Attack on Titan
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ALTAÏR + Things will happen while they can
Elowen Sapiès
Elowen Sapiès
Elowen Sapiès
+ MESSAGES : 10
Elowen Sapiès
Jeu 7 Mai - 13:29
Things will happen while they can
ft Altaïr Nine


Je le savais. Je le savais que les titans pouvaient attaquer à tout moment. Que nous n’étions pas en sécurité. Mais le savoir et le voir, ce sont des choses très différentes. Je n’étais pas prète à voir ça. Mais qui peut l’être réellement. Mais après le titan, voir ce bâtiment s’effondrer, c’est peut-être la goutte d’eau. Je ne parviens plus à bouger, figer en revoyant le visage de ceux qui étaient avec moi. Etaient-ils sortis ? Je n’en savais rien. Mais j’étais en état de choc. Mes neurones incapables de se connectés. « Hé ma jolie, faut pas rester là. » J’entends la voix, mais ne réagit pas. Même pas au fait qu’un parfait inconnu vient de m’appeler ma jolie. Le genre de remarque qui me fait toujours tiquer en temps normal. Il me relève la tête, mon regard quittant enfin le bâtiment détruit. « T’es blessée ? Oh ? Tu m’entends ? » « Hein ?! » C’est la réplique la plus intelligente de ma vie… De toute façon, je n’ait pas le temps de trouver mieux que je me retrouve soulevée, projetée dans les airs et posés dans sur un toit. Il me semble que j’ai crier durant l’opération. Mais je n’en suis pas sûre. Au moins, j’ai garder le contrôle de ma vessie. C’est déjà pas mal. « C’est dangereux les rues, ma petite dame. » Je lui lance un regard noir en me dégageant de ses bras. « Sans blague ? J’avais pas remarquer… Pas comme si un titan avait tué quelqu’un sous mes yeux ou que j’étais sortie d’un bâtiment tout juste avant qu’il s’effondre. » Je prend une minute pour le regarder. Bon, il est plutôt beau gosse. Mais c’est pas suffisant pour calmer ma colère. « Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut attraper les inconnues comme ça, les soulever dans les airs et leur ficher la frousse de leur vie ! »
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Altaïr Nine
Altaïr Nine
Altaïr Nine
+ MESSAGES : 16
Altaïr Nine
Ven 8 Mai - 14:53
Des civils, Altaïr. Il y avait des civils dans ce bâtiment, et personne ne s’en est rendu compte. Tu enrages, intérieurement, parce que c’est votre boulot de protéger les pauvres gens qui se trouvent ici, effrayés par cette invasion de titans qui gâche une fête censée être pleine de joie et de rires. Tout s’enchaîne bien trop vite à ton goût, tu vois, et tu n’as pas l’habitude de te retrouver enfermé dans cette sensation de noyade, tu es submergé, tu ne sais plus où donner de la tête, il y a tant à faire, et si peu de monde autour de toi que tu juges apte et capable. Alors, quand tu te retrouves face à cette femme, qui vient d’échapper à la mort, à quelques minutes près, tu presses, tu ne devrais probablement la secouer autant, mais tu refuses de prendre le risque de voir quelqu’un mourir sous tes yeux, alors, soudainement, tu l’attrapes, tu la sers contre toi, et tu t’élances dans les airs pour la redéposer sur les tuiles du premier toit que tu croises.

Tu restes fidèle à toi-même, vois-tu, mais tu es à bout de souffle. Alors, quand elle ouvre la bouche à nouveau, tu restes un instant complètement interdit. Il te faut de longues secondes pour reconnecter ton cerveau au reste de ton corps. « Et bien, on a du caractère m’dame. » Et ça te fais sourire, Altaïr, malgré la situation, le chaos, le presque enfer qui règne dans ce district, toi, tu parviens encore à lui sourire, puis à agiter la tête avant de te tourner vers le mur pendant qu’elle continue de protester. « On ne reste pas au sol dans une situation pareille. » Que tu te crois obligé de lui rappeler. Parce qu’un titan c’est grand, parce qu’une foulée d’une créature géante équivaut à une véritable course pour vous autres pauvres humains, et parce que tu as refusé de lui laisser courir le moindre risque. « Mes excuses pour vous avoir fait peur, je voulais simplement vous mettre hors de danger. » Tu baisses la tête, avant de finalement relever le nez et de lui offrir ta main. « Permettez-moi de vous accompagner en lieu sûr, je serais plus rassuré quand je vous saurais en sécurité. »
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Elowen Sapiès
Elowen Sapiès
Elowen Sapiès
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Elowen Sapiès
Dim 10 Mai - 17:03
Je hurle. Oui, je réagis bizarrement à la peur. D’un autre côté c’est bien la première fois que je ressens une telle peur. Et j’espérais que c’était la dernière. La petite peur que je ressentais quand je distribuais mon journal me suffisait comme montée d’adrénaline. Cette adrénaline me suffira. Et dans le fond, j’espérais qu’il se comporte comme un goujat pour que je puisse continuer à m’énerver. « Et bien, on a du caractère m’dame. » Ah bah voilà qui commençait bien. D’où il m’appelait madame ? J’avais l’air d’avoir l’âge de sa mère ? Et puis, oui, j’avais du caractère. C’était un problème. « On ne reste pas au sol dans une situation pareille. » Et c’était une raison pour me soulever dans les airs sans prévenir ? Non, pas du tout ! « Mes excuses pour vous avoir fait peur, je voulais simplement vous mettre hors de danger. » Il s’excusait. Merde. J’allais plus pouvoir continuer à me plaindre. Si je rejetais entièrement l’éducation de mon père, il avait certaine chose qui était maintenant ancré en moi… Je ne mangeais jamais avec les doigts, je mettais toujours ma main devant la bouche quand je mangeais, j’éternuais dans mon coude et quand un type me faisait ses excuses, je les acceptais. Il baisse la tête, lève juste les yeux pour me regarder et me tend la main. Je ne pus reprimé ma grimace. Je n’étais plus une lady depuis longtemps. « Permettez-moi de vous accompagner en lieu sûr, je serais plus rassuré quand je vous saurais en sécurité. » Je poussais un soupir. « Pas besoin d’en faire autant. Juste un, je vous emmène sur le toit pour votre sécurité aurait suffit. » Je posais malgré tout ma main sur la sienne. Parce que je devais l’accepter. Ma sécurité dépendait de lui. Mais j’avais autre chose à préciser avant. « Et par pitiè, ne m’appelez pas madame. Madame c’est ma mère. Elowen suffira. » Je fus finalement prise d’un élan de gratitude. « A l’occasion si vous passez à Karanes, venez à la distillerie Sapiès, je vous offrirai une bouteille. Pour vous remercier de m’avoir mise en sécurité. Malgré mon sale caractère. » Et puis me mettre bien avec un membre du bataillon d’exploration était toujours une bonne idée.
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Altaïr Nine
Altaïr Nine
Altaïr Nine
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Altaïr Nine
Lun 11 Mai - 18:02
Disons que tu as tout de même une éducation, Altaïr. Si on demande à ton frère, il répondra très certainement qu’elle est complètement ratée et toute pourrie, et il n’aura qu’à moitié raison, mais à moitié tort seulement aussi. Parce que oui, certaines de tes réactions sont juste inexcusables, surtout quand il s’agit de ton frangin. Tu passes ton temps à le défier, à l’enquiquiner, à essayer de l’énerver, lui doit penser que rien entre vous n’a changé, et que ça ne changera sans doute jamais, le truc, c’est que toi mon vieux, tu as changé. Toi, tu penses que tu fais de ton mieux, tu penses que tu es sur la bonne voie … le truc, c’est que t’es probablement encore totalement incapable de te remettre en question. Forcément, ça ne peut pas fonctionner.

Mais tu vois, tu es tout de même capable de t’excuser, et de le faire sincèrement lorsque tu comprends que tu as échoué, ou que tu t’es planté. Là, tu sais que tu as été trop précipité avec cette jeune femme, tu sais que tu lui as fait peur, et quand bien même tu l’as fait pour la bonne cause, et en essayant de lui sauver la vie, et bien … Tu t’es planté, quoi. « J’oublie la délicatesse dans l’urgence. » Et la politesse. Ainsi que la galanterie. Bref. Plein de choses vachement importantes, quand même. Alors tu baisses un peu la tête, comme si tu cherchais à lui prouver que tu acceptais ses protestations sans broncher, et c’est uniquement quand tu as sa main sur la tienne que tu relèves le nez, tes doigts se referment sur les tiens, et te voilà à la tirer à toi, encore un peu trop sèchement peut-être. « Bien, Elowen. Permettez … » Tu réajustes, resserres quelques sangles, avant de caler ton bras à nouveau autour de ses reins pour la presser contre toi. Tu baisses les yeux sur elle, un instant, la gratifiant d’un sourire. « Je n’y manquerais pas. » Que tu lâches. « Maintenant … pardonnez mon audace, je sais qu’on vient de se rencontrer, mais pourriez vous … vous accrochez à moi ? Je vais tâcher d’y aller doucement. » Ouais, et le sourire que t’affiches là, maintenant, disons le clairement, tu aurais pu te le garder.

Tu attends donc qu’elle daigne s’accrocher convenablement, et puis, ton deuxième bras se referme sur elle, et tu t’élances, tu passes par deux toits pour t’éloigner de cette rue, avant de foncer droit vers le sol et l’y déposer, sans la lâcher. « Tout va bien ? »
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Elowen Sapiès
Elowen Sapiès
Elowen Sapiès
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Elowen Sapiès
Dim 17 Mai - 18:15
J'avais tout fait pour oublier l'éducation un peu trop prince sans rire dont m'avait gratifié mon père. La première chose avait été de lâcher cette façon de parler alambiqué. Mes premiers gros mots avaient été un vrai calvaire. Maintenant, je pouvais dire ce que je voulais quand je voulais. Et la vie était bien plus simple. Par contre je savais toujours contrôler mes émotions. Une capacité qui m'aidait bien. Ne serait-ce que pour les clients difficiles. Et les négociations d'affaires. Du coup, oui, quand ce type s'excuse, je ne peux pas faire autrement que me calmer. C'est dans mon sang. Dans mon code génétique. « J’oublie la délicatesse dans l’urgence. » Ce qui est compréhensible, en vérité… Tout comme moi je semblais me transformer en furie sous le coup de la peur. Ouais, j’en apprenais tout les jours, même sur moi.

Il relève la tête quand ma main trouves la sienne. Il me tire à lui. Un peu trop fort. Mais bon, ce serait maintenant malvenue de ma part de m’en plaindre. « Bien, Elowen. Permettez … » Il m’appelle par mon prénom, comme je lui ai demandé. Par contre, il aurait pu me donner son nom en retour. Mais là encore, c’est l’éducation de mon père qui parle. Et puis j’oublie bien vite quand son bras est autour de mes reins. C’est que c’était agréable d’être contre un homme séduisant. Parce que oui, il fallait bien l’avouer, il était tout ce qu’il y avait de séduisant. Ce qui rendait cette situation bien moins inconfortable que prévue. J’en profite même pour lui promettre une bouteille gratuite. C’est que je sais montrer ma gratitude quand il le faut. « Je n’y manquerais pas. » Voilà qui au moins me promettait de le revoir dans une situation moins stressante. « Maintenant … pardonnez mon audace, je sais qu’on vient de se rencontrer, mais pourriez vous … vous accrochez à moi ? Je vais tâcher d’y aller doucement. » J’ai un sourire en sa direction, avant de passer mes bras autour de lui. « Comme ça ? » Je sens maintenant tout les muscles de son torse et de son dos. Bon sang, je savais que la maitrise de l’équipement tridimentionnelle demandait une bonne musculature, mais c’est différent de le savoir et de le sentir. Surtout quand il s’élance de nouveau, nous éloignement de ce maudit bâtiment en ruine. Je sens ses muscles rouler, se contracter alors qu’il manoeuvre.

Il finit par me déposer sur le sol. Avec bien plus de douceur qu’auparavant. « Tout va bien ? » Ses bras ne m’ont pas encore lâchés et je l’en suis reconnaissante. J’ai l’impression que ça bouge sous mes pieds. « Quand on est prévenue, le trajet semble bien plus agréable. Mais… euh… ça tangue toujours comme ça ? » J'ai l'impression que toutes couleurs a déserté mon visage. Mes jambes vacillent. Mes mains s'agrippent à son t-shirt. « Désolée de me tenir comme ça à vous, mais si je ne le fais pas, je vais tomber. » Et j'aurais l'air fine les fesses par terre.
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Altaïr Nine
Altaïr Nine
Altaïr Nine
+ MESSAGES : 16
Altaïr Nine
Ven 22 Mai - 21:57
Tu n’as pas réussi à laisse retomber la pression. Elle est toujours là, tu vois, nichée au creux de ton estomac. Néanmoins, tu es bien plus calme, et quand on te regarde, il n’y parait déjà plus rien. C’est comme si tu revenais d’une promenade de santé, tiens. Il n’y a visiblement plus le moindre titan à l’horizon, et si tu doutes que la sécurité soit optimale tant que vous serez ici, dans l’enceinte de Trost, tu te dis au moins que vous êtes relativement au calme pour un temps. C’est pour ça que tu te concentres sur elle, Altaïr, elle est devenue ton nouvel objectif, tu te refuses littéralement de la laisser s’éloigner toute seule … rien que le fait de l’imaginer déambuler seule dans les rues de ce district à moitié en ruine te fiches la nausée. Tu as bien trop peur d’être responsable d’une mort de plus, alors, puisque tu n’es plus si sollicitée, tu es complètement focalisée sur cette femme.

Et si tu l’avais amenée sur ce toit, le temps de lui assurer un peu de sécurité, tu finis par la ramener sur la terre ferme en la pressant contre toi. Une fois au sol, elle ne recule pas, et tu ne la repousses pas. Tu baisses simplement les yeux sur elle, tu observes son visage et ses traits pour t’assurer que tout va bien tout en lui posant clairement la question, et à vrai dire … tu te rends compte que tu la tiens toujours entre tes bras. Tu souris, finalement. Un sourire amusé, qui n’a pourtant rien de moqueur pour une fois. « Je suis désolé, normalement, ce n’est prévu que pour une personne, je maîtrise bien mal ce genre de mouvements en duo si rapproché. » Tu ne peux décidément pas t’empêcher de placer des sous-entendus partout, hein. Terrible. Plus qu’à espérer qu’elle ne comprenne pas, ou qu’elle décide de passer dessus, autrement, tu vas encore te manger une gifle et passer pour un abruti de pervers.

Le truc. C’est que tu ne comptes pas tellement lui laisser l’opportunité de te fuir, hein. Ça, non. En fait, lorsqu’elle t’annonce qu’elle craint de chuter, tu bouges enfin, et si tu t’éloignes un peu, tu ne la lâches pas. « Je vais encore vous demander de me permettre … » Et surtout, tu n’attends pas d’avoir son aval, encore. Non. Tu te penches, tu la fais basculer, et si un bras vient la soutenir dans son dos, l’autre passe sous ses genoux tandis que tu la soulèves du sol. « Voilà qui est réglé. » Que tu annonces, alors que tu t’avances dans la rue. « Je vous emmène jusqu’à la porte, vous devez sortir de Trost, les civils ne doivent pas rester ici, c’est encore dangereux. » Et du coup, oui. Tu comptes l’emmener, jusque là-bas, comme ça, en la portant comme une princesse.
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Elowen Sapiès
Elowen Sapiès
Elowen Sapiès
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Elowen Sapiès
Mer 27 Mai - 23:05
Et dire qu’à l’armée ils se déplaçaient régulièrement comme ça. Si j’avais un doute, j’étais maintenant sûre qu’ils avaient l’estomac bien accroché. Ou alors c’était moi. J’étais vraiment pas faite pour ça. J’ai beau avoir les pieds plantés dans le sol, j’ai l’impression que ça tangue. « Je suis désolé, normalement, ce n’est prévu que pour une personne, je maîtrise bien mal ce genre de mouvements en duo si rapproché. » Je me sens obligée de sourire avec son sous-entendu. Si j’étais suffisamment en forme, j’aurais sûrement répondu. Renchérit. Et puis, je pouvais décidée que je l’étais. « Voyons, je suis sûre que vous vous sous estimer. » Bon, ça aurait pu être plus plus sexy si j’étais pas si pâle et si j’avais pas envie de vomir. Je ne pouvais même pas le lâcher sans prendre le risque de tomber. 


Super, moi qui aimait me la jouer fille forte, j’avais maintenant la preuve que je ne l’étais que dans les domaines que je maitrisais. « Je vais encore vous demander de me permettre … » Pas comme si j’étais en mesure de refuser de toute manière. Et en moins de deux, je me retrouve dans ses bras. Comme une jouvencelle en détresse dans les bras du prince en armure étincelante. Dommage que je sois maintenant trop grande pour croire en ce genre de choses. « Voilà qui est réglé. » J’ai un petit rire. « Je ne risque plus de tomber, en effet. » Sauf s’il me trouvait trop lourde et qu’il me laissait subitement tomber. Mais à en juger par les muscles que je sens dans mon dos et sous mes jambes, il devrait pouvoir survivre. « Je vous emmène jusqu’à la porte, vous devez sortir de Trost, les civils ne doivent pas rester ici, c’est encore dangereux. » Je pensais à tout ce que j’avais laisser dans le district que je ne reverrais jamais. Une sacrée cargaison d’eau de vie, deux chevaux et une cariolle. Heureusement, j’avais déjà distribué mes journaux. On ne pourrait pas remonter jusqu’à la distillerie. Et puis, le plus important, je n’étais ni morte dans les mains d’un titan, ni sous les décombres d’un bâtiment. Je m’en sortais bien. Très bien même. « Merci beaucoup pour votre aide. Je vais vous devoir plus qu’une bouteille après tout ça. »

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Altaïr Nine
Altaïr Nine
Altaïr Nine
+ MESSAGES : 16
Altaïr Nine
Lun 1 Juin - 13:43
Te voilà, à jouer au soldat dévoué. On ne peut pas dire que ça te ressemble, on ne peut pas dire non plus que ça ne te ressemble pas. Disons que ça dépend des moments. De tes humeurs. De tes envies. Si tu es disposé à l’être, tu peux être quelqu’un de profondément bon, tu vois. Quand c’est l’inverse, tu es pénible, et ça, malheureusement pour lui tu le réserves bien trop souvent à Saïph. Là, tu vois, tu laisses retomber la pression. Tu te dis que tu fais ton travail … et puis, ne nous le cachons pas, mon pote, t’es carrément en train de jouer les jolis cœurs – encore – sous les yeux d’une belle femme. Pas forcément ton style au premier abord, d’ailleurs, tu les préfères bien plus jeunes, blondes, aussi, de préférence. Mais tu ne peux pas nier qu’elle est plutôt mignonne, bien fichue, en plus.

Tu la portes. Tu la cale aux creux de ton bras, et tu marches à bon rythme pour pouvoir la déposer en sécurité à la porte, tu prendras probablement le culot de la faire passer devant les autres une fois arrivé là-bas, pour t’assurer qu’elle sera réellement sortie, et en sécurité, et parce que c’est ton genre, de te donner bonne image avec ce genre de gestes et d’attitudes. « Que diriez-vous de la partager avec moi, dans ce cas ? » Tu finis par demander, quand tu l’entends te parler de te remercier, à nouveau, avec cette bouteille qu’elle a déjà proposer de t’offrir. Elle te laisse miroiter le fait que tu auras plus … tu décides de prendre les devants pour obtenir quelque chose qui te fais envie sur le moment. Tu n’es pas même pas certain de la boire un jour, sa bouteille, l’eau de vie, c’est sacrément fort, tu es plus du genre à t’enfiler quelques bières bien fraîches quand tu dois boire. « Un verre avec moi, peut-être même un dîner, je vous invite, si me gratifiez de votre présence. » Et te voilà de nouveau beaucoup trop charmeur, quand tu baisses les yeux sur elle, tu as ce sourire, un peu étrange, on pourrait le trouver doux, mais il a un côté clairement carnassier.

Une fois aux abords de la porte, tu finis par la déposer doucement au sol. Tes mains viennent se caler au creux de ses reins, pour la retenir, au cas où elle viendrait à perdre à nouveau l’équilibre. « Vos jambes vont-elles mieux, ou est-il nécessaire que vous restiez agrippée à moi ? »
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Elowen Sapiès
Elowen Sapiès
Elowen Sapiès
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Elowen Sapiès
Mer 3 Juin - 21:40
Je n’ai pas vraiment l’habitude de devoir compter sur quelqu’un pour ne pas tomber. Après tout, j’avais tout fait pour avoir l’impression d’être une fille forte. Comme je l’ai fait en quittant la maison Sapiès par exemple. J’avais toujours refuser d’être une de ses filles dépendantes d’un homme pour sa survie. Sauf que techniquement, c’était exactement ce que j’étais là. Heureusement, la situation était différente entre la mienne et celle de ma mère. Et puis, mon besoin d’aide était ponctuel. Je me devais donc de le remercier. Même s’il me semblait maintenant que ma proposition de bouteille était très légère par rapport à ce qu’il faisait vraiment. « Que diriez-vous de la partager avec moi, dans ce cas ? » Voilà une proposition que me fait sourire. Bien que je dois l’avouer, je ne bois que rarement ma propre eau de vie. Ouais, je sais, c’est pas terrible pour une professionel. Par contre je lisais tout les articles de mon journal. Ca compense, non ?! « Un verre avec moi, peut-être même un dîner, je vous invite, si me gratifiez de votre présence. » Là on rentrait carrément dans un truc bien plus intéressant. J’en oublierais presque mes jambes flageolantes et mon trop plein d’adrénaline. Je voulais le remercier et je me retrouvais inviter à diner. Alors certes, certains diraient qu’il est malvenu de remercier un homme en acceptant un rendez vous. Mais d’une, un rendez vous ne voulait pas dire que je le remercierais en couchant avec et de deux, un rendez vous avez un homme aussi séduisant, ça ne se refusait pas. Même s’il m’avait montré qu’il pouvait se montrer un poil malpoli un peu plus tôt. « Si vous pensez que ma présence est un remerciement suffisant, qui suis je pour refuser ? » Il faut dire que je n’avais pas non plus souvent l’occasion de sortir avec un bel homme. Soit je rencontrais des poivrots intéressés par mon eau de vie, soit des rebelles qui ont une mission à accomplir avant de sortir avec une femme… 


Il finit pas me déposer délicatement au sol, alors que nous arrivons près de la porte. « Vos jambes vont-elles mieux, ou est-il nécessaire que vous restiez agrippée à moi ? » Je tente de faire un pas, avec la sécurité de ses bras pour me retenir. La gravité semble avoir retrouver ses droits. « Elles ont l’air de fonctionner correctement. Mais ne vous éloignez pas trop, une rechute est si vite arrivé. » Je lui adressais un sourire taquin, charmeur. Oui, il semblerait bien que j’appréciais cet homme. Sauf que je n’allais pas pouvoir le retenir bien longtemps. C’était un soldat après tout. Et nous étions en situation de crise, bien que mon cerveau semblait préféré se concentrer sur ce flirt plutôt que sur les souvenirs de ce que j’avais vécu aujourd’hui. Je pouvais toujours repousser le moment de la séparation encore un peu. « Et quand est-ce que vous pensez pouvoir venir réclamer votre remerciement ? »

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Altaïr Nine
Altaïr Nine
Altaïr Nine
+ MESSAGES : 16
Altaïr Nine
Sam 20 Juin - 11:56
D’un œil, tu scrutes la foule qui continue de se bousculer, pour sortir. Tu as cette grimace, en te disant que, même si tu pouvais comprendre la peur, le message était pourtant censé être bien passé : personne ne craignait plus rien ici pour l’instant. Tu soupires, donc, légèrement, en ramenant tes yeux sur cette femme. Irrécupérable que tu es, tu viens de l’inviter à dîner, oui. Charmeur. Toujours. Probablement que tu as besoin de ça pour oublier le reste, la frustration, le combat, cette joute perpétuelle avec ton petit frère. Même là-dessus, tu as encore échoué, Altaïr, à croire que Saïph est bien trop résistant pour toi, tu as beau le provoquer, jamais il ne plie. Il continue de rester droit, tu le sens s’agacer, pourtant, mais ce n’est jamais suffisant, visiblement, pour qu’il prenne sa revanche. Tu continues d’espérer, pourtant, et puis, surtout, maintenant que tu y penses … il y a ce sourire qui se dessine sur tes lèvres, parce que, tu penses à la petite blonde qui l’accompagnait, et tu remarques ce genre de choses, Altaïr. Cet idiot n’avait d’yeux que pour elle. Et ça, tu vois, tu sais que tu vas pouvoir t’en servir…

C’est donc gonflé d’une énergie nouvelle que tu te concentres pleinement sur Elowen. « Et qui suis-je pour refuser qu’une belle femme s’accroche à moi ? » Ouais, c’est ça, recommence. Tu fais même mine de réfléchir, maintenant, et puis, tu lui souris, à nouveau, de cette drôle de façon. Tu vois, ce sourire, soit il plait aux femmes, soit elles trouvent ça dérangeant. C’est un peu le rite de passage, quoi. « Et bien, j’espère que vous aimez les surprises, parce que, j’aime être surprenant. » Et d’ailleurs, comme pour le prouver, te voilà, à la tirer avec toi, tout en gardant ton bras au creux de ses reins, pour la soutenir, la rattraper au cas où. Et tu sais quoi ? Tu joues de ton statut, de ton grade dans l’escouade du Major. Fier comme un coq. Comme toujours, tu ordonnes à ce qu’on te laisse passer, autant parce que tu n’as pas de temps à perdre, que parce que ça te plait, d’exposer ta place aux yeux de tous, et surtout, sous son nez à elle.

C’est comme que tu finis par la conduire à l’extérieur, et tu prends même l’audace de la faire s’asseoir près d’une tente ou quelques médecins se sont installés. Tu ordonnes à ce qu’on prenne bien soin d’elle si nécessaire, avant de venir t’agenouiller sous ses yeux, en attrapant son menton. « Je n’oublierais pas ce minois, et je saurais revenir à vous, belle Elowen. » Toujours ce sourire, et tu te redresses. « J’ai à faire, mais je n’oublierais pas cette dette. »
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