Attack on Titan
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[DONE] S'il tonne au jour de Saint-Pascal, sans grêle, ce n'est pas un mal. (Andy)
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Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
+ MESSAGES : 22
Tayler N. Doorn
Dim 24 Mai - 21:55
Elle te dit de fumer, mais c’est trop tard mon petit pote, tu es déjà en train de la fuir. Tu t’écartes, rouge écrevisse, le visage brûlant et les mains au moins aussi chaudes, pour retomber à côté du premier
canon, avec le coeur qui bat à fond. Pourquoi ? Pourquoi elle te sort toujours des choses comme ça ? Pourquoi tu as l’impression qu’elle se joue de toi ? Qu’elle joue avec toi ? Et tu frissonnes, la tête dans les épaules avant de marmonner :

« C’est bon, c’est que des caisses. Je préfère être important en inventant des systèmes d’allumage de canon ou avec l’arquebuse à titan… »

C’est ça, mon vieux, cache-toi derrière le travail pour ne pas montrer que ses paroles te remuent un peu trop. Tu inspires, tu hésites et quand tes mains se mettent à trembler tu les poses sur le canon froid pour te calmer. Il te faut deux longues minutes pour te reprendre puis tu coules, lentement, dans ce monde qui est le tien quand tu travailles. Tu marmonnes, parfois tu grognes, mais tu vérifies les deux objets pendant que ta supérieure travaille sur le calibrage. Et quand elle te tend la feuille, tu relèves enfin la tête vers elle.

« Ça marche, laisse-moi juste vérifier tes calculs. Non pas que tu ne lui fasses pas confiance, mais c’est en travaillant en tandem que vous avez pu faire de telles avancés. L’un pour rattraper les erreurs de l’autre, toujours. Hmm, ça me semble bon. Allons-y. »

Et te voilà donc à déplacer les canons, puis à gérer leur recul, la taille de la mèche, la quantité de poudre, puis l’inclinaison des tubes de fer. Et quand tu te relèves, elle est en train de crier de nouveaux ordres aux soldats en bas qui se sont bien abstenus à venir se mettre dans vos pattes, d‘ailleurs. Et toi tu viens te poser près d’elle contre les créneaux.

« Ah on mange en haut ? Tu marmonnes, avant de relever la tête vers le ciel où le vent souffle toujours. EHHHH ! Tu cries aux gars à ton tour. MONTEZ-NOUS DES VESTES ET UNE ÉCHARPE POUR LA BOSS. Et tu lui coules un regard en coin, yeux plissés. À force de crier aussi fort tu vas vraiment tomber malade, ne râles pas. »

Tu as toujours été comme ça, à vouloir prendre soin des autres sans forcément le montrer. De même que tu penses au fait qu’il va rapidement faire plus frais avec le coucher du soleil et que tu ne veux pas qu’elle attrape froid. Enfin, pas besoin de le dire, tu la laisses faire ses conneries avec ses notes en retenant un rire moqueur et te revoilà devant les deux canons, les mains sur les hanches. Pile quand elle parle de faire au moins deux tirs.

« Ohhh ! Tu choisis qui ? Castor ou Pollux ? Tu lui demandes avec un petit sourire plein de défi. Celui qui vise le plus prêt de la cible gagne quoi, grand chef ? »

Nan parce que toi, tu aimes bien jouer, même si tu perds dans 90% des situations d’ailleurs. À la place, tu détaches une main de toi pour aller caresser l’une des deux armes du bout des doigts et tu soupires, longuement.

« Il parait qu’on est dans la période des étoiles filantes. Tu lâches tout à coup, sans réussir à te rattraper. Enfin… Heu… C’est ce qu’un scientifique disait ce matin… Et vu qu’on est ici, encore pour un moment… Enfin… Je me disais que l’on verrait peut-être… Même si on risque d’avoir autre chose à faire avant, mais je… tu… Tu souffles, reparti dans ta maladresse habituelle. Onpourraessayerd’envoirsituveux. »
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
Andy C. Parker
+ MESSAGES : 21
Andy C. Parker
Lun 25 Mai - 0:32
T’es là, perchée en haut, à balancer ses instructions sous forme d’avion en papier et t’as un petit sourire en voyant le pauvre type en bas qui court après le papier volant avant de littéralement se jeter dessus et atterrir dans l’herbe, la tête la première pour finalement se relever, triomphant, avec l’avion dans les mains. Ouais, clairement, Andy, il en faut peu pour t’amuser, et ça ta façon à toi de passer le temps, tout en travaillant pendant que tu laisses Tayler s’occuper tes canons. Evidemment, comme toujours, tu ne manques pas de lui couler quelques regards, de surveiller ce qu’il est en train de traficoter, de vérifier, très rapidement, si ça correspond à ce que tu as noté, et ce qui semblait de toute évidence lui convenir. Une fois que c’est fait, le voilà qui te rejoins, qui se met à gueuler à l’attention des soldats de ton escouade en bas, et une nouvelle fois, tu viens cogner contre son épaule. « J’ai pas besoin d’écharpe. » C’est que vous êtes en plein mois de mai, et que tu n’estimes pas être si fragile que ça. Tu n’as jamais été très frileuse de toute façon, t’es bien capable de sortir en débardeur dehors un jour de pluie avec la simple excuse d’être pressée et de pas avoir trouvé ta veste. Alors bon, Andy, ce n’est pas un peu de vent qui va te faire peur, et puis surtout, tu as une sainte horreur d’être couverte à outrance ça gêne tes mouvements.

« On aura pas le temps d’aller manger avec les autres si on veut faire nos essais avant que la nuit tombe, il nous reste moins d’une heure, le temps de finir avec les canons, et que les cibles soient installées. » Et le terrain dégagé, et tout le monde prêt à ce que vous puissiez tirer, et tout le monde en place au cas où le boucan des canons attirerait des titans jusqu’à vous, bref. Toi, tu sais que ça ne dépend pas que de vous, sinon, ces tirs seraient déjà partis et tout ça, ce serait organisé tout autrement. Moins bien. Moins sécurisé sans doute aussi, mais plus optimal pour votre boulot. Evidemment. « Je prends Castor ! » Que tu décides rapidement, avant d’aller te poser près du canon en question pour regarder en bas, les soldats qui sont en train d’installer vos cibles le plus rapidement possible. « Si je perd, non seulement je mets ton écharpe à la noix, mais je m’engage à écouter toutes tes recommandations pendant les trois jours de mission. Tu peux choisir ce que tu veux comme gage de défaite ... choisis bien, tu vas forcément perdre. »  Que tu lances, vachement sûre de toi, comme toujours, mais on sait bien que ça ne veut absolument rien dire.

Te voilà a nouveau à regarder en bas, à observer les mouvements, la mise en place qui se fait en suivant le papier avec tes instructions, tes calculs. C’est fou, mais tu as toujours aimé regarder les autres faire les choses selon tes ordres et tes indications. Ce sont tes plans qui s’exécutent, tu as toujours trouvé ça bien plus plaisant que le fait d’exécuter ceux des autres. Forcément. « Des étoiles filantes ? » Que tu répètes, en te retournant vivement, avant d’afficher un immense sourire. « On est dans la tour la plus haute, on devrait pouvoir voir ça clairement d’ici, non ? On peut rester ici, si tu veux, ce soir. De toute façon, on ne pourra rien faire de nuit, l’éclairage sera trop mauvais. » Et tu reviens vers le jeune homme. « Tu veux qu’on dorme ici, tous les deux ? On monte une couverture et on s’allonge hm … ici pour regarder les étoiles ? »
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Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
+ MESSAGES : 22
Tayler N. Doorn
Lun 25 Mai - 13:42
Tu l’écoutes et comme toujours quand tu le fais, mon grand, tu finis par hocher la tête à sa remarque. Elle a raison. Elle a bien souvent raison, cette petite femme, que ce soit parce qu’elle est intelligente ou simplement qu’elle aligne ses pensées avec les tiennes. Enfin, l’un dans l’autre, tu hoches la tête pour cette histoire de repas loin des autres et tu finis par revenir vers tes deux bébés d’acier.

« Très bien, Pollux sera mon favori. Tu lui réponds en souriant. Ça me va, c’est celui que je connais le mieux ! Parce que tu l’as dit toi-même plus tôt, il est capricieux et toi tu as passé un temps impensable à le réparer. Oh, tu m’écouteras vraiment ? Très bien alors… Hm… Le temps de ce voyage j’obéirais à toutes tes idées sans râler, soupirer ou te faire savoir que l’on va dans le mur. Tu pourras me demander ce que tu veux, même de porter tous les cartons moi-même. Et tu sais que tu laisses la porte ouverte à ce qu’elle te surcharge, mais tu as envie d’essayer de gagner. Mais je ne compte pas te laisser gagner ! »

Nan parce que t’es pas spécialement chanceux, mais tu restes intelligent comme type. Tu vas revoir ses calculs, tu prendras tes propres mesures pour la doubler et viser au plus près des cibles. Et tu vois, tu pourrais partir dans tes calculs, t’y précipiter, chercher à gagner par l’intelligence, mais tu as cette remarque stupide qui t’échappe. Sur les étoiles filantes. Et tout ça, c'est uniquement parce qu’elle a parlé de manger seul ici avec toi. Et qu’elle t’a regardé trop clairement, trop profondément. Parce que t’es qu’un con et tu ne sais pas t’y prendre.

« Ouais des étoiles filantes… Tu murmures, avant de te faire éblouir par son sourire. Et si tu t’apprêtais à revenir sur ton idée, ce qu’elle te dit et l’entrain avec lequel elle le dit te laissent pantois. Je… Oui, ici on verra ça… Il devrait y avoir un ciel dégagé ce soir, je pense. Et tu passes une main dans tes cheveux en recommençant à être agité de tics nerveux. Je… Oui, oui, on peut faire ça, mais… Les autres ne vont pas se poser de drôles de… questions ? »

Ou comment te tirer une balle dans le pied, alors que tu es celui qui a proposé l’idée. Tu soupires, tu décroches ta main de ta tignasse pour la passer sur ton visage nerveusement, et tu finis par soupirer et essayer d’afficher un sourire par trop nerveux. Tu n’as pas envie de troubler son entrain et sa joie, tu aimes bien trop la voir comme ça.

« J’irai nous chercher nos duvets. De toute façon, j’ai vu où l’autre soldat avait emmené Lola, donc je trouverai tes affaires sans souci. Et tu lèves la main, sans savoir quoi faire, pour repousser inconsciemment une mèche de ses cheveux emportée par le vent, derrière son oreille. Mais si on dort dehors, faudra bien se couvrir, il fait froid la nuit, en ce moment. »

Et tu dis ça bêtement, simplement. Pourtant mon grand, quand tu découvres le geste que tu as pour elle, tu ramènes ta main à toi aussi vite et tu lui adresses un drôle de petit sourire en coin, désolé, avant de lui demander :

« Ils s’en sortent avec les mannequins où faut que je descende les aider à lire tes pattes de mouches ? »
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
Andy C. Parker
+ MESSAGES : 21
Andy C. Parker
Lun 25 Mai - 16:01
S’il y a bien une chose à savoir quand on te côtoie, c’est qu’il vaut mieux éviter de lancer des idées, ou encore des défis en ta présence, Andy. Parce que, tu relèves tout. Tu expérimentes tout. Quand on te parle de quelque chose qui t’emballes, tu pars au quart de tour, et il n’y a plus vraiment moyen de t’arrêter, parce que, toi, tu vis à fond. Toujours. Tu as toujours dit que tu ne voulais pas d’une demi vie, que tu voulais faire les choses en grand, et tu vois, tu t’y tiens. En bonne scientifique qui se respecte, tu veux tout voir et tout faire, et tu es pratiquement sans peur. Une véritable casse-cou. Et ça, tu vois, ça vient peut-être bien du fait que tu n’as personne derrière pour te modérer. T’as jamais eu personne, Andy, tes parents existent potentiellement encore, quelque part, t’as aussi des frères et des sœurs, mais vu la famille que t’avais, et vu qu’on vous a tous séparer pour en garder certains – dont toi – plus en sécurité et bien, tu as décidé toute seule, comme une grande que t’y tiendrais, et tu n’as jamais chercher à renouer le contact. Le contact, c’est au sein de ce boulot que tu le maintiens, tu te sens à ta place ici, parce que, tu aimes diriger, donner tes ordres, tu aimes avoir du poids.

« Gnyé … ça me va ! De toute façon, tu ne vas pas gagner. » Surtout parce que tu vas tout donner, parce qu’être dirigée, justement, ça ne te convient pas du tout, tu veux maintenant le contrôle, tu refuses de te plier. Tu le feras, hein, si tu perds, parce que tu es certes mauvaise perdante, mais tu n’as qu’une parole. Néanmoins, tu ne vas pas apprécier. Tu le sais. « Bien sûr que ce sera dégagé, c’est dans mes notes ! » Ouais, ton étude de la météo. Ça fait partie des domaines que tu préfères, bien que votre climat soit assez calme en règle générale, tu trouves ça particulièrement passionnant. « C’est la bonne saison pour l’observation. » Que tu ajoutes. Et ça aussi, tu le sais, parce que ça fait des années que t’as le nez tourné vers les cieux au moins trois fois par jour, ma grande. Et tu vois, rien que le fait de savoir que tu vas pouvoir profiter de ce ciel ouvert, et de cette vue ce soir, sans avoir besoin de te soucier de quoi que ce soit, ça gonfle ton cœur d’une joie immense. Il en faut finalement bien peu pour te faire plaisir à toi. Pas besoin de fleurs ou de chocolats. « Quel genre de questions ? » On pourrait penser que tu te fiches de sa poire, hein. Mais pour le coup, la question est sincère … tu n’y penses même pas. C’est idiot, parce que, pour ce genre de chose, tu es probablement bien plus dégourdie que Tayler, et pour une fois, il y pense, toi, tu restes à côté de la plaque. « T’auras qu’à dire que t’as trop peur que les canons se fassent la malle. Y’a pas de honte à aimer les étoiles, tu sais ? Tu vas faire un vœu ? Comme dans les vieux contes ? Trop mignon. »

Et te revoilà non loin de loin, à sourire, t’es radieuse là, hein, t’es dans ton élément, Andy, alors forcément, t’es comme un poisson dans l’eau, et ça se voit. Tu rayonnes. « T’en fais pas, mon duvet est chaud. Et puis au pire, je me colle à toi, on aura chaud tous les deux comme ça. Il est le grand le mien, t’auras qu’a venir dedans avec moi ! » D’autant que toi, t’es petite, et t’es toute fine, en te calant contre ce grand gaillard, non seulement t’auras chaud, mais tu seras peut-être mieux installée que juste … par terre. « On fera ça ! » Ouais. Tu décides ça, comme ça, sans attendre son avis sur la question, pas gênée pour un sou par ce geste adorable qu’il vient d’avoir pour toi et ta mèche de cheveux. Tu l’as toujours dit qu’il était mignon, Tayler. Toi, tu te demandes encore pourquoi il est marié, tiens. « Quoi ? Mais non ils … » Et te voilà encore penchée à regarder en bas. « HE DAWSON C’EST UN TROIS PAS UN HUIT RAMÈNE MOI CETTE CIBLE A DROITE ! » Tu agites la tête, tu passes finalement une main dans tes cheveux, et tu ramènes l’élastique qui se trouvaient à ton poignet pour les attacher en arrière. « Bon, allons-y ! Je prends celle de droite, tu prends l’autre, et je tire en premier ! » Tu t’agites, maintenant, tu attends que la cible soit en place, et avec de grands gestes, tu fais enfin dégager tout le monde du périmètre. Une fois que c’est fait, te voilà avec Castor, à calibrer au mieux pour atteindre la cible avec le plus de précision possible. « Moment de vérité ! » Que tu lances, en allumant une allumette. « MISE A FEU !! » Que tu cris pour prévenir. « TIR NUMÉRO UN SUR DEUX. BOOM ! »

Dé :
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Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
+ MESSAGES : 22
Tayler N. Doorn
Lun 25 Mai - 16:31
Franchement elle ne t’aide pas, Tay. Alors que tu es en train de te monter la tête à propos de ce que les autres pourraient croire de vous, que tu essaies vaguement de le dire maladroitement, elle a l’air partie complètement à l’ouest. Habituellement c’est plutôt toi qui as ce rôle. Et du coup tu te retrouves à soupirer en secouant la tête, de dépit.

« Je ferai peut-être un voeu ouais… Tu finis par lui répondre. T’as intérêt à le faire aussi, des pluies d’étoiles filantes il n’y en a pas toutes les 4 saisons. »

Et encore moins hors de la ville, sur le toit d’une tour très haute, avec un ciel aussi dégager. C’est pour ça que tu le lui proposes, dans le fond. Parce que tu n’auras peut-être plus jamais la chance de voir ça de tes propres yeux, et que tu as envie de le faire… avec elle ok, c’est vrai. Et bon, tu es en train de lui proposer de lui ramener ses affaires, plus tard, quand tout à coup elle s’emballe. Et tu la connais, Tay, tu sais que ta supérieure s’emballe souvent au quart de tour, mais là, t’étais pas prêt mon vieux. Elle te parle de te tenir chaud, de partager sa couche, et de dormir contre toi. Et toi, tu te retrouves comme un gros cornichon avec la bouche ouverte. Et t’essaies vaguement de t’en sortir.

« J’ai un duvet moi et… Enfin t’as pas besoin de me prêter le tien. Pis en plus je suis un radiateur, j’vais te surchauffer. Enfin, je veux dire que… Et tu t’arrêtes, tu souffles, tu recules, tu marmonnes à moitié. Je… On verra. »

On verra… ON. VERRA. Putain, mon vieux, t’es complètement incapable de lui refuser quoi que ce soit. Même là, alors que l’idée de dormir avec elle te met profondément mal à l’aise, te laisse imaginer une nuit de tension où tu n’oseras pas dormir de peur de faire quelque chose qui n’est pas acceptable, tu plies l’échine. Elle est trop heureuse pour que tu le lui refuses et partes en courant comme d’habitude. Alors tu cèdes un peu de terrain en repoussant ça à plus tard.

« J’avais dit qu’ils ne sauraient pas te lire… Tu finis par marmonner quand elle crie sur un de vos collègues, mais tu finis quand même par aller te mettre du bon côté des canons quand elle décide de tenter le coup en premier. Allez, il faut en mettre plein les yeux aux soldats en bas ! »

Des étoiles, pas des boulets de canons, qu’on s’entende. En tout cas, tu laisses de côté les étoiles et l’attitude de la jeune femme pour venir simplement la regarder en trépignant. Elle cale le canon, elle l’oriente et toi t’es presque sur le point de la pousser à se dépêcher. Puis quand elle prend, une allumette, un sourire immense se dessine sur tes joues. Tes deux mains sur les oreilles pour protéger, tu suis la mèche qui réduit en taille et au moment du BOUM tu hurles comme un forcené avant de courir vers le créneau pour voir.

« ANDY ! ANDY VIENT VOIR ! Tu te retournes, l’attrapes par la main pour la plaquer contre le créneau à côté de toi. Tu as touché les pieds de la cible ! J’ai encore ma chance ! »

T’es comme un gamin, ça y est. Ça a fait boum alors toi tu es extatique. Et tu finis par reculer, faire signe à la jeune femme de faire pareil. Tu recalibres le canon, tu revois l’orientation et tu finis par murmurer des mots d’encouragement à l’objet avant d’allumer la mèche.

« TIR DEUX SUR DEUX ! YOUHOUUUUUUUUUUUUUUUUU ! Et ça fait BOUM ! »

Dé de tir : 3 >8D
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
Andy C. Parker
+ MESSAGES : 21
Andy C. Parker
Lun 25 Mai - 17:20
« T’inquiètes pas, j’en ai plein la tête moi des vœux. » Ouais. Des trucs importants, d’autres qui sont bien plus futiles. Mais c’est certain que tu en as. Plein. T’es pas près d’être à court, et puis surtout, ce n’est pas parce que t’es une scientifique que tu n’as conservé une âme d’enfant, quelque part. C’est bête, hein, mais malgré ta tête pleine de rationalisme, et bien, tu es prête à croire qu’une étoile filante peut exaucer l’un de tes désirs. Ou alors un de ceux de Tayler. « Y’a pas de on verra, tu viendras dans le mien, j’aime bien avoir super chaud. » Ouais. Tu te retiens presque de lui ajouter un truc comme « c’est moi le chef » pour finir de le convaincre, parce qu’il a beau repousser hein, tu sais que le moment venu, il va de nouveau en faire tout un fromage. Tu le connais. Tu le connais trop bien.

Néanmoins, tu mets ça de côté toi aussi, parce que le soleil décline, peu à peu, et qu’il est hors de question que tu perdes le tout petit créneau que vous avez tous les deux pour faire vos premiers essais avec les canons. Du coup, te voilà de nouveau à hurler tes instructions, tes ordres, à t’agiter, à faire de grands gestes pour que tout le monde recul au moment venu et puis … tu tires le premier boulot qui fonce droit vers la cible. Et tu sais quoi, Andy ? Quand Tayler te tires pour regarder le résultat, t’as cette petite grimace sur le visage qui indique que non, tu n’es pas totalement satisfaite de l’expérience. Effectivement, le boulet à toucher les pieds, ce qui fait que tu as tiré trop bas, et que tu as manqué le cœur de cible. Du coup, ça laisse toutes ses chances au jeune homme, c’est vrai. Mais en plus, ça te fait dire qu’il y a un tout petit soucis au niveau de la précision, et ça, c’est ce qui te chagrine le plus. « Aller ! A toi ! » Parce que oui, tu veux voir ce que donne le second canon maintenant. Et puis, la bonne humeur et l’agitation de Tayler sont communicatives, il t’entraîne toujours dans ses délires, alors te voilà à reculer, à te boucher les oreilles et … Boom ! Et dans un même mouvement, vous voilà à vous précipiter à nouveau vers les créneaux et toi, tu le vois tout de suite que t’as perdu, Andy. Ton tir était bon, hein, mais pas parfait, celui de Tayler en revanche frôle la perfection, légèrement décalé de côté, peut-être, et encore, tu n’en es pas certaine. Ce que tu sais, par contre, c’est que c’est bien mieux que toi. « Mhm. T’as gagné ! » Que tu grognes, avant de te redresser, de placer tes mains sur tes hanches en le fixant un instant. « Je te préviens, j’ai pas oublié le coup du duvet, ça compte pas c’était un ordre. » Mauvaise joueuse, ouais. Mais tu te plieras au reste, ça, c’est certain. Disons que tu viens juste de profiter de ton statut pour obtenir ce que tu voulais … même si ça ressemble un peu à du harcèlement sexuel ça, comme exigence, tu en conviendras.

Tu te tournes à nouveau vers Castor, au passage, tu fais signe pour que le bordel des cibles éclatées soit débarrassé rapidement, tu jettes même un œil à l’horizon, comme pour t’assurer qu’aucun titan n’avait été attiré par les deux explosions et puis, te voilà à regarder le canon sous toutes les coutures. « Je suis pratiquement sûre d’avoir bien calculé mon coup, faudra le vérifier entièrement demain matin, à la lumière du jour. Y’a un décalage d’au moins un mètre là, c’est beaucoup sur une nuque de titan. » Un coup à tout raté, et tu ne peux pas te le permettre. Ces canons sont censés être aussi maniables que précis et puissants, c’est comme ça que tu les as vendus, hors de question donc qu’un problème comme celui-là se présente. « Tu récupères nos affaires ? Je vais m’occuper du repas, j’ai faim ! » Et tu balances la toile de jute sur les deux canons pour les couvrir, avant de souffler un coup. « A moins que t’ai d’autres exigences, monsieur le gagnant ? »
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Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
Tayler N. Doorn
+ MESSAGES : 22
Tayler N. Doorn
Lun 25 Mai - 18:00
Elle te rend chèvre. C’est incroyable, hein, mais t’es tout bonnement incapable de ne pas te faire mener par le bout du nez par une petite nénette qui t’arrive aux épaules, qui doit faire à peine la moitié de ton point et qui, de surcroit est plus jeune que toi. Ça serait ton frère, sûrement qu’il s’en sortirait lui, mais toi, t’es tout juste bon à piquer des fards, à balbutier et comme toujours à tout lui céder parce que c’est plus simple. Enfin, tu te dis que c’est plus simple. La vérité, c’est surtout que tu aimes trop la voir heureuse, c’est ton point faible, il faut croire.

Tu te caches dans ton silence, derrière ton rougissement en maugréant tant bien que mal que tu verras. T’y crois, hein, que tu arriveras à lui changer cette idée, à ne pas te mettre dans une situation où tu risques d’être si près d’elle que tu la sentiras. Littéralement hein. Et puis te reviens à ton canon et c’est la même joie pleine d’une adrénaline folle qui s’épanouit en toi. Et quand tu tires, ton premier réflexe c’est de courir à nouveau vers le créneau. Et ce que tu découvres te fait sourire comme jamais.

« J’AI GAGNÉ ! Et te voilà qui te penches par-dessus le vide. EH, LES GARS, J’AI GAGNÉ ! POLLUX TIRE BIEN ! Et si tu es sur le point de continuer, de tourbillonner en félicitant ton chouchou en métal, elle vient te grogner dessus et ça te fige un instant. Hein ? Ah bon ? Et qu’est-ce que t’es con, Tayler, des fois. Ah bah ok, mais tu mettras l’écharpe ! »

L’écharpe… Tu en es toujours à là alors qu’elle, elle te prend au piège pour que tu dormes avec elle. Et bien entendu, tu es si gentil, si naïf que ça te passe à des kilomètres au-dessus de la tête. Tu souris comme un enfant quand tu reviens et tu tapotes le canon en faisant un bond au passage. C’est brûlant. Tu oublies toujours que c’est brûlant ce merdier.

« Hm ? Tu finis par demander quand elle parle de l’autre canon. Tu crois qu’il a un souci ? Ce n’est pas plutôt ton calibrage qui fait défaut ? Et t’es sérieux tout à coup, déjà penché sur ton deuxième chouchou qui a un peu plus refroidi. Tu as raison, on le démontera demain. C’est peut-être un manque d’huile dans le système de recul ? Et te voilà qui relèves la tête quand elle parle de la nourriture. Heu oui, oui, on fait comme ça. Rendez-vous ici du coup ? »

Te revoilà perché sur tes grandes pattes, prêt à dégringoler l’escalier au pas de course parce que, mine de rien, tu as la bougeotte maintenant. Mais quand elle te demande si tu veux autre chose, tu t’arrêtes et t’es sur le point de refuser quand une idée te passe par la tête. T’es affreusement gêné alors te voilà simplement à marmonner, les yeux déjà posés sur l’escalier sous vous.

« Ouais, mais ce sera ce soir, quand on regarde les étoiles. Je te le dirai plus tard. Tes yeux reviennent à elle, alors que tes joues sont d’un rouge presque harmonieux. Tu lui tends la main, comme à chaque nouveau test que vous faites ensemble. Beau boulot, chef ! »

Et t’attends qu’elle vienne claque sa paume dans ta tienne et l’instant suivant, mon grand, tu disparais en courant dans l’escalier. Tu arrives en bas le visage chaud, mais le souffle revenu à la normale. Sans attendre, tu te dépêches d’allèles aux cheveux. D’abord TNT, où tu récupères ton sac d’affaires et ton duvet (au cas où quoi) puis tu déniches Lola et tu t’octroies même le droit de la caresser avec douceur avant de la décharger des affaires d’Andy. En moins de 5 minutes, te revoilà perché en haut de votre tour, et plutôt que de rester là à ne rien faire, tu repousses les canons d’un côté, et tu défais un peu le bureau de ta chef pour avoir deux caisses pour vous asseoir et une troisième pour servir de table. En soupirant tu t’y installes et te revoilà avec ta sale manie de chercher une cigarette et ton zippo dans tes poches.
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
Andy C. Parker
+ MESSAGES : 21
Andy C. Parker
Lun 25 Mai - 19:50
Ce n’est pas ton calibrage. Tu le sais. Tu en es persuadée. Pas parce que tu ne fais jamais d’erreur et que tu refuses même d’en faire. Non. Mais parce que tu as fait, et refait tes calculs tes dizaines de fois. Tu n’es pas venue ici en touriste, Andy, cette expédition, tu l’as demandée, alors tu l’as préparée. Derrière, il y a un travail de titan – c’est le cas de le dire – pour que tout soit au point, pour prendre le moins de risques possible. Tu plaisantes beaucoup. T’as pas l’air bien sérieuse, de loin, quand on ne te connaît pas, mais toi, tu sais ce que tu fais, tu sais que t’es une sacrée bosseuse, et tu sais que tu n’as pas pu faire une si grosse erreur sans la voir plus tôt. Quelque chose cloche avec ce canon, et t’es pratiquement certaine que c’est du au transport ou à l’assemblage sur place. Sauf que tu ne vérifieras pas ça maintenant. Plus assez de lumière. C’est prendre un risque supplémentaire. Alors tu balayes l’idée, tu balances la toile de jute sur les deux canons, et sans transition préalable, tu passes à autre chose.

Tu as faim. Et vu que la nuit s’avance, que le soleil se couche, que la lumière décline, tu estimes que l’heure de la pause est arrivée. Du coup, tu envoies Tayler récupérer vos affaires en bas, et toi, une fois qu’il est descendu, tu soupires, tu lèves la toile, tu te tâtes hein, à vérifier, parce que ça va probablement te travailler dans un coin de la tête, mais tu abandonnes, tu remets tout en place, et tu descends pour rejoindre l’endroit où se passe la distribution de repas. Ce n’est pas bien transcendant, hein. C’est des rations. Une gamelle chacun, et tu en attrapes deux, sur un espèce de plateau de bois, avant de prendre deux gourdes d’eau avec, tu râles, tu t’impatientes, parce qu’il est tôt, qu’il y a masse de soldats, que ça t’ennuies de te faire bousculer et d’attendre, mais finalement, après un temps qui te semble infini, tu parviens à rejoindre l’escalier, et tout doucement, pour ne pas prendre le risque de tout renverser, tu remontes, pas à pas, marche par marche, jusqu’à rejoindre Tayler qui est déjà de retour en haut. « T’as fait vachement vite. » Ouais. Surtout compte tenu du fait qu’il a descendu toutes les marches, qu’il a dû aller jusqu’à la cour à l’arrière pour récupérer vos affaires sur les chevaux.

Tu finis par poser le plateau sur une des caisses, celle du milieu, celle qui semble être destinée à vous servir de table, puis, tu viens poser tes fesses sur l’une des deux autres en soufflant avant de te mettre à agiter ta cuillère dans la bouille qui sent bon, hein, mais qui n’as pas l’air appétissante. « Des fèves au lard. Pourquoi c’est toujours des fèves au lard ? » Que tu souffles, un peu boudeuse. Non seulement t’as perdu ton défi du jour, mais en plus, la bouffe n’est pas terrible. Sérieux, Andy, tu comptes bien sur le joli ciel et les étoiles filantes pour rattraper le coup parce que pour l’instant, ça t’enquiquine un peu, hein. « Alors, c’est quoi que tu vas me demander, au fait ? » T’es curieuse, hein. Ça aussi, ça te travaille un peu, bien que tu connaisses assez bien Tayler pour savoir qu’il ne va certainement rien te demander de trop tordu …
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Tayler N. Doorn
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Tayler N. Doorn
Lun 25 Mai - 21:30
Tu te débats, tu galères et quand tu arrives, enfin !, à récupérer une cigarette, tu manques de la casser en deux parce que voilà qu’Andy arrive et te prend pas surprise. Elle est chargée, et si t’as un mouvement pour l’aider, tu finis par la laisser faire. Elle sait ce qu’elle fait et surtout, elle demande quand elle a besoin de toi, faut que tu arrêtes de la couver. A la place, tu allumes la cigarette et te voilà à tirer une grande bouffée en te détendant aussi sec.

« Bah j’ai de bonnes jambes et je savais où trouver nos chevaux. D’ailleurs, tu pourras remercier le type à qui tu as confié Lola, elle est installée aux petits oignons dans un petit coin tranquille avec plein de foin. Elle avait l’air fin heureuse. »

Tu souris, alors que la fumée blanche s’échappe de ton nez et tu te gardes bien de lui avouer que c’est toi qui a dit au soldat de prendre particulièrement soin du cheval. Pas besoin de récolter les lauriers, tant qu’elle est contente du traitement de sa bourrique, tu t’en satisferas toi. Pourtant, t’es en train de renifler la nourriture quand elle se remet à râler et toi, tu as un petit sourire en coin. Nan, mais il faut savoir que t’es intelligent, doué, inventif… OK. Mais t’as une autre qualité, sacrément pratique quand vous êtes dehors comme maintenant.

« Attends. Tu quittes ta place, clopes au bec pour attraper ton sac et farfouiller dedans jusqu’à sortir un petit sac de toile brune. Hmm… donne-moi ça. Tu attrapes sa ration et tu viens agrémenter le mélange de plusieurs pincées de différentes épices. Ça reste des fèves aux lards, mais ça devrait avoir plus de goût, puis changer un peu de d’habitude. Et tu fais de même sur ton repas avant de reprendre, sans réfléchir. Faudrait que j’emporte de quoi nous faire nos propres rations, un jour, je sais pas qui sont nos cuisiniers, mais ils sont vraiment pas très doués. »

Un jour ouais. T’en es bien capable en plus, vu que tu aimes cuisiner et qu’il te faut souvent un rien pour sortir un truc pas si mauvais, ou en tout cas meilleur que ça, quoi. Tu te retrouves à remuer ton repas sans y toucher, bien trop occupé à te tuer les poumons à petit feu. Et tu ne reviens à la réalité qu’en entendant sa question.

« Tu verras plus tard. Quand il fera nuit ! Et tu as ce drôle de sourire, maladroit et un peu taquin. Ce n’est rien de méchant, je veux juste… Et pourquoi faut que tu piques un fard maintenant, hein ? Juste te connaître mieux. Tu verras ! Pis si j’en demande trop, tu auras le droit de faire pareil. »

Pourtant es-tu encore en train de te tirer une balle dans le pied mon grand ? Aucune idée, mais tu finis par jeter ta cigarette et te ruer sur la nourriture pour cacher ta gêne. Tu t’enfiles bien trois grosses fourchettes avant de tenter de détourner la conversation, aussi inutilement que maladroitement.

« Ça te fait pas peur de dormir dehors d’ailleurs ? Je veux dire, y’a probablement des oiseaux nocturnes ou des sales bêtes qui traînent. Et tu détournes les yeux pour mieux les ramener à elle. Ça t’ennuie pas que je sois dans tes pattes toute la soirée ? »
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
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Andy C. Parker
Lun 25 Mai - 22:12
Il se raconte parfois, parmi tes soldats, que tu ne sais pas ce que c’est, le stress. Tu sais quoi ? Un jour, t’as même entendu une discussion entre deux crétins pas finis qui se demandaient si tu étais vraiment humaine, et toi, ça t’a blessée. Parce que, tu n’es pas Garroway, Andy. Tu ne te fiches pas complètement du regard des autres, tu sais que tu n’es pas un soldat lambda, tu sais qu’on a tendance à te ranger dans la même case que la rouquine, mais la vérité, c’est que tu es bien différente de ta copine Eden. Plus sensible. Plus fragile. Plus facile à atteindre, aussi. Du coup, oui, il t’arrive d’être anxieuse et préoccupée par certaines choses. Cette histoire de canon, pour commencer. Ça t’embête. Tu n’as pas envie qu’un accident se produise, tu n’as pas envie que ce truc vous pose des problèmes, tu redoutes d’être responsable de quelque chose qui pourrait te dépasser, parce que, tu peux encaisser, Andy, mais tu as tes limites. Et ce stress, ça te met de sale humeur. Tu prends tout du mauvais côté, même le simple fait d’avoir perdu t’agace, parce que, ça met en lumière le souci du canon. Et puis, maintenant, voilà que tu t’en prends à la nourriture. T’y es habituée, pourtant, ce n’est pas la première fois que t’es obligée de manger ce machin et d’ordinaire, tu le fais sans sentir le goût, parce que, tu te dépêches de tout avaler pour faire autre chose. Là, c’est calme. C’est la pause que tu as provoquée, du coup, tu n’as que ça pour râler et protester.

Et tu as ce soupire, probablement un peu inquiétant quand Tayler vient te prendre ton bol pour venir ajouter quelques petites choses à ton repas. Tu le fixes, un instant, et quand il te rend ta nourriture, tu renifles dedans, pour finalement venir à nouveau y fourrer ta cuillère et goûter. Et rien que ça, ça te rend le sourire, Andy. Tu manges souvent sur le pouce, t’as jamais l’occasion de faire de bons repas, et ça, c’est pas énorme, c’est pas super élaboré, ça reste ce que c’était, mais ça à du goût, et ça à même un sacré bon goût, tu vois. « Je vote pour ! Même si ton sac est déjà le plus gros de toute l’escouade. Tu trimbales quoi, là-dedans, Tay ? Ta maison ? » Et forcément, en le voyant sortir des épices des poches de son sac, tu te demandes ce qu’il peut y avoir d’autre là-dedans. C’est marrant, hein, mais tu te dis que si tu te mettais à tout sortir, tu risquerais d’avoir de sacrées surprises.

« Me connaître ? Tu me connais pas déjà par cœur ? »
… Ouais, hein. Parfois, tu en as l’impression, que Tayler, c’est juste la personne qui te connaît le mieux. Il te surprend si souvent, il anticipe tes gestes, parfois, tes réactions aussi, à d’autres moments, il finit carrément tes phrases. Alors, ça t’étonnes, tu te demandes ce qu’il peut bien vouloir apprendre de plus à ton sujet, parce que toi, t’aurais tendance à penser qu’y a pas énormément de choses à savoir sur ton compte. « Ne dis pas de bêtises ! » Que tu finis par claquer, en levant les yeux au ciel, après avoir enfourner une bonne partie de ta portion de nourriture déjà. « Il doit y avoir quelques chauves-souris par-ci, par-là … mais rien de bien méchant. » Rien qui ne soit susceptible de te faire si peur que ça. « Et puis pourquoi ça m’embêterait ? T’as de drôles de questions. » Te voilà, à plisser les yeux, à te pencher un peu dans sa direction pour l’observer, tenter de déceler quelque chose de différent ou d’étrange chez lui. En vain. « Tu sais bien que t’es mon préféré. » Que tu chuchotes finalement, avant de mettre ton doigt sur tes lèvres, à la verticale, comme s’il fallait à tout prix éviter qu’on entende ton aveu. « Je t’aurais pas demandé de dormir avec moi, si tu m’enquiquinais. »
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