Attack on Titan
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

 :: FORUM PRIVE :: Territoire Humain :: Mur Rose :: QG du Bataillon d'Exploration Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
A lullaby to wait for the sunrise † Storge
Léthé Horkos
Léthé Horkos
Léthé Horkos
+ MESSAGES : 15
Léthé Horkos
Lun 13 Juil - 13:18
Une nuit agitée. Un sommeil troublé. Mille tempêtes se lèvent. Le ciel est le reflet de tes pensées en cette soirée ténébreuse. Le tonnerre résonne au loin, froide réponse à ton crâne désespérement vide. Le vent gémit, faisant ployer les branches des arbres, amenant des monstres lugubres, des ombres sinistres dans cette chambre d’hôpital que tu n’as toujours pas pu quitter. Et soudain, la pluie, menaçante, qui frappe les vitres avec violence. Tu pousses un grognement sourd et finis par mettre ton oreille sur la tête, cherchant à étouffer ces bruits qui répondent à ton vide intérieur. Ces bruits qui comblent le vide de tes pensées, qui te permettent d’arrêter de te torturer quelques secondes pour te concentrer sur le tumulte du dehors. Et sans un bruit, sans réfléchir plus longtemps, tu te glisses hors du lit.

Les ombres sont menaçantes, les ombres te suivent, partout où tu vas. Tu ne peux pas. Tu ne peux plus. Tu as besoin de sortir, tu étouffes dans ta chambre, avec ces murs blancs, ces draps blancs. Cette odeur infecte de médicaments. Tu as besoin de respirer, de t’aérer l’esprit, parce que tu vois… t’as peur de finir par péter un plomb à te sentir aussi vide. Alors tu déboules dans la cour vêtu uniquement du pantalon et de la chemise que t’as trouvé à côté de ton lit. Tu avances dans le noir le long du chemin à peine éclairé par la lueur de la lune et des étoiles qui disparaissent derrière les noirs nuages. Et t’avances sous la pluie. Tu marches, le visage offert aux trombes d’eau qui se déversent et qui finissent par glisser sur ton visage, ton cou, se mêlant à tes larmes de désespoir. Et après avoir marché pendant des heures, tu finis par aviser une rivière près de laquelle tu viens te poser. Tu t'assois dans la boue, avant l’aube. Tu prends ton visage entre tes mains, tes larmes roulent sans que tu ne puisses les arrêter et… tu finis par pousser un long cri d’agonie à la lune.

L’aurore apporte avec elle la lumière, la vie, la chaleur. Tu pousses un profond soupir et ferme les yeux lorsque les rayons commencent à glisser sur ton visage. Tu as passé la nuit. Une fois encore. Tu as passé la nuit Léthé, tu es toujours là, toujours présent. Pourtant tu sais, tu le sens, tu as besoin de vite faire quelque chose parce que tu… tu vas finir par perdre les pédales. Tu vas finir par devenir complètement fou si tu dois passer encore une nuit à l’intérieur de cette chambre blanche, avec ce médecin qui te dit des trucs bizarres et qui s’agite tout le temps. Tu vas devenir perché, à rester allonger le temps que ta blessure se referme totalement, à n’avoir rien à ressasser ou seulement ce que tu apprends jour après jour. Tes yeux rouges et secs fixent sans vraiment les voir les hauts mur plus loin. Ces hauts murs dont on a commencé à te parler. Ces hauts murs qui vous emprisonnent. Ces hauts murs qui te protègent des monstres que tu combats. Oui. On t’en a parlé. Le Docteur Ceylian t’a fait un bref topo là dessus lorsque tu l’as menacé de partir s’il ne répondait pas à tes questions. Quel étrange bonhomme d’ailleurs, il t’aurait laissé vagabonder sans sourciller si tu lui avais promis de ne pas ôter à nouveau ses points de suture parfaitement parallèles… Tu pousses un lourd soupir et… tu finis tout simplement par resserrer tes bras autour de tes genoux, essayant de te réchauffer avec la mince lueur qui apparaît, tes habits complètement trempés.
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: