Attack on Titan
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La volonté ne consent au mal que par crainte de tomber dans un mal plus grand. (Ariel)
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Shiel Rensburg
Shiel Rensburg
Shiel Rensburg
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Shiel Rensburg
Lun 4 Mai - 16:02
Deux jours que tu ne l’as pas vue. Le premier, c’est parce que tu as dû retourner travailler avant qu’elle ne revienne avec ce que tu lui avais demandé. Le second, à l’heure du déjeuner, elle ne s’est pas présentée. Ce n'est pas grand-chose, deux jours, même pour quelqu’un d'impatient comme toi Shiel, mais ça a suffi pour te faire rager.

Tu n’as pas dormi, cette nuit ou mal. Tu as passé un bon moment à l’insulter dans ta tête et à chercher un moyen de te venger d’elle. Quand tu as fini par passer tous les scénarios possibles, dans ta tête, tes yeux sont retombés sur sa lettre. Et pour la première fois, tu l’as ouverte. C’est à cause de ça que tu n’as pas dormi. Un ramassis de connerie et de rêve de petite fille. Ça t’a conforté dans une idée : Ariel est complètement naïve, elle n’a véritablement pas compris elle avait affaire.

Mine de rien, tu as passé la matinée dans ton coin à ressasser ce qu’il s’était passé. Et la colère à laisser place au doute. Et si elle n’était pas venue parce qu’elle a été blessée que tu disparaisses, le premier jour ? Si elle s’était blessée ? Si Ethan avait réussi à mettre la main sur elle ? Et ça finit par t’angoisser sévèrement. Alors tu guettes si tu vois le Major Zhang ou ce connard de Wideed et ni l’un ni l’autre ne finissent pas t’apparaître de la matinée. Alors vraiment, Shiel, tu le sens mal ce truc…

¤ ¤ ¤

« Quel con. »

C’est de toi que tu parles hein. Parce que tu as quitté le QG plus tôt, ce midi et que t’es là, dans les rues de Yarckel, avec de l’argent dans les poches pour aller chercher un encas, mais clairement stationner en face de la magnifique maison des Zhang. Bon sang, qu’est-ce que tu es en train de faire ?!

T’es perché sur un toit, caché dans l’ombre d’une cheminée, et t’observes la maison depuis un long moment. Il n’y a eu aucune allée ou venue depuis que t’es perché là, et si tu vois des gens bouger dans la maison tu n’as pas aperçu la jeune femme. C’est en train de te stresser plus que de raison cette histoire. Et t’envisages de sauter au sol quand la porte s’ouvre et qu’elle apparaît.

Et là, c’est à nouveau cette fichue colère glacée qui te tombe dessus. Putain, dire que tu t’es fait du mauvais sang pour nana comme elle ! T’es vraiment un triple idiot ! Tu grognes et te voilà à descendre de ton perchoir par la ruelle opposée pour ne pas qu’elle te voit la surveiller, mais c’est droit vers elle que tu marches ensuite. Et tu t’arrêtes à un mètre de sa petite personne, furieux :

« Si tu pars à cette heure-ci pour me chercher un repas, tu ne seras jamais à l’heure au terrain d’entraînement ! Tes yeux passent sur elle, cherchent une blessure ou un mal qui explique son absence de la veille. Suis-moi ! »

Et tu fais demi-tour aussi sec pour te remettre en marche en espérant bien qu’elle t’obéisse sans que tu ne doives l’attirer de force, encore une fois.
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Ariel Zhang
Ariel Zhang
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Ariel Zhang
Mar 5 Mai - 20:59
Voir Ekaterina m'a fait un bien fou. Et ce matin en me levant, je me sens ressourcée. Du plus, en jetant un regard vers l'extérieur, je vois qu'il fait grand soleil. La journée idéal pour s. sortir manger dehors. J’irais seule, avec ma lecture du moment. Voilà, satané démon, j’occupais parfaitement mes journées ! Je n’avais pas besoin de toi ! Par contre j’avais besoin de ma lettre et si mon moment avec Kitty m’avait fait comprendre quelque chose, c’est que je ne savais absolument rien de lui. Je n’avais aucune idée de où je pourrais le contacter. Je ne pouvais pas non plus vivre avec la peur de le voir débarquer à tout moment. Alors, autant vivre ma vie normalement. Aujourd’hui, j’allais donc profiter du beau temps. J’enfilais une robe légère. Je pris mon temps pour la choisir. Je me tournais vers la blanche, elle me couvrait les genoux, n’avait pas de profond décolleté. Elle était donc parfaitement convenable pour sortir seule. Je sortis aussi mon beau chapeau de paille. Celui avec les fleurs de tissus. Pour la touche de couleur. Je fus très satisfaite de mon reflet dans le miroir. J’attrapais alors mon petit panier, où j’avais mis mon livre. « A plus tard Mildred ! Je rapporterais des fleurs pour le petit salon. » Je sortis alors de la maison, toute guillerette. Mais ma bonne humeur disparut bien vite. 


Il apparaît subitement devant moi. Il marche d’un pas furieux, avant de se stopper à un mètre de moi. Et voilà, je suis comme il y a deux jours. Complètement paralysé. Tétanisée par la peur. « Si tu pars à cette heure-ci pour me chercher un repas, tu ne seras jamais à l’heure au terrain d’entraînement ! » Je vois ses yeux passer sur moi. Ses yeux froids et calculateurs. C’est à peine si je comprend ce qu’il me dit. « Suis-moi ! » Et j’ai alors l’impression d’être un petit chien à me mettre à le suivre de cette manière. Mon programme de rêve vient de s’envoler. « Mais vous aviez disparu ! » finis-je par dire en me stoppant. Je n’allais pas le suivre comme ça. Alors qu’il ne me donnait même pas des directives claires. Et visiblement, j’étais sensé les comprendre toute seule, puisqu’il disait que je devais lui apporter son repas. Avait-il dit que je devrais le faire tout les jours ? Je ne crois pas. Et c’était impossible de toute manière. Je faisais comment quand nous avions des déjeuners avec d’autres familles influentes ? Je ne savais pas me dédoubler. Alors autant en parler tout de suite. Il ne semblait pas se rendre compte que j’avais des obligations moi aussi. « Quand je suis revenue, vous n’étiez pas là. Je ne savais pas comment vous contacter. Je ne sais même pas votre nom ! » J’avais fini par comprendre que personne ne viendrait m’aider. A part peut-être Ekaterina, mais que pourrait-elle faire face à lui ? Je ne savais pas trop. Alors, je n’avais plus qu’à être ma propre héroïne. J’avais essayé de faire appel a son sens moral, sans succès. Maintenant, je pouvais tenter de me montrer ferme. « Si vous ne dites pas clairement ce que vous voulez, je suis censée deviner ? » Voilà, j’avais le bon ton. Mais j’évitais tout contact avec son regard. Cela m’aurait forcément destabilisée dans la minute. « Et puis, même si vous semblez penser que j’ai du temps à perdre, j’ai des obligations famililales qui m’empêcheront de venir chaque midi. Vous devez aussi prendre ça en compte. »
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Shiel Rensburg
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Shiel Rensburg
Mer 6 Mai - 14:01
T’es paumé, c’est certain. En tout cas, c’est clairement ce que tu ressens, toi, et c’est pour ça que tu ne restes pas face à elle. Tu la regardes, tu la domines, et puis aussi brusquement tu es apparu devant elle, te voilà à faire demi-tour. Tu ne sais même pas où tu vas la traîner, t’y as pas réfléchi, mais de toute façon, elle ne te laisse pas avancer beaucoup que sa petite voix claque dans ton dos. Un coup d’oeil t’apprend qu’elle s’est arrêtée de marcher et tu soupires, lourdement.

« Quoi ?! Tu es vraiment infecte quand t’es sur les nerfs. Moi j’ai disparu ? Et toi alors ? Hier t’es pas venue non plus. T’es pas mieux, gamine ! »

Ouh… c’est rare que tu laisses voir la colère comme ça dans ton ton. T’es plutôt du genre à avaler et enfouir la colère pour ne garder que ta voix glaciale qui impressionne les autres. Pourtant, là, tu n’arrives pas à y cacher les accents rageurs. Et la vérité, Shiel, si tu acceptais de la voir, c’est que tu as du mal à te contenir à cause d’elle… pour elle. T’as eu peur, que tu le veuilles ou non.

Te voilà à faire un pas vers elle, pour l’attraper et la tracter de force s’il le faut, mais elle rouvre ses lèvres et toi, mon vieux, tu commences à comprendre ce qu’elle dit. Tu croyais qu’elle était complètement sur un nuage, mais ce qu’elle te balance te fait comprendre qu’elle comprend la situation. Elle te parle de ta disparition, de ton nom. Puis de ce que tu veux. Et toi, tu te figes, à deux pas d’elle. Ce que tu veux hein ?

« Qu’est-ce que tu crois, j’ai du boulot ! T’aurais pu attendre que je revienne… Même si t’es pas revenu, tu restes de mauvaise foi pour ne pas la laisser voir que tu es surpris. Shiel. Et on va sur le marché. »

Tu lui as donné des réponses, sans les expliquer, sans même lui dire laquelle va où. Ton prénom est peu courant, peut-être qu’elle ne va même pas le comprendre ? Quoi qu’il en soit, tu finis par l’attraper par le poignet, sans serrer trop, juste assez pour la remettre en marche, et pourtant, cette fois-ci, tu avances à un rythme acceptable, presque un peu lent.

« Quand est-ce que tu as des obligations familiales ? Tu finis par lui demander en soupirant encore. En même temps si tu ne me donnes pas ton emploi du temps, j’peux pas te dire quand venir hein. »

T’es sacrément doué pour renvoyer la balle dans le camp de l’autre, quand même, Shiel, c’est un faite. Tu marmonnes, tu grognes, mais ça se voit que tu essaies de te tempérer pour ne pas passer, encore une fois, pour un affreux sale type. Quand tu t’assures qu’elle marche sans trop se débattre, tu relâches tes doigts  sur son bras et tu viens enfoncer tes deux mains dans tes poches, comme pour lui montrer que tu ne comptes pas lui faire de mal.

« Vu que je pensais bien que tu ne viendrais pas encore aujourd’hui, j’suis venu chercher mon dû. Vous êtes rendus sur le plus grand marché de Yarckel, et tu regardes les échoppes qui lâchent des volutes d’odeurs alléchantes. Tu veux manger quoi ? … Puisque j’ai choisi la dernière fois. Que tu rajoutes de mauvaise grâce en détournant tes yeux d’elle, bougon. »
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Ariel Zhang
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Ariel Zhang
Jeu 7 Mai - 22:21
Ce que ça fait du bien de se rebeller ! Je me sens poussée des ailes. Je pourrais m’envoler et regarder tout le district d’en haut ! Mais pour le moment, je devais garder les pieds sur terre pour affronter ce démon. Parce que si j’avais de magnifique ailes d’anges, les siennes étaient démoniaques… « Quoi ?! Moi j’ai disparu ? Et toi alors ? Hier t’es pas venue non plus. T’es pas mieux, gamine ! » Ah, il s’énerve. Que disait mon père déjà ? Il n’y a que la vérité qui blesse. Peut-être que finalement, je pourrais apprendre à le cerner. Ekaterina m’avait donner cette conviction. Je me voyais déjà parvenir à percer sa coquille. Derrière il y avait peut-être un être merveilleux. Quelqu’un que je pourrais apprécier. Qui pourrait devenir mon ami. Ses ailes se couvriraient de plumes en même temps qu’il ouvrirait son coeur. « Qu’est-ce que tu crois, j’ai du boulot ! T’aurais pu attendre que je revienne… » C’est bizarre mais au ton qu’il prend, j’ai déjà l’impression de voir quand il ment. Serais-je déjà en train d’apprendre à le connaître, à le cerner ? C’est que je suis douée. D’ailleurs tout juste après, je gagne ma première victoire dans cette relation bizarre. « Shiel. Et on va sur le marché. » Shiel, son prénom n’est pas courant. Mais étrangement, je l’aime bien. C’est un prénom qui montre qu’il sort lui même de l’ordinaire. Il lui va bien. D’ailleurs, même quand il m’attrape le bras pour m’embarquer, je sens bien que ses pas sont moins grand que la dernière fois, comme s’il faisait attention à ce que je ne sois pas en train de courir à moitié derrière lui. Même sa poigne ne ressemble plus à des serres de vautours. Il me tient toujours, mais moins fort, avec plus de douceur. « Quand est-ce que tu as des obligations familiales ? En même temps si tu ne me donnes pas ton emploi du temps, j’peux pas te dire quand venir hein. » Au moins il admettait que je pouvais avoir un emploi du temps. Je lâchais un soupir amusé. « Le problème, c’est que je ne peux pas toujours prévoir. Si mon père rentre en voulant déjeuner avec moi, ce serait compliqué de lui expliquer pourquoi je dois apporter son repas à l’un de ses soldats. Le plus simple, ce serait que je sache où envoyer un messager si je ne peux pas venir. » Des compromis, nous arrivions à faire des compromis. Un meilleur jour se présentait devant nous. Une éclaircie au milieu des nuages. D’ailleurs il me lâche même assez rapidement et pour la première fois, nous marchons côte à côte. Un changement que j’apprécie énormément. Décidément, il s’agit bel et bien d’un beau jour ensoleillée. « Vu que je pensais bien que tu ne viendrais pas encore aujourd’hui, j’suis venu chercher mon dû. Tu veux manger quoi ? … Puisque j’ai choisi la dernière fois. » C’était incroyable. Il ralait et cédait en même temps c’était magique. Finalement, j’avais raison, je n’avais pas à avoir peur de lui. Il ne savait juste pas comment agir avec les gens. Je ferais alors en sorte de lui apprendre.

Je regardais autour de moi. Nous avions atteint le marché et plusieurs choix s’offrait maintenant à nous. « Je suis pas très difficile concernant mes repas. Par contre en ce qui concerne les desserts. » Pour la première fois, je décidais de le toucher de moi-même. Je posais ma main sur son bras, l’autre pointant une pâtisserie. « Peu importe ce qu’on mange, vous devez gouter leurs gâteaux au chocolat, Shiel ! » Un sourire se dessine sur mes lèvres. « On pourrait même se faire un repas de pâtisseries. » C’était le genre de chose que je pouvais faire avec Kitty. A voir s’il était prêt à en faire de même.


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Shiel Rensburg
Shiel Rensburg
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Shiel Rensburg
Ven 8 Mai - 20:46
Te voilà à marcher avec cette fille au bout du bras. Et tu sais, Shiel, que ce n’est pas bon. Pas bon du tout même. Tu ne sais pas ce que tu veux d’elle, mais tu es clair avec toi-même, tu sais exactement ce que tu ne veux pas qu’il se passe. Tu refuses qu’elle tombe sur Ethan, tu refuses qu’elle se laisse faire par un type comme lui. Tu la protégeras, même si tu ne sais pas pourquoi tu fais ça. Tu trouveras un moyen de la détourner de lui… même si tu dois la terrifier.

Et pourtant, tu n’es pas bien terrifiant maintenant que tu marches à ses côtés, à son rythme. Tu réfléchis, tu cherches une manière de faire, mais tu vois, tu as eu peur ces derniers jours alors tu n’arrives pas à être aussi froid que tu le voudrais. Et être à ses côtés ça te fait un drôle de truc. Comme si… ouais nan, tu ne sais pas. Tu ne peux pas décrire ça avec des mots.

« Envoyer un message. Tu répètes, sans bien comprendre ce que ça implique. Et quand tu comprends qu’il s’agit de toi, tu lèves les yeux au ciel. À part me faire parvenir un message au QG, je ne vois pas comment tu pourrais faire. Tu peux faire ça si tu veux. Toi en tout cas, tu ne vas pas t’en plaindre hein. Mais si tu disparais plusieurs jours d’affilés, je viendrai te chercher chez toi. »

Comme ça, elle est prévenue. Si elle veut te snober, tu iras la chercher toi-même. De même que si elle se blesse. Ou si elle se trouve un putain de prince charmant. Tu t’arrangeras pour lui tomber dessus comme tu viens de le faire, et tu ne la laisseras pas faire sa vie sans que tu ne décides qu’elle en a le droit, c’est exactement ce que sous-entendent tes paroles. Et pourtant, tu ne le dis pas. Tu refuses de le reconnaître… pour l’instant tout du monde.

Et puis le marché arrivé et te détourne de tout cela. Tu lui offres la possibilité de choisir le repas, et de toute façon, Shiel, tu n’as pas spécialement faim. Avec tout ça, tu as l’estomac noué alors bon. Quand elle finit par répondre, tu tournes un regard vers elle. Elle n’est pas difficile ? Mouais, tu as comme un doute. Doute qui se transforme en surprise, puis en inquiétude quand elle s’accroche à toi. Et si tu la suis, c’est uniquement parce qu’elle te tire par surprise.

« Quoi ? T’en reviens pas de ce qu’elle te dit. Cette fille est une enfant, c’est décidé. Tu te fais vraiment des repas de gâteaux ? Te voilà qui te penches vers elle, une main sur sa tête, ton nez à deux cm du sien, un sourire moqueur sur les lèvres. T’as toujours 10 ans dans ta tête, c’est ça ? D’où le parfum sur la lettre ? »

Et t’es vache, clairement, mais sur ça on ne te refera pas, Shiel. A la place, tu inverses la position, tu l’attrapes par la main et sans attendre qu’elle ne te râle dessus, tu l’entraînes dans la pâtisserie, et tu vois bien au regard des vendeurs qu’ils se font des films eux aussi. Bordel, te voilà dans le monde des contes de princes et princesses, c’est ça ?

« Vas-y choisis ce que tu veux. Tu la pousses un peu violemment devant toi en reprenant ta main pour croiser les bras sur ton torse. Vous faites des trucs pas trop sucrés ? Tu balances à la vendeuse. Mettez-moi ça. Pas de merci, bonjour ni au-revoir, c’est bien ton genre. Je t’attends dehors. »

Et tu ressors aussi sec en soupirant pour aller t’installer à une petite table de devanture, et concrètement, mon vieux, t’as le choix entre rose, fushia, parme et jaune. Quelle merde...
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Ariel Zhang
Ariel Zhang
Ariel Zhang
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Ariel Zhang
Lun 11 Mai - 13:34
Je suis heureuse de cette nouvelle façon de fonctionner. J’ai l’impression de prendre un peu plus les rennes. Ou du moins de décider un peu plus de la direction dans laquelle nous allons. Je commence à poser mes conditions. C’est merveilleux ! Je me sens forte. Je me sens femme. « Envoyer un message. À part me faire parvenir un message au QG, je ne vois pas comment tu pourrais faire. Tu peux faire ça si tu veux. Mais si tu disparais plusieurs jours d’affilés, je viendrai te chercher chez toi. » Le premier compromis. Il accepte que j’annule, j’accepte qu’il vienne me chercher au bout d’un moment. Tout le monde est content. Alors je continue sur ma lancer et le dirige vers la pâtisserie. « Quoi ? Tu te fais vraiment des repas de gâteaux ? » Pour la première fois, je ne me sens pas menacée quand il se penche vers moi, son visage si près du mien. Ni même quand sa main se pose sur ma tête. Je me rend juste un peu plus compte de notre différence de taille. « T’as toujours 10 ans dans ta tête, c’est ça ? D’où le parfum sur la lettre ? » Je fronçais les sourcils. « Vaut mieux avoir 10 ans dans sa tête que 50. Et puis c’est un très bon parfum ! » Il n’avait pas à critiquer mon parfum à la rose. Il était très bien ce parfum. J’en mettrais demain pour lui apporter son repas et il verra. Je le lui ferais sentir directement à mon cou et il ne pourra que dire qu’il sent bon.


Malgré la critique, il prend ma main -et non mon poignet- et nous emmène dans la pâtisserie. « Vas-y choisis ce que tu veux. » Il me suffisait de regarder la vitre pour avoir déjà des tas d’idées. « Vous faites des trucs pas trop sucrés ? Mettez-moi ça. Je t’attends dehors. » Je le regardais à peine, concentrer sur les gâteaux. Celui au chocolat, le fraisier… Et puis zut ! J’allais en prendre plusieurs. 


Je rejoignis Shiel à une table, les mains chargés. Je posais sa commande et mes deux gâteaux. « Je vous ai pris de la citronnade, j’espère que ça vous plaira. » Je m’installais face à lui et attaquais directement le fraisier. Je fermais les yeux de délice. Je plongeais de nouveau ma cuillère dedans avant de la tendre à Shiel. « Il faut que vous goutiez ça ! »

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Shiel Rensburg
Shiel Rensburg
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Shiel Rensburg
Mar 12 Mai - 13:37
T’es assis sur une chaise trop colorée, avec une expression si sombre que tu pourrais en ternir la teinte du magasin, mais tu ne dis rien. Tes yeux se baladent sur la rue et tu es en train de prendre en compte l’ampleur de ce que tu fais. Si un de tes collègues te voit ici, tu es bon pour qu’on te fasse chier pour des semaines. Cet endroit c’est à peu près l’antithèse parfaite de ce que tu es. Solitude, sombre, distance. L’endroit rayonne de couleur et de bonne humeur.

« Ça m’ira. Tu grinces en voyant Ariel revenir devant toi avec les mains chargées. Et si tu la laisses avancer sans vouloir l’aider, tu finis par le faire en voyant un verre se pencher dangereux. Ne bouge pas, j’attrape ça ! »

T’as même pas cherché à adoucir ta voix, cette fois-ci. T’en as assez fait pour les 10 années à venir, et la suivant dans cette pâtisserie, qu’elle ne se plaigne pas, tiens… Tu l’immobilises d’une main sur la tête, et tu décharges ses bras rapidement avant de la laisser s’asseoir pour commencer à déguster ses gâteaux. Toi, toujours dans une humeur étrange entre froideur abaissée et mécontentement palpable d’être là, tu te perds dans la citronnade finalement agréablement bonne. Et tes yeux sont braqués sur la rue quand elle s’adresse à toi, de nouveau.

Tu tournes la tête brusquement et tes yeux sombres viennent se poser sur elle, avant que tu recules légèrement la tête, de surprise. A quoi elle joue ? Sa cuillère est sous ton nez, et toi, tu vas du morceau de gâteau à son visage deux fois, avant de froncer les sourcils et d’avancer la tête pour venir happer rapidement le contenu qu’on te tend.

« C’est… Tu t’apprêtes à râler, c’est vrai, mais tu t’arrêtes alors que le parfum éclate dans ta bouche. [color=#cc3300]Pas mauvais… D’accord, ils sont plutôt doués ici. Tu lui reconnais, de mauvaise grâce. [b]Tu veux goûter ce que j’ai pris ? »

Tes yeux tombent sur ce qui ressemble fort à une part de tarte au citron. Et comme un triple idiot, tu attrapes l’assiette pour la faire glisser jusqu’à elle, avec ses deux autres parts de gâteaux, sans attendre sa réponse. Tu l’observes, et une idée plutôt agréable se répand dans ta tête : si elle est si gourmande, tu pourrais l’utiliser pour goûter tes plats et savoir s’ils sont empoisonnés. Tu l’imagines bien se faire avoir et te supplier de l’aider. Et sur cette image, un sourire grimpe sur tes lèvres.

Mine de rien, Shiel, ça t’apaise de t’amuser mentalement à la torturer (ou presque). Tes épaules finissent par se dénouer et tu t’affales un peu plus sur ta chaise. Et finalement, comme toujours quand elle est dans le coin, tu ramènes tes yeux à elle. Tu l’observes, tu essaies de savoir ce qu’il y a dans ses pensées, et tu finis par ouvrir la bouche :

« Pourquoi Wideed ? Ah, la fameuse question, celle qui tourne et retourne dans ta tête depuis votre rencontre. T’aurais pu choisir qui tu veux, alors pourquoi lui particulièrement ? »
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Ariel Zhang
Ariel Zhang
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Ariel Zhang
Dim 17 Mai - 21:19
C'est un bonheur de me détendre en sa présence. Ça change tout. Je me permet même de lui prendre de la citronnade. Sans savoir s'il aime. « Ça m’ira. Ne bouge pas, j’attrape ça ! » Il se lève même pour m'aider. Si c'est pas un progrès ça. Bon il le fait à sa façon, sur un ton bourru et en posant sa main sur la tête au lieu de me dire de ne pas bouger. Je me demande un instant s'il ne prend pas pour une petite sœur. Ou du moins une petite fille. Ce qui peut être une bonne chose. On protège les petites sœurs, on ne les torture pas. Du moins il me semble.

Je me lance à l'assaut de ma première pâtisserie et n'hésite alors pas à lui en tendre une bouchée. Je le vois hésiter de son côté. Personne n'a jamais partager de repas avec lui ? Bon sang, s'il n'était pas maltraité, il avait tout de même manqué d'affection. Même ma mère, qui pourtant n'est pas la plus tendre des mamans le faisaient avec moi. Je ne bouge alors pas la main, lui laissant le choix. S'il refusait, c'est que je ne pourrais rien faire pour lui. Je ne pourrais sans doute pas le rendre plus humain. Plus doux. Mais s'il acceptait, alors je pourrais tenter plein de choses. Lui faire lire des histoires émouvantes. L'emmener se balader dans les collines, il ne pourra que s'émerveiller devant le paysage. Nous parviendrons à avoir de vraie discussion à cœurs ouvert. Oui, s'il mangeait mon morceau de gâteau, nous pourrons faire plein de choses ! Et il s'avance, sa bouche s'ouvre pour attraper le gâteau et il recule pour avaler. Je ne le lâche pas des yeux, attendant son verdict. « C’est… Pas mauvais… D’accord, ils sont plutôt doués ici. Tu veux goûter ce que j’ai pris ? » Il fait glisser sa tarte au citron vers moi. Là aussi, c’est un net progrès. « Merci ! Elle a l’air délicieuse. » J’en prend alors un morceau avec ma cuillère. L’acidité du citron se répand dans ma bouche assez rapidement. Une nouvelle fois, j’en ferme les yeux tant c’est bon. « Elle est vraiment délicieuse. Je vous avais dit que c’était la meilleure pâtisserie du quartier. » Je repousse son assiette vers lui. « Allez-y ! Mangez ! » Je replonge moi-même sur mon fraisier.

« Pourquoi Wideed ? T’aurais pu choisir qui tu veux, alors pourquoi lui particulièrement ? » Je reste avec ma cuillère en suspension devant ma bouche. Je ne pensais pas que nous aurions ce genre de conversation si tôt. Mais c’était si bon signe, que mon humeur, déjà au beau fixe ne put qu’augmenter. « La question serait plutôt pourquoi un autre ? » S’il voulait savoir, la liste allait être longue. « Il est tout simplement parfait. Il est déjà extrêmement beau. Son sourire pourrait illuminer la nuit la plus noire. Et puis son regard. Si chaleureux, on ne peut qu’espèrer que c’est sur nous qu’il le porte. Et puis, puisqu’il est soldat, cela montre une grande force de caractère. » Je pouvais le dessiner dans ma tête. Mais je savais déjà que ce ne serait jamais aussi bien que la vérité, il était bien trop parfait. Je poussais un soupir de béatitude. Je croisais le regard de Shiel et me redressais. « Et vous ? Vous devez bien avoir une fille dans votre coeur ? A moins que ce ne soit un garçon ? »
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Shiel Rensburg
Shiel Rensburg
Shiel Rensburg
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Shiel Rensburg
Lun 18 Mai - 23:20
Pourquoi tu as accepté sa cuillérée de fraisier ? Tu n’arrives vraiment pas à te comprendre toi-même. Tout cela est à des kilomètres de ton éducation et même simplement de ton caractère. C’est idiot et ridicule. Avec cette fille-là, c’est dangereux même. Parce que tu sais, Shiel… Tu vois bien comment tu t'intéresses à elle, comment tu ne cesses de la chercher des yeux. Cette fille est dangereuse à sa manière, et visiblement tu t’es bien laissé avoir…

« En effet… Tu marmonnes difficilement quand elle vante l’endroit et sa réputation. D’accord, si tu en reveux, tu n’as qu’à demander. »

Oh et ça va en s'aggravant visiblement… Parce que maintenant tu lui proposes même de lui donner de qu’elle te demande. À la base tu voulais juste la surveiller, juste l’embêter. En deux rencontres, tu lui cèdes ton repas. La prochaine fois, que feras-tu, garçon ? Tu te traînes à ses pieds ? Tu céderas ses caprices de fille de bonne famille ?

Et ces pensées parasitent tant et si bien ton âme que tu restes immobile quelques secondes avant d’abandonner ton repas. Tu n’as plus faim, étrangement. Comme si tu craignais que ses lèvres soient empoisonnées… Stupide. Parce que tu es retourné plutôt. En tout cas c’est parce que tu es sacrément perturbé que tu finis par lancer le sujet directement sur ce sale type de Wideed. Et franchement, ce n’est pas ta meilleure idée de la journée ça.

« Pour plein de raisons ! Tu la coupes, froidement avant de soupirer et lui faire signe d’une main de continuer. »

Et vraiment ça commence directement à “parfait”. Rien que ça, tu ne vas pas rivaliser avec. Tu n’es pas parfait. Tu es à des années-lumière de l’être… Putain ! Et en plus elle ne s’arrête pas à ça. Elle continue, elle balance de ces âneries que si tu étais en colère, tu commences à trembler de rage. Et ça continue encore… D’ailleurs tu ne l’entends pas s’arrêter. Juste que sa voix reprend pour s'intéresser à toi et ça te… Ça te fait craquer, brusquement.

« J’ai pas de coeur ! »

Ta voix claque, aussi froide qu’un iceberg. T’aurais bien voulu être un iceberg, tiens, tu n’aurais pas autant la haine. T’inspires, t’essaies de contenir, mais d’un seul coup, ton poing s’écrase de toutes tes forces sur la table en fer. Et tu sais quoi ? De 1 tu fais sauter ton dessert dans une triple pirouette artistique. De 2, ça fait un bruit effroyable. Et de 3, quand tu te lèves d’un bond, t’as laissé la trace de ton poing dedans, et t’as putain de mal à la main.

« Laisse tomber, t’es complètement fêlée… Je ne sais pas ce qu’il m’a pris d’accepter. Je… J’peux pas… »

Et te voilà à faire demi-tour, à quitter l’endroit où vous mangiez pour… aller nulle part, mais t’éloigner d'elle avant de lui faire du mal.
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Ariel Zhang
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Ariel Zhang
Jeu 21 Mai - 21:36
Tout se passait merveilleusement bien. J’avais des gâteaux devant moi, quelqu’un en train de devenir un ami pour faire la conversation et un beau ciel bleu au dessus de la tête. « En effet… D’accord, si tu en reveux, tu n’as qu’à demander. » Même Shiel commençait à reconnaitre le talent de cette pâtisserie. Il se montrait même très charmant en proposant de partager. Mais je savais me contenir, il valait mieux que je lui laisse sa tartelette. J’avais largement de quoi faire de mon côté. Et puis, il fait un pas de plus vers moi, en me demandant pourquoi j’avais choisi Ethan. « Pour plein de raisons ! » s’exclame-t-il quand je lui dis que je n’aurais pu en choisir un autre. Je fronçe les sourcils un instant, mais déjà il me fait signe de poursuivre. Alors je parle, lui expliquant tout ce que j’aime chez mon prince. D’un autre côté, j’aimais tout chez lui. Comment aurait-il pu en être autrement. Il était tout bonnement parfait. Mais je met fin à mon discours. Je pourrais parler d’Ethan toute la journée, mais je n’étais pas sûre que ce soit une bonne idée. 


Je change donc de sujet, lui demandant si lui, il a une personne dans son coeur. « J’ai pas de coeur ! » Ce cri me fige. J’avais moi-même cru qu’il n’avait pas de coeur auparavant. J’avais fini par changer d’avis. Et là encore, je pense qu’il y a autre chose. Quelqu’un qui n’aurait pas de coeur ne s’énerverait pas. Surtout pas pour frapper d’un grand coup la table. La peur m’étreint un instant. Comme quand je l’ai rencontrer. « Laisse tomber, t’es complètement fêlée… Je ne sais pas ce qu’il m’a pris d’accepter. Je… J’peux pas… » Ses mots me font mal. Personne n’a jamais oser me dire que j’étais folle. Et je ne comprend pas. Sauf que je n’ai pas le temps de réagir qu’il se lève et fait déjà demi-tour.


Puis, la lumière se fait dans mon esprit. Ce n’est pas qu’il n’a pas de coeur. C’est qu’il a le coeur brisé ! D’où sa colère à ma question ! Tout s’explique ! Et si.. et si la personne qu’il aimait était aussi Ethan. Après tout, mon prince était si parfait que personne ne pouvait lui résister. Mon dieu tout se tiendrait ! La maltraitance qu’il a subit enfant ferait qu’il ne sait pas exprimer ses sentiments. En voyant ma lettre, il aurait craqué. Me voyant faire ce que lui ne parvenait pas à faire aurait tout remis en question pour lui. Me demander de partager ses repas, c’était le moyen d’apprendre de moi comment exprimer ses sentiments. Je comprenais tout maintenant ! Et puisque je comprenais, il était hors de question que je le laisse ainsi.


Je me levais d’un bond. J’attrapais un morceau de ma jupe, pour ne pas entraver mes mouvements, et courut dérrière lui. « Shiel ! Attendez ! » J’attrapais finalement son poignet, le forçant à se tourner vers moi. Bien que ma force de fourmi ne fut pas réellement d’un réel secours pour ça, je parvins finalement à me planter devant lui, tout en refusant de le lâcher, pour qu’il ne puisse pas s’échapper. « J’ai compris… Vous devez avoir le coeur brisé. D’autant qu’aimer un homme ne doit pas être de tout repos. » Je poussais un soupir triste en pensant à toutes sa souffrance. J’enchainais tout de même. « Vous avez le droit de ne pas vouloir en parler. Mais sachez que je reste à votre disposition et que je possède une oreille compatissante. Sur ce, si vous voulez vraiment partir, je vous laisse. Mais je serait là demain midi avec votre repas. » Je lui lâchais alors le poignet, le laissant ainsi décider de ce qu’il souhaitait faire.

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