Attack on Titan
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V'nez m'ouvrir ! † Raven
Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
+ MESSAGES : 82
Aiji Bailey
Ven 29 Mai - 19:08
Tu sors rapidement du quartier général après avoir passé plus d’une heure avec Karhlya dans le creux de tes bras, puis une heure seul, assis à regarder dans le vide, espérant trouver la réponse à tes questions. Bien évidemment tu as fini par remarquer qu’il t’est tout simplement impossible de faire face à cette situation avec toi et seulement toi, et si tu t’es mis dans un premier temps à la recherche de Hartmann pour essayer de sortir un peu ce que t’as sur le coeur… t’as bien vite fini par comprendre qu’il avait filé sans demander son reste. Alors tu es à la recherche d’une nouvelle oreille attentive. Clairement dans ton cas, on ne peut pas dire qu’elles soient nombreuses. Tu ne t’épanches jamais sur ta vie, tu ne veux pas que les autres s'apitoient sur ton sort et tu ne veux pas non plus te mettre à nu devant les gens. Tu n’aimes pas ça, c’est un fait, c’est ton caractère, tu préfères tout garder en dedans et panser tes plaies seul, de ton côté, et trouver des solutions à tes soucis tout aussi seul.

Et si Hartmann est véritablement la seule personne à laquelle tu as confié des choses plus ou moins importantes, et plus ou moins personnelles… le fait qu’à ce moment précis tu ne le retrouves pas te met les nerfs en pelotes. Jamais là quand t’as besoin de lui c’est dingue ça. C’est à se demander où est-ce qu’il s’est encore fourré. Et avec qui surtout. Parce que tu as besoin de parler là. Maintenant. Tout de suite. C’est presque vital pour toi. Ça te démange, ça te comprime le coeur, ça te fait battre le coeur à la chamade, vite, fort. T’as même l’impression que t’es malade sur le coup tant tu te fais un sang d’encre, tant tes pensées te tournent et se retournent dans ton crâne. Et pour le coup tu finis par te tourner vers la seule autre personne à laquelle tu peux parler sans peur. Raven.

Alors tu déambules, tu finis par te pointer au quartier général de la Garnison où on finit par te dire que ta cousine a terminé le travail. Et tu maudis ce jour où tu as décidé d’arrêter de lui demander son emploi du temps sous prétexte que tu l’étouffais à trop vouloir la surveiller et la protéger. Parce que là, t’en aurais bien besoin. Alors tu marches, rapidement. T’es trempé lorsque t’arrives devant chez elle et que tu tambourines comme un forcené sur sa porte. « Raven ! » Tu recommences à toquer à nouveau. « Raven c’est Bailey. Ouvre moi j’ai besoin de te parler ! » Et tu te remets à tambouriner sur la porte. Tu te mets même à cogner des deux poings en fait. Et arrives le moment où tu te demandes si tu vas pas te mettre à donner un grand coup d’épaule dans sa porte pour l’ouvrir avec grand fracas lorsque t’entends un bruit et qu’elle finisse par t’ouvrir. « T’en as mis du temps. Je peux entrer ? C’est urgent. »
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Raven Graymarck
Raven Graymarck
Raven Graymarck
+ MESSAGES : 24
Raven Graymarck
Mar 2 Juin - 19:12
Encore une longue journée. Depuis le festival, nous ne comptons pas nos heures. J’ai plus l’impression de me trainer que de marcher pour rentrer. Et mes jambes sont incroyablement lourde. Mais je sais qu’une fois à la maison, j’allais pouvoir me poser tranquillement. Que tout serait fait. C’était le bon côté d’avoir les deux Lightwood à la maison. Judith est une fée du logis. La dernière fois que ma maison avait été aussi bien entretenue, c’était quand maman était encore en vie. J’étais vraiment un piètre maitresse de maison. Je me contentais de faire mon ménage. Judith avait tout astiquer, rendu mon jardin incroyablement beau et avait reussi à faire de vrais repas dans ma cuisine. Moi qui n’y étais jamais parvenu. Visiblement, c’était de ma faute à moi, pas à la cuisine.


Les premiers temps avaient été étrange avec les deux à la maison. Surtout après ce qui c’était passé avec mon caporal… Mais au moins, la présence de sa soeur avait été un moyen de ne jamais être seule avec lui. Ce qui était pas mal. Et si au début j’avais été intimidée par la présence de la douce musicienne, aujourd’hui, j’avais l’impression d’avoir gagner une grande soeur. Ce qui changeait radicalement de celui qui me faisait office de grand frère, mon cousin, Aiji.


Quand je poussais la porte de ma maison, une douce odeur de repas flottait. Tobias était encore pris pour un moment à la garnison, j’allais donc avoir une soirée seule avec Judith. Je m’approchais de la casserole. « Ca sent divinement bon. Je vais plus pouvoir me passer de toi quand tu vas rentrer. » Dis-je à la jeune femme qui mettait déjà la table pour deux. Nous nous installames rapidement pour manger. La discussion était facile avec elle. Elle ne semblait pas offusquer par mon débit de paroles. Peut-être un trait de caractère que partageait les Lightwood. Une soirée tranquille entre filles. Du moins jusqu’à ce que quelqu’un tambourine à ma porte. « Raven ! » Je vois Judith se figer devant moi. Pas moi. J’eus même un petit sourire. Je reconnaissais facilement la voix de mon cousin. « Raven c’est Bailey. Ouvre moi j’ai besoin de te parler ! » Je me tournais vers ma colocataire provisoire. « C’est mon cousin. T’en fais pas. » Histoire qu’elle ne pense pas que des tarés viennent régulièrement frappé à ma porte. « Il doit vraiment avoir besoin de parler pour se mettre dans cet état. » Je me levais et me dirigeais vers la porte. « T’en as mis du temps. Je peux entrer ? C’est urgent. » Je m’écarte pour le laisser entrer. « Bonjour à toi aussi. Qu’est ce que t’as fait pour être dans un état pareil ? » Je refermais la porte dérrière lui. Je lui montrais alors Judith. « Je te présente Judith. Je l’héberge jusqu’à ce que les civils puissent retourner à Trost. Judith voici mon cousin, Aiji. Ne t’en fais pas, il aboie plus qu’il ne mord. » Elle le salua avant de se mettre à débarasser notre table. « On va aller dans ma chambre pour pas t’embêter. » 


J’attrapais la main de mon cousin et l’entrainait dans ma chambre. Je refermais la porte dérrière moi avant de me laisser tomber sur mon lit. « Tu m’expliques ce qui t’arrives ? Ma porte a bien failli pas y survivre. Et c’est toi qui aurait dû la réparer je te rappelle. C’est toujours toi que j’appelle quand un truc ne fonctionne plus dans cette maison. » 

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Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
+ MESSAGES : 82
Aiji Bailey
Mer 3 Juin - 14:27
Bailey. T’as aucune patience aujourd’hui. Tu le sens, ce feu qui brûle en toi comme jamais. Ça fait tellement longtemps que tu ne l’as pas ressenti que tu as l’impression de découvrir à nouveau que l’amour peut être à la fois si beau, si fort, et si douloureux. Douloureux oui, même lorsque tu es en phase d’avoir ce que tu désires. Parce qu’il y a deux voix dans ta tête Aiji. Celle qui te pousses à te ruer sur Ainsley. Celle qui se souvient du goût de ses lèvres et qui en demande encore, qui demande plus, beaucoup plus. Qui veut la faire tienne, la garder près de toi, pour toujours. La chérir, la garder dans tes bras, l’avoir contre toi la nuit. Celle qui a toujours le souvenir de la peau chaude de sa cuisse contre ta main, de ses yeux brillants dans les tiens… Oui Bailey, tu ne peux plus nier. Tu la veux, d’un désir ardant. Si tu as toujours su le cacher jusqu’à présent, si tu as toujours su te détourner d’elle et te voiler la face… Aujourd’hui tu ne le peux plus.

Or il y a aussi cette seconde voix, celle qui te dit que c’est mal. Celle qui te murmure que tu vas salir le souvenir d’Erina, que ce que tu fais est horrible. Tu vas plonger dans les bras d’une autre, et ce faisant tu oublieras cette première femme, cette première femme qui a fait de toi un homme. Cette femme qui t’a tout donné, que tu as été la première à aimer, qui a sans doute participé à ce que tu es devenu aujourd’hui. Et bon sang Bailey… Tu te dis que tu ne peux pas, tu ne peux pas l’oublier. Parce que si tu l’oublies, si tu ne penses plus à elle… Qui le fera?

Alors tu frappes. Tu cognes contre cette maudite porte jusqu’à ce que ta cousine t’ouvre. « Ouais bonjour. Je… » Tu te coupes lorsque tu vois la jeune femme assise un peu plus loin. Tu te tournes vers Raven avant de saluer brièvement la jeune femme. Et tu n’as pas le temps de lui demander s’il n’y a pas un lieu où vous pourrez discuter tranquillement qu’elle te traîne à sa suite jusque dans la chambre avant de s’affaler sur son lit. Et tu balayes l’idée de la réparation de la porte d’un geste de la main, excédé. « Ouais un autre jour. » Et là mon vieux tu commences à faire les cents pas. Tu tournes et tu tournes dans cette petite pièce. Les mains derrière le dos. Tu sais pas par quoi commencer. Tu cogites tellement que tu sais pas quoi dire. Et après avoir tracé un sillon dans le plancher de Raven, tu finis brusquement par t’arrêter. « J’ai embrassé Ainsley. » Que tu dis de but en blanc sans plus de cérémonie. « J’ai embrassé Ainsley et et… Je sais plus quoi faire. Je la veux. Mais je m’en veux de la vouloir à cause d’Erina. » Tu finis par venir t’asseoir sur le petit lit, te prenant la tête entre tes mains. « Aide moi Raven… Je sais pas quoi faire. Je ne peux plus… je ne veux plus la fuir. »
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Raven Graymarck
Raven Graymarck
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Raven Graymarck
Mer 3 Juin - 22:07
Je n’ai jamais vu mon cousin aussi nerveux. Pourtant, depuis toutes ses années, je croyais avoir vu Aiji dans tout les états possible. Il fallait croire que non. Il allait finir par me rendre moi-même nerveuse s’il continuait. Je fais bien de l’emmener directement dans ma chambre. Judith n’a pas besoin de voir ça. C’est à peine s’il répond à ma taquinerie sur les réparations de la maison. J’allais vraiment finir par lui demander de s’occuper de cette gouttière branlante. Pire, il se met à faire les cents pas dans ma chambre. Elle n’est pas si grande que ça en plus. Je pourrais presque voir le plancher se creuser à chacun de ses passages. J’éxagère à peine… Si je n’étais pas aussi intriguée par son état, je l’aurais surement déjà stopper. Pourtant je me contente de le fixer sans rien dire. Hypnotisé, comme on l’est d’un poisson qui tourne dans son bocal. « J’ai embrassé Ainsley. » Si je n’étais pas déjà dans mon lit, j’en serais certainement tombé à la renverse. Il est aussi douée que moi pour rentrer dans le vif du sujet n’empêches. Ce doit être un trait de caractère lié à notre ADN. « J’ai embrassé Ainsley et et… Je sais plus quoi faire. Je la veux. Mais je m’en veux de la vouloir à cause d’Erina. » Alors par contre, son art de se prendre la tête j’espèrais de tout mon coeur que je n’en avais pas hérité. Il avait un don pour se compliquer la vie et se faire du mal. « Aide moi Raven… Je sais pas quoi faire. Je ne peux plus… je ne veux plus la fuir. » Il me demandait conseil ? A moi ? Il devrait être dans une sacrée mouise. Aucune personne sensé ne me demande de conseils en amour. Ce serait comme demander à un boucher comment faire du pain. RI-DI-CU-LE. Mais puisqu’il était là, j’allais faire de mon mieux. C’est qu’il me faisait de la peine assis sur mon lit, la tête entre les mains.


Je prend une petite inspiration. « Je peux te dire franchement ce que je pense ? Sans restriction. » Je préfèrais être sûre quand même. Les gens ont trop tendance à me dire de me taire sinon. « T’es un idiot. » Déjà, il fallait qu’il se rende compte de ça. Parce que bon, sinon, il pourrait jamais guérir. « Déjà, pourquoi est ce que tu t’en veux à propos d’Erina ? T’as l’impression de la tromper ? C’est ridicule. On ne trompe pas une morte. » J’y allais peut-être un fort là quand même… Autant radoucir les choses. « Et puis, je la connaissais pas beaucoup Erina, mais je pense qu’elle aurait préféré te savoir heureux que seul à te morfondre dans ton coin. » J’ai bien cru qu’il allait finir moine. Je n’aurais jamais connu le bonheur d’être tata. Bon, je deviendrais pas vraiment tata, vu qu’il est mon cousin. Je serais juste la cousine d’un bébé. Mais tata de coeur. Enfin bref, vous avez compris l’idée. Il était trop beau gosse pour finir vieux garçon. « Et puis il y a une chose que j’ai envie de dire. ENFIN ! Il était temps que tu te laisses un peu aller. Le balai dans ton cul allait plus jamais pouvoir sortir. » A tout les coups il allait être choqué par mon expression. Déjà qu'il se mettait toujours pas en tête que j'avais une vie sexuel... « Et puis j'adore Karlhya. Elle sera une belle-soeur parfaite. » Enfin, belle cousine, mais vous avez compris le truc.

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Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
+ MESSAGES : 82
Aiji Bailey
Mer 3 Juin - 23:14
T’as bien conscience que t’es une loque en cet instant présent Bailey. C’est rare que tu te laisses aller à tes émotions, la dernière fois que Raven t’a vu dans cet état eh bien… c’est justement après qu’elle t’es vu revenir de mission, totalement dévasté par la perte d’Erina. « As-tu vraiment besoin de mon approbation ou est-ce que tu poses seulement la question pour la forme? » Que tu grommelles, la tête toujours entre tes mains, le regard rivés sur le plancher. Qu’il est moche ce plancher d’ailleurs… Tu viens de t’en rendre compte, avec ses rayures et ses tâches… « Ah je me disais aussi… » Que tu soupires lorsqu’elle te traites d’idiot. En effet oui, c’était stupide de te demander si Raven allait réellement parler sans langue de bois. Mais tu l’écoutes. Tu l’écoutes sans la couper, toujours à ta contemplation de ce fichu parquet. Et elle parle, elle te dit les choses sans filtre. Si elle te donne son avis, elle n’y va pas te main morte, et tu grimaces lorsque tu trouves qu’elle salit légèrement la mémoire de la défunte.

Tu finis par relever la tête pour fixer le mur en face de toi. « Mais bien sûr oui je… Elle était tout pour moi tu comprends? Elle a été la première. Je suis devenu un homme accompli grâce à elle je… » Tu empoignes à nouveau la tête avant de te relever et de recommencer à faire les cent pas. « Tu ne comprends pas je… J’ai l’impression de salir sa mémoire. J’ai peur de l’oublier. Elle ne mérite pas d’être oubliée et surtout… » Tu te bloques devant la fenêtre, tu regardes les enfants courir dehors, les couples avancer, enlacés. « Et si jamais je me sens mieux avec Karhlya? » Tu appuies le front contre la fenêtre, profitant de la froideur de la vitre, espérant rafraîchir ton pauvre cerveau. « Et si jamais je me sens mieux dans les bras de Ainsley que dans les siens? Si jamais je n’arrête pas de comparer l’une avec l’autre? Et si jamais je n’arrête pas d’imaginer ce que ma vie aurait pu être avec Erina? » Tu as peur Bailey oui, tu lui as promis de ne plus fuir mais… es-tu réellement capable de te relever et d’affronter cette nouvelle vie, toi qui t’étais juré de te fermer à l’amour. « Je ne veux pas penser à Erina lorsque j’aurai Ainsley dans mes draps, dans mes bras. Tu comprends ça? J’ai peur d’oublier Erina… Mais en même temps je ne peux pas… je ne peux plus me permettre de penser à elle si je suis avec Karhlya ! » Ça te bouffe Aiji, tu ne veux pas déconner. « Je lui ai demandé de m’attendre. Et je veux… » Ton poing s’abat sur la petite commode. « Je la veux. Je veux pouvoir lui dire oui. Je veux qu’elle ai confiance en moi, pouvoir aller vers elle. Qu’elle ne se sente pas rejetée comme la dernière fois… » Ah oui tu ne lui as pas dit ça à Raven. « Après Trost elle est venue vers moi. C’est elle qui est venue. Elle m’a embrassé et… Et j’ai fui. J’ai fui comme le lâche que je suis. J’ai eu peur de l’affronter. J’ai eu peur de toutes ces émotions qui me traversaient de part en part, mais qui étaient tellement agréables… Toutes ces émotions que j’ai laissé de côté pendant si longtemps, que j’ai réussi à garder enfoui en moi… » On ne t’arrête plus Aiji. Tu déblatères tout ce qui te passe par le crâne, t’as besoin de laisser sortir tout ce qui te bouffe depuis si longtemps. « Mais quand elle est sortie sans moi.. J’ai eu peur de ne plus jamais la revoir. C’est ça qui m’a poussé à la retrouver et… je pense que j’ai eu raison… Enfin je crois… »

Tu lui lances un regard noir lorsqu’elle te parle de balai dans le cul, mais laisses échapper un léger sourire lorsqu’elle termine déjà par l’imaginer dans la famille. « Oui toi t’es pas vraiment objective hin… » Tu secoues la tête. « Je ne veux pas la laisser tomber. Je lui ai promis je… je ne peux plus. je ne veux plus fuir… Mais je ne veux pas faire de bêtises. » Tu finis par revenir t’asseoir sur le lit, épuisé. « Je ne veux pas lui faire de mal, la blesser à cause de maladresse ou… J’ai peur qu’elle ne comprenne pas mes réactions. »
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Raven Graymarck
Raven Graymarck
Raven Graymarck
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Raven Graymarck
Dim 7 Juin - 11:15
Mon cousin a l’air complètement perdu. Il baisse la tête, la relève, puis se lève et recommence à faire les 100 pas. Je vais vraiment devoir refaire mon parquet moi… Encore une fois, je ne dis rien, le laissant exprimer ce qu’il ressent. Et il en a des choses à dire. En temps normal, c’est pourtant moi la bavarde de la famille. Mais pas ce soir. C’est un florilège de paroles qui se déverse de sa bouche. Je tente de tout retenir, pour lui répondre au mieux. Il finit par venir se poser à côté de moi. Il a l’air épuisé. Il était déjà fatigué de base, mais là… Lui qui avait osé dire que j’avais des rides, ne se rendait même pas compte qu’à se faire autant de soucis, il allait vieillir avant l’âge. Je vois aussi que ma façon de lui rentrer dedans avant n’avait pas remis ses neurones en place. Il vaut mieux alors tenter la manière douce. Pas vraiment la méthode dans laquelle j’excelais. Je pose alors ma main sur son bras, attirant ainsi son attention. « Tu as un don pour te prendre la tête. » Oui, je peux pas non plus être douce et gentille d’un coup. « Tu ne vas pas oublier Erina. Ni souiller sa mémoire. Au contraire, je pense que rester seul et morose se serait là bafouer sa mèmoire. Elle était une fille souriante. Alors tu devrais l’honorer de cette manière. » Je m’avançais un peu là, je la connaissais très peu Erina. J’étais assez jeune quand elle a disparu. Et j’étais pas vraiment interessée par la petite amie de mon cousin. J’avais d’autres chats à fouetter. Mais il me semble que la fille dont il me parlait aurait refuser qu’il soit malheureux. « Elle restera toujours ton premier amour. Et ça c’est spécial. Peu importe ce qu’il se passe avec Karlhya, Erina gardera cette place particulière. Ca ne veut pas dire que Ka va lui prendre sa place, elle va créer la sienne plutôt. Et ce ne sera pas forcément mieux ou moins bien qu’avec Erina. Ce sera différent, c’est tout. » Ouaaah, j’étais une poète qui s’ignorait. Je ne savais même pas que je pouvais dire ce genre de choses. Je devrais peut-être me demander conseil moi-même. Genre, que devrais faire avec Lightwood. Celle qui conseillait Aiji me dirait de suivre mon coeur. Non, je n’étais pas prête à l’écouter. Je laissais ses conseils à mon cousin, lui en avait besoin. 


Je préférais ne pas parler du fait qu’il l’avait repoussé une première fois. Je notais juste mentalement d’offrir un verre à mon amie. Elle le méritait. Par contre, sa dernière inquiétude, il y avait une solution simple. « Et si tu t’inquiètes qu’elle ne te comprenne pas, expliques lui. Tu lui as déjà parler d’Erina ? Si tu ne veux pas qu’elle se fasse de fausses idées sur tes réactions, lui plus simple c’est de tout simplement le lui dire. Tout ce que tu viens de me dire, elle doit l’entendre aussi. Je ne pense pas que ça la fera fuir. Après tout, elle ne fuit pas devant les titans et t’es quand même moins coriace qu’eux. » Je poussais un nouveau soupir. « On est pas doués dans la famille pour laisser parler notre coeur. On devrait apprendre à le faire... » marmonnais-je plus pour moi-même que pour lui.

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Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
+ MESSAGES : 82
Aiji Bailey
Mer 8 Juil - 11:42
Tu vois Bailey. T’es un concentré de contradictions à toi seul. Tu tiens pas en place dans cette chambre. T’as envie de bouger mais t’es totalement crevé. Crevé par toutes ces questions, ces interrogations qui te vrillent le crâne. Et franchement là, maintenant que t’as déballé une partie de tes angoisses… t’as bien envie d’aller dormir pour te libérer de toute cette pression. C’est lorsque Raven pose sa main sur ton épaule que tu relèves des yeux douloureux sur elle. « Tu penses? » C’est un véritable regard de chien battu que tu lui lances. « Tu réussirais toi à aimer à nouveau si tu perdais celui auquel tu tiens tant? » Oui bon. C’est un peu une mauvaise question que tu lui poses puisqu’elle n’est avec personne. Mais tu aimerais tout de même connaître son point de vue. Tu réfléchis un long moment à sa déclaration. « Je me sens tellement perdu. Pendant six longues années j’ai réussi à taire tous ces sentiments au fond de mon coeur et… d’un coup les voici qui se révèlent au grand jour. » Tu pousses un long soupir. « C’est… terrible. Je ne peux pas fuir ces sentiments, je ne peux plus la fuir à moins de lui faire mal. Je… je veux bien faire les choses tu comprends? Mais... » Tu relèves les yeux et fixes le mur. « Je ne sais pas comment m’y prendre. »

Et tu finis par te lever d’un bond lorsqu’elle te dit de parler d’Erina à Ainsley. « NON ! » Tu secoues la tête et te diriges vers la tête. « Non je… Et si ça la faisait fuir de savoir que je traîne le fantôme de ma défunte compagne derrière moi depuis des années? Si au contraire elle ne désirait pas de ces cadavres dans mes placards? » Tu passes tes mains dans tes cheveux, t’adosses au mur et finis par te laisser glisser le long de celui ci. T’es lessivé. T’attrapes mal au crâne. Pour la première fois depuis six ans, tu as tout un tas de sentiments, d’émotions, de pensées qui te vrillent la tête. « Je... » Nouveau soupir. Tu prends le temps de te répéter les paroles de ta cousine, pour mieux y réfléchir. « Je vais… je vais réfléchir. » Tu te masses les tempes avant de te redresser lentement. Tu t’approches de ta cousine, la relève et finis par la serrer dans tes bras. « Je vais te laisser à tes invités. Excuse moi de t’avoir dérangée. Et merci. » Tu ressors de la pièce et te tournes vers elle, main sur la poignée. « Si tu penses vraiment que je dois tout lui dire… Je le ferai dans ce cas. » Et tu finis par ressortir de chez elle, non sans saluer et t’excuser auprès des deux invités qui se trouvent encore dans le salon. Et tu prends une bouffée d’air frais en retournant dehors, prêt à marcher pendant quelques heures pour méditer les paroles de Raven.
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