Après les événements d’il y a quelques jours, après les événements de la fête de Karanes qui a finalement mal tourner parce que la garnison ne tient pas l’alcool, il fallait que tu fasses quelque chose. Un truc pour les nouveaux arrivants de l’escouade, un truc pour Ezéchiel et son rétablissement, un truc pour le moral de tous, un truc pour qu’enfin, vous puissiez vraiment vous amusez. Alors tu as tout prévu, tu as demandé à ce qu’on te fiche la paix, tu as même donné l’ordre qu’on ne te dérange pas et ta propre équipe à surement du croire que tu faisais la gueule, mais tu t’en moque, tu veux juste qu’ils s’amusent, juste un peu, qu’il profite de tout cela, du calme. Tu passes une journée enfermé entre ton bureau et les cuisines parce qu’il faut avouer que tu es un vrai nul, tu as même demandé à Tigern de venir t’aider parce que t’es un vrai nul et tout ce que tu sais faire, c’est coupé la viande que tu as payé très cher, au passage. Tu t’es un peu ruiner pour ce barbecue, mais ça vaut le coup et tu remercie la demoiselle à tes cotés pour ce coup de main. Tu embrasses son front en lui souriant pour la remercier et tu la laisse filer à ses occupations.
Tu reviens sur terre et tu regardes le soleil, il reste encore quelques heures avant qu’il ne se couche et tu es soulagé. Finalement tu apportes toutes les bonnes choses que Tigern a l’extérieur, sur la table que tu as installé exprès pour ça. Tu avais laissé un petit mot dans les quartiers de chacun pour leur donner rendez vous à l’extérieur afin de te rejoindre mais personne n’est encore arrivé. Tu aurais bien demandé à Tigern de resté mais t’as peur qu’Ezechiel te tue, que Kaidan te fasse cuir au barbecue et elle a comprit que tu faisais ça pour ton escouade, elle est géniale cette fille. Tu allumes le barbecue, t’as chaud d’un coup quand les flammes prennent bien rapidement. Mon dieu, tu vas foutre le feu et ça te fait déjà flippé, t’es vraiment pas doué pour autre chose que tuer des titans.
Tout est en place, tout est mis sur les tables et le reste commence à cuir sur le grille. Tu es bien content de ne pas t’être blessé. Oh, t’as rien dit, t’as une minuscule coupure sur le doigt et ça pique. T’es sérieux ! Mais tu oublies rapidement ça quand finalement tu te met à hurler. « ESCOUADE BAILEY ! BOUGEZ VOTRE CUL ! OU VOS ROULETTES, JUSQU'A L’EXTERIEUR ! » Tu pouffe de rire, parce que maintenant que tu sais qu’il ne risque plus rien tu peux te permettre de l’embêter avec ça. Ezéchiel a faillit y resté et tu as vraiment flippé, tu a gardé ton sang froid et tu as continue de buter les titans à toi seul pour que les filles puissent chercher du secours.
Les premières têtes se font voir et tu souris de plus belle. T’es fier de toi, quand même. Tu vas profiter de cette soirée pour faire l’intégration officielle des petits nouveaux de l’équipe, notamment Jayce et Alana. Mais tu attends que tout le monde soit là pour faire ton discours à la con. Une fois tout le monde présent, tu souris et enfin, tu reprends. « Tout d'abord, merci d'être là. Avec les événements de Karanes, on n'a pas pu en profiter, on n'a pas pu manger comme des goinfres et se reposer. Alors on fera ça là. Pour fêter ce peu de repos qu'on nous accorde, pour fêter les personnes courageuses que vous êtes et le plaisir que j'ai de bosser avec vous depuis 5 ans, pour la plupart. Pour fêter l'arrivé des petits nouveaux, Jayce Hale et Alana Fray. On est dingue, on fonce souvent dans le tas, mais je suis fier de dire qu'on est les meilleurs. Donc voila, et surtout n'oubliez pas, Harmann n'est pas un vampire, on a vérifié et un pieu ne l'as pas tué. Il est résistant ce con !» Tu souris, un regard vers ton meilleur pote tout en lui adressant un clin d’œil. Si tu te permets de parler ainsi, c'est parce que tu sais qu'il aurait fait la même chose avec toi, une fois que ta vie est hors de danger, comme lui. « Oh et, vous pouvez manger, c'est pas moi qui a cuisiné !» Parce qu’ils savent, que tu es loin d’être un cordon bleu.
Voilà quelques jours maintenant que l'enfer s'est abattus sur Karanes, j'ai encore du mal à croire que l'on a réussit à repousser les titans que la porte à put être réparer et que même si les réparations ne sont pas finit, au moins nous sommes de nouveau derrière les murs en sécurité. Ces derniers jours avait été étrange, il avait fallut se soigner les innombrable blessés dont j'avais fait partie, il avait fallut déblayer et reconstruire, mais surtout, il avait fallut compter les morts, beaucoup de morts. La vie reprenait son cours et pourtant, j'avais encore l'impression d'être dans un rêve, dans une bulle où la réalité avait du mal à traverser. Heureusement nous avions un Caporal en or, les expéditions avaient été suspendu, nous étions là sans trop savoir quoi faire, mais lui savait et même si un temps nous avions pensé qu'il s'éloignait, qu'il boudait, bien vite un cri de ralliement se fit entendre. J'étais assise dans un fauteuil, lisant sans vraiment le lire une note sur les évènements passés, cela faisait maintenant presque une heure que j'étais là sans bouger les yeux dans le vague. La voix d'Aiji me fit sursauter, me faisant grimacer de douleur alors que sans attendre je me relevais. Ma tenue du jour laissait voir l'hématome géant qui recouvrait une grosse partie du haut de mon dos, il était d'un noir d'encre et je souffrais encore à chaque fois qu'il me fallait bouger. Je sortis lentement et eut un grand sourire à la vue d'Aiji et du barbecue qui faisait griller la viande derrière lui, non il ne boudait pas, il nous préparait une surprise. Tout n'était pas régler entre nous, Erina prenait encore une grosse place dans nos relations, mais je l'appréciais beaucoup et je pouvais voir ce qui avait tant plus à ma sœur chez lui. Salut Caporal. Je le saluais alors que derrière moi j'entendis les autres qui arrivait à leur tour.
Il fit alors un petit discours, je l'écoutais en souriant, oui nous avions besoin de ça, un moment ensemble pour reprendre pied dans la réalité, pour laisser derrière nous le festival et réussir à sortir de nouveau pour reprendre notre rôle. J'applaudis comme les autres à la fin de ces paroles et il nous invita alors à manger, je me rendis alors compte que j'étais affamé, peut être parce que depuis le festival, je n'avais presque rien avalé. Pourtant avant de manger, je me dirigeais vers Ezéchiel toujours dans son fauteuil roulant, j'étais son infirmière, j'étais celle qui lui changeait ces pansement chaque jours et qui devait l'écouter râler car il voulait marcher. J'étais passé le voir tôt ce matin là, mais j'avais du repartir pour donner d'autre soin. Ezéchiel comment ça va depuis tout à l'heure ? Est ce que tu as besoin de tes médicaments pour la douleur ? Les médicaments étaient tellement rare que nous ne les donnions que rarement, pourtant, je m'étais battus pour qu'Ezéchiel en ait suffisamment pour ne pas souffrir. Je me redressais alors pour sourire à Karhlya, nos rapports étant beaucoup plus détendus ces derniers temps, les regards assassins avaient maintenant disparus. Salut Karhlya, alors il t'a supplié combien de fois de le laisser marcher ?
As a child you would wait And watch from far away. But you always knew that you'd be the one That work while they all play. In youth you'd lay Awake at night and scheme Of all the things that you would change, But it was just a dream! Here we are, don't turn away now, We are the warriors that built this town. Here we are, don't turn away now, We are the warriors that built this town. From dust
Depuis les événements de Karanese, notre équipe était en stand by. Pourquoi ? On était tous dans un sale état. Soit physiquement, soit psychologiquement. Ou même les deux. C'était un peu mon cas. Bras cassé et côtés cassés. Pas de quoi sauter au plafond. J'avoue que j'avais aucune envie de sortir de chez moi. J'étais toujours en train de coller Elijah. J'avais vraiment eut trop peur de le perdre. Mais aussi j'avais une autre excuse pour ne pas sortir. Je n'avais pas envie de croiser Ézéchiel. Chaque fois que je posais mes yeux sur lui, j'avais un sentiment de remord qui me bouffait de l’intérieur. Si j'avais été là ça aurait été différent. J'avais réussi à m'en persuader tout seul. Elijah passait son temps à m'engueuler quand je disais ça. Que Hodgen avait bien fait de me garder en arrière et que j'avais sauver beaucoup de vie. Mais lui il était surtout heureux que j'étais moins exposé au danger. Et vu le résultat, il avait peut-être pas totalement tord. Mais je me sentais quand même mal. Alors ces vacances improvisés tombait à pique.
Mais Bailey lui il voulait nous remonter le moral. Il ne savait pas que ses idées me faisaient plus de mal qu'autre chose. Alors quand Elijah me force à me joindre au BBQ, je tire la gueule. Je me rends sur place avec une gueule d'enterrement. J'avais même oublier l’existence des nouveaux. Nous étions tous réunis. Les 10 de la team Bailey. Durant la dernière mission nous avions perdu 4 membres. Très rapidement, deux jours après, nous avions intégrer Vïger & Marks. Deux garçons particulièrement bêtes mais qui avait déjà un peu d’expériences. Aiji les avait déjà mit en binôme et le nom de Hale avait été citer juste avant les événements de Karanese, mais nous n'avions pas encore faire officiellement son intégration. Et puis il y avait la nouvelle. Une ancienne de la spéciale. Par principe, j'avais décider de pas l'aimer. Et puis j'étais de mauvaise humeur. J'avais aucune envie d'être là. J'écoute le discours de Bailey d'une oreille déjà assis dans mon coin. Je fais même pas semblant d'applaudir ou de sourire. Je suis un ours aujourd'hui. Voir Ézéchiel me brise le cœur. Je lui dis à peine bonjour de loin. Les blagues d'Aiji m'aide pas. Je soupire. Tay arrive vers moi. Elle doit sentir que je me sens pas bien. En cinq année, elle a eut le temps de comprendre comment je marchais. « Si c'est pas Aiji qui a cuisiné c'est que c'est comestible. » Tu te forces à sourire. Tu sais qu'elle lâchera pas le morceau si tu fais pas semblant, elle est aussi têtu que toi. « T'en penses quoi du gamin et de la spéciale ? Encore de la chair à canon ou ceux là vont pouvoir nous suivre plus d'une mission en survivant ? »
Une semaine, ou presque. Plus ou moins. Tu ne comptes plus les jours, en réalité. Tu ne fais pas trop attention au temps qui passe, tu te reposes, tu essaies d'évacuer tout ce stress, cette frayeur et cette douleur que tu as accumuler en si peu de temps. Certains à ta place, aurait simplement préférer rentrer. Tu n'es pas d'ici, t'es de Trost toi et ton district ne porte pas les traces de la bataille. Actuellement, il est sûrement plus reposant et plus apaisant que Karanes. Tu aurais pu te réfugier chez toi. « Karhlya, rentres te reposer. » Multiples demandes. Mais tu ne changes pas d'avis. Tu restes là. Au QG. T'as pris possession de l'une des chambres de l'endroit et tu passes tout ton temps ici. Pourtant pour vous actuellement c'est le vacances. Tu ne t'attends pas à une mission dans les jours à venir parce que vous êtes presque tous à moitié cassés. Toi tu t'en tires bien. Ton corps est couvert de bleus, qui finalement on noircis. Les entailles elles, se sont bien refermées. Le pire reste Ezéchiel, puis Butch. A côté de ces deux là, tu pètes la forme. Mais bref, t'es là. T'es étendue sur ton lit, tu fais tournoyer un crayon dans tes mains au dessus de ta tête...seul truc que t'as trouver pour t'occuper parce que tu t'ennuies ferme. T'as pas encore pris le temps de t'habiller. Tu t'en fou en fait, ça fait des jours que personne te déranges, c'est toi qui sors de ton trou. Personne vient te chercher. C'est lourd comme ambiance. Tu fais des allers-retours à l'infirmerie, tu vas voir Hartmann, t'y passes un peu de temps, beaucoup trop de temps sûrement, et puis tu reviens. T'as pas revu Bailey, ou si peu. Tu l'as croiser une fois, il t'a ignorer. La tête ailleurs. On dirait juste qu'il fait la gueule...tu sais pas trop ce qu'il a. Tu souffles. Tu t'ennuies. L'après-midi touche à sa fin, t'es restée là toute la journée. Tu t'es empêcher de bouger. T'as tenter de te reposer un peu. Sans succès. Alors tu te lèves et tu fouines dans le sac que ta maman t'as gentiment ramener. Des vêtements, qu'elle a dit...des vêtements oui. Que tu sors un a un, en désespérant, en grimaçant. Trois robes. Elle se paye ta poire ou bien, ta maman ? Les robes et toi...Franchement. Tu en passes une si rarement. La dernière fois, c'était ce jour là et tu en gardes un goût amer. Tu te serais bien abstenu, tu te fais toute une espèce de superstition à la noix dans ta tête : les robes ça porte malheur. Mais t'as que ça. Alors tu en chopes une, une blanche, légère, parfaite pour la chaleur si lourde qu'il fait encore. Tu arranges simplement tes cheveux, et puis tu sors de là. Tes pas te portent jusqu'à l'infirmerie, pas très loin de tes quartiers. Tu frappes sur la porte déjà entrouverte. Tu t'appuies sur le chambranle de la porte. Il est réveillé. Il peut même bouger de son lit, maintenant. Il est assit, dans son fauteuil, celui qu'il supporte mal mais qui lui permet au moins de prendre l'air un peu. De se bouger de cette chambre glauque. « Hé Hartmann, ça te dis de prendre l'a... » Mais tu ne finis même pas ta phrase. De dehors, tu entends une voix. Un cri. Ça tonne. « ESCOUADE BAILEY ! BOUGEZ VOTRE CUL ! OU VOS ROULETTES, JUSQU'A L’EXTERIEUR ! » Tu fronces les sourcils. C'est Bailey qui hurle comme ça ? C'est bien sa voix que tu penses reconnaître. « L'air. » termines-tu. « Bon bah... » Tu fais un pas en arrière, tu l'invites à te suivre. Tu lui fais pas l'affront de le pousser ou de le bouger, parce que si t'étais à sa place t'aimerais pas qu'on te le fasse. Question de fierté. Tu sais qu'il en a, comme toi. Il est bien capable de se bouger comme un grand. Tu le laisses sortir, tu t'avances dans le couloir. T'observes le silence un moment, jusqu'à sortir du bâtiment. « Ça va ? » demandes-tu simplement, une fois dehors.
Tu t'avances dans la cour...Bailey est là. Tout sourire cette fois. Tu le comprendras jamais celui-là. Et puis tu poses le regard sur la table, les braises fumantes. Et finalement, tu souris à ton tour. C'est une attention adorable, et qui lui ressemble pas mal en réalité. Il vous sert même un petit discours, il vanne, il plaisante, et tu ris en posant ton regard sur Ezéchiel. « Oh et, vous pouvez manger, c'est pas moi qui a cuisiné !» Oh bah ça va alors. Tu peux y toucher sans soucis. Tu te pinces les lèvres. T'as même pas encore bouger d'un pas, et Iliana s'approche. Elle s’adresse à Hartmann à côté de toi, puis a toi. Salut Karhlya, alors il t'a supplié combien de fois de le laisser marcher ? Tu souffles par le nez, tu souris. « Salut. J'ai plus assez de doigts pour compter ! » Bon c'pas vrai. Il a rien demander...mais peu importe. Tu peux bien l'embêter un peu, habituellement c'est l'inverse.
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Mar 21 Juil - 20:26
BBQ Party
Team Bailey
J’avais clairement l’impression en me préparant de me rendre à mon tout premier jour d’école. Choisir ses vêtements de ville n’était pas une mince affaire, il fallait paraître sympathique du premier coup d’œil, sans paraître pédante – principal défaut des membres des brigades spéciales, le fait qu’elle ne soient constitués que des meilleurs de chaque promotion n’arrangeait pas grand chose. J’optais pour un basique slim et un tee shirt « Life isn’t about finding yourself. It’s mostly about chocolate. » J’aurais pu mettre mieux, mais la plupart de mes tee shirts étaient très sarcastique, je trouvais que celui-ci passait plutôt pas mal – à part pour l’image de morfale qu’il me donnait, mais si c’était mon seul problème je pourrais largement gérer…
On m’avait demandé d’aller au QG du bataillon d’exploration, je me faufilais dans ces locaux qui m’étaient encore inconnus – je connaissais ceux des spéciaux et ceux de la garnison que je voyais lorsque je rendais visite à mon père ou mon frère parfois. Je venais tout juste d’entrer lorsqu’une douce, ahem, voix hurla « ESCOUADE BAILEY ! BOUGEZ VOTRE CUL ! OU VOS ROULETTES, JUSQU'A L’EXTERIEUR ! » Il me semblait que c’était ma nouvelle escouade aussi je décidais de me diriger vers la source du bruit. « Tout d'abord, merci d'être là. Avec les événements de Karanes, on n'a pas pu en profiter, on n'a pas pu manger comme des goinfres et se reposer. Alors on fera ça là. Pour fêter ce peu de repos qu'on nous accorde, pour fêter les personnes courageuses que vous êtes et le plaisir que j'ai de bosser avec vous depuis 5 ans, pour la plupart. Pour fêter l'arrivé des petits nouveaux, Jayce Hale et Alana Fray. On est dingue, on fonce souvent dans le tas, mais je suis fier de dire qu'on est les meilleurs. Donc voila, et surtout n'oubliez pas, Harmann n'est pas un vampire, on a vérifié et un pieu ne l'as pas tué. Il est résistant ce con ! Oh et, vous pouvez manger, c'est pas moi qui a cuisiné ! » Et ben, visiblement on ne s’ennuyait pas chez eux. J’avais entendu parler de l’évènement de Karanes – évidemment puisque je vivais dans ce quartier – mais à cause de mon travail chez les spéciaux j’étais une fois de plus passer à côté. J’espérais bien qu’en intégrant l’équipe du caporal Bailey j’allais pouvoir me rendre utile pour un plus grand nombre de personnes et non plus pour une poignée de privilégiées.
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Mer 22 Juil - 2:20
BBQ Party
Team Bailey
Franchement ? Un Barbecue ? Par temps de guerre... Tellement stupide comme idée. Mais bon le chef veut, le chef a... Et me voila la dedans, traînée de force par.. Par moi même et par les ordres du chef. Et maintenant un discours ennuyant... Mais qu'est ce que je fous la ?
Alors voila je déambule parmi les gens en essayant de me rendre utile et de ne pas juste être la comme une personne inutile. J'ai même mis une robe. Noire. Simple. Manches longues. Mais courtes. Avec mes rangers que je ne quitte jamais. J'avoue que si je n'habitais pas chez Karhlya et si elle ne m'avait pas prit tous mes vêtements pour me laisser seulement des choses de "filles", j'ai choisi le plus confortable et le plus foncé et discret même si cela reste voyant. En ce qui concerne mes cheveux... Je n'ai même pas essayé de faire quelque chose. Juste les laver change de d'habitude. Et ils tombent en tignasse brune aux reflets dorés et miel sur mon épaule gauche. J'aurais presque pu être belle.
Je me fond dans la masse et puis au loin Kaidan. Et la je me sens mieux d'un coup. Je me rapproche de lui et il me pose une question. Je hausse les épaules et il finit par me regarder de haut en bas. Il me sourit sincérement. "Ka ?" Je finis par esquisser un sourire aussi "Qui d'autre ? J'ai l'air cruche comme ça." Ah si je la trouve... Je lui fais passer un sale quart d'heure.. Je frappe l'épaule de Kaidan. Je sais qu'il ne va pas bien. Il sait que je ne vais rien lui demander mais que je l'embeterai jusqu'a ce qu'il me dise ce qui lui arrive. "J'ai faim. Pas toi ? Allez, viens."
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Ven 24 Juil - 23:24
BBQ Party ft Team Bailey <3 ••• Voilà quelques jours qui s'était écoulé depuis l'explosion du mur Rose. C'était certain ce cauchemar qui se répétait avait été éviter de peu mais on ne pouvait pas dire que cela n'avait pas marqué les esprits… en tout cas Jayce ne le pouvait pas. Oh il allait bien si on mettait sa nervosité exacébé et ces quelques nuits blanches car son esprit restait toujours en alerte. C'était comme si son instinct de survie lui murmurait d'être sur ses gardes car il pourrait bien se passer quelque chose d'effroyable. Une vigilance constante. C'était certain que lui n'avait pas du être toutefois autant touché que les autres en premières lignes, eux qui avait du voir une horde de titans charger droit vers eux, qui avaient du esquiver un nombre incalculable de machoires prêtes à les dévorer quitte à en perdre un membre ou deux. Au fond c'était écrit ainsi les forts dévorent les faibles seule la survie comptait c'était quelque chose que Jayce n'oubliera jamais.
C'était d'ailleurs pour tenter de se sortir ça de l'esprit qu'il avait décider de sortir toute l'après midi seulement en compagnie de Kyo, le cheval qui lui avait été confié. Le calme des environs lui avait parut si étrange mais très vite la course dans laquelle il s' était lancer monopolisa son attention. Dans le fond même s'il avait encore du mal à passer à autre chose, il ne regrettait pas cette sortie. La fin d'après midi sonnait et avec elle l'heure de rentrer au bercail. Refermant le box de sa monture, le jeune homme s'apprêtait à quitter les écuries quand soudain une voix s'éleva dans les airs. L'appel du caporal le mit brusquement en alerte et lui donna une bouffée d'adrénaline à lui faire battre le coeur comme un jour de marathon. Il avait tout laché et s'était précipité dehors, regardant de tout les côtés à l'affût du moindre danger. Qu'est ce qu'il se passait ? On les attaquait ? Le mur avait encore cédé ? La jeune recrue se laissa guidé par cette étrange lueur qui provenait de l'autre côté du bâtiment et pu voir alors … un feu de camps dans la cour ? Et là juste à quelque pas de là le Caporal improvisé en cuisto. De quoi rendre le jeune blondinet encore plus perdu que ce qu'il n'était déjà.
« Tout d'abord, merci d'être là. Avec les événements de Karanes, on n'a pas pu en profiter, on n'a pas pu manger comme des goinfres et se reposer. Alors on fera ça là. Pour fêter ce peu de repos qu'on nous accorde, pour fêter les personnes courageuses que vous êtes et le plaisir que j'ai de bosser avec vous depuis 5 ans, pour la plupart. Pour fêter l'arrivé des petits nouveaux, Jayce Hale et Alana Fray. On est dingue, on fonce souvent dans le tas, mais je suis fier de dire qu'on est les meilleurs. Donc voila, et surtout n'oubliez pas, Harmann n'est pas un vampire, on a vérifié et un pieu ne l'as pas tué. Il est résistant ce con ! Oh et, vous pouvez manger, c'est pas moi qui a cuisiné ! »
Quoi un BBQ ? C'était étrange maisla plupart des personne autour de lui donner l'impression faire comme si de rien n'était, comme si les évènements de karanes n'était qu'un lointain souvenir. D'ailleurs parmi les gens regroupé Jayce eut vite fait de remarquer cet homme en fauteuil roulant. Pourtant c'était justement dans une même ambiance que le mur rose avait été détruit puis Kayce devait l'avouer, il n'était pas vraiment à l'aise avec tout ces visages inconnus. Oui il en reconnaissait quelque uns à commencer par le caporal mais il lui avait toujours été difficile d'être avenant avec les autres … ou alors ça ne tourner pas vraiment dans le sens souhaité. Il aurait peut être rebrousser chemin, retourner chez lui ou passer encore des heures à kidnapper les chats de cet homme au crochet, enfin ça s'était sur avant que la délicieuse odeur de viande ne vienne à ses narines. Bon peut être quelques minutes encore ici alors. Mais alors qu'il se dirige vers cet amas de viande grillée et fumante à vous en donnez l'eau à la bouche, il l'entend. Ce métisse juste à un ou deux pas à côté de lui, mais surtout Jayce tique sur un mot en particulier.
« je ne suis pas un gamin... »
Cette fois il tourna la tête vers cet homme, le fixa avec un regard dans lequel on aurait pu y voir une certaine détermination, sans doute celle de la jeunesse. D'ailleurs il répéta encore une fois toujours sur un ton toujours calme mais dont on pouvait deviner cacher derrière un caractère impétueux qu'il tentait de freiner.
« Je ne suis pas un gamin et encore moins de la chair à canon. »
Tu as mal. Tu souffres. Chaque parcelle de ton corps n'est que flammes gloutonnes qui grignotent tes sens. Tes muscles s'embrasent à chaque respiration. C'est un supplice sans nom. C'est ce qu'on appel vivre. Ou plutôt survivre. C'est ce que tu sais faire de mieux, là, tout de suite... survivre. Un mouvement de travers, un simple hoquet ou une toux subtile et tu te retrouves la frimousse en grimaces douloureuses. Ce n'est pas ton premier accident, tu as déjà brisé quelques os, froissé des muscles, sans parler de tes articulations foulées. Mais être aussi proche de la mort, a te vider de ton sang, ça jamais. Une première en autre. Une expérience que tu n'as pas très envie de renouveler.
Tu t'es réveillé il y a deux ou trois jours. On t'a mit sur un fauteuil, il y a peu. Tu arrives a te lever. C'est tout juste. Tu fais genre tu n'as pas mal, tu fais genre tout va bien, mais tu as le bas du dos en fournaise. Est-ce que tu vas bien ? Bof. Pas vraiment. Mais tu essayes de sourire malgré tout, parce que tu as remarqué que l’inquiétude maladive qui se lit sur le visage de ton entourage t'es plus insupportable encore que la douleur elle même. Alors on essaye de te faire marrer, mais même tes rires sont une véritable torture. Tu t'es levé tout seul aujourd'hui. T'as mis quoi... quinze, vingt minutes a te glisser jusqu'à cette chaise à roues. T'as dis que tu le ferais tout seul, cette fois, et on t'as laissé faire, comme un grand. Oh tu ne regrettes pas, même si le mal est tout bonnement atroce. Tu ne regrettes pas parce que tu as cette foutue fierté qu'on te connaît bien. Alors tu ravales ton mal, en déglutissements épais et particulièrement désagréable. Que c'est amer d'être trop digne... d'être un peu trop toi.
Tu poses enfin tes fesses sur ce fauteuil en cuir et tu grimaces. Ah que ça fait mal. Ah oui. On a beau te donner tout les médicaments du monde, cette peau qui te tire dans le bas du dos n'a pas l'air d'en sentir le moindre effet. Mais imagines ta douleur si on n'avait pas prit le soin de te donner ce genre de médoc – qui plus est sont rares... Tu ne veux pas, ni ne peut réellement imaginer une quelconque autre forme de douleur. Tout ce que tu sais, c'est que tu prends sur toi. T'es vivant, cette souffrance te le rappel, a beau coup de langue rappeuse. T'aimes pas ce fauteuil, il t’énerve, mais t'as mal alors tu fais avec mais surtout, tu l'utilises comme prétexte pour laisser entrevoir une ou deux grimaces. Finalement, on vient te chercher. Karhlya. C'est devenue une habitude, ses visites. Tu ne t'en plaint pas, loin de là, ça te fait plaisir de la voir. T'aimerais qu'elle n'est pas a te supporter, toi et ta blessure béante, mais tu n'as pas le choix, si ? Tu te dis qu'elle fait ça parce que tu es son binôme, parce que quelque part elle tient a toi et tes grands airs de charmeur. « ESCOUADE BAILEY ! BOUGEZ VOTRE CUL ! OU VOS ROULETTES, JUSQU'A L’EXTERIEUR ! » Bordel de merde ! Je t'emmerde grave tu sais ça Aiji !? Voilà ce que tu aurais voulu grogner, de toutes tes tripes. Seulement, actuellement, elle est pas très en forme, ta tripaille, alors tu masques un rire franc qui vient te mordre l'échine d'une vilaine sensation. Tu roules des yeux, assez explicitement pour faire comprendre ta « contrariété » a la demoiselle et t'avances a tire bras. Bizarrement, quand tu bouges, ça te fait moins mal, ça te fait oublier, un peu.
D'ailleurs, tu es bien content qu'Ainsley ne prenne pas la peine de te pousser. Ça t'aurais fais tout aussi mal, voir plus, si elle s'était mise a te pousser. Une fois dehors, elle se décide à t'adresser une question anodine, que tu reçois tout les jours, en guise de bonjour, de bon app' et de bonne nuit. « Ça va ? » Comment doit-tu répondre ? Tu ne fais pas la fine bouche, pas avec Ka'. C'est ta binôme, ta partenaire, elle ne sait peut-être pas lire entre les lignes avec toi, parce que tu aimes trop jouer avec ça, mais cette fois, ta mine trompe tout mensonge.. puis, de toute façon... tu n'as pas très envie de joueur.... Pas d'humeur. ▬ Pas vraiment. Mais on fait avec ! Et toi ? Ah ton optimisme, celui là, on peut faire ce qu'on veut, il reste là. Tu peux crever que c'est le truc qu'on arriverait a retenir de toi, avec ton coté dragueur. Sans trop attendre, en coup de roulette comme dirait l'autre, vous arrivez a cette BBQ party. Tu y croises Iliana qui est devenue ton infirmière. Tu souris, lui fait signe. Tu ne parles pas beaucoup avec elle... Tu es plus silencieux que jamais, mais tu crois qu'il te faudra un peu de temps pour remettre tes idées en places. Elle plaisante sur ton état, évidement. Tu n'es pas aussi en forme qu'elle aimerait le faire croire, mais ce petit tissu de fourberie te plaît bien. Tu bombes alors un peu le torse, de cette fierté que tu ne quittes jamais. Oui si tallais mieux, oui tu aurais put te permettre de faire le gamin... mais là... tu peux pas. Finalement les présentations se font. Tu restes a l'écart, un peu shooté. On te parle de médoc', mais tu ne fais pas trop attention, tu réponds simplement d'un non de la tête, parce que tu as la bouche trop pâteuse pour vouloir former des mots. T'es content d'être là. Avec tout le monde. Sérieusement. Prendre l'air ça fait un bien fou et oui... cette odeur de brochette, ça t'ouvres l’appétit.
▬ Un jeunot, et une jolie fille. Pas mal... Y'a que toi pour faire ce genre de remarque et même HS, tu la fais.
Au début tu pensais vraiment que c’était une bonne idée. Que le fait de faire un barbecue qui t’as couté une fortune pour tenter de leur remonter le moral pourrait vous aider mais là, quand tu vois les autres devant toi, tu finis par te dire que tu as eu l’idée la plus merdique de toute ta vie. Au fond tu pensais bien faire, c’est comme ces blagues de merde, tu pensais que ça pourrait juste montrer qu’il fallait prendre tout cela du bon coté parce que tout le monde était vivant mais encore une fois, t’as encore pensé comme une merde. Alors tu soupires. Tu t’écartes un peu de l’équipe, juste un peu pour avoir une vie d’ensemble et tu gardes sur tes lèvres un sourire totalement faux. Mais franchement tu t’en fiche. Puisqu’ils n’y mettent pas du cœur à l’ouvrage, pourquoi toi tu devrais le faire ?
Tu analyse la situation, Iliana et avec Ainsley et Hartmann. Et de l’autre coté il y a Kaidan et le nouveau qui vont déjà se prendre le chou. Le pire c’est que tu sais que Butch va avoir le dessus et que tu vas devoir gueuler un peu pour que tout le monde se calme. Butch est de mauvais poil et il le montre franchement. A coté, il y a Harrl qui fait la tronche, et qui ne semble pas vraiment avoir envie d'être là. Malgré sa robe, elle se force à rester là, surtout pour Ainsley. Et toi ça te déprime et ça t’énerve encore plus. Tu ne prends même pas de brochette qu’à pourtant préparer Tigern. En fait, t’as juste pas faim.
Tu reste là, et tu croise les bras contre ton torse. Tu ne peux même pas aller voir ton pote puisqu’il est accaparé par les filles. Au moins ça ne le changera pas de ses habitudes. Tu tournes la tête de l’autre coté, tu surveilles que Kaidan et Jayce ne casse pas le barbecue que tu as emprunté. Tu soupires une fois de plus, puis finalement tu vas jusqu’au barbecue pour prendre une brochette qu’à préparer ta… ta quoi d’ailleurs ? Non ce n’est pas le moment de réfléchir à tes propres questions, tu prendre juste de quoi bouffer, et tu repars dans ton coin ou tu regardes tout le monde. Et tu manges, sagement, tranquillement dans un coin de la table que tu as fait installer. « Ho, mais c’est un cordon bleu ! » Comme si tu en doutais, mais c’est vrai que c’est bon quand même.
Il était bon de savoir que je n’étais pas la seule nouvelle, même si j’étais nettement plus vieille que l’autre nouveau… Je savais que le fait que j’avais d’abord rejoins la brigade spéciale avant de venir ici allait sûrement jouer en ma défaveur pour mon intégration mais en même temps je n’étais pas venue ici pour me faire des amis, tant pis si je devais échanger le strict minimum de mots avec eux – même si le caporal me semblait être un homme bien, organiser un barbecue pour remonter le moral des troupes me semblait être une action franchement louable – mais pour tuer du Titan. Tant pis si je devais bosser avec des gens qui ne m’appréciaient pas, tant pis si je ne devais pas faire long feu en mission – après tout, personne n’attendait le soir que je rentre sagement en un seul morceau – mais je comptais bien pouvoir venger la mort de mon grand frère et emmener le plus de monstres avec moi dans la tombe.
J’attrape une brochette et croque dedans lorsque j’entends l’autre nouveau s’exclamer assez fort « Je ne suis pas un gamin et encore moins de la chair à canon. » en direction d’un homme à l’air franchement désagréable. J’esquisse un sourire amusé, son esclandre le fait passer exactement pour ce qu’il prétend ne pas être, un gamin. J’ai appris depuis longtemps dans la brigade que le silence est le plus grand des mépris – même si j’aime toujours exprimer par moment mon mécontentement avec la force de mes poings. Je m’approche de l’autre nouveau et lui fait un grand sourire. « Économise ta salive et laisse le dire. La meilleure façon de lui prouver qu’il a tord c’est de revenir en un seul morceau de la prochaine mission. » Je lui adresse un petit clin d’œil. Nous sommes deux à débarquer dans ce groupe qui a l’air déjà bien souder, entre nouveaux arrivants il va surement falloir se serrer les coudes…
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