Tout accéléra soudain, alors que nous poursuivions notre route vers la forêt, un fumigène noire indiqua un danger. Un titan approcha, enfin un parmi tant d'autre et je frémis en voyant au loin un de mes co-équipier se lancer seul à la tête du monstre, pendant un instant fugace, je compris ce qu'avais ressentit Aiji en me voyant aux pieds du titan. Je déglutis, mais repris lentement mon souffle en voyant les deux soldats revenir au galop vers la formation. Cette mission était dangereuse et même si j'avais promis de ne plus faire de sauvetage inconsidéré, je voulais me tenir prête à intervenir au moindre problème. J'allais d'ailleurs accélérer, remonter la file des cheveux pour me situer au milieu et ainsi pouvoir aider rapidement chaque coin du bataillon. Seulement, alors que je talonnais mon cheval une main se posa sur mon poignet et je grognais. Le Caporal à bien insisté, tu ne dois pas te mettre en danger, on a besoin d'un médecin en vie. Mes doigts se serrèrent sur les rênes et je donnais un coup de poignet pour qu'il me lâche. Aiji n'avait pas apprécier ma mise en danger volontaire de notre dernière mission, il s'était donc assuré qu'un jeune me colle et me rappelle sans cesse les volontés de notre grand Caporal, je rageais, mais bien vite j'oubliais le problème car un second titan apparus, il attaqua au hasard et tua deux d'entre nous alors qu'Ezéchiel s'occupa de lui trancher la nuque. Le voir ainsi s'opposer seul au titan me serra la gorge, j'eus soudain peur et je détestais cette sensation qui me prenait au ventre alors que je ne voulais pas m'inquiéter pour lui au contraire. Finalement, la mission repris, alors qu'Aiji prenait le rôle d'appat, Ezéchiel, menait le bataillon en vitesse vers la forêt. Je passais devant les cadavres et ralentit, je pensais m'arrêter peut être, je ne sais pas, mais même s'ils avaient été broyés par le titan, je devais m'assurer de leur mort, je ne pouvais pas passer à côté d'eux sans ... de nouveau je grognais quand je sentis la main se poser sur mon épaule, nouveau rappel à l'ordre de mon chien de garde. Je devais avancer. Je soupirais agacer alors qu'il s'apprêtait reprendre la parole, non mais sérieusement, le Caporal déconnait sérieusement, me foutre une baby-sitter. Je levais les yeux au ciel quand Anderson m'interpella, il n'était pas méchant, mais la jeune recrue prenait son boulot beaucoup trop au sérieux. Je me tournais alors vers lui le plus sérieusement du monde, levant ma main droite paume vers lui près de son visage. Anderson, parle à ma main tu veux ! J'éperonnais alors mon cheval, sous le rire de ceux qui avait entendu et je remontais rapidement la formation, pour prendre place loin de lui alors qu'enfin nous arrivions aux premiers arbres.