Attack on Titan
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ATLAS + Tu as à peu près autant de charme qu'une limace crevée
Willow Brekker
Willow Brekker
Willow Brekker
+ MESSAGES : 16
Willow Brekker
Sam 30 Mai - 23:13
Tu as à peu près autant de charme qu'une limace crevée
ft Atlas Rakanh

Même si je n'avais plus vraiment besoin de chasser, je continuais à passer quelques heures en forêt de temps en temps. Je ramenais toujours un peu de gibier au cuisinier du QG. La viande coûtait si cher qu'il était toujours content de ce que je lui apportait. Même si un lapin devait alors nourrir tout les bataillons de l'exploration. La soupe avait toujours plus de goût quand de la viande avait tremper dedans de toute manière. Du coup, quand la plupart de mes camarades profitaient de leur jour de repos pour rendre visite à leur famille, moi j’avais été déposer un baiser sur la joue de ma mère, avait attrapé mon arc et était partie. Je revins en milieu d’après-midi avec deux lapins et un écureuil. Ma mère refusa les lapins et ne prit l’écureil que parce que j’insistais. Si je parvenais à faire entrer suffisemment d’argent dans notre maison pour que nous puissions manger et vivre correctement, la viande restait un luxe. Alors quand je pouvais lui en laisser… Elle travaillait dur, plusieurs familles l’avaient embauchés pour aider les plus âgés, ceux qui ne parvenaient plus à manger tout seul. Un travail ingrat qui demandait beaucoup de temps. Pourtant, jamais une plainte ne sortait de la bouche de ma mère…

Je retournais au QG en fin d’après-midi. Comme je m’y attendais, le vieux cuisto fut ravie des deux lapins. Il me promit de me mettre une cuisse de côté. Je n’étais pas assez aimable pour apprécier mes repas au milieu du refectoire. Alors le plus souvent, il me laissait une assiette que je mangeais dehors. Je rejoignais les autres que quand le temps ne se prétait pas à un repas dans l’herbe. Ou qu’on m’obligeait à me sociabiliser. La partie sociable de mon être avait disparu avec mon père. Heureusement, aujourd’hui il faisait très beau. Je m’éloignais un peu du bâtiment, mon assiette en main. Je me trouvais un petit coin à l’ombre, pas trop loin du terrain d’entrainement. J’avais ainsi une vision d’ensemble sur tout ce qui se passait dans le coin. Je voyais bon nombres de mes camarades entrer dans le refectoire. Je commençais à manger lentement. Savourant mon morceau de viande de premier choix. Jusqu’à ce que ce quelque chose vienne gâcher mon appétit.

Je ne sais même pas d’où il sortait, mais voilà qu’Atlas Rakanh était là, devant moi. C’était plus fort que moi, je ne le supportais pas. Ma mère m’avait pourtant dit un nombre incalculable de fois que lui et sa famille n’y était pour rien dans ce qui était arrivé à mon père, mais je voyais les choses différemment. Tout simplement parce que j’avais pu voir comment mon père se tuait à la tache. Il croyait que la mine avait encore de quoi offrir quelques surprises et je suis sûre que si tout a si mal fini, c’est dû à une mauvaise gestion des mines. Nous nous étions retrouvé dans une misère incroyable tandis qu’eux avaient gardé leur maison. Ca me rendait folle. Et le voir quotidiennement ne m’avait pas aidé à calmer ma rancune. « Super, mon plat est train de tourner. » Marmonnais-je avec mon aimabilité légendaire. Je tournais la tête vers lui malgré tout. « Tu veux quoi ? »


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Atlas Rakanh
Atlas Rakanh
Atlas Rakanh
+ MESSAGES : 5
Atlas Rakanh
Mar 9 Juin - 12:30
Pas de famille pour toi aujourd’hui Atlas. Si tu es passé chez eux pour leur dire bonjour après tous les événements passés pour les rassurer, tu n’as trouvé que ta mère dans la demeure familiale. « Everest est avec Monsieur Kàdar. » Kàdar. Ce nom t’a fait siffler de fureur quelques minutes à peine après être entré dans la petite maison. Kàdar. Celui qui aide votre famille, en plus de toi. Celui qui va te voler ta soeur contre ton gré, contre son gré, elle qui aurait mérité de pouvoir choisir son mari. C’est une chose que tu n’as toujours pas digéré ça Atlas. Savoir que ton père avait tellement de dettes, savoir qu’il a fallu réclamer de l’argent ailleurs pour pouvoir avoir le luxe de s’offrir les services d’un médecin réputé. Ta famille avait tout. Vous vivez maintenant avec rien depuis que les mines se sont tarit. Et même si vous n’êtes pas les seuls à souffrir de cette misère, toi tout ce que tu vois, c’est que tu es libre de choisir un jour un femme - si tant est que t’en trouves une - que tu es chargé d’être le soutien de ta famille, parce que c’est ton rôle, à toi seul. Et pas celui de ta petite soeur, qui pourtant va devoir épouser quelqu’un pour pouvoir tirer ta famille de la faillite.

Alors voilà, après avoir manger avec ta mère et avoir échangé des banalités, toi t’as vite fini par rentrer au quartier général en vu de te détendre. Tu n’es pas certain que tu aurais réussi à retenir ta rancune et ta colère envers ce forgeron, que pourtant tu as suivi parfois et qui te semble droit dans ses bottes. Tu as toujours en tête que c’est toi et toi seul qui doit sortir de là ta famille, et savoir que ta soeur est obligée de se sacrifier te rend littéralement malade. Alors t’as pris tes cliques et tes claques, ton carnet de dessins et tu t’es installé près du petit ruisseau pour pouvoir griffonner à ton aise la biche et les cerfs qui se terrent non loin de là. T’es tellement absorbé dans ton truc que tu vois pas le reste de l’après midi passer, et lorsque sonne l’heure du dîner tu te rends compte que tu n’as pas faim, encore tout grincheux de n’avoir pu voir ta soeur, encore tout noué de savoir que tu ne peux rien faire pour elle.

Tu finis par te redresser, faisant craquer les muscles de ton dos et t’étendant de tout ton long pour détendre tes muscles restés figés bien trop longtemps dans une même position. Et c’est là que tu la vois. Brekkan. La volcanique Brekkan, toujours en train de te chercher des noises depuis la mort de son père. Elle t’en tient pour responsable, et même si tu n’es pas ton père tu penses que tu peux comprendre en parti sa réaction. Pourtant tu continues de traîner dans ses pattes, sans doute par pure envie de faire chier. Et si tu prends une quinzaine de minutes pour la dessiner dans ton carnet, pour une fois qu’elle semble paisible - c’est certainement la bouffe ça, à moins que ça ne soit parce que tu n’es pas dans les parages - tu finis par te relever pour te diriger vers elle. « Ça doit être la sauce ça. J’ai déjà dit je ne sais combien de fois au cuistot de mieux assaisonner ses plats. » Tu souris légèrement quand elle dresse vers toi un air patibulaire. « Je viens m’enquérir de la santé de mon binôme. Je pense avoir encore le droit de demander si tu tiens la forme après tout ce qu’il s’est passé ces derniers jours. » Tu ne sais pas si elle était à Trost. En tout cas toi tu avais dû agir avec des soldats de la Garnison. Ça ne s’était pas vraiment bien terminé pour ses membres d’ailleurs. « Tu sais que la chasse est interdite normalement. Tu attends de te prendre un savon pour arrêter tes bêtises? » Que tu dis avec un mouvement de menton vers sa cuisse de lapin. Après avoir perdu Maria la viande était devenue rare… Et chère. Si tout le monde se mettait à chasser comme elle, il n’y aurait sans doute plus rien à manger.
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Willow Brekker
Willow Brekker
Willow Brekker
+ MESSAGES : 16
Willow Brekker
Mer 10 Juin - 16:25
Avoir Rakanh comme binôme, j'ai tendance à me dire que c'est un sacré coup du destin. Un coup de malchance, peut-être même une punition, mais il fallait le faire quand même. La vérité, je me demande encore pourquoi il s'est engagé. Comme je ne comptais pas lui poser la question, j'allais vivre avec ce questionnement pour le reste de ma vie. Tout comme j'allais devoir le supporter. Jusqu'à ce que l'un de nous deux ne meurent. Sûrement bouffer par un titan. Je croisais les doigts pour que ce soit lui en premier. 


Bref, dans tout les cas, il avait suffit que je le vois pour couper mon appétit. « Ça doit être la sauce ça. J’ai déjà dit je ne sais combien de fois au cuistot de mieux assaisonner ses plats. » Je fais mon possible pour garder un visage neutre alors qu'au fond de moi j'ai juste envie de lui dire de dégager. Avec moins de politesse et plus de vulgarité. « Je le répéterai au cuisinier. Il sera ravie de remplir ton assiette la prochaine fois. » Je n'avais pas beaucoup d'amis. Et on ne pouvait pas vraiment dire que le cuistot était mon ami. Mais nous avions une relation de confiance. Il était donc de mon devoir de défendre sa nourriture. Et si je pouvais réduire la ration de Rakanh au passage, je n'allais pas m'en plaindre. « Je viens m’enquérir de la santé de mon binôme. Je pense avoir encore le droit de demander si tu tiens la forme après tout ce qu’il s’est passé ces derniers jours. » Comme s'il en avait vraiment quelque chose à faire. Après tout, il était comme moi, si je débarassais de sa vue, il serait débarrassé de sa culpabilité. De celle de toute sa famille. Finalement la punition était peut-être pour lui, pas pour moi. Ce n'était pas pour autant que je voulais lui confier ma vie à chaque mission. « Comme tu le constates je pète la forme. Tu peux me laisser maintenant. »


Je n'étais pas à Trost au moment des faits. Franchement qu'aurais-je fait au festival ? La seule manière pour moi de m'y rendre aurait été d'accompagner ma mère. Mais elle avait travaillé, j'étais donc rester à la maison. Je n'avais été dans le district détruit qu'après coup, pour donner un coup de main. J'avais patrouiller sur le mur quand les réparations avaient dû se faire à l'extérieur et que les "volontaires" avaient été envoyés dehors. Bref, pas de quoi s'inquiéter pour moi. Quand à lui, je ne savais pas. Mais il semblait entier et pouvoir tenir debout. Je n'avais pas besoin de savoir plus. « Tu sais que la chasse est interdite normalement. Tu attends de te prendre un savon pour arrêter tes bêtises? » Je poussais un soupir. Et voilà que ce dernier tentait de ma faire la moral. De toute façon, il s'avançait sans aucune preuve. Une part de moi était assez furieuse de voir qu'il me connaissait suffisemment pour savoir que j'etais allée chasser. « Je vois pas de quoi tu parles. On m'a servi comme ça. Sûrement parce que je suis une fille agréable et amicale. » On y croyait tous. D'un autre côté, c'était ma ligne de conduite : nier en bloc ! « Et puis si c'était le cas, ce n'est pas un pauvre lapin qui va vraiment faire quelque chose. Et puis qui me passerait un savon ? Tout le monde est bien trop content de manger un peu de viande pour ça. Mais bien sûr tout ça est théorique. Je ne sais pas du tout comment le cuisinier a eut ce lapin. » Et puis c'était facile de faire la morale. Quand sa famille nous avait tous mis dans la merde, la chasse c'est la seule chose qui nous avait permis de rester en vie. De ne pas mourir de faim. Alors ses critiques, il pouvait se les carrer au cul. « Si tu n'as pas d'autres critiques loin d'être mérité à me faire, j'aimerais finir mon repas en paix. » Traduction: dégage. Qui a dit que je pouvais pas être poli ? 

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Atlas Rakanh
Atlas Rakanh
Atlas Rakanh
+ MESSAGES : 5
Atlas Rakanh
Mer 15 Juil - 23:44
C’est ça aller. Embête la. Pousse la dans ses retranchements jusqu’à ce qu’elle finisse par t’envoyer paître comme elle sait si bien le faire. Fais la chier juste parce que… tu sais pas te comporter autrement avec elle en fait. Quand t’es gentil tu te fais envoyer balader. Et quand tu fais ton casse couille elle t’envoie promener de la même manière alors… Autant l’emmerder non? T’aimes bien ça, l’enquiquiner, te frotter à elle - en tout bien tout honneur attention, de toute manière elle ne te laisserait pas approcher - parce que dans ces moments là elle sort les griffes, elle t’attaque, elle t’envoie bouler… Ouais… C’est vivifiant - en plus d’être très certainement masochiste mais passons. De toute manière t’es bien obligé de faire avec hin. Vous êtes binôme. Dans la vie jusqu’à ce que la mort vous sépare - et non tu ne parles pas de mariage.

Tu ne peux t’empêcher de pousser un léger soupir… mais sans te départir de ton sourire lorsqu’elle te parle du cuistot. Elle ne changera jamais. Ça commence à faire un petit moment pourtant, que vous cohabitez au sein de la même équipe. Ça fait un bail que vous êtes binôme. On pourrait croire que, à force d’être l’un sur l’autre, à force de vous côtoyer dans la mort, de vous sauver les miches l’un et l’autre vous finiriez par vous entendre. Ou du moins vous parlez comme deux personnes ordinaires sans forcément vous envoyer des reproches ou des noms d’oiseaux à la figure mais… ce n’est absolument pas le cas. Moins Brekker te voit, mieux elle se porte.

Quant à toi… Toi t’as toujours ce besoin constant de veiller sur elle, comme si t’avais une dette. C’est comme ça que tu te sens. Tu as une dette éternelle envers elle. Parce qu’à cause de ton père le sien est mort. Et tu ne te le pardonneras jamais. Pourtant tu n’en veux pas à ton paternel, ce n’est pas de son fait non plus. La mine… Il en a bien profité lorsqu’il la découverte, il a offert un emploi aux gens. Et ce n’était pas un mauvais patron. C’est juste un homme qui après avoir connu la victoire, la réussite… a connu l’échec et a sombré. Et si tu as réussi à sauver ton père… Brekker n’a pas pu sauver le tien. C’est malheureux, mais tu es le descendant de ton père, et pour ça elle ne te portera jamais dans ton coeur.

« Je vois ça. C’est une bonne chose. » que tu finis par glisser alors que tu t’assoies à ses côtés tandis qu’elle te demandes bien gentiment d’aller voir ailleurs. Etrange d’ailleurs qu’elle fasse dans le politiquement correct, elle qui n’a jamais sa langue dans sa poche. « Non ton petit coin me semble tranquille et la vue et plutôt pas mal ici. » Que tu dis avec un sourire en te tournant vers elle. Ouais... Elle est jolie la petite Brekker. Vraiment. Dommage qu’elle te déteste tant parce que sinon… peut-être qu’un jour t’aurais essayé de l’approcher. Peut-être. Si elle avait moins un caractère de cochon aussi. Enfin. C’est sans doute pour ça aussi que tu t’accroches autant. T’aimes bien ça, qu’elle t’envoie balader. Ça fait son charme. « Donc… T’as pas fait un tour à Trost? » Aller. Vaz-y. Rame bien dans la semoule là pour essayer d’avoir une discussion à peu près normale avec cette bourrique. Tu le sens que tu moulines déjà aux regards qu’elle te lance alors que tu viens de t’asseoir?

« Tu oublies prétentieuse et têtue. Mais en effet, je comprend pourquoi le cuisinier met les petits plats dans les grands pour toi. Je sais pas ce que tu lui as sorti mais tu lui as tapé dans l’oeil… Autrement que la pauvre flèche dans l’oeil de tes pauvres écureuils j’entends. » Bien sûr que t’es au courant de son talent. T’es allé bien souvent porté des légumes et des fruits chez les Brekker pour percevoir le délicieux fumet de viande qui se dégageait parfois de la cuisine de sa mère. Ça plus le fait qu’un jour sa mère a voulu te remercier en te donnant l’un de ces cadavres de gibier. T’as bien remarqué qu’elle l’avait eu en plein dans l’oeil, rien que pour ça tu la tenais déjà en respect. « Ouais. Sans doute son chien qui lui a croqué le cou et qui est venu le déposer devant sa porte alors… parce que je n’en ai pas vu dans toutes les assiettes. » Tu finis par t’allonger à ses côtés, mains sous la tête. Rien que pour le plaisir de l’entendre s’insurger quand elle remarquera que tu prends tes aises alors qu’elle veut te voir partout sauf près d’elle. « Je ne critique pas. J’émet une remarque. C’est différent. » Et tu fermes les yeux, profitant de quelques rayons de soleil qui se glissent entre les branches. « Vas-y mange, ne t’embête pas pour moi. Ça ne me gêne pas de t’entendre mastiquer ton lapin. » Tu finis par ouvrir un oeil que tu laisses glisser sur elle. « Tu comptes aller à la fête du Solstice? »
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