Attack on Titan
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C’est la pleine lune ce soir et ça me fait penser à toi à l’autre bout du monde. (Zéphyr)
Hellebore Fawkes
Hellebore Fawkes
Hellebore Fawkes
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Hellebore Fawkes
Mer 8 Juil - 19:25
Tu es rentrée, Hell. Enfin, tu es de retour à la maison, ta maison. Parce que, qu’on soit clair, ma grande, tu n’as évidemment pas pu échapper à tes parents, durant la période durant laquelle Trost est fermé à ses habitants. Ils étaient inquiets, tu ne peux pas leur en vouloir, alors, oui, tu as au moins fait le plaisir à ta mère de passer à la maison. Tu t’es excusée, auprès des Garroway, quelques jours seulement après la fête du Solstice, parce que, du coup, tu ne pouvais plus être présente à Karanes, et puis, tu as passé un peu de temps à la maison familiale et ouais … Autant dire que vraiment, si tu aimais être auprès des tiens, avant, en famille, aujourd’hui, ça n’a plus la même saveur. Les dîners t’ont paru fades, en plus de réveiller bien trop de souvenirs. Tu t’es prise à penser à Lys et à Zéphyr bien trop souvent, en te disant qu’ils étaient manquants, et si forcément, c’est normal, pour Lys, si ta sœur ne pourra plus être présente, par la force des choses, c’est différent pour Zéphyr, c’est eux, tes parents, qui lui refuse ça. Comme s’il n’avait jamais fait parti de la famille … Ils n’ont même pas eu un mot pour lui. Ils savent pourtant, que tu le vois, que tu le fréquentes, ils pourraient, te demander comment il va, au moins ça, oui. Des nouvelles. Ça se fait, quand on sait qu’ils l’ont élevé. Mais non. Rien. Alors, forcément, quand tu as su que les portes de Trost étaient de nouveau ouvertes, tu n’as pas hésité, tu as repris tes affaires, et puis, tu as fait la route quasiment d’une traite pour rentrer chez toi. Tu es rentrée tard, tu as dormi de longues heures, et quand tu t’es éveillée, il était déjà bien trop tard à ton goût.

Pourtant, jolie blonde, tu as pris le temps de faire ta toilette, d’enfiler un chemisier et un pantalon pour être à l’aise, tu es passée à la taverne où tu travailles pour discuter avec ta patronne qui t’as dit qu’elle ne rouvrirait pas avant une semaine, mais que, tu pouvais venir travailler, si tu voulais l’aider. Tu lui as assuré que tu le ferais, une fois tes affaires à toi en ordre, et puis, tu es rentré, et c’est ton chez toi que tu as remis en ordre. Tu t’es débarrassé de la couche de poussière accumulée, tu as ranger, réorganiser, remis en ordre. Tu sais quoi ? Tu t’es souvenu de tes derniers instant ici. Les crêpes offertes à Zéphyr, quand il est venu te chercher pour participer au festival, même son verre était encore dans l’évier de ta cuisine.

Du coup, après avoir rangé, tu as fait un tour rapide au marché pour faire le plein de produits frais. Enfin, tu es retournée à la maison, et tu t’es mise aux fourneaux, du moins, vu l’heure tardive, tu t’es simplement attelée à la confection d’un gros sandwich que tu as soigneusement emballé, tu l’as glissé dans un sac de toile, tu y as mis une bouteille de jus de fruit frais, et même un morceau de tarte aux fraises avant d’emmener le tout.

Et c’est d’un pas léger, mais tout de même relativement pressé que tu traverses la grande rue, et que tu prends la direction du QG de la Garnison. C’est bien évidemment Zéphyr que tu cherches, et étant donné que tu n’as pas eu de nouvelles depuis un petit moment, déjà, tu ne sais pas exactement où tu peux le trouver, te voilà donc à fouiner, à faire le tour, à longer le mur, à questionner les soldats que tu croises pour parvenir à mettre la main sur le jeune homme avant de lui offrir le déjeuner que tu as pris le temps de lui préparer en voyant midi approcher.
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Zéphyr Fawkes
Zéphyr Fawkes
Zéphyr Fawkes
+ MESSAGES : 20
Zéphyr Fawkes
Mer 8 Juil - 20:07
T’as bossé comme un dingue, Zéph. Nan, mais genre, vraiment, hein. Tu t’es levé presque tous les jours à 9h, sans louper ton réveil, et ensuite tu as cravaché autant que faire se peut dans la ville en ruine. C’était difficile au départ, de voir les maisons de gens que tu connaissais en morceau, d’imaginer les corps qui se cachaient dessus. Et vraiment, t’as pleuré plus d’une fois, en trouver un morceau de quelque chose (quand c’était pas quelqu’un, tiens) et heureusement que tes collègues étaient là. T’aurais probablement pas tenu bien longtemps sans eux… Ah puis aussi t’es failli te faire écraser par des maisons instables au moins une fois par jour.

Et du coup, depuis hier, le district rouvre officiellement ses portes et le Caporal Nine, qui avait disparu quelques jours au départ puis qui est revenu l’air étrange après, t’as dit que tu pouvais souffler. Il a même dit ça a tout le monde. Et si tout le monde est reparti faire… d’autres trucs, et bah toi, tu tournes dans la caserne, incapable de rester calme. Parce que ne rien avoir à faire, ça t’rends instable. Et tout le monde s’accorde pour dire que si t’es instable, alors tu fais des conneries.

T’es fatigué, ça se voit sur ta tête. T’as probablement perdu quelques kilos aussi, parce que tu flottes sacrément plus que d’habitude dans ton uniforme. T’as deux doigts en bandage sur la main gauche, c’est cassé selon le médecin. Tu as une balafre sur le front, mais tu risquais pas d’abîmer grand-chose à ce niveau. Tes pieds sont rouges et bleus par endroits et si tu restes trop longtemps debout sans bouger, tu finis par souffrir le martyre. Tu t’es fait mal au dos hier, rien de grave, mais ça te laisse un vieux noeud douloureux entre les épaules. Franchement, quand tu te regardes dans la glace, bah tu as l’impression d’être enfin un fier combattant. C’est plutôt cool !

« Zephyr ? Une voix se répercute derrière toi, alors que tu es en train de boire un verre d’eau à la garnison qui fourmille moins d’activité que ces dernières semaines.
-Ah Caporal Nine ! Tu le salut, mais l’homme secoue la tête en ayant un vague sourire.
-Il y a quelqu’un pour toi, dehors.
-Ah ? Je vous promets que je ne me suis fourré dans aucun mauvais plan, monsieur !
-Quoi ? Le Caporal a l’air perdu un instant avant de soupirer profondément. Personne ne te veut du mal, nigaud. Il s’agit de la jolie blonde qui vient parfois te voir !
-La jolie… blonde… qui… ! OHHHH »

T’exploses littéralement de bonheur en comprenant ce qu’il est en train de dire. Te voilà à courir pour sortir de la pièce, presqu’en le percutant. Tu traces, et tu finis par sortir de là et voir Hellebore, au loin. Et tu vois, pendant une courte seconde, tu la dévores des yeux, tu viens re-imprimer son visage dans ta tête, puis l’instant d’après tu cours vers elle en hurlant son prénom avant de… ouais absolument, tu lui sautes dessus, tu l’attrapes, tu la soulèves, tu tournes et tu finis par la reposer avec un baiser sur sa joue.

« Je suis TROP content de te voir ! J’ai l’impression que ça fait 1 an que je t’ai pas vu ! Tu vas bien ? Tu es là depuis longtemps ? Tu as l’air en forme, c’est bien ça ! »
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Hellebore Fawkes
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Hellebore Fawkes
Jeu 9 Juil - 11:40
Tu ne sais pas trop depuis combien de temps tu parcours les abords plus ou moins proches de la caserne pour mettre la main sur Zéphyr. Tu croises quelques regards bienveillants, quelques bonnes âmes qui bien gentiment, t’indiquent que, s’ils le croisent, ils feront en sorte qu’il sache que tu es là, mais ça ne t’empêche pas de continuer. Peut-être qu’il travaille. Qu’il est trop occupé. En fait, c’est même très probable. D’ordinaire, Zéphyr s’échappe régulièrement de son poste de travail … durant toute la durée de fermeture du District, il a travaillé, du moins, tu vois, il est resté sur place, et c’est pour ça que tu ne l’as pas vu, et c’est pour ça, qu’aujourd’hui, et bien tu forces un peu et tu insistes, oui, tu pourrais laisser tomber, tu pourrais revenir plus tard, ou un autre jour, tu pourrais juste laisser un message, pour lui faire savoir que tu es rentrée, et qu’il peut passer chez toi quand il le souhaite. Le truc, c’est que tu vois le truc arriver, si tu fais ça, tu vas te remettre à travailler un peu à la taverne, et vous allez être incapables de vous coordonner pour vous voir. Et toi, et bien, tu veux le voir. Tu t’inquiètes, Hell. Tu veux à tout prix savoir comment il va.

Et tu vois ma jolie, visiblement, l’insistance, ça paye, parce qu’à un moment, alors que tu parcours de long en large la cour de la caserne, tu entends sa voix, il hurle ton prénom, et tu n’as que le temps de réagir pour te retourner dans le bon sens qu’il te percute littéralement, ses bras se referment sur toi, il te soulève, te fais tourner avant de te reposer sur tes pieds avec un baiser sur ta joue. « Zéphyr ! » Tu t’exclames, un immense sourire sur les lèvres, du coup, parce que … Ouais, tu l’as trouvé, que t’aurais pas voulu rentrer sans l’avoir au moins vu. « Ça fait juste bien plus d’un mois ! » Bien plus, en fait, et pour toi, et bah, oui, c’est énorme, pour lui aussi, visiblement. « Que je te cherche ? Vingt minutes. Sinon je suis rentrée hier soir, et j’ai juste … dormi ! »

Et pourtant, Hell, si jusqu’à présent, tu avais gardé ton sourire, et bien … tu le perds, quand ton regard bleu passe sur son visage, et parcourt ses traits tirés. « T’as l’air fatigué, Zéphyr. » Tu lui fais remarquer, en faisant glisser le sac sur ton épaule avant de libérer tes deux mains et venir attraper ton visage, pour mieux le regarder. Tes doigts passent lentement sur cette balafre qui orne son front, et puis ta main retombe, tu viens chercher sa main blessée pour l’observer. « Qu’est-ce qui t’es arrivé ? » Tu fronces les sourcils, maintenant, visiblement inquiète, et puis, tu jettes un œil derrière lui, à la caserne, avant de soupirer et si tu relâches sa main blessée, tu viens vite rechercher l’autre pour serrer ses doigts entre les tiens et le tirer à ta suite. « Viens, on va à la maison. » A la maison, c’est chez toi, en fait, mais peu importe. Il a l’air complètement épuisé, tu vois qu’il est blessé, du coup, peu importe qu’il soit censé travailler, maintenant, tu as décidé de toi-même qu’il avait le droit à une longue pause. « Je t’ai préparé le déjeuner. » Tu annonces, comme pour le convaincre, même si avec Zéphyr, ce n’est jamais bien compliqué, dans le fond.
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Zéphyr Fawkes
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Zéphyr Fawkes
Jeu 9 Juil - 13:50
T’es pas comme un enfant, Zeph, t’es un gamin. Tu cours, tu la soulèves, tu la portes, tu tournes et t’as l’air d’un grand adolescent dégingandé avec une copine. T’es incapable de le voir, mais il y a quelques têtes de soldats qui se tournent vers vous, et eux, ils voient un jeune homme qui retrouve sa compagne. Enfin, tu le vois pas et t’as sûrement pas le recul pour y penser alors tu continues, tu la serres, tu la reposes et tu viens coller ce baiser sur sa joue comme si c’était la chose plus normale du monde. Et avec toi, Zeph, ça l’est… normal !

« Ah ouais ça fait déjà 1 mois ? Je suis perdu dans les dates, je crois que j’aurais dû faire des croix sur mon calendrier. Tu ris comme un idiot, parce que toi déjà, t’as du mal à te souvenir de l’heure, alors les jours hein. Ah bah le Caporal a bien fait de me prévenir, sinon t’aurais cherché encore longtemps ! T’as vu, ta maison est en un seul morceau ! J’suis allé vérifier dès le premier jour. Et t’as l’air tout fier de toi, mine de rien. T’aurais pu me prévenir, je serai venu t’accueillir hier… Tes lèvres se plissent, alors que tu réfléchis. Enfin, ça me va si j’suis le premier que tu viens voir ! »

C’est probablement un peu bizarre comme ça, mais toi, en faite, tu veux juste dire que t’es content si elle a pensé à venir te voir vite, parce que Hell t’a manquée. C’est bien la seule qui t’ait manqué à ce point, d’ailleurs, alors tu ne réfléchis pas, tu reviens la serrer dans tes bras un instant avant qu’elle ne s’inquiète de ton état. Et toi, bonne pâte comme tu es, tu la laisses s’échapper de toi et attraper avec un sourire adorable.

« Mais non, t’inquiètes pas ça va ! J’ai beaucoup bossé et du coup je suis un vrai guerrier maintenant ! Moi j’aime bien avoir des coupures, j’ai l’air plus… plus… moins moi ! Plus comme le Caporal Hodgen ! »

Ouais ton idole on rappelle. Du coup t’as pas réussi à lui ressembler avec tes tatouages, mais tu as l’air de quelque chose avec tes belles balafres non ? Tu pourrais presque dire que tu es sorti affronter les titans comme ça, mais ta soeur ferait une crise cardiaque, alors tu te contentes d’hocher la tête quand elle revient prendre ta main et te tire vers son chez-elle.

« Ça me va ! Normalement on ne devait pas travailler aujourd’hui, mais je tournais en rond tout seul. Tu accélères le pas pour venir te hisser à ses côtés et si tu récupères ta main c’est pour venir enrouler ton bras autour de ses épaules. Et toi alors ? Tu as fait quoi à Karanes ? C’était bien ? Tu t'y es fait des amis ? Tu lui lances un drôle de regard en baissant un peu le nez sur elle. T’as rencontré quelqu’un ? »

Nan parce que tu ne sais pas bien pourquoi, mais c’est une idée qui t’est passée plusieurs fois en tête, pendant ce mois. Quand t’étais couché à la caserne (ouais ta maison, elle fait partie des ruines en faite) et que tu réfléchissais à ce que faisait Hellebore. Et tu n’as rien osé dire à personne, mais ça t’a rendu tout… triste ? Ou énervé ? Enfin un truc pas spécialement agréable.

« T’es repas m’avait manqués. Tu finis par lui dire en resserrant ta main sur elle. On mange mal à la caserne… Tu as fait quoi de bon ? »
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Hellebore Fawkes
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Hellebore Fawkes
Sam 11 Juil - 11:49
Tu as souris, oui, devant son enthousiasme, devant sa tendance à se perdre dans le temps si facilement, devant le fait qu’il ait pris le temps d’aller vérifier l’état de ta maison, dés le premier jour. Franchement, Hellebore, tu as eu énormément de chance. Vraiment. Si le nécessaire à été fait pour que le district soit débarrassé de ses décombres, tu connais assez Trost pour voir les trous, les bâtiments qui manquent. Certaines maisons sont déjà en train d’être reconstruite, on sent parfaitement que le district n’est pas indemne, il y a des travaux à tous les coins de rue, mais, ça, tu vois, c’est uniquement pour les gens qui peuvent se le permettre. Toi, quand tu penses à tout ça, tu penses surtout à ceux qui sont encore et toujours à la rue, même après avoir pu rentrer chez eux … ils n’ont finalement plus de chez eux, à proprement parler.

« Oh, et bien, il était tard … et comme tu travaillais, je me suis dis que tu devais te reposer. » Et puis, tu es comme ça, toi, tu ne veux jamais déranger personne, surtout quelqu’un qui travaille, juste pour être accueillie, ou ne pas être seule. « Et puis, je me suis effondrée directement. » En plus, oui. Tu as dormi. Tu n’as fait que ça. Tu as même dormi plus que jamais, ce qui est étonnant mais pour ta défense, un tel voyage t’avait littéralement lessivée. « Il n’y a plus important que toi de toute façon ! » Et c’est vrai, hein, ce ne sont pas des paroles qui sont là pour faire joli, ce n’est rien que la vérité, ma grande. Qui est-ce que tu aurais pu penser à aller voir avant Zéphyr ? Personne. Absolument personne, et tu n’as pas besoin de réfléchir pour avoir la réponse.

Mais subitement, ton attitude change. Tu te fais plus inquiète lorsque tu remarques l’état dans lequel il est. Le visage abîmé, mais aussi les doigts. Tu ne vois que ça, mais immédiatement, tu te dis simplement qu’en fait, ce n’est que la partie visible, justement et ça te fais grimacer, alors, oui, te voilà à changer tes plans, tu lui avais emmener à manger, tu gardes le sac avec toi et tu entraînes le jeune homme à ta suite direction la maison. « Pourquoi ce serait bien que tu sois … moins toi ? » Tu as cette grimace étrange qui vient s’installer sur ton visage, qui déforme un peu tes traits habituellement si doux.

Tu le tenais, jusqu’à présent, et il finit par venir à tes côtés, lâcher ta main, passer son bras autour de tes épaules. « J’ai travaillé ! J’ai eu l’occasion de donner un coup de main à la taverne de Karanes pour compenser le fait que je ne pouvais pas travailler ici. » Une perte de salaire, c’est ce que ça aurait été, et en l’occurrence, tu ne pouvais pas tellement te le permettre. Tu ne roules pas sur l’or, Hell, même si tu sais qu’en cas de difficultés, tes parents seraient probablement là en soutien, tu le refuses, tu as pris ton indépendance, tu ne veux plus la rendre. Et puis, oui, tu omets de lui raconter le fait que tu as eu quelques soucis, et le passage sur le Major, aussi, il va s’inquiéter, et tu le sais. « Oh, et … mh, oui, je crois, deux jeunes femmes, elles sont … » Bizarres. Au moins Amy. Naolane est adorable. Mais … bon, autant dire que penser à elles te ramènent à votre dernière rencontre et que tu ne peux pas retenir un frisson tout bizarre. « Gentilles. » Et puis, tu as cette grimace. « Quelqu’un ? Comment ça quelqu’un ? » Tu as compris. Et … oui, tu as ce moment de presque panique, tu bafouilles, bégaye des choses parfaitement incompréhensibles, parce que, pourquoi t’as repensé à Nao et Amy, déjà ? « Non … je … j’ai pas eu le temps pour ça. » Et pas l’envie. « Et toi ? Pourquoi tu me demandes ça ? »

La maison enfin en vue, tu t’engouffres dans la cuisine niquel, fraîchement nettoyée, astiquée, et tu déposes le repas, dans le sac, sur la table. « Ouvre ! J’avais préparé un gros sandwich pour te l’apporter. Oh, et il y a de la tarte aux fraises. » Et pour la première fois de la matinée, tu viens te laisser tomber sur une chaise, pour te reposer, en soufflant lourdement. « Tu as vu un médecin ? J’ai une trousse à pharmacie bien garnie au besoin … » Tant qu’y a pas de sang…
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Zéphyr Fawkes
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Zéphyr Fawkes
Sam 11 Juil - 15:43
Tu l’écoutes, Zeph. C’est même marrant, parce que toi qui as à peu près le même niveau d’attention qu’un enfant en bas âge, et bien tu te montres sacrément concentré quand ça concerne la jolie blonde. Tu hoches la tête et t’es même sur le point de lui dire qu’elle a bien fait de ne pas venir directement si elle était fatiguée, mais elle rajoute que tu es le plus important et ça te coupe la parole. Par contre, un immense sourire solaire et adorable grimpe sur tes lèvres et tu la serres un peu plus contre toi parce qu’entendre ça, c’est quand même le plus beau cadeau du jour.

Finalement, votre conversation dévie, et t’es en train de marcher d’un bon pas, presque sérieux dis donc, quand elle te pose cette question, et t’éclates d’un rire clair. T’es pas moqueur, mais bien amusé par l’innocence de sa question. Nan parce que t’es mille fois plus naïf que Hellebore, mais tu es bien conscient de certains trucs aussi, hein :

« Pour le boulot ! Je sais bien que le Caporal Nine ne peut pas toujours me faire confiance parce que j’ai l’air trop… moi ? Et tu ris encore, en passant une main dans tes cheveux. Même les citoyens, ils ont du mal à y croire, même si j’ai la veste à l’endroit. Y’a même des artisans qui pensaient que j’allais voler des trucs alors qu’on était envoyé pour aider. Maintenant que je suis un peu plus comme un soldat, ils posent moins de questions ! »

Et t’as l’air vraiment heureux de dire ça, toi. Tu ne vois pas le mal à changer un peu, si ça te permet d’être un meilleur garçon. Parce que tu sais que t’es le même au fond, c’est rien que ton corps qui change et puis… bah toi t’aimerais bien avoir la prestance du Caporal du Bataillon hein. Pas pour gagner du grade ou des filles. Juste pour… briller aux yeux de certains, comme tes parents. Ou Hellebore, même si elle a l’air de t’aimer comme tu es.

« Ah c’est bien ! J’espère que t’es pas trop fatiguée hein, et que t’as pas trop bossé. Et puis c’est bien que tu as fait des rencontres. T’auras qu’à les invitées à passer ici pour te changer les idées si tu t’ennuies. Ah que les choses sont simples pour toi, mon petit garçon. T’es sûrement le plus pur des soldats de cette armée non. Hein ? Bah pour savoir ? T’es belle et intelligente, et je dois veiller sur toi, alors je me tiens au courant. Et t’as un drôle de sourire, parce que tu veux son bonheur autant qu’t’as peur pour elle… de la perdre. Moi ? Bah non, pourquoi j’aurais trouvé quelqu’un. Je ne cherche même pas, tu sais ! »

Et tu recommences à rire, jusqu’à arriver chez elle et tu vois, t’as ce mouvement, comme un habitué, de te laisser tomber sur une chaise de sa cuisine toute propre en soupirant de plaisir. Tu sais sauter tes chaussures aussi vite en libérant tes orteils pleins d’ampoules et de bleus avec un bruit étrange. Finalement c’est en entendant le nom du dessert que tu fouilles dans le sac qu’elle t’a tendu et que tu ressors les mets.

« Haaaan trop bien ! On partage ? Que tu proposes aussi sec, sans penser que c’est que pour toi. T’as faim comment ? Et t’es déjà en train de chercher un couteau pour couper le sandwich en deux parts égales. T’es vraiment la plus parfaite des femmes que je connaisse, Hell ! Je trouverai un truc pour être aussi parfait pour toi ! Et tu es comme un gamin, alors qu’elle se laisse tomber. Tu laisses tomber le sandwich pour prendre sa main et la serrer dans la tienne. Nan j’ai vu personne, mais ça va, y’a rien de grave. j’ai juste mal un peu partout, mais ça ira. Et tu lui souris, tout doucement, avec cet air tellement… aimant ? Tu m’as grave manqué, Hell. J’ai envie de te serrer dans mes bras. »

C’est toujours ça le plus drôle, avec toi. T’es tout bonnement incapable de pas dire les choses ou de bien les tourner. T’es… premier degré sur tout.
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Hellebore Fawkes
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Hellebore Fawkes
Mer 22 Juil - 18:19
Tu as tout de même une légère grimace, Hell. Parce que, qu’on se le dise, tu es loin d’être stupide comme jeune femme, tu comprends, en fait, ce qu’il essaie de te dire, mais, tu sais quoi ? Et bien, tu continues de trouver tout ça aussi dommage que stupide. Que ce soit de la part de ce Monsieur Nine, que des citoyens, parce que, Zéphyr, il est ce qu’il est, hein, il n’est pas toujours le plus futé, loin de là, pas toujours le plus dégourdi, non plus, et puis, c’est vrai qu’il fait pas mal d’âneries. Bon, et puis, aussi, forcément que quand on le regarde, de près ou de loin, on peut se poser des questions. Le truc, c’est que toi, tu sais qu’au-delà de tout ça – même si, tu le conçois, c’est beaucoup – Zéphyr est adorable. Une véritable petite crème. Parfois, il a son petit caractère, mais, il est si gentil, un peu flemmard, souvent, mais quand même, il n’y a qu’à regarder l’état dans lequel il s’est mis pour son travail ces derniers temps pour comprendre qu’il est aussi capable de se donner à fond.

« Si ça te convient comme ça … » Bon, toi, tu fonctionnes encore autrement. C’est certain que tu n’apprécierais pas qu’on se fie aux apparences de cette manière pour t’accorder un peu de confiance ou pas. Néanmoins, tu laisses couler, Hell. Peut-être que tu reviendras sur le sujet, à un moment donné, mais pour l’heure, disons que tu es probablement un peu trop préoccupée par l’état dans lequel tu retrouves Zéphyr après ton absence non prévue. Et puis, la discussion dévie, finalement, et si ton regard s’attarde tout de même encore sur les bleus, les coupures, tout ce que tu peux voir comme blessure qui n’est pas bien cachée, tu finis par agiter lentement la tête. « On verra … mais tu sais, quand je travaille, j’ai rarement le temps de m’ennuyer. » Et tu lui lances ce sourire, adorable, mais qui tente quand même de lui faire comprendre que, tu bosses beaucoup, tout de même, et que ce n’est pas anodin si vous vous voyez peu, c’est que vous avez vos des emplois du temps respectifs chargés, et qui ont du mal à correspondre. « Je n’ai pas le temps de faire ce genre de rencontre … » C’est ton excuse. La vérité, c’est que tu n’en as pas non plus particulièrement envie. Ça, en revanche, tu t’abstiens de le lui dire pour éviter plus de questions encore. « Alors on est pareils. » Tu souris encore. Rassurée, et rassurante.

« C’est ton déjeuner, tu sais ! »
Bon, d’accord, le fait est que tu n’as pas pris le temps de manger, toi, tu comptais lui amener son déjeuner, et puis, manger quelque chose en rentrant, avant de filer à la taverne pour voir si ta patronne a besoin d’un coup de main pour le nettoyage et la remise en état. Du coup, tu manques un peu d’énergie, maintenant que tu es assise, que tu as cessé de t’agiter, tu le sens. Et pourtant, tu as bien dormi, mais visiblement, tu en as trop fait, aussi. « Ne dit pas de bêtises … » Que tu souffles, rougissante, face à ses remarques, alors qu’il vient attraper ta main. « Tu m’as manqué aussi … » Et tu mets pour le moment derrière toi le fait qu’il n’a effectivement pas vu de médecin, pour l’observer, et puis, subitement, te voilà à tendre les bras, comme le ferait une enfant. « Alors qu’est-ce que tu attends ? Ça fait trop longtemps que je n’ai pas eu un câlin, j’en veux un. »
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