Attack on Titan
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Ses lèvres entr'ouvertes tombèrent sur les miennes et l'univers fut oublié. (Karhlya & Libre)
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Ven 3 Juil - 15:53
Ça y est, Laszlo. Tu n’y croyais plus, tu pensais devenir dingue avant, mais ça y est ! Le grand jour. Le jour J. Le plus bel instant de ta vie. Il y en a eu de beaux moments dans ton existence. Chaque naissance de tes frères et soeurs, déjà. Le mariage de Gabrielle. Les moments en famille qui te rappelaient combien la vie pouvait être simple. Mais récemment, mon grand, bien des choses se sont passées, et tu as pris plein de merveilleux moments en quelques jours, quelques semaines. Ils sont tous rassemblés autour de la même femme. La bonne. Celle que tu attendais, c’est ce que tu as dit à Vega le jour où tu es rentré à la maison. Le début d’une histoire sur la beauté d’une rencontre. L’incroyable histoire marquée de danse, de cuisine, de rire, de calin… de baiser. Et oui, il y a eu cette horreur en plein milieu, cette affaire de titans et de toi qui a cru avoir perdu ta vie avec celle que tu aimes, mais tu le lui as promis, Laszlo, aujourd’hui, pas de nuage de prévu à l’horizon.

Tu as fait préparer la cérémonie, avec ta mère et Kaleigh, avec l’apport de ton père et de l’oncle Finn, et puis avec le soutien de ta fratrie et celle de Karhlya. En bord d’un lac, en dehors du district. Un endroit naturel et calme, à proximité d’un champ en jachère, rempli de coquelicots et de fleurs sauvages. Une forêt pas loin, où sera servi le repas ombragé. Et pour l’instant, des chaises blanches, agrémentées de bouquets de fleurs des champs sont installées. Les quelques invités, qui regroupent familles, amis et personnes de confiance, sont installés, et toi, Laszlo, tu es debout au bout d’une allée marquée par un tissu blanc, posé sur le sol comme une ligne pour te rejoindre.

T’es pas seul, Laszlo. Tes parents, Gabrielle et Deneb sont là, au premier rang. Pas loin d’eux, il y a Kaleigh et Finn. Et puis tout près de toi, tes témoins du jour, tes deux soeurs, celles que tu côtoies au quotidien. Vega qui a su la première pour Karhlya. Sage qui était là quand tu as demandé sa main à Karhlya. Et tu vois, ta femme ne va plus tarder à arriver, au bras de sa mère ou son frère. Tu n’en sais rien, tu n’as demandé aucun détail, tu voulais tout garder en surprise.

« J’ai l’impression que j’vais m’effondrer. Tu souffles aux filles, en serrant leur main dans les tiennes, puissamment. Et si elle ne venait pas ou… Si… »

Tu souffles, secoues un peu tes épaules. Tu as retiré ta veste crème dès que tu as dû commencer à attendre que ta future épouse arrive. Tu n’es pas conventionnel, aujourd’hui, Laszlo, mais tu refusais de te marier dans une couleur aussi triste que le noir. Alors oui, tu portes un pantalon beige, à pince, taillé sur mesure. Une chemise blanche et par-dessus, tu as enfilé un veston beige (tenue). Tu es certainement bien plus classe qu’à l’accoutumée, et pourtant, Laszlo, tu ne te sens pas prêt. Ou si… prêt, mais pas à la hauteur.

« Merci d’être là. »

Tu glisses ces quelques mots à tes soeurs, surpiqué d’un baiser sur le front de chacun avant de relâcher leur main pour aller te placer devant le maire, qui va t’unir à la femme que tu aimes. Pile au moment où le violon que tu as embauché se met à jouer la marche nuptiale sur un rythme lent et absolument merveilleux. Ça y est Laszlo, tu te tournes et ton coeur bat la chamade parce qu’elle va arriver ! »
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Ven 3 Juil - 16:34
Est-ce que c’est normal, tu penses, Karhlya, de te sentir à la fois … si bien et si mal, le jour de ton mariage ? Tu n’en sais rien. Tu as posé la question à ta maman, et elle n’a fait que se mettre à rire. Tu te sens aussi perdue qu’à ta place, et oui, la moindre de tes émotions aujourd’hui, entre en contradiction avec toutes les autres, autant dire que c’est un joyeux bazar, dans ta tête, mais certainement pas dans ton cœur. Pour une fois, c’est lui qui te guide, c’est à lui que tu as choisi de te fier, parce que, s’il bat la chamade sans s’arrêter depuis la veille, il semble savoir où il va, et ce que tu as à faire. Tu n’as pas d’hésitation, pas le moindre questionnement, concernant ce mariage, concernant l’homme que tu aimes, tu n’as finalement que des certitudes. Tu l’aimes. Tu le veux. Tu veux te lier, et t’unir à lui. Vraiment, ma grande, tu … Oui, il te faut souffler, c’est ton jour, votre jour, et tu ne l’oublieras jamais.

Tu as pu choisir bien des choses, avec Laszlo. Vous vouliez du simple, et du joli, des choses qui vous ressemblent, vous ne vouliez pas d’un gros mariage, seulement vos proches, vos familles, vos amis. Ceux qui font réellement parti de vos vies, et que vous aviez vraiment envie de voir, pour ce jour spécial. Tu as vu le choix des fleurs, et de la décoration, mais aujourd’hui, on ne t’a pratiquement rien laisser faire, ta mère t’as simplement isolée, parce qu’elle s’est mise en tête de s’occuper de tout, avec madame Koenig.

Tu as passé des heures entre les mains de Vega. Elle s’est occupée de tes cheveux avec un soin et une rigueur impressionnante. Elle était aussi là, lorsque tu as passé ta robe, et pour ta coiffure, elle a relevé tes cheveux, en un chignon qui laisse échapper tes mèches qu’elle est même parvenue à boucler. Ensuite, elle s’est attelée à piquer des petites fleurs blanches, dans l’ensemble et quand elle en a eu terminé, elle t’a lancé ce sourire, satisfait, avant de s’enfuir pour rejoindre son frère.

Et maintenant qu’il est temps pour toi de te montrer, tu es littéralement encore en panique, ta tête est en train d’envisager tous les plus mauvais scénarios possibles, mais ce sont les mains de Kaelyne et de Saskya qui te ramènent à la réalité, et puis le bras de ton frère auquel tu viens t’accrocher. Tu l’as forcé à faire ça, tu refusais qu’il soit passif dans ce mariage, parce qu’il est ton sang, ton frère jumeau, et si tu ne lui as pas imposé le rôle de témoin pour le transférer sur ta belle-sœur, tu voulais au moins que ce soit lui qui t’emmène, qui te fasses traverser l’allée, et qui t’accompagne jusqu’à ton époux.

Et lorsque c’est le moment, tu souffles un grand coup, tu te laisses entraînée, après un dernier coup d’œil sur la robe que tu portes, et tu t’avances. Et te voilà, ma grande, ton cœur s’est emballé, tu trembles, mais tu luttes, et tu souris en longeant l’allée, qui passe à travers les chaises, tu sens les regards sur toi, tu entends les violons, mais tu as fixé ton regard plus loin, au bout, sur ton but, sur lui.

C’est en attrapant un peu le bas de ta robe, pour ne pas prendre le risque de marcher dessus que tu finis par te placer face à Laszlo, et … c’est ton mariage, votre mariage, tu sais que vous êtes entourés, aujourd’hui pourtant, tu n’as déjà plus d’yeux que pour lui qui se tiens devant toi, dans son costume clair. Vous y êtes, Karhlya. Il y a quelques temps, tu parlais en semaine, quand il s’agissait de patienter, aujourd’hui … ce n’est plus qu’une affaire de minutes, mais ton impatience est toujours la même.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Ven 3 Juil - 16:57
Elle apparaît au bout de l’allée, et tu cesses de respirer. Tu l’imaginais belle à tomber, tu découvres qu’elle est magnifique à mourir. Et tout ce temps où elle approche, accroché au bras de son frère, tu sens un sourire immense naître sur tes lèvres. Tu ne vois pas Kanaan, tu ne vois plus personne. Tes yeux passent et repassent sur Karhlya, sur sa robe magnifique comme tu aurais pu t’en douter, sur sa coiffure parfaite vu que Vega s’en est occupée, sur le grain de sa peau, son sourire, ses tremblements. Ses yeux. Tu t’arrêtes à ses yeux et elle arrive devant toi. Et sans réfléchir, tu fais un pas, tu prends sa main, et vous voilà à faire face au maire.

Pendant de longues minutes, l’homme parle de vous deux, de vos familles, d’où vous venez, de ce à quoi vous acceptez de vous plier par les liens du mariage. Et si tu écoutes l’homme avec attention, 90% de ton attention est dédié à cette main que tu ne lâches pas, contre laquelle ton pouce passe et repasse en cercle doux. Et puis, finalement, tu entends le terme “alliance” et tu vois, Laszlo, tu comprends que c’est votre moment maintenant !

Tu ne vois pas laquelle de tes soeurs t’apporte l’alliance en or, ouvragé, que tu as fait forger avec la pierre que Kaleigh t’a offerte. Tu l’attrapes, en soufflant un merci plein d’émotions, et tu te tournes face à Karhlya, pour prendre sa main. Tu la regardes, et tu vois Laszlo, tu te rends compte combien tu l’aimes. Et c’est avec ton aisance habituelle avec les mots que tu finis par déclamer tes voeux :

« C’était il y a presque un mois, nous nous sommes retrouvés pour un petit-déjeuner sous les arbres du QG. Nous avons parlé de tout et de rien, mais surtout de nous deux, et nous nous étions donné une parole, Karhlya. Un mois, pour potentiellement trouver l’amour et en discuter ensemble. J’ai le bonheur aujourd’hui de tenir ta main dans la mienne, en pouvant t’annoncer cette grande nouvelle : Karhlya, ma coéquipière et amie, j’ai rencontré la femme de ma vie. Elle est incroyable et elle pose sur tous les jours de ma vie un soleil magnifique. Elle est apparue de nulle part, alors qu’elle attendait sous mon nez depuis des années. Nous avons dépassé bien des règles de vitesse et de bienséance, mais dès l’instant où mes lèvres se sont posées contre les siennes, à travers mes larmes, j’ai sû que c’était elle. Tu lui souris, alors que tes yeux se remettent à briller de ces larmes de joies que tu ne sais jamais contenir. Elle s’appelle Karhlya Ainsley, elle est devenue la femme que j’aime, et celle que je vais épouser. Elle sera la mère de mes enfants, et ma partenaire jusqu’à la mort. Que ce soit dans les craintes ou l’amour, la peine ou les joies, la maladie ou le bonheur, je jure, moi Laszlo Koenig, de l’aimer et de la chérir chaque jour qui passe. Tes yeux se tournent vers la foule, un instant, et tu finis par conclure sur ces quelques mots. Cette femme c’est toi, et quoiqu’il se passe ça sera toi. Toujours et uniquement toi. »

Tu prends sa main et tu passes la bague à son annulaire gauche, à côté de celle de fiançailles que tu lui as offerte il y a peu de temps. Quand tu relâches sa main, tu vois l’une des filles, témoins de Karhlya, s’approcher, lui tendre une alliance et tu la laisses parler à son tour sans bouger, en respirant à peine. Finalement, c’est le maire qui reprend la parole, alors que vous restez face l’un à l’autre, mains dans les mains.

« M. Laszlo Koenig, acceptez-vous de prendre pour épouse Melle Karhlya Ainsley, jusqu’à ce que la mort vous sépare ?
-Oui !
-Melle Karhlya Ainsley, acceptez-vous de prendre pour époux M. Laszlo Koenig, ici présent, jusqu’à ce que la mort vous sépare ? »

T’entends presque plus rien Laslzo. Tu vois juste les lèvres de Karhlya bouger, et quand l’homme vous déclare mari et femme, en t’autorisant enfin à prendre ce baiser à ton épouse, tu oublies tout. Le monde, les autres, ta famille, tes peurs, tes envies. Tout, juste pour ne conserver que Karhlya que tu soulèves dans tes bras comme tu le fais toujours pour la hisser jusqu’à toi et là, enfin, tu peux lui offrir le baiser le plus passionné qui soit parce que, ça y est, elle est devenue ta femme !
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Ven 3 Juil - 17:29
C’est le moment. Et c’est étrange, parce que, tu vois, tu sens surtout le poids de son regard, sur toi, tu voulais surtout lui plaire, à lui, aujourd’hui, cette robe, tu l’as choisi en pensant à lui, en y mêlant tes goûts, et tes minuscules exigences alors, vraiment, ce regard qu’il pose sur toi, quand tu entres dans son champ de vision, il n’a pas de prix. C’est l’un des plus beaux regards qu’il n’a jamais posés sur toi, et pourtant, dieu seul sait comme il a cette façon, bien à lui, tout à fait unique, de te regarder, Karhlya.

Tu lui fais face, et il vient prendre ta main, tu sers tes doigts autour des siens, alors que vous voilà à vous tourner face au maire, qui vous énonce bien des choses, vos obligations, qui parle, énormément, et tu l’écoutes, bien sûr, mais tu te rends compte à quel point tu as du mal à te concentrer sur ce que tu entends. C’est au moment des alliances que tu réagis pour de bon, quand tu vois sa sœur s’approcher, lui donner l’anneau qui est destiné à ton doigt et puis, il parle, et pendant tout le temps de ses vœux, tu l’écoutes, tu le fixes, et bien entendu, oui, tes yeux se chargent de larmes, de joie, de bonheur, d’amour. Il retrace votre parcours à la perfection, de ce petit déjeuner sous un arbre, cet accord qui aura pris une tournure bien différente de celle que vous auriez imaginé à ce moment, ce baiser humide, sur le toit … Tout est là. C’est lui. C’est vous. Et ça te touche. Parce que, chacun de ses mots te confortent dans l’idée que tu es véritablement, indéniablement amoureuse de cet homme-là.

Il passe cette bague, à ton doigt, et tu souffles, alors que Kaelyne t’apportes l’anneau doré qui ira à son doigt à lui. Bien plus simple que celui que tu portes, il est pourtant gravé à l’intérieur de vos deux noms, et de la date de cette journée, pas celle de votre mariage, non, la toute première, celle qui vous à ouvert les yeux, à tous les deux, et qui a marqué le début de votre histoire. « On a été vite, tous les deux. C’est quelque chose qu’on nous répétera, encore, et toujours, mais nous, on sait depuis le début que c’est pour le mieux, parce que tous les deux, on a sans doute perdu bien assez de temps, la vie à fait se croiser nos routes il y a six ans, pour mieux les redresser au parallèle jusqu’à ce jour où enfin, j’ai pu te découvrir pour de vrai, pour de bon. Tu m’as ouvert les yeux, sur ce qu’est réellement l’amour, tu as su bouleverser mon cœur, et chambouler ma vie, toujours pour le meilleur et mon Amour, aujourd’hui, je sais, et je vois avec une parfaite clarté, à quel point c’est toi, à quel point ça ne pouvait être personne d’autre que toi, aujourd’hui, et à jamais. » Tu souffles, un instant, rien qu’un instant. « Je suis la plus heureuse du monde de t’annoncer aujourd’hui que j’ai moi aussi trouvé l’amour. Que j’ai découvert, tout ce que tu semblais vouloir me souhaiter de meilleur, parce que, tu me l’as offert, alors, je l’annonce, devant toi, autant que devant toutes les personnes que nous aimons le plus, je jure de t’aimer, de te protéger, et de te soutenir, dans tout ce que nous aurons à affronter, dans tout ce que nous entreprendrons, dans tout ce qui se présentera dans nos vies. Dans le bon. Dans le mauvais. Dans la lumière. Ou dans les ombres. » Et à ton tour, tu viens lui mettre l’anneau au doigt, avec ce sourire, éclatant, et ces yeux, si brillants.

Et puis entends ce « oui », de sa part, et la question t’es posée, et tu ne peux pas empêcher ton sourire de s’élargir encore, si c’est possible. « Oui, je le veux. » Il n’en faut pas plus, ce sont tes mots qui manquaient au Maire pour qu’enfin il vous déclare mari, et femme. Aussitôt, il vient à toi, autant que tu viens à lui, il te soulève, il t’embrasse, et tu lui rends ce baiser, passionné, plein d’amour et de joie. « Je t’aime. » Que tu souffles, contre sa bouche, alors que te voilà à te refuser, presque catégoriquement de le relâcher, parce que … C’est ton mari, maintenant, et tu es sa femme, et il est tout ce que tu désires, tout ce que tu veux.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Sam 4 Juil - 14:35
Tout ton coeur vibre au rythme des mots que Karhlya prononce à son tour. T’as la sensation incroyable que tu es plus vivant que jamais, Laszlo. C’est incroyable, parce que toi qui profites de la vie, à chaque instant, qui sait voir la simplicité des belles choses, tu te rends compte que tu n’as jamais ressenti ça avant. C’est comme si, tout à coup, le temps se ralentissait jusqu’à te laisser sentir son essence même. Tu es conscient d’un millier de choses. La chaleur pas trop lourde de cette fin de matinée. L’odeur des sapins charriée par la légère brise. Le reflet du soleil sur l’eau et dans les cheveux de Karhlya. Les larmes de tes parents, celles des proches de Karhlya. Puis les applaudissements quand elle accepte de devenir ta femme. Et comment elle devient ton monde en entier quand tu as, enfin, ce droit de venir la chercher pour la ramener contre toi.

Il faut que tes lèvres se posent sur les siennes pour revenir à la réalité. Le temps reprend son cours normal et tu sais d’être extraconscient de tout. Ton coeur bat encore très fort, Laszlo, mais d’une joie qui est abordable. Et tu vois, tu finis par reculer un peu la tête, te noyer dans ses yeux, quand elle te dit ces quelques mots que vous vous êtes déjà tant échangés. Sauf que là, c’est la première fois qu’elle te le dit en tant que ta femme.

« Moi aussi, je t’aime. Je suis le plus heureux des hommes, et je ferai de toi la plus comblée de femmes. »

Ton sourire est immense, même si ton visage est humide de quelques larmes d’émotions et de bonheur. Tu la serres encore un peu, reviens lui prendre un baiser ou deux, mais tu finis par accepter que vous n’êtes pas seuls au monde. Ce serait bien, oui, mais ce n’est pas encore le cas. Alors tu la reposes sur le sol, et tes doigts se lient aux siens alors que tu lui fais faire face, à tes côtés, à vos invités. Et vous voilà sous un déferlement de joie, de ce bonheur très fort d’être avec les bonnes personnes.

« Merci à tous d’être avec nous pour partager notre bonheur. Tu finis par exprimer, à tous vos invités, avec cette expression de pur bonheur que tu n’as probablement jamais eu avant. Les rafraîchissements et petites choses à manger vont être servis près du bois, je vous laisse vous y déplacer. »

Et toi, si tu acceptes qu’on vienne vous féliciter, embrasser, souhaiter de belles choses, tu entraines aussi Karhlya vers cet endroit un peu ombragé et tu viens glisser un verre entre ses doigts, et tu la gardes quelques instants à l’écart des autres, pour la regarder encore une fois.

« Tu es tellement magnifique. Je ne suis pas certain que je puisse te laisser retirer cette robe un jour. Tes lèvres viennent s’ourler de ce sourire en coin, que tu as créé uniquement pour elle. Comment tu te sens ? Tes doigts viennent glisser sur sa joue avant de se poser plus clairement contre sa peau. Je n’ai absolument plus envie de te laisser quitter mes doigts, Mme Koenig. »

Et tu es bien trop heureux, bien trop léger, alors tes lèvres finissent immanquablement par revenir effleurer les siennes avant d’accepter de vous mêler un peu plus aux invités.
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Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
+ MESSAGES : 82
Aiji Bailey
Mer 8 Juil - 11:38
Pourquoi t’es là. Hin. Et pourquoi tu te poses encore cette question Bailey, à croire que tu te sens plus à ta place nul part en ce moment. Enfin. Cette fois ci t’es même *certain* de pas être à ta place par contre, ça, il y a pas de doute. Si tu as bien reçu ce petit carton d’invitation - qui a bien vite fini froissé, déchiré et foutu dans la cheminée - tu te dis qu’il n’a pas atterri sur ton bureau… par pur désir de te voir à la petite fête. Au vu de ce qu’il s’est passé ces derniers temps, t’as plutôt l’impression qu’il est là par… obligation. Ouais. Parce que Koenig et Ainsley font… non… faisaient parti de ton équipe. Et si toute l’équipe est invitée… faut bien inviter le Caporal aussi. Non? Ça te parait logique. Ou plutôt non. Ça te parait politiquement correct. Voilà le bon terme. On invite le Caporal qu’on a jeté au bout d’à peine deux semaines pour dire de calmer le jeu et éviter qu’il… qu’il quoi? Ouais nan. T’en sais rien en fait. Tu sais pas ce qu’il fiche là ce morceau de papier et en vérité tu trouves même ça quand même diablement culotté de leur part de venir foutre leur bonheur sous ton pif après ce qu’ils t’ont fait. Ouais. La jalousie, la rage, l’incompréhension et le vide que tu ressens font des ravages hin…

Alors… T’es posé. Loin des autres. Loin de la cérémonie. Sous l’ombre d’un arbre, là où va être servi le repas apparement. T’es là, avec ton étalon que tu tiens par la bride. T’es là, appuyé sur un arbre. De loin on pourrait croire que t’es un homme lambda qui se tient juste appuyé de manière nonchalante contre un tronc. Mais si on s’approche d’un peu plus près, on remarque tes traits tirés, ta bouche pincée. Tes yeux ternes qui fixent sans vraiment les voir, le couple de mariés qui s’apprêtent à échanger leur voeux. Ta main crispée sur tes rênes lorsque tu vois Karhlya apparaître dans sa belle robe blanche. Tu vois. Tu loupes tout ça. C’est pas toi qui l’attend au bout de cette allée, ça ne le sera jamais. Tu pousses un profond soupir lorsque tu vois Démétrius, et surtout Hartmann parmi les invités. Tu ne leur en veux pas d’être là en ce jour. Jamais il ne te serait venu à l’idée de leur interdire de venir. Mais si Kaiden doit être relativement neutre dans l’histoire, tu te dis que ça doit être bien différent pour Ezéchiel. Nouveau soupir. Tu finis par détourner les yeux lorsque tu vois une jeune femme s’approcher, sans doute avec les alliances. T’es...non tu sais pas. Y’a sans doute quelque part en toi, enfoui sous tout ce vide, une partie qui est heureuse pour elle, de la voir sourire, vivre mais… actuellement tu ne ressens juste rien.

Alors tu vois. Tu poses juste le petit cheval blanc sur une table, celle où se trouve les cadeaux. Ce petit cheval en peluche que tu as pris la liberté d’acheter pour… pour quoi au juste? Excellente question. Lui dire que t’es passé peut-être. Juste pour montrer à Ainsley que ouais, t’as vu son carton et que… tu t’es senti obligé de passer. Rien que pour voir si elle peut vraiment être heureuse avec Koenig. Pour voir ce que tu loupes avec elle sans doute aussi dans le fond. Ouais… t’es un peu maso sur ce point. Peut-être aussi que c’est une façon pour toi de lui dire adieu. Parce que… peut-être que si t’avais pas fui ce jour là, ce jour où elle est venue t’embrasser après le festival, elle serait toujours à tes côtés. Peut-être que si tu t’étais pas posé autant de questions, elle ne serait jamais parti… Ouais… en fait t’en doute quand même, parce que tu te dis que si son amour était vraiment sincère, elle serait jamais parti aussi vite… T’en sais rien. Tu… t’as besoin de t’éloigner de tout ça Bailey. Tu le sais. Tu le sens. T’as besoin d’aller dans un endroit éloigné de tous. Seul. Tu lances un dernier regard aux invités qui se dirigent maintenant vers toi et sans un mot, tu finis par remonter sur ton étalon et le lancer au galop, sans un coup d’oeil derrière toi.
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