Il parle, du moins, il essaye, jusqu’à parvenir à envoyer ces quelques mots, et si la surprise et l’inquiétude étaient venues teinter ton expression, tu souris, à nouveau. Tu ne comptais pas t’écarter, de toute façon. Mieux, Andy, tu le laisses faire quand il te retient à ses côtés, quand il approche, quand il vient poser ses lèvres sur les tiennes. Et ce baiser, il lui ressemble, au fond. Il est si doux. Si timide. On ne t’as jamais embrassée comme ça, avec autant de tendresse, de retenue, si bien que, si tu t’approches, tu ne cherches pas réellement à intensifier cet échange, tu laisses tes lèvres découvrir les siennes, lentement, doucement, délicatement, elles se frôlent, s’effleurent, se caressent, tu le goûtes du bout de tes lèvres et bon dieu, ce que tu aimes ça, cette sensation, cette douce chaleur qui monte en toi, et qui vient faire briller tes yeux, rosir tes joues. « Tu as le droit de me connaître autant que tu veux … si tu m’embrasses encore comme ça. »
| | | Tayler N. Doorn Sam 6 Juin - 15:27 Ça te rend tellement… chaud et heureux, de l’entendre te dire qu’elle aussi, elle veut te connaître, plus que comme un collègue. Un ami ? Tu ne sais pas, et à vrai dire, tu t’en fiches un peu, parce que toi-même, t’en sais rien. Tu es juste si heureux, Tayler, que tu pourrais probablement pleurer si tu n’étais pas entièrement focalisé sur ce coeur qui va exploser ou ta gorge toute serrée. Si tu ne la regardais pas avec ces yeux-là aussi.
Et tu vois, il faut quand même qu’elle vienne vers toi, qu’elle ose un premier pas pour que tu comprennes que tu n’as pas envie de rester là sans comprendre. Ça te remue, tu essaies de parler, mais tout ce que tu peux dire c’est que tu ne veux pas qu’elle t’échappe. Alors oui, tu la retiens et tu oses enfin venir l’embrasser, tout doucement, comme si elle était en sucre et que tes lèvres pouvaient la blesser.
« Je… Je suis d’accord. Tu lui murmures, alors que tu t’écartes pour la regarder rougir, briller. Tu es si belle. Tu es si forte. Tu es… Je ne sais pas pourquoi j’ai tellement envie de recommencer. »
Et t’es beaucoup trop causant, toi, c’est un souci. Heureusement qu’il y a ton coeur pour faire disjoncter ton cerveau, parce que sinon tu partirais dans une analyse de toi-même, d’elle et de vous pour comprendre ce que vous êtes en train de faire. Mais non, tu t’arrêtes et tu reviens chercher ses lèvres, tout doucement. T’oses même pas franchir la barrière de ses lèvres, tu l’embrasses juste si tendrement que toi ça te fait déjà tourner la tête. C’est dire si t’as aucune expérience là-dessus, hein.
« Andy. Tu l’attires d’un bras autour de ses reins vers toi, et ta main lâche sa nuque pour englober sa joue tiède. Je peux vraiment te prendre ça ? Je… T’es complètement perdu, inquiet sûrement aussi, et tu finis par lui demander, le plus maladroitement possible. Tu aimes ça ? »
Nan parce que toi, tu aimes, tu vois, mais tu ne te vois pas lui imposer cette drôle d’envie de ton corps, de ton coeur, si ce n’est pas réciproque. Tu veux son bonheur, son bien-être, tu l’as dit plus tôt, et s’il faut que tu cesses de t’approcher d’elle pour ce faire, tu le feras, sans un mot, sans hésiter. Même si ça fait mal… tu le sais parce que, rien que d’y penser, ton coeur se met à battre douloureusement.
« Je suis si bien là, mais je ne te ferai rien sans ta permission. Je te respecte trop. Tu viens appuyer ton front contre le sien, nez qui frôle le sien. Tu es si importante, si précieuse. »
C'est ça, oui, que tu ressens au fond de toi. Le fait qu’elle est comme une pierre précieuse, unique, et que tu as la chance de l’avoir entre les bras là, c’est… le bonheur. Tu as l’impression d’avoir enfin réussi une bonne chose dans ta vie. Avec cette jeune femme contre toi, peau contre peau, souffle contre souffle, tu te sens à ta place, conquérant, vainqueur. Tu te sens homme, ce genre d’homme que tu as toujours fantasmé chez ton frère.
Et pourtant, si ton coeur meurt d’envie de revenir goûter ce baiser nouveau, tu ne bouges plus. Tu ne lui offres que ton regard dans le sien, sincère et transparent. Et tu attends sa réponse sans pouvoir retenir ni ton coeur qui bat trop fort contre elle ni ton corps qui s’est mis à irradier une chaleur torride.
| | | Andy C. Parker Dim 7 Juin - 12:51 T’as oublié tout le reste, hein. Tout. Le château. La mission. Le ciel, les étoiles, les canons et même ton boulot. Tout. Absolument tout. Et c’est qu’il faut être sacrément doué, ma grande, pour réussir à t’isoler du monde, et surtout, de ton monde, pour entrer dans ta bulle, en créer une autre, pour t’enlever. Il mérite que tu lui offres tout ce que tu possèdes, l’homme qui parviens à faire en sorte que tu ne vois plus que lui au monde. Et à ta grande surprise, voilà que tu constates ce soir que Tayler à le pouvoir de faire ça. Un baiser, si doux, et tu ne veux plus penser à rien d’autre. C’est comme s’il venait de se téléporter avec toi sur une toute autre planète, une terre qui n’appartient qu’à vous deux, un endroit où plus rien d’autre que vous n’existe, où on ne viendra rien interrompre. Probablement que tu n’aurais jamais imaginer non plus qu’il faille t’embrasser de cette manière pour que ton cœur s’emballe si fort. Tu t’es toujours pensé adepte des sensations fortes … et c’est le cas, hein, sauf que tu ne voyais pas ça comme ça, et tu peines encore à comprendre comment un baiser comme celui-là, peut te procurer tant d’émotions.
Quand vos lèvres se séparent, tu lui souris, à nouveau, toujours. Tu as envie d’approcher, de venir en chercher un autre, mais tu ne le fais pas, parce que, tu ne te penses pas capable de venir lui offrir de la même manière. Tu viens de te convaincre toute seule que les baisers de Tayler étaient spéciaux … alors, tu le laisses faire, t’attirer à lui, son bras te tire, te rapproches de lui, et te voilà encore plus près, son souffle mêlé au tien, tu es brûlante. Bouillante. « Je te veux, Tayler. » Et encore une fois, tu ne parles pas de sexe, du moins, pas en premier lieu. Tu le veux tout entier. Tu veux ses bras. Ses baisers. Sa présence. Et puis, tu veux balayer les doutes, aussi, ceux qui semblent pointer le bout de leur nez chez ton soldat. Tu ne le repousseras pas, tu ne refuseras pas. « J’aime ce que tu me donnes. » Tu aimes ce que tu vois, ce que tu ressens. Tu aimes tout. Il n’y a pas à épiloguer là-dessus bien longtemps. « Ma permission, tu l’as, j’en veux plus … »
Gourmande. Ou peut-être déjà trop accro. Il t’a suffi d’y goûter, de quelques secondes seulement pour sombrer, couler, pour avoir envie de t’y accrocher de toutes tes forces. Et tu vois, pour lui montrer, lui prouver, tu te décides à agir à ton tour. Tu voulais attendre qu’il vienne chercher tes lèvres, avec cette douceur, cette délicatesse, avec tout ce que tu as pu ressentir la première fois, mais tu ne peux pas t’empêcher de fondre sur lui, d’effacer la distance, de venir chercher ses lèvres à nouveau, parce que, tu veux profiter de ce contact, encore, et encore. Ton baiser est différent, plus appuyé, sans doute, parce que tu es plus proche, parce que, tu sens la chaleur de vos deux corps, parce que, c’est toi, tout simplement et que tu as beau essayer d’y aller doucement, tu es différente, plus pressée, bien plus impatiente.
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