Attack on Titan
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Life is a game † Emrys
Elke Khárites
Elke Khárites
Elke Khárites
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Elke Khárites
Ven 29 Mai - 0:30
Tu le vois là bas. Assis sur son banc à t’attendre. T’avais eu dans l’idée d’aller le réveiller en lui gueulant dans l’oreille mais malheureusement pour toi tu t’étais réveillée un poil plus tard qu’à l’accoutumée et lorsque tu avais passé ta tête dans le dortoir des hommes, il était déjà parti. Dommage. Enfin ce n’est pas grave. Ce n’est que partie remise. T'avais alors commencé à chantonner dans le dortoir pour réveiller les autres mais tu t'étais bien vite pris quelques bottes dans la trombine. Même pas marrant ça. Les autres ne savent vraiment pas rire. Qu'ils te paraissent bien ternes et ennuyeux à côté de ce gamin des rues pour qui tu as fini par éprouver la plus grande sympathie, et la plus grande affection. Bien plus que pour les membres de ta propre famille à dire vrai. Tu secoues la tête. non. Il ne vaut mieux pas que tu penses à eux. Surtout avec ce qui menace de te tomber sur le coin du nez. Alors tu t’approches doucement, sur la pointe des pieds avant de te mettre à courir à la dernière minute et de sauter devant lui.

« Eeeeeeet maiiiiintenaaaaant c’eeeeeeest toooon touuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuur ! » Tu lances la pièce dans les mains d’Emrys tout en tendant les bras et en les levant vers le ciel tout en montant dans les aigus. T’attirant les regards exaspérés des passants, sans doute bientôt prêt à te courser avec leur balai pour peu que t’arrêtes pas bientôt de parler en chantant comme une castafiore. Parce que oui, c’était ça le défi du jeune homme la veille. Que tu passes ta journée à parler en chantant. Sur l’air de ton choix bien évidemment. Autant dire que t’avais cassé les oreilles de pas mal de citoyens. A commencer sans doute par celles d’Emrys. « Caaaap ou pas caaaap de me laisser te maquilleeeeeeeeer pour le restaaaant de la journéééééééeé ? » Tu termines par le son d’une longue marche funèbre et tu finis par te planter devant lui, tout sourire avant de pousser un long soupir de soulagement.

« Bon sang que c’était épuisant. J'ai la gorge tout enrouée. » Nouveau soupir que tu pousses avant de t’asseoir à ses côtés et de lui filer une tarte au sucre que t’as piquée dans les cuisines du quartier général avant de venir à sa rencontre en cette belle matinée. « Ça va tes oreilles bourdonnes pas trop? Elles ont tenues le choc? » Que tu dis en lui tirant sur le lobe d'oreille et en zieutant à l'intérieur quelques secondes. Et tu n’attends même pas qu’il te réponde avant d’engloutir la tienne en moins d’une minute. « Humpf. » Tu pousses un soupir de soulagement lorsque tu sens que ton estomac est enfin rassasié. Et tu te tournes vers lui en lui lançant un large sourire. « C’est meilleur quand c’est tout juste sorti du four… » Tu finis par te tourner vers lui complètement, te rapprochant à quatre pattes comme une enfant, sortant une petite trousse de ton veston, un ensemble de produits cosmétiques en main. « Alors. Prêt à subir la torture que subissent toutes les filles de noble? »
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Emrys Yancey
Emrys Yancey
Emrys Yancey
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Emrys Yancey
Sam 30 Mai - 13:56
J'avais été tiré du sommeil tôt. Pas vraiment de la meilleure des manière. Je préférais largement quand Elke venait me tirer de mon lit que quand j'étais pris de cauchemar. Il y avait longtemps que je n'avais pas rêvé de ma mère. Et a chaque fois, cela me mettait d'une humeur morose. J'avais quitter le dortoir sans bruit pour aller me prendre un bon café. Mais là mélancolie ne me quittait pas. J'avais fini par me poser sur un banc en attendant Elke. Au moins, il faisait beau et le soleil cachait quelques peu ma fatigue. Je détestais être dans cet état. Je faisais tout pour être un type drôle et insouciant. La vie était bien plus facile comme ça.

J’entends finalement quelqu’un courir. Je n’ai pas vraiment besoin de me redresser pour savoir qui sait. Et comme toujours quand je vois mon amie, un sourire se dessine sur mon visage. Le sourire du conspirateur. De la mauvaise blague qui est souvent une mauvaise idée aussi. Elle se pointe finalement devant moi et il ne suffit de rien de plus pour que je retrouve mon énergie. « Eeeeeeet maiiiiintenaaaaant c’eeeeeeest toooon touuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuur ! » J’attrape la pièce au vol. J’avais eu une mauvaise idée avec ce gage. C’était drôle au début. Mais les oreilles de tout le monde ont bien failli se mettre à signer. Elle chantait si mal. J’aurais dû me contenter d’une matinée. Pas de 24h. « Caaaap ou pas caaaap de me laisser te maquilleeeeeeeeer pour le restaaaant de la journéééééééeé ? » La marche funèbre annonce bien la couleur. Bien que j’avais survécu à pire avec elle. On se souviendra toujours de ma journée en jupe. Juste parce que j’avais osé dire qu’elle courait moins vite que moi quand on était gamins. Elle a tout de suite prétexter un problème de garde robe. « Cap ! » Que je dis en rangeant la pièce dans ma poche.

Elle se laisse tomber à mes côté sur le banc. « Bon sang que c’était épuisant. J'ai la gorge tout enrouée. » J’eus un petit rire en attrapant la tarte qu’elle me tendait. « En même temps, tu as donné tout ce que tu avais à chaque chanson. Je peux pas te reprocher de pas y mettre du tiens. » Elle pouvait continuer à donner du sien, elle ne pourrait jamais chanter correctement. « Ça va tes oreilles bourdonnes pas trop? Elles ont tenues le choc? » Et je la vois tirer sur mon oreille pour regarder dedans. Comme si elle pourrait y voir les dégats qu’elle y à causer. Elle n’attends même pas que je lui réponde qu’elle avale sa tarte. « Humpf. » Je secoue la tête tenant toujours ma tarte. « C’est meilleur quand c’est tout juste sorti du four… » « S’tu le dis. Enfin, je te rassure, mes oreilles vont bien. Je pense que les dégats sont plus au niveau de mon amour pour la musique. On va être fâcher pendant un temps tout les deux. » Ou alors il allait falloir que je tombe sur un chanteur très talentueux pour oublier l’horreur qu’elle nous a servi en 24h…

Subitement, la voilà en mode fauve, avançant à quatre pattes sur ce banc. Comme si elle avait la place pour ça. Et très vite, je la vois sortir une pochette de sa poche. Je grimace doucement. Heureusement que j’ai jamais été du genre à me soucier de ma virilité. « Alors. Prêt à subir la torture que subissent toutes les filles de noble? » « Ouais... » que je marmonne. Avant de regarder ma tarte au sucre. « Nan attends deux secondes. » Je l’enfournais en entier dans ma bouche. Un truc tout sauf glamour, mais comme je disais, je me fichais pas mal de l’image que je renvoyais. J’étais un orphelin qui voulait dans les quartiers pauvre. Un genre de Robin des bois. Sauf que je gardais tout pour moi. Je partageais pas. La bouche encore pleine, je me tournais vers elle. « Ch’est bon. Chuis prêt. »
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Elke Khárites
Elke Khárites
Elke Khárites
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Elke Khárites
Lun 1 Juin - 20:13
T’aimes bien ces petits jeux, ces blagues innocentes que vous vous rejetez à la figure tous les jours de votre misérable vie. Parfois tu te demandes ce que tu serais devenue si tu n’avais pas été obligée de suivre ta nourrice ce jour de marché. Si elle avait écouté tes caprices et t’avait laissée chez toi avec tes soeurs. Si elle ne t’avait pas forcé à porter cette horrible petite robe blanche, te rendant toute innocente face à ce gamin des rues. Sans doute serais-tu encore dans ta famille. Sans doute ton père chercherait-il à te marier à une riche famille. Sans doute oui, qu’il se servirait de toi comme un objet.... Mais tout ce qu’il avait prévu pour toi a pris fin dès le moment où tu as posé tes yeux sur ce petit garçon. Dès que tu as vu sa main glisser furtivement dans la bourse de ta nourrice pour fuir dans une ruelle adjacente. Dès que tu t’es lancé à sa poursuite pour récupérer ton bien. Dès qu’il a ouvert la bouche pour te mettre au défi toi, gamine avec des parents riches, de traîner avec un gosse sans le sou, un miséreux. Et t’as accepté. Peut-être est-ce tout simplement l’ennui qui t’a poussé à accepter de relever ce petit jeu stupide, toi qui t’ennuyais ferme dans ta prison dorée. C’est même très certainement ça. Apprendre à se tenir correctement à table, à danser, à tenir la conversation… mais à parler uniquement quand on le demande. Ça avait ses limites. Si tu trouvais amusant de pavaner dans des jolies robes au début et que tu aimais marcher dans les pas de ta mère que tu trouvais tout simplement magnifique… tu avais vite fini par déchanter. Et tu avais vite fini par remarquer que ta mère semblait comme… morte à l’intérieur. Alors cette pièce. Ce sourire grimaçant. Ce défi. C’est tout ce dont tu avais eu besoin pour embrasser une vie sur laquelle tu aurais le contrôle. Du moins lorsque tu n’es pas sous le jougs des défis d’Emrys.

« Tu sais très bien très cher que je met de la ferveur à la tâche ! Toujours ! » Que tu dis en riant et en t’asseyant près de lui avant de l’observer. C’est qu’il te semble avoir une petite mine aujourd’hui. Pourtant il range la pièce dans sa poche, te permettant ainsi de t’occuper de lui. Tu frappes dans tes mains, ravie, après avoir fini d’engloutir ta tarte et t’être essuyé la bouche expressément. Il va avoir fier allure avec ce que tu lui as préparé. « Eh ! Insinuerais-tu que je suis une mauvaise chanteuse? » Tu fais une petite moue outrée avant de croiser les bras et de le fixer. « Tu ne m’as jamais mise au défi de *bien* chanter que je sache ! Si tu l’avais précisé dans ton défi peut-être que je me serai appliquée. » Tu lui tires la langue, joueuse et taquine. « Bon très bien pour me faire pardonner de mes trémolos je t’emmène au bar de la *Ka’Stafiore* ce soir. Je vais te réconcilier avec la musique tu verras. » Et tu le regardes avec une drôle de lueur dans le regard. « Là bas il y a toujours une superbe nana qui chante. Et en plus tu peux chanter avec elle ! » Autant dire que si la pièce est de retour dans ta poche, t’auras vite fait de l’envoyer sur scène.

Tu le regardes engloutir sa tarte en moins de temps qu’il en faut pour le dire et le voilà qui se tourne vers toi, la bouche toujours rempli et des miettes éparpillés un peu partout. « Oh mais regarde moi ça comment tu fais pour t’en mettre toujours plein partout ? » Après t’être approchée à quatre pattes, te voilà à t’asseoir à genoux pour lui faire face. Et si tu passes ta main sur ses joues pour le débarrasser des miettes, tu finis par aviser un gros morceau de sucre encore collé. Ni une ni deux tu te penches en avant pour venir croquer sa joue. « En plus tu laisses toujours des morceaux. » Tu croques la bille de sucre avec un sourire avant de sortir un mouchoir de ta poche pour l’imbiber de l’eau qui se trouve dans ta gourde. « Faut vraiment que j’arrête de jouer à la maman. » Que tu grognes après avoir fini d’ôter tout le sucre et les miettes de son visage. Puis tu finis par sortir les poudres, fards et autres instruments de torture avant de venir t’asseoir à califourchon sur lui. « Aller contracte. Ça sera plus facile si je pose mes fesses là. Et ferme les yeux deux minutes. » Tu commences à lui poudrer le visage avant d’appliquer un fard bleuté sur ses paupières. « Tu peux ouvrir les yeux. » Tu sors alors le mascara et tente tant bien que mal de lui appliquer sur les cils. « Arrête de bouger. Non. Ferme pas les yeux. Fais pas le con sinon je vais en mettre partout et là ça deviendra vraiment artistique. » Que tu lui dis en sortant un petit bout de langue tant tu t’appliques pour bien faire les choses. Et si tu finis par sortir un bâton de crème que tu es prête à déposer sur ses cernes… tu finis par lui tapoter la joue. « Dis moi. Le petit Emrys a mal dormi cette nuit non? C’est quoi ces cernes? » Que tu murmures doucement, inquiète.
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Emrys Yancey
Emrys Yancey
Emrys Yancey
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Emrys Yancey
Dim 7 Juin - 22:28
Je devais commencer à avoir moins de nez pour mes défis. La preuve, je n’avais pas vu venir la torture que serait de la faire chanter toute une journée. J’aurais pourtant dû le voir venir. Je savais qu’elle chantait mal. Mais je n’avais vu que la honte qu’elle allait ressentir. « Tu sais très bien très cher que je met de la ferveur à la tâche ! Toujours ! » Ouais, je le savais pourtant. Mais en général le facteur perte est moins important que la blague. Pas cette fois-ci. « Eh ! Insinuerais-tu que je suis une mauvaise chanteuse? » J’hausse un sourcil en la fixant. « Tu n’es pas une mauvaise chanteuse. Tu es la pire des chanteuses. » Et c’était peu dire. « Tu ne m’as jamais mise au défi de *bien* chanter que je sache ! Si tu l’avais précisé dans ton défi peut-être que je me serai appliquée. » Je ne prend même pas la peine de répondre. Elle sait très bien qu’elle ne pourra pas faire mieux. Jamais. Elle devait oublier le chant pour toujours. Il en va de la sécurité de tout le monde ! « Bon très bien pour me faire pardonner de mes trémolos je t’emmène au bar de la *Ka’Stafiore* ce soir. Je vais te réconcilier avec la musique tu verras. »  Je n’aime pas le regard qu’elle me fait. C’est signe qu’elle a une idée de défi ça. Je n’aurais plus qu’à éviter qu’elle ait la pièce à ce moment là. C’était pas compliqué, je n’aurais qu’à trouver un défi qui tiendrait toute la nuit. « Là bas il y a toujours une superbe nana qui chante. Et en plus tu peux chanter avec elle ! » Voilà, elle comptait me faire chanter à mon tour. Mais dans mon cas, ça ne me dérangeait pas du tout. Après tout, j’avais une voix sublime. Elle le savait pourtant.


J’engloutis donc ma tarte et il est temps qu’elle me maquille. « Oh mais regarde moi ça comment tu fais pour t’en mettre toujours plein partout ? » Et voilà qu’elle s’approche à quatre pattes, encore. Elle s’agenouille et enlève les miettes autour de ma bouche alors que je mâche toujours. Elle se penche alors, attrapant un gros morceau entre ses dents. Elle est intenable.  « En plus tu laisses toujours des morceaux. » « C’est pour faire des réserves. Regarde, tu te nourris à nouveau. » Elle sort maintenant un mouchoir, qu’elle humidifie avant de nettoyer le reste. « Faut vraiment que j’arrête de jouer à la maman. » Je lève au ciel alors qu’elle sort ses poudres et autres objets pour me peindre la figue.  Pire, elle grimpe sur mes genoux. Mes mains trouvent automatiquement sa taille. C’est peut-être là que je comprend enfin pourquoi certains nous prennent pour un couple. « Aller contracte. Ça sera plus facile si je pose mes fesses là. Et ferme les yeux deux minutes. » Parce qu’elle trouve que mes cuisses sont molles. « Si je contracte trop tu pourrais te fracturer le coccyx. » Je répond avec un petit sourire en coin tout en fermant les yeux. Je sens alors son pinceau passer sur mon visage puis mes paupières. C’est que c’est agréable ce truc. Je vais y prendre gout. « Tu peux ouvrir les yeux. » Elle se penche alors vers moi, pour mettre un truc sur mes cils. Mais… ce sont bien ses seins que je sens frotté sur moi ? Heureusement que j’avais l’habitude qu’elle se colle comme ça. Un jour je devrais peut-être lui expliquer que je n’étais plus un gosse. Mais pour la peine, je gigote quand même un peu. « Arrête de bouger. Non. Ferme pas les yeux. Fais pas le con sinon je vais en mettre partout et là ça deviendra vraiment artistique. » J’ai bien envie de continuer à gigoter pour la peine. « J’y peux rien, mes jambes sont en train de crever. Tu devrais arrêter les tartes toi ! C’est que tu pèses ton poids. » Je la vois maintenant sortir un baton et me tapoter les joues. Franchement, le maquillage, c’était chelou. « Dis moi. Le petit Emrys a mal dormi cette nuit non? C’est quoi ces cernes ? » Avais-je envie de lui parler de mes cauchemars alors qu’elle me grimpe dessus ? Non pas du tout. « C’est de ta faute. Je me suis endormi avec un mal de crâne abominable à cause de tes chansons. Et ta voix pas poursuivie jusqu’à dans mes rêves. » Je n’ai pas vraiment l’habitude de parler de mes sentiments avec elle. Notre amitié est basé sur autre chose. Pourtant je sais qu’elle ne va pas être dupe. Même si nous parlons pas de nos problèmes, on les devine toujours dans le regard de l’autre. Alors je balance une fausse/vraie vérité, sur le ton de l’humour. « Pire, ma mère a fini par te rejoindre sur une scène pour faire un duo. Sa voix est magnifique, mais pas assez pour contrebalancer ton timbre de voix unique. » Comme ça, elle sait le problème, tout en n’ayant pas à me poser des questions. « T’en as encore pour longtemps avec ta peinture ? Je crois que mon sang ne descend plus jusqu’à mes pieds. »

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Elke Khárites
Elke Khárites
Elke Khárites
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Elke Khárites
Lun 8 Juin - 20:52
T’as aucune limite, tu le sais ça Elke? Ou du moins tu penses ne jamais t’en être fixée. Lorsque tu as commencé ces petits jeux avec Emrys tu n’as pas pensé à te mettre des barrières. Tu ne lui as jamais dit non à rien, et tu penses continuer comme ça. Il pourrait te demander n’importe quoi que tu serais prête à relever le défi, rien que pour lui prouver que tu n’es pas une chiffe folle. Rien que pour lui prouver que la gamine de bonne famille a disparu. Dès lors où la petite pièce a volé dans ta direction de toute manière tu as fait ce choix. Tu as décidé que tu ne comporterais pas comme ton père le voulait. Tu as décidé de prendre ta vie en main, d’en faire ce que toi tu voulais. Sauf qu’au final, si tu étais un peu plus honnête avec toi, tu verrais que ce n’est pas toi qui forge ta vie mais bien Emrys et ses défis. Peut-être n’aurais-tu pas choisi les Brigades Spéciales. Peut-être n’aurais-tu pas choisi de devenir soldat même. A dire vrai tu ne t’es jamais posé la question de ce que tu aurais pu devenir, de ce que tu aurais aimé devenir. Tout simplement parce qui te plait en ce moment, c’est d’être avec ce gamin des rues, c’est d’être fourrée partout avec lui, de rire, de t’amuser encore et toujours plus.

C’est ce qui te fait hausser un sourcil lorsqu’il te traite de mauvaise chanteuse. « Dis donc. Tu pourrais admettre que tu aimes entendre ma voix toute la journée. » Tu lui donnes une pichnette sur le front. « T’as qu’à m’apprendre à chanter dans ce cas. J’arriverais sans doute jamais à ton niveau mais si ça peut te faire plaisir… Je viendrai t’endormir avec des berceuses. » Que tu lui dis en lui tirant la langue alors qu’il engloutit la tarte encore plus vite que toi. Et il en met plein partout. T’as l’impression de revoir le gamin que tu as connu dans la rue sur le moment, avec son visage maculé de crasse. Pourtant tu n’as aucune honte à venir croquer la perle de sucre sur son visage. Quand tu dis que t’as pas de limite… Tu n’as honte de rien avec lui. Tu te sens capable de tout faire. Tu es complètement sans gêne avec lui, c’est comme ça qu’il t’a appris à être. Heureusement d’ailleurs, sinon tu n’oserais sans doute pas faire la moitié de ce qu’il te demande. La petite fille pudique a beaucoup changé.

D’ailleurs pour en attester tu viens t’assoir à califourchon sur lui pour le nettoyer. Ses mains se posent sur ta taille, et tu en sens la fraîcheur à travers ta fine chemise. « N’en profites pas pour me tripoter. » Que tu lui dis avec un grand sourire en lui tapotant le nez. « Tu sais que je serai obligée de te botter le derrière sinon. Avec grand plaisir comme d’habitude. » Tu glousses lorsqu’il te parle de ton coccyx. « Pour ça il va te falloir encore un peu d’exercices... » Tes mains lâchent le pinceau pour venir relever sa chemise et passer tes mains sur son ventre. « Mh… J’avoue que t’as toujours tes abdos même avec ce qu’on bouffe ici. Je suis étonnée. » Et si tu vois son petit sourire, il semble d’attaque aussi pour te répondre. « Eh ! Sache que j’ai quelques rondeurs à entretenir de mon côté ! » Tu passes tes mains sur ta poitrine. « Tu crois que ça resterait comme ça si je faisais du sport à longueur de journée en mangeant que de la laitue? » Tu bouges tes seins devant son nez. « Ils sont parfaits comme ça non? Avoue ! »

« La prochaine fois y’aura pas que ma voix qui te poursuivra dans tes rêves crois moi. » Que tu lui murmures, mutine. Pourtant tu te calmes lorsque tu l’entends parler de sa mère, sujet sensible. « Ah. Ça t’arrives souvent? » Que tu murmures en fronçant les sourcils et en le fixant intensément. « Tu sais si tu fais des cauchemars moi je veux bien venir dormir avec toi et devenir ton nounours de temps à autre. En plus ça m’évitera de me coltiner ma coloc grincheuse et maniaque. Tu sais qu’elle parle dans son sommeil? Elle a traité de connard un certain Wideed après avoir bavé dessus pendant dix minutes. Je peux t’assurer que c’était les dix plus longues minutes de ma vie... »

Après ce bref exposé tu reviens à lui. « Non arrêtes de grogner. Il reste tout simplement tes lèvres. » Tu prends le tube rouge vif et te pinces les lèvres afin de lui appliquer correctement. « Tu vois à quelle torture j’ai été soumise toute mon enfance? » Tu le regardes, satisfaite de ton travail. « Pour la peine vu que j’ai oublié mon mouchoir t’as le droit de me faire un bisou où tu veux pour enlever le surplus de rouge à lèvres. » Tu te relèves et ranges toute ta pochette avant de le regarder un sourire aux lèvres. « Mais c’est que tu es magnifique Emrys avec tout ça. Si tu étais habillées en dame tu ferais certainement tourner les têtes ! » Tu ricanes. « C’est quoi notre ordre de mission aujourd’hui au fait? »
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Emrys Yancey
Emrys Yancey
Emrys Yancey
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Emrys Yancey
Mar 16 Juin - 19:30
Dans le fond, elle doit être mon attrape-rêve, celle qui me fait oublier mes cauchemars en journée. Même si elle chante horriblement mal. « Dis donc. Tu pourrais admettre que tu aimes entendre ma voix toute la journée. » Et elle agrémente mon front d’une pichenette. Un aie s’échappe même de mes lèvres. « T’as qu’à m’apprendre à chanter dans ce cas. J’arriverais sans doute jamais à ton niveau mais si ça peut te faire plaisir… Je viendrai t’endormir avec des berceuses. » Lui apprendre à chanter, serait carrément ridicule. Une véritable perte de temps. On apprend pas à chanter. On nait avec le talent ou alors on a le gène de la casserole, c’est tout. « Non, t’es trop difficile à enseigner. On peut rien faire entrer dans ton crâne de piaf. » Et puis il y avait ça aussi. Ou j’exagérais. Surement. Après tout, elle avait atteint le top 10 avec moi.


Pour mieux me peinturlurer la gueule, elle grimpe sur mes genoux. Mes mains se posent comme par automatisme sur sa taille. Comme pour l'empêcher de tomber. Ou juste pour avoir quelque chose à faire. « N’en profites pas pour me tripoter. » Mes sourcils se soulèvent tandis que mes doigts se mettent à pianoter sur elle. « Tu sais que je serai obligée de te botter le derrière sinon. Avec grand plaisir comme d’habitude. » J'ai un éclat de rire. Comme si ces menaces avaient encore un effet sur moi. « Tu serais trop heureuse d'être tripoter. C'est pas arrivé depuis quand ? » Je la taquine, mais je sais que si elle le voulait, elle pourrait se faire tripoter par qui elle veut. Elle était belle, c'était un fait. S'il n'y avait pas sa folie pour gâcher l'ensemble, ses parents auraient pu lui trouver un très bon partie. 


« Pour ça il va te falloir encore un peu d’exercices... » Elle aussi insinuer que mes cuisses ne sont pas musclés, elle ne perd rien pour attendre celle là. Elle relève alors mon t-shirt pour tâter mon ventre. Vraiment, elle fait tout pour ne pas suivre l'éducation de ses parents elle. « Mh… J’avoue que t’as toujours tes abdos même avec ce qu’on bouffe ici. Je suis étonnée. » « C'est que malgré tout, je continue à m'entretenir. Quand tu passes du temps à fuir le boulanger, tu sais qu'il faut toujours être en forme. » Ça, il m'avait bien souvent courser le boulanger. C'est que je ne pouvais jamais résister à ses pains. J'en chipais des que je pouvais. Mais cet homme avait une force incroyable. La fois où il avait réussi à m'en coller une restera graver dans ma mémoire. « Eh ! Sache que j’ai quelques rondeurs à entretenir de mon côté ! » Et la voilà qui pose ses mains sur ses seins. Irrécupérable. « Tu crois que ça resterait comme ça si je faisais du sport à longueur de journée en mangeant que de la laitue? » Parce qu'elle croit sincèrement que c'est la bouffe qui les fait grossir… En plus elle se met à les agiter sous mon nez. « Ils sont parfaits comme ça non? Avoue ! » Je pousse un soupir exaspéré. « Parfois je me demande si tu te souviens que je suis un homme. Parce que tu dois bien savoir qu’on agite pas ses seins devant un homme. » Je penche la tête sur le côté, faisant mine de les observer. « Même si tu devrais continuer à te goinfrer. Si tu les agitais pas, on les verrais même pas. » J’ai un sourire en coin, content de ma boutade.


D’autant que la conversation dérives sur un sujet moins agréable : mon manque de sommeil. « La prochaine fois y’aura pas que ma voix qui te poursuivra dans tes rêves crois moi. » J’ai un petit rire. « Ouais, je vais rever des deux oeufs au plat qui te serves de seins. » Je devrais pas trop la provoquer alors qu’elle est en train de me maquiller. « Ah. Ça t’arrives souvent ? » Demande-t-elle alors que je parle rapidement de ma mère. « Non pas tant que ça. C’est sûrement ton chant qui m’a perturbé. » « Tu sais si tu fais des cauchemars moi je veux bien venir dormir avec toi et devenir ton nounours de temps à autre. En plus ça m’évitera de me coltiner ma coloc grincheuse et maniaque. Tu sais qu’elle parle dans son sommeil ? Elle a traité de connard un certain Wideed après avoir bavé dessus pendant dix minutes. Je peux t’assurer que c’était les dix plus longues minutes de ma vie... » Voilà une bonne idée. Sauf qu’avec elle, je risquais de ne même plus dormir. « Si ça peut te sauver toi aussi. Mais on fait ça un soir où on bosse pas le lendemain. Ca vaudra mieux pour nous je pense. » On se tapait déjà suffisemment la honte au quotidien. D’ailleurs, elle est en train de terminer son maquillage. « Non arrêtes de grogner. Il reste tout simplement tes lèvres. » Et elle applique son truc rouge sur mes lèvres. « C’est poisseux ton truc. » Ouais, le pinceau du début était agréable, là, pas du tout. Et puis ce qu’elle a appelé le mascara, là, mes yeux semblent tout mouillé. C’est bizarre. « Tu vois à quelle torture j’ai été soumise toute mon enfance? » « Heureusement que tu m’as rencontré alors, je t’ai sauvé de cette torture quotidienne. » En vérité, ses parents doivent maudire mon nom. Sur plusieurs générations. « Pour la peine vu que j’ai oublié mon mouchoir t’as le droit de me faire un bisou où tu veux pour enlever le surplus de rouge à lèvres. » J’ai un sourire quand elle me dit ça. Mes deux mains se mettent alors autour de son visage, avant de l’attirer à moi. Ses lèvres toutes proches des miennes. Avant que je n’abaisse rapidement sa tête pour poser mes lèvres sur son front. Là voilà maintenant avec une énorme marque sur elle. Bon sang, elle dû choisir le truc le plus rouge possible.


Elle se redresse finalement et range ses affaires. « Mais c’est que tu es magnifique Emrys avec tout ça. Si tu étais habillées en dame tu ferais certainement tourner les têtes ! » Je passe une main sur mes cheveux faisant mine d’être flatté. « Oh, j’ai un énorme sex appeal ! Tu devrais le savoir depuis le temps. » Je me lève du banc à mon tour, secouant mes jambes. C’est qu’elle les a mis à mal en s’asseyant dessus. « C’est quoi notre ordre de mission aujourd’hui au fait? » J’ai une grimace, maitenant que je me rend compte que je vais devoir afficher son maquillage. « On doit patrouiller en ville. Il y aurait des combriolages dans des maisons. Si on tombe sur les voleurs, ils vont jamais me prendre au sérieux. » que je soupire. Je met ma main dans la poche. Mes doigts rencontrent alors la pièce. Enfin, si ça devient trop dur à supporter, je pourrais l’emporter avec moi dans ma déchéance.
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Elke Khárites
Elke Khárites
Elke Khárites
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Elke Khárites
Jeu 18 Juin - 17:00
Tes parents seraient complétement désespérés de te voir ainsi, assise sur un homme à tortiller tes seins sous son nez sans aucune gêne tandis que lui a ses mains posées sur ta taille. Même si tu ne fais rien de mal en soit, une noble se doit de rester gracieuse, pudique, réservée, calme… Tout le contraire de ce que tu es devenue d’ailleurs. Parfois tu te dis que ton père doit se consoler grâce à des deux plus jeunes soeurs, qu’il a réussi à forger de la manière dont il voulait. Enfin. Tu es certaine qu’avec la manière dont tu as tourné, ton paternel a dû veiller sur elle deux bien plus que sur toi. Elles n’ont pas dû avoir une belle enfance… Car oui, s’il y a bien une chose qu’Emrys t’a apporté, c’est bien ton indépendance en plus de la joie et d’un tas d’autres choses bénéfiques.

Tu lèves les yeux au ciel lorsqu’il te dit que tu as un crâne de piaf. il sait très bien qu’il a lui aussi une cervelle de moineau lorsqu’il s’y met, d’ailleurs tu ne cesses de lui dire pour l’embêter. Mais alors que tu lui dit de ne pas te tripoter, tu sens ses doigts bouger sur ta taille. « EH ! » Tu fronces les sourcils et tapotes un peu plus violemment le bout de nez d’Emrys avec ton pinceau enduit de poudre. Tu prends un air pseudo colérique avant de poser tes mains sur tes hanches. « Et toi tu serais bien trop heureux de me tripoter. » Tu attrapes son visage dans ta main avant de rapprocher le tien. « Tu serais surpris. Apparemment le Wideed en question aurait quelques vues sur moi… » Ne te tripotes pas qui veut. Mis à part pour un ou deux défis d’Emrys, rare sont ceux à avoir posé le doigt sur toi. « Et toi? Dis moi la dernière fois ça ne serait pas ce garçon que je t’ai demandé d’embrasser que tu as approché en dernier? » que tu tu dis avec un petit sourire satisfait. « Le prochain garçon que je te demande d’embrasser ça sera sur la fesse droite et non plus sur la joue tiens ! Voilà qui pimentera un peu plus tes échanges ! » Et tu glousses alors qu’il se remet à parler alors que tu poses les mains sur son ventre musclé.

Tu cesses d’agiter ta poitrine sous son nez après qu’il pousse un soupir exaspéré. « Quoi t’es géné? Ça serait bien une première ! » que tu dis en riant alors qu’il te lance une nouvelle pique. « Té. Ça va t’es pas n’importe quel homme. » Que tu dis tout simplement avant de les agiter de plus belle sous son nez. « Tu vas voir si on les voit pas ! » Que tu râles un coup avant de te remettre à le peinturlurer. « Tu verras. Un jour tu te diras que tu les aimes bien comme ça. Pis si c’est ça un jour t’en découvrira bien plus dessus et tu seras ravi de mes oeufs au plat ! » que tu marmonnes avant d’ajouter deux mouches, une sous son oeil, et une au dessus de ses lèvres rien que pour te venger. Ouais. Petite vengeance là…

Tu finis par te stopper dans ton élan. « Comment ça ça vaudra mieux pour nous? » Qu’est-ce qu’il sous entend par là ce petit con là. Tu penches la tête sur le côté pour le fixer, sceptique. « T’as l’intention de m’emmerder toute la nuit comme t’es là? Dire que je te propose de t’aider à dormir et que toi tu me fais des sous entendu pervers, je suis outrée ! » que tu déclares avec une fausse mine choquée. Quelle mauvaise comédienne tu fais avec lui. Si tu sais très bien jouer avec les autres tout est exacerbé lorsque tu te trouves face à ton ami. Tu adores jouer les divas et les comédiennes ratées avec lui. « Ouais. » Tu pinces les lèvres lorsqu’il se met à évoquer ta famille. Famille dont tu as reçu une ultime menace dernièrement. « Tu m’as pas sauvée que de ça d’ailleurs. » T’as de la chance vraiment. Tu te dis que t’es heureuse d’être tombée sur lui, même si tu n’as jamais réfléchis à ton avenir, tu es tout de même bien heureuse d’avoir échappée à certaines choses.

Et tu vois ses lèvres s’approcher des tiennes. Il te faut un petit moment avec de comprendre ce qu’il s’apprête à faire. Si tu te tends déjà, si tu te demandes déjà s’il faut que tu le repousses ou si tu dois juste le laisser faire… Voilà qu’il se recule au dernier moment pour venir t’embrasser avec force sur le front. Et lorsqu’il se décolle, tu ne peux t’empêcher de le regarder avec un air dépité. « Ah bah bravo je vais avoir un troisième oeil maintenant. » que tu soupires alors qu’il passe une main dans ses cheveux avant de pavaner devant toi. « Mais oui je sais. Aller viens ! » Tu lui donnes une claque sur les fesses avant de lui lancer un clin d’oeil. « Mais tu sais bien que personne ne te prend au sérieux enfin. Et ce n’est pas moi qui vais affirmer le contraire ! »

Tu l’empoignes par le bras avant de le trainer dans les rues. Déjà les regards se tournent vers vous. « Ça alors ! On dirait bien que tu attires plus les regards en temps que femme Eym’ ! Y’a un message là dessus je pense ! » Que tu lui grognes en riant en lui donnant un coup de coude dans les côtes. Puis tu t’arrêtes quelques secondes avant de réfléchir longuement, soudain sérieuse. « Mh. Tu crois qu’on peut trouver une carte quelque part pour essayer de repérer dessus les maisons cambriolées? On pourrait peut-être découvrir un schéma en numérotant les lieux des vols… Ou essayer de tracer des lignes afin de voir si ça converge vers un même endroit… T’en penses quoi? »
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