Attack on Titan
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This ring here represents my heart † Analynn
Nox Érèbe
Nox Érèbe
Nox Érèbe
+ MESSAGES : 13
Nox Érèbe
Ven 8 Mai - 0:01
Tu marches lentement dans les rues en cette fin de journée. Ce jour a été des plus éprouvants. T’as perdu un gamin dans la forêt lors d’une chasse aux faux titans. Un autre a failli mourir en escaladant une falaise. Et t’avais eu un combat de coq entre deux jeunes hommes pour les jolies yeux d’une demoiselle. Un truc que tu comprendras jamais tiens. Pourquoi se battre pour une fille… y’en a qui ont bien des idées farfelues. Autant dire que t’es fatigué, très fatigué. T’as juste envie de rentrer chez toi et de t’affaler dans le lit. Le soucis est que… Tu n’as plus de chez toi. Lors de la fête de Trost un titan a fait « oupsi » et a décidé qu'apparemment le Feng-Shui d’Analynn... c’était pas pour lui.

Votre maison, ton chez toi est littéralement éventré. A ton grand dam. Alors tu pousses un lourd soupir en contemplant le reste de la maisonnée avec un regard triste… puis tu finis par y entrer. Tu ne sais pas vraiment ce que tu cherches. Des restes de votre vie passée sans doute. Tu es beaucoup trop matérialiste Nox, mais c’est bien quelque chose que tu partages avec Analynn. Peut-être pas pour les mêmes raisons cela dit. Mais tu as besoin de souvenirs. Tu as besoin de ces morceaux de passé, c’est ce qui forgent ton existence. Tu as beau te rappeler tout… Rien ne te réconforte plus que de voir des objets habituels et remplis de souvenirs t’entourer. Et c’est bien pour cela que tu es triste. Votre maison n’est plus. Tu ne pourras sans doute jamais la récupérer comme avant, il y restera des cicatrices et… Et rien n’y fait. Tu n’aimes pas le changement. Alors tu parcours les pièces, sac en main. Tu fouines à droite et à gauche. Tu récupères quelques babioles. Quelques livres. Quelques habits. Et là, tu la vois. Cette petite boîte à bijoux qui a miraculeusement survécu au drame. Et tu pousses un profond soupir avec de t’en emparer pour l’ouvrir. A l’intérieur reposent plusieurs bijoux. Un bracelet de la grand mère d’Analynn. Quelques pendentifs. Et surtout… Surtout la première paire de boucles d’oreilles que tu lui a offerte. Ainsi que ta bague, celle que tu lui as offerte la première année où tu la connue. Et ça Nox… Ça ça te remplit de joie pendant un court instant. Et tu fourres la boîte dans ton sac avant de jeter un dernier regard autour de toi. Tant de tristesse te submerge. Tu as passé tant de bons moments avec elle. Tu aurais aimé que tes enfants y grandissent. Tu aurais aimé y vieillir avec… mais rien de tout cela ne sera possible.

« Ana? » Tu entres dans la petite chambre de l’auberge où vous avez élu domicile en attendant. C’est pas un palais, c’est même loin d’égaler le confort, le calme et la sécurité de votre ancienne maison mais… Au moins vous n’avez pas eu à aller loin. Et vous avez un toit. « Je t’ai apporté quelque chose… » Tu poses la rare plante ayant survécu sur l’un des guéridons avant de t’approcher d’elle pour lui déposer un baiser sur le front. « Regarde, j’ai retrouvé quelques une de tes affaires, quelques livres et… Ceci ! » Tu finis par sortir, triomphant, la petite à bijoux que tu lui tends tout en lui caressant les cheveux. « Comment tu te sens? »
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Analynn Marshall
Analynn Marshall
Analynn Marshall
« stationnary troops »
+ MESSAGES : 33
Analynn Marshall
Dim 10 Mai - 18:40
Tu as pu te reposer, un peu. En vérité, Analynn, tu n’es pas rentrée immédiatement, tu n’as pas pris le temps, déjà parce que depuis bien longtemps, tu estimes qu’il n’y a pas grand-chose qui t’attends à la maison – oui c’est bien triste pour Nox, mais c’est ta façon de penser – mais aussi parce que tu as trouvé bien autre chose à faire. Ça a été plus fort que toi, hein. Tu l’as vu dans le District, et il a fallu que tu t’arrêtes. Tu l’as trouvé dans cette salle de repos, et encore une fois, il a fallu que tu t’invites auprès de lui. Que tu pousses. Que tu provoques. Que tu ailles bien trop loin, comme toujours avec toi, mais d’ordinaire, tu es très certainement pardonnable, pour le coup, tu ne l’es pas aujourd’hui.

Assise sur le lit de l’Auberge Garroway, à Karanes, tu es songeuse, plus que tu ne l’as jamais été et pour cause, tu te poses maintenant énormément de questions, parce que tu sais ce que tu as fait. Tu te sens coupable, Analynn, c’est rare que tu t’en veuilles, mais là, tu es bien assez intelligente pour comprendre que tu as fauté. Que tu aurais pu faire les choses autrement, même si tu as probablement tes raisons, quelques circonstances atténuantes, tu as fait une grosse erreur, tu aurais dû prendre tes dispositions avant que ça n’arrive, parce qu’après tout, depuis que tu as rencontré Léandre, tu le sentais, que ça pouvait arriver. Alors non, tu n’as pas couché avec lui. Mais il n’empêche que l’as poussé à t’embrasser, et que tu l’as laissé te toucher, que tu t’es surprise à aimer ça, et que maintenant … quand tu y penses, tu sais que tu vas avoir envie de bien plus.

Tu sursautes, lorsque la porte s’ouvre et que ton surnom résonne dans la petite pièce. Tu n’aimes pas cet endroit, tu es quelqu’un de relativement exigent, c’est comme ça, et tu aimais particulièrement ta maison parce que tu avais eu la possibilité de t’occuper de tout organiser à l’intérieur. Cet endroit te ressemblait énormément, tu y avais toute ta vie, beaucoup de souvenirs aussi, et puis … c’était chez toi, tout simplement. « Salut. » Tu lui offres tout de même un sourire, et il s’étire quand tes yeux se pose sur la plante rescapée. Celle-ci était dans la cuisine. Et le voilà qui approche, Nox, il vient embrasser ton front, avant de te tendre cette jolie boîte à bijoux à laquelle tu apportais tant de soin. Il caresse tes cheveux, tout doucement, et tu ouvres la boîte que tu as prise entre tes mains, en soupirant. Tout est encore là. « Je vais bien. » Tu n’es même pas fatiguée, parce que, tu t’es endormie sur Léandre. Et en y songeant, tu grimaces légèrement, parce que Nox est devant toi, et que tu te remets à penser au Major. Ça te met en colère, et c’est contre toi que tu pestes. « Tu y es retourné alors … moi, je n’en ai pas eu le courage. » Tu t’attendais à ne rien retrouver, surtout. Tu es simplement passé devant, tu avais vu la demeure en ruines, tu as passé ton chemin pour ne pas te mettre à pleurer, parce que, pleurer, ça ne te ressemble pas. « Tu as l’air fatigué, Nox. »
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Nox Érèbe
Nox Érèbe
Nox Érèbe
+ MESSAGES : 13
Nox Érèbe
Lun 18 Mai - 0:48
T’es doux Nox. S’il y a bien quelque chose qui te caractérise c’est bien ça. Tu n’as pas le tempérament d’Analynn loin de là. Elle est la fougue, tu es le calme. Elle est la volonté, elle est la force. Tu es l’automatisme, la peur. Vous vous complétez l’un l’autre et d’ailleurs tu n’as jamais eu à te plaindre de ça. C’est ce qui fait votre force, c’est ce qui fait que vous êtes toujours ensemble, du moins tu le penses. Il y a un moment que tu as arrêté de réfléchir sur vous deux. Il y a un moment que tu as arrêté les efforts, que tu es passé en mode routine. Tu penses que votre relation est solide comme un roc, que rien ne pourrait la défaire. Qu’elle est immuable.

Alors tu t’assoies sur le lit là où tu la trouves songeuse. Tu continues de lui caresser tendrement les cheveux, la regardant avec un sourire tendre alors qu’elle te sourit à son tour. Et voir son sourire qui s’élargit lorsqu’elle ouvre cette petite boîte… ça te réchauffe le coeur Nox. Il ne te faut vraiment pas grand chose. Tu as toujours aimé la voir sourire, ça apaise ton coeur. Voir le monde te sourire, c’est de ça dont tu as besoin. C’est lorsqu’elle te sourit comme ça que tu sens qu’elle t’aime. C’est lorsqu’elle te sourit comme ça que tu te dis - encore une fois - que tu as de la chance de l’avoir dans ta vie.

Tu coinces une mèche de ses cheveux derrière son oreille tandis qu’elle grimace légèrement. « Tu as mal quelque part? » Murmures-tu inquiet en retirant ta main. « Je ne croyais pas en avoir le courage non plus mais… Je me suis dit que tu aimerais récupérer quelques affaires. J’ai eu de la chance de trouver ta boîte, rien que pour ça je suis ravi d’avoir pu passer au dessus de ça. » Et tu embrasses le bout de son nez, ce petit geste tendre que tu adores faire avant de t’allonger dans le lit, bras croisés sous la tête afin de pouvoir la regarder. « Ce n’est rien. J’ai eu quelques soucis avec des gosses aujourd’hui. Non c’est.. » Tu t’arrêtes quelques secondes, fixant le plafond. « Je crois que c’est un peu dur de me dire qu’on va devoir prendre un nouveau départ… Acheter une nouvelle maison, tout reconstruire… Et puis je vais surement me casser le dos pendant des heures pour remettre tes meubles au millimètre près... » Tu te redresses afin de lui pincer les joues, un léger sourire aux lèvres. « Tu sais que j’adore te faire plaisir mais vraiment je n’ai pas hâte de subir des heures de directives pour poser le lit ou changer de place les plantes. » Tu finis par te poser sur le côté, une main tenant ta tête afin de l’observer. « Tu as l’air songeuse... » Murmures-tu en t’approchant un peu plus d’elle et en laissant glisser tes doigts sur sa joue. « C’est cette chambre qui te déplait? Je peux l’arranger au maximum si ça peut te permettre de te sentir mieux. » Ta main se pose à présent sur la sienne. « On va s’en sortir ne t’en fait pas. Tu es forte Ana, tu laisseras tout ça derrière toi bien plus vite que moi, j’en suis certain. »
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Analynn Marshall
Analynn Marshall
Analynn Marshall
« stationnary troops »
+ MESSAGES : 33
Analynn Marshall
Dim 24 Mai - 16:18
Et tu n’es pas à l’aise. C’est rare, avec toi, Analynn. De ne pas être à l’aise. Parce que tu as un culot légendaire, parce que, tu t’arranges pour te mettre à l’aise dans toutes les situations possibles, parce que, d’habitude ma fille, c’est toi qui mets les autres mal à l’aise, et qui s’en amuse, mais là, tu vois, tu ne parviens pas à te reprendre. Tu peines à rester naturelle. Tu sais que tu as fais une bêtise, et tu n’arrives pas à voir ça comme une bêtise la moitié du temps. Tu vas blesser cet homme, Analynn, et bien trop douce, bien trop gentille et sensible aux autres pour prendre ça à la légère, parce que tu connais Nox. Tu le connais par cœur. Tu sais qui il est, et tu sais de quel bois il est fait. C’est un homme bon. Un homme sensible. Doux. Attentif et dévoué. Il a des tonnes de qualité et quand on y pense, quand tu le regardes comme tu le regardes ce soir, tu ne peux pas t’empêcher de le comparer à Léandre. A la puissance que cet homme dégage, et qui n’émane pas de ton conjoint. A la lueur de défi qui trône dans ses yeux bleus, et que tu ne retrouves pas chez l’homme qui partage ta vie. A cette façon qu’il a de te toucher, comme s’il allait te dévorer … encore une chose que Nox n’a jamais fait, parce que, lorsqu’il pose un doigt sur toi, l’instructeur, lui, le fait avec douceur.

« Non, non, ne t’inquiètes pas. » Parce qu’il s’inquiète pour toi, tout le temps. Il est capable de tout déceler, il a bien vu que quelque chose clochait, et c’est probablement pour ça que tu sais qu’au fond, tu ne pourras pas cacher tout ça longtemps. De toute façon, tu n’en as pas l’envie. La position dans laquelle tu t’es placée est bien trop inconfortable à ton goût. D’ailleurs, tu ne bouges pas quand il vient embrasser le bout de ton nez, tu le laisses s’allonger sur le lit, non loin de toi, et tu vois, tu n’oses pas le rejoindre, tu n’oses pas non plus le regarder. Tu restes dans la même position, à l’écouter d’un nouveau départ ensemble dont tu sais déjà que tu ne veux pas, et que de toute façon, tu ne mérites certainement pas. Et tu pourrais lui dire maintenant, saisir l’occasion, tout avouer. Mais il parle de tes meubles. Parce que dans votre maison, celle que vous venez de perdre tous les deux, tu lui as cassé les pieds des heures pour tout placer comme toi tu le voulais, et il n’a jamais refuser de le faire. Il a tout fait, pour toi, par amour, affection, tu ne sais pas trop pourquoi, en fait. Mais c’est pire que tout, de te dire qu’il est prêt à recommencer … encore. Alors tu te contentes de sourire. Tu viens mordiller l’ongle de ton pouce, songeuse, oui, stressée et anxieuse. « Mh ? Oh non c’est … » Et te voilà à observer autour de toi. La commode – vieille, décrépie – puis l’armoire – bancale sur la droite – et enfin, ce lit – très inconfortable - … « Affreusement laid. » Et puis, ce n’est pas chez toi. C’est petit. C’est vide. Ce n’est pas joli. Loin d’être à ton goût. « Oublie, je m’y ferais … et puis, c’est pas comme si ça allait durer. » Tu soupires. Tu passeras à autre chose, oui. Il a raison. Et il n’a pas idée d’à quel point il a raison, en fait, ni même de tout ce que ça peut impliquer.

« Tu as vraiment envie de tout recommencer ? Avec moi, je veux dire. » Tu te demandes encore ce qui vous lies. Tu te le demandes souvent depuis plusieurs années déjà, mais en ce moment, bien plus, parce que tu as pris conscience que c’était réellement fragile. Au moins de se briser au moment même où tu avais croisé la route du Major. « Peut-être que c’est l’occasion de … j’en sais rien, réfléchir à ce dont on a besoin, nous deux, chacun de son côté … » Et là, tu sais que tu amorces quelque chose. Tu sais aussi que tu ne le fais pas de façon très honnête.
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Nox Érèbe
Nox Érèbe
Nox Érèbe
+ MESSAGES : 13
Nox Érèbe
Mar 2 Juin - 17:56
Tu angoisses un peu Nox. Si tu essayes de ne pas le montrer, si tu essayes parfois de garder tes peurs cachées au plus profond de toi pour ne pas avoir à submerger Analynn avec tes paniques parfois totalement démesurées… il n’empêche qu’en ton fort intérieur tu as toujours cette petite boule au ventre. Si la présence de cette femme à tes côtés t’apaise, si elle te dénoue, si elle te permet bien souvent d’être plus calme… tu te perds bien souvent dans ces émotions négatives qui tournent en toi. Et aujourd’hui, quelques jours après les événements de Trost… tu as toujours autant de mal à t’endormir. Ce n’est pas ton lit. Ce n’est pas ta maison. Et savoir que tu ne la retrouveras jamais… Ça te blesse au plus profond de ton âme. Pourtant tu essayes de ne pas t'apitoyer là dessus. Analynn et toi êtes vivants. C’est le principal.

Tu la regardes pendant que tu parles. Elle ne bouge pas. Elle ne s’approche pas de toi comme habituellement. Et là tu vois, tu fronces les sourcils, parce que tu te demandes ce qu’il se passe. Tu te demandes pourquoi elle ne vient pas se nicher contre toi comme à son habitude. Alors tu te redresses sur un coude pour mieux la fixer tandis que tu sens ton coeur palpiter à nouveau. L’angoisse… Tu sais la reconnaître lorsqu’elle te tord les tripes aussi fort. Et là elle se déchaîne en toi, lorsque tu vois Analynn mordiller l’ongle de son pouce. Parce qu’Analynn est le contraire de toi. Jamais elle ne doute. Jamais elle n’est anxieuse. Pourtant tu te dis que c’est tout simplement les changements que vous subissez qui ont fini par l’avoir. Après tout elle devait aimer votre maison aussi fort que toi. Elle y était attachée. Tu tends la main pour la poser sur la sienne. « Ça va aller… » Oui Nox hin. Ça va aller. Puisqu’elle ira. Tant qu’elle sera là tu réussiras toujours à te relever. Elle est ta force. Et si tu as parfois eu peur d’y puiser un peu trop de courage… tu as bien fini par te rendre compte qu’elle n’en manquera jamais, et qu’elle aura toujours de la ressource pour toi. Autant que tu en as pour elle. « On surmontera ça ensemble tu verras. » Ton pouce caresse le dos de sa main, et tu ris brièvement lorsque son regard parcourt la pièce. « Je crains que les aubergistes n’aient pas ton goût pour les belles choses ma chéri. » Tes yeux parcourent à ton tour la pièce. « N’hésite pas. Si ça peut t’aider à te sentir mieux, même si ce n’est que pour quelques jours, je me casserai le dos pour que tu te sentes mieux ici. »

Et tu finis par te redresser entièrement en entendant cette dernière question. A nouveau cette angoisse t’étreint le coeur. Tu ôtes ta main de la sienne pour te positionner face à elle. « Bien sûr. Quelle idée. » Oui, quelle idée farfelue de te demander ça. Est-ce que tu as mal fait quelque chose? Est-ce qu’elle met en doute ton amour pour elle? Tu réfléchis à toute allure, te demandant ce que tu peux avoir fait de mal de ton côté pour qu’elle en vienne à te dire ça. Mais tu ne trouves rien Nox, et ton angoisse grandit. « Pourquoi tu me poses cette question? » Tu fronces les sourcils en secouant la tête. « C’est… j’ai fait quelque chose qui ne te convient pas? Je t’ai blessée? » Parce que oui Nox. Lorsque quelque chose ne va pas c’est toujours toi que tu remet en question. Jamais elle. Elle est la perfection, si quelque chose va mal entre vous, c’est forcément de ton fait. « Réfléchir à quoi? Je ne comprend pas ce que tu me demandes… dis moi ce qui ne va pas, dis moi ce que j’ai fait de mal, je ne le ferai plus je te le promet. » Que tu murmures en la regardant dans les yeux, le coeur déjà noué par l’angoisse. Parce qu’il y a pas. Tu sens un truc se tramer. Tu imagines toujours le pire Nox.
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Analynn Marshall
Analynn Marshall
Analynn Marshall
« stationnary troops »
+ MESSAGES : 33
Analynn Marshall
Sam 6 Juin - 1:51
Tu pars, Analynn. Tu te rends compte que tu ne peux plus réellement supporter de faire face à Nox, tout en restant naturelle. Tu te sens mal. Et tu n’es pas comme ça. Même si certains pensent que tu n’es qu’une garce, même si ton caractère fait de toi quelqu’un de difficile à supporter, tu n’es pas quelqu’un de mauvais, tu es même tout le contraire. Tu as un corps, ma grande. Un grand cœur. Et s’il y a une chose dont tu es certaine, c’est que tu tiens évidemment toujours énormément à Nox. Il a toujours été là … c’est une part entière de ta vie, de ton existence, jusqu’à présent, il était le seul et unique homme de ta vie. Il est ton premier amour, aussi, parce que, tu as été sincèrement amoureuse. Néanmoins, tu as grandi, mûri. Tu as évolué. Avec le temps, tu as changé, tes désirs et tes envies aussi. Nox est un homme doux, compréhensif, son cœur est plein d’amour et de douceur, tu n’en as jamais manqué. Il est attentif. Mais tu vois, tu as l’impression qu’il manque quelque chose. Le piquant. Le courant électrique capable de faire vibrer … Peut-être que cet homme est capable de passion, mais toi, en tout cas, tu n’as jamais été capable de déclencher ça chez lui. Même vos premiers instants, ont toujours été doux, et finalement, un peu plats, parce que, vous étiez jeunes, voilà tout.

Aujourd’hui, tu sais que tu as besoin de trembler entre les bras d’un homme. Tu as besoin de désir, de frustration, aussi. De colère, peut-être. Tu as besoin d’un mélange explosif … et tout ce dont tu as besoin, Léandre semble être en mesure de te le donner, du moins, pour l’instant. Et c’est probablement une folie de ta part, une grosse erreur que tu es en train de commettre. Peut-être que tu vas regretter. Peut-être que rien ne fonctionnera avec ton Major. Parce que, ce qu’il y a entre toi et cet homme, c’est particulier, ce n’est rien que tu connais, tu n’as jamais vécu ça avec Nox, alors, tu n’arrives à cerner si ce n’est qu’un jeu, ou si éventuellement, des sentiments se mêlent à l’attirance évidente. Tu ne sais pas. Tu ne sais rien. Et c’est ce qui fait que tu risques gros, en évoquant cette idée, à voix haute, de peut-être laisser vos chemins se séparer.

Tu t’en veux aussi, Ana. Parce qu’il était encore occupé à te cajoler, et te rassurer, il y a peu. Désormais, tu sens, et surtout, tu entends la panique dans sa voix. Il bouge, se redresse, il revient devant toi, et tu vois bien qu’il ne comprend pas tes doutes, parce que … ça n’est encore jamais arrivé, entre vous. Tout est toujours tellement normal, que vos disputes passent vite, que jamais vous n’avez réellement, clairement évoquer le fait de tout arrêter. Jamais. Et voilà que tu poses ces drôles de questions tout à coup. Mais le pire est à venir. C’est immédiatement sur lui, qu’il jette la responsabilité, comme si tu ne pouvais pas, toi, être la source d’un problème. « Arrête … » Que tu lui glisses, doucement, avant de te détourner, de te soustraire à son regard, de t’échapper, et de te redresser pour te mettre à faire quelques pas dans la petite chambre. Tu piétines, parce que, tu réfléchis à quoi dire. Tu as amorcé quelque chose, tu as insinué la peur, la panique dans le cœur de cet homme, tu ne peux pas faire demi-tour maintenant, pour recommencer du début plus tard, ce serait une torture. « Tu n’as rien fait de mal … c’est moi. » Tu te tournes, à nouveau. Tu soupires. Tu l’observes. Tu te mords l’intérieur de la joue. Ta gorge est nouée, tes yeux piquants, tu refuses de le montrer. Tu refuses d’afficher de la faiblesse. Tu ne veux pas pleurer, parce que, tu ne le mérites pas. C’est de ta faute, Analynn, uniquement de ta faute. « C’est juste que … j’y réfléchis, depuis longtemps, et je vois bien qu’on n’est pas réellement … je n’en sais rien. Heureux. » Pas malheureux, non plus. Mais, c’est le calme plat. Pas un grondement. Pas une étincelle. On est bien loin du feu qui jailli au cœur de ta poitrine, lorsque le Major t’approche. « Il y a quelqu’un d’autre. Un homme. Je … » Tu ne sais même pas ce que tu veux, Ana, autant dire que ce n’est pas évident à formuler. « Je ne t’ai pas trompé. » Pas totalement. Des baisers, juste ça, et ses mains sur ta peau. Rien de plus. Mais quand même. « Mais … j’ai réalisé qu’il nous manquait quelque chose d’essentiel, et je crois, que j’ai besoin d’autre chose, et que toi aussi. Du neuf. Tu mérites quelqu’un qui pourra sortir le meilleur de toi, et je ne pense pas être cette personne, tout comme tu ne l’es pas pour moi, je suis … désolée. »
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Nox Érèbe
Nox Érèbe
Nox Érèbe
+ MESSAGES : 13
Nox Érèbe
Lun 15 Juin - 17:11
Tu vois Nox. T’essayes, désespérément, de garder ton calme. T’as essayé d’apprendre avec les années à prendre sur toi. A prendre du recul pour analyser les choses. A réfléchir, pour savoir si ça vaut vraiment le coup d’angoisser pour X ou Y raison. Parce qu’on est bien d’accord, il y a certaines choses où, tu auras beau faire ce que tu voudras, tu auras beau te démener comme un diable… tu n’as aucune emprise dessus. Ce qui doit arriver arrivera. C’est un concept que tu as bien du mal à accepter, tout simplement parce que tu n’aimes pas les surprises, toi tu aimes savoir de quoi sera fait demain. C’est bien pour ça que tu as une routine, que tu n’as rien changé depuis des années. C’est sécuritaire et toi tu te complais dedans. C’est ce qu’il te faut pour avancer, c’est ce qui te rend heureux.

Alors tu vois cette étrange question… Elle a une bizarre odeur de sous entendu… Une odeur de peur. D’abandon. ça pue. Tout simplement. Et si t’essayes de te maitriser… Tu pars tout de même bien vite en cacahuète. Et si tu essayes de te détendre, si tu te dis que tu pars peut-être trop loin, encore une fois, que tu exagères peut-être le truc, comme à ton habitude, et que tu prends quelques secondes pour essayer de prendre une respiration en quatre temps pour te calmer… Lorsque tu vois le regard fuyant d’Analynn, tu te rends bien compte que non, non tu ne te fais pas d’idée. Il y a un truc, un changement qui est en train de s’obtempérer. Un machin qui s’est lancé, qui tourne sans te demander ton avis et que tu veux arrêter.

Elle se met à faire les cents pas dans la chambre, et toi tu réagis d’un bond. Tu te redresses, raide, comme aux aguets. Tu décryptes ses mouvements, parce que tu vois, cette manière dont elle a de bouger… tu ne l’as jamais vu. Elle ne semble pas en colère. Ni frustrée. Ce n’est pas cette attitude qu’elle emploie lorsqu’elle a un reproche à faire et… non. Tu ne sais pas ce qui la met dans cet état et c’est ce qui te fait craindre le pire. « Toi? » Tu répètes ces mots. C’est elle? Mais elle n’a jamais rien fait. Elle a toujours été si calme, si douce. Tu n’as jamais rien eu à lui reprocher, ou si reproche tu lui as fait un jour tu les as bien vite oublié. Non, le seul soucis ne peut venir que de toi quoi qu’elle dise. Alors tu sors du lit, tu viens poser tes mains sur ses épaules pour la forcer à s’arrêter. Et si elle se tourne vers toi… Tu finis bien vite par laisser retomber tes bras le long du corps. « Pas heureux? »

Tu fais un pas en arrière. Un second lorsqu’elle reprend la parole. Et là mon vieux… Tu finis par quitter cette femme du regard pour laisser tes yeux errer sur le plancher et te laisser tomber lourdement sur la chaise qui à le bonheur de se trouver derrière toi. Tu te passes une main sur le visage, dans tes cheveux. Tu vois, t’es tellement absorbé par la première bombe qu’elle a lâché, par le fait qu’elle te dise qu’il y a un autre homme que c’est à peine si t’entends la suite. Ta respiration se fait plus courte tandis que ton cerveau et ton pauvre coeur tente de digérer la nouvelle, tandis qu’une part de toi essayes de repousser l’idée avec violence.

« Un homme? Qui? Je le connais? » Etrange non? Pourquoi est-ce ces premières questions qui te viennent en tête tu n’en sais rien. Peut-être parce que tu veux le connaître. Savoir ce qu’il te manque. Savoir ce qu’il l’a amené à prendre un autre chemin. « Je ne comprend pas. Qu’est-ce qu’il te manque? J’ai toujours tout fait pour toi… J’ai toujours tout fait pour te rendre heureuse ! » Tu relèves un visage dévoré par l’angoisse et la peine vers elle, les mains agrippés à tes cheveux. « Ne parle pas pour moi ! Tu fais sortir le meilleur de moi même, tu l’as toujours fait depuis qu’on s’est rencontré, je … » Tu secoues la tête, la gorge nouée. Ce n’est pas la colère qui te submerge pour le moment, tu es tout à ta surprise, à ton angoisse qui menace de te dépasser. Tu la sens, l’angoisse qui te dévore, qui ne demande qu’à sortir pour tout emporter avec elle.

« Je ne veux pas de neuf, je me sens bien avec toi. Je me suis toujours senti bien dans tes bras. Je ne demande rien de plus. » Tu vois, ça c’est ce que tu penses. Tu es tellement absorbé par ta routine, tu as tellement peur de l’inconnu que tu n’as jamais osé te poser de question, même si tu sentais que parfois… il y avait un truc, si infime mais pourtant présent, qui te titiller… Tu n’avais jamais voulu creuser. Alors tu lèves un regard rempli d’espoir vers elle. « Je suis prêt à tout pour te donner ce que tu veux. Si tu veux que je change quelque chose, si tu veux que je sois plus entreprenant ou que je te fasse voir d’autres choses… Dis moi, je ferais tout ce que je peux pour te contenter… » La gorge serrée, tu laisses les larmes rouler sur tes joues. Tu n’as pas honte. Tu es un homme émotif, ça ne t’a jamais fait ni chaud ni froid de laisser sortir tes émotions. « Ne m’abandonne pas Ana… C’est beau ce qu’on a construit ensemble… »
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