Attack on Titan
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Parlons peu mais parlons bien † Laszlo
Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
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Aiji Bailey
Sam 2 Mai - 16:16
T’es assis confortablement dans le fond de ton fauteuil. Tes mains sont occupées à ramasser des papiers et à les mettre en différents tas. Tes yeux parcourent différents rapports, les remplissent, les anotent. C’est parfois long et fastidieux, mais ça fait partie de ton boulot. Et tu ne peux pas le laisser de côté. Alors tu soupires lorsque tu vois à nouveau le rapport sur ce pauvre marchand qui a perdu sa cargaison de choux lorsque Ainsley a décidé de te foncer dessus avec son cheval. T’as pas eu le temps de t’en occuper depuis, entre les préparatifs pour le festival, le désastre de la fête s’étant transformé en cauchemar et les travaux de réparations qui commencent…

Tiens d’ailleurs pas plus tard qu’hier t’étais encore appelé pour une réunion établie par le Major. Autant dire que tu pouvais pas te défiler. Et le voilà qui t'assomme avec une mission de renforcement du mur. Et avec des volontaires non volontaires. Bah tiens. Une tactique digne du Major ça. Tout pour ne pas se mettre les civils à dos si jamais cette mission se déroule mal. On ne pourra pas dire que c’est de sa faute puisque les soldats auront été “volontaires.” Voilà pourquoi tu détestes le pouvoir tient. Enfin, c’est bien beau tout ça mais toi t’étais sur le terrain lors du festival, t’as besoin de repos. Alors tant qu’il vient pas piocher chez tes soldats - qui, il te semble les avoir tous vu sauf peut-être Frei - tu vas pas venir faire ta raclette. Tu le penses tout de même assez… Dirons-nous pas trop con, pour envoyer dehors des soldats épuisés. Ce que tu peux être naïf mon pauvre ami…

Alors aujourd’hui t’es à ton bureau. Tu aurais pu te reposer plus longtemps mais tu a décidé de redresser la barre avec tes soldats et d’avoir quelques discussions avec eux. Surtout l’un d’entre eux en réalité, que tu trouves bien trop fragile à ton goût depuis quelque temps. Qu’on se le dise, ton escouade est une deuxième famille pour toi, et tu ne prendras jamais le risque d’en envoyer un au front si tu découvres quelques faiblesses chez lui. Tu préfères à le renvoyer chez lui bien avant qu’il ne se fasse croquer par un titan.

T’es le nez dans tes papiers lorsqu’un coup sur la porte se fait entendre. « Entrez. » Que tu dis sans relever le nez de ta fichue feuille. Tu entends les bruits de pas, et tu ne relèves la tête que lorsque tu as fini de lire le rapport et d’apposer ta signature dessus. « Ah Koenig. Je vois que le messager vous a trouvé. » Tu poses ton papier sur la pile des dossiers traités et te reposes dans le fond de ton fauteuil avant d'esquisser un geste vers lui. « Asseyez-vous je vous en pris. » Tu ne vas pas le laisser debout voyons, tu ne comptes pas t’éterniser avec lui mais rien ne t’énerve plus que de voir un soldat rester au garde à vous face à toi. « Savez vous pourquoi je vous ai fait venir soldat? » Dis-tu en finissant par te lever pour te servir un verre de scotch. « Vous en voulez un? »
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Sam 2 Mai - 19:54
Tu es rentré à la maison après avoir été sûre qu’Iliana était prise en charge et quand les médecins ont dû appeler un soldat de la garnison pour te faire quitter la tente de soin. Tu n’y arrivais pas, tu ne voulais pas la laisser, ton coeur battant à tout rompre. Mais une fois dehors, quand tu as compris que c’était bel et bien fini tu es rentré à la maison. Tu n’as même pas pu te laver ou cacher ton état, ta mère pleurait en te voyant, ton père t’a serré plus fort, puis tu as sombré dans ton lit.

C’est un messager dépêché par ton Caporal qui fait reprendre ta vie hors de la maison familiale. Personne n’a envie de te laisser partir, tu vois bien qu’ils ont tous eu très peur en te voyant arriver, couvert de sang et les habits abîmés, mais c’est ton travail et ton supérieur qui t’appellent, tu ne peux pas t’esquiver… tu n’en as pas envie.

Après avoir embrassé les femmes de la maison qui te regardent avec de grands yeux inquiets, tu quittes la maison. Et quand ta mère te colle un “goûter” dans la main, tu n’as même pas le temps de dire non. Sans un mot, la tête sur les épaules, mais les pensées dans le lointain, tu finis par arriver au QG et trouver le bureau du Caporail Bailey. Un coup contre la porte et tu es autorisé à entrer.

« Oui, sans trop se souci, je pense. Bonjour Caporal. »

Tu lui adresses un sourire calme, un peu éteint par la fatigue qui continue de vibrer dans ton corps. Ça et les millions de pensées dans ta tête, ainsi qu’une certaine jeune femme. Avec un hochement de tête, tu t’assieds là où il te l’indique, et tu attends qu’il reprenne la parole pour répondre. Mine de rien, t’es peut-être un des plus disciplinés du Bataillon, c’est juste que tu t’es perdu en chemin, non ?

« Mon angoisse aurait tendance à me dire que c’est pour me limoger, mais je préfère me dire que vous souhaitez parler de notre dernière sortie hors des murs. Tu es droit, calme, acceptant dès à présent tes torts. Je m’y attendais, et je pense que si vous ne m’aviez pas appelé, je serai venu de moi-même. »

Tu inspires lentement et quand il te demande si tu veux boire, tu as un drôle de mouvement. Tu n’es pas de ceux qui boivent le plus, vois-tu, mais tu finis par hocher la tête avec un sourire :

« Pourquoi pas. Si vous voulez, je peux vous proposer les sables de la famille, les meilleurs de tout Karanes selon nos voisins. Et tu es un peu amusé, un peu tendu quand tu poses la boite que ta mère t’a fourré dans les mains. Ça fera plaisir à ma mère, vous pouvez en prendre. Tu ne parles jamais de ta famille, habituellement, c’est presque bizarre pour toi de le faire. Je vous écoute, Caporal. »
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Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
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Aiji Bailey
Jeu 7 Mai - 18:13
Un doux parfum. Voilà ce qui se dégage de ton verre tandis que tu renifles doucement les arômes. Et tu fais tourner l’alcool dans ton verre afin de t’en imprégner. T’es pas un alcoolique Aiji. Mais une bonne bouteille de temps à autre ne peut pas te faire de mal. Surtout lorsque tu as cette désagréable impression que tout va à volo dans ta vie. D’abord cette première mission. Puis le carnage de Trost. Et cette… ambiguïté que tu ressens vis à vis de Ainsley, cette chose que tu ressens pour elle et que tu n’es pas certains de vouloir laisser s’installer plus profondément en toi… Tu laisses ton regard errer par la fenêtre tout en écoutant les paroles de ton soldat. Tu finis par secouer la tête « Ne dites pas de sottises Koenig. Je ne compte en aucun cas vous rétrograder et vous faire changer d’escouade. Sortez-vous ça de l’esprit et détendez-vous. » Tu prends une gorgée de ton verre avant de le reposer et d’en servir un pour le jeune homme. Tu finis par poser le verre devant lui avant de faire un léger mouvement de la main. « Merci mais pas tout de suite. Peut-être après. »

Et tu pousses un soupir las, te rasseyant dans ton fauteuil avant de poser un regard sur ton soldat. « J’espère que vous avez pris le temps de réfléchir à notre dernière sortie. » Oui. Cette fameuse sortie où tu as littéralement péter les plombs au point d’agir violemment comme le Butcher. « Il faut que vous compreniez une chose Koenig. Je n’ai pas pour habitude de me mettre dans un tel état hors des murs. Je n’ai pas choisi ce poste de caporal. On m’a désigné pour reprendre les rênes d’un mort et j’ai été obligé d’accepter ces responsabilités. Ces responsabilités, en plus d’avoir à faire des rapports, de participer à des réunions, d’organiser des missions… Ces responsabilités m’obligent à donner des ordres à des soldats tels que vous, Ainsley ou encore Zeïtseva. » Tu joins les mains et finis par poser ton menton dessus. « Comprenez bien que votre comportement ce jour à été… pire que désastreux. Vous avez mis, non pas seulement l’escouade en danger, mais aussi toute la formation en vous plantant dans un premier temps dans la couleur du fumigène. » Tu sais que ce sont des choses que tu as déjà dites, mais tu as besoin de les lui rappeler. Loin des cris, loin du stress, et surtout loin des autres soldats. « Puis vous avez agi impulsivement. Lorsque j’ai envoyé Zeïtseva pour vous soigner vous avez décidé de courir après ce titan. A pieds. » Tu appuies sur ces deux mots pour lui faire comprendre le poids de sa bêtise. « Koenig. La fierté n’a pas sa place hors des murs. La fierté, tout comme le désir de vengeance vous amènera à prendre les pires décisions possibles. »

Tu bois une nouvelle gorgée avant de reprendre. « Les erreurs se payent très chères sur le territoire des titans. Et si l’erreur est bien évidemment humaine, comprenez que vous n’y avez pas le droit lorsque vous êtes soldat. Pour vous, votre vie, mais aussi celles de vos camarades. » Tu poses tes mains à plat sur le bureau, le dos toujours aussi raide. Le visage toujours aussi impassible. « Vous avez eu… de la chance. Personne n’est mort par votre faute alors que vous avez mis… toute l’équipe en danger. J’ai réussi à rattraper vos erreurs qui aur ait pu coûter la vie de tous, Ainsley en premier lieu. » Et ça… ça ça te fait quelque chose Aiji. Et tu te félicites encore d’avoir réussi à la rattraper et qu’elle soit en un seul morceau. « Je vous ai hurlé dessus ce jour il est vrai. Je ne m’en excuserai pas. Bien que je regrette de vous avoir… rabaissé devant les autres, il me fallait faire une mise au point sur cette mascarade. » Dieu sait que t’aimes pas ça Aiji. L’avoir forcé à voir ses erreurs devant tous c’est une chose qui te soulève le coeur. Tu sais très bien ce que ça peut apporter dans l’esprit de Koenig.

Alors tu finis par te lever de ton bureau et tu vas vers la fenêtre, tu regardes les nuages charger le ciel, l'assombrissant petit à petit. « Vous n’êtes pas un mauvais soldat Laslzo. Mais à compter d’aujourd’hui vous ferez équipe avec Frei. Démétrius se chargera de garder Zeïtseva à l’oeil. » C’est un ton sans appel. Il n’y a pas de discussion possible à ça. Tu ne fais pas ça pour le punir loin de là. Tu cherches à les protéger avant tout. Et c’est ce que tu finis par dire. « Ce n’est pas une punition Koenig. Mais Zeïtseva vous rend… » Tu réfléchis quelques secondes au bon terme. « Impulsif. Insouciant même. Je tolère les blagues, je tolère la bonne ambiance dans le groupe, je l’encourage même. Mais les sentiments personnels de doivent pas interférer dans nos missions. Même si je sais à quel point c’est dur. » Parce que oui, t’es bien connu pour mal réagir lorsque tu perds un soldat. Et parce que si t’es devenu aussi enragé… C’est parce que tu vas vu le corps de Ainsley voler. Quoi que t’en dise. Alors tu te rapproche de lui et tu finis par venir te positionner devant ton bureau, face à lui. « J’ai besoin de cette discussion avec vous pour remettre les choses au clair. Vous pouvez tout me dire Koenig. Tout ce que vous pensez là dedans... » Dis-tu en tapotant son front avec tes deux doigts.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Ven 8 Mai - 18:09
C’est difficile, de ne pas lâcher la prise que tu as sur toi-même, Laszlo. C’est même d’ailleurs encore plus difficile que d’habitude parce que tu sais que tu joues bien des choses en cet instant. Et même si ta famille n’en a pas toujours conscience, tu aimes ce que tu fais. Tu es content de travailler pour la liberté des prochaines générations, même si ça implique que tu souffres ou que tu meurs. Alors oui, là, devant ton Caporal, tu n’es pas serein, mais tu forces sur toi-même pour l’écouter.

Chaque chose qu’il te dit revient te heurter avec la même violence que la première fois. Tu le sais. Tu sais absolument chaque chose qu’il te dit, t’explique ou te reproche. Si tu n’avais peut-être pas conscience de tout en détail pendant la mission, tu l’as bien compris en rentrant chez toi. Enfermé dans ta chambre, à regarder le plafond, tu as déroulé scénario après scénario pour voir tout ce que tu aurais pu produire. Et c’est bien ça qui te fait le plus de mal. Savoir que vous vous en êtes sortis sur un coup de chance… Tu détestes devoir ta vie et ton bonheur à la chance.

Alors tu subis en silence, droit comme un i, tout le long monologue de ton Caporal. Tu ne laisses rien échapper ni soupires ni peur ni regret. Tu subis avec la force que tu as en toi, celle qui t’a fait entrer dans le Bataillon mon vieux. Quand il se lève, se retourne vers la fenêtre, tu n’en profites pas pour te relâcher. Tu continues à écouter, à graver tout ce qu’il te dit en toi. En lettre de feu. Jusqu’à ce qu’il revienne vers toi. Et là, mon grand, tu restes muet, quelques instants.

« Je ne sais pas, Caporal. Il y a beaucoup de choses, beaucoup d’amertume pour mon comportement. Tu soupires enfin, avant d’avaler un peu d’alcool avec une grimace. Déjà, laissez-moi simplement vous remercier. Pour m’avoir rappelé à l’ordre à ce moment-là, mais aussi pour avoir rattrapé Karhlya, puis pour m’accorder ce temps pour parler. Tu relèves les yeux vers lui, lentement, le visage marqué d’une gravité qui te vieillit, mon grand. Sincèrement, Caporal, je suis aussi là pour savoir si ça vaut la peine que je continue à servir le Bataillon. Ce n’est pas que je ne veux pas… Je ne me vois pas autrement que sous votre commandement, mais je me demande si vous et les autres pourrez avoir confiance en moi, désormais. »

Tu ne t’apitoies même pas sur ton sort, Laszlo, tu es simplement concis et réfléchi. Tu as bien retourné la question dans ta tête et tu sais que c’est ce qui va fragiliser le plus votre groupe. Tu ne veux pas être une faiblesse dans l’organisation de votre escouade, parce que tous ces gens sont ta deuxième famille, et tu ne veux blesser personne.

« Je pense qu’il est bien que je ne reste pas aux côtés d’Iliana. Je ne sais pas ce qu’il y a dans ma tête, mais je me rends bien compte que je me détends trop. Tu passes une main sur ton visage, jusqu’à l’arrière de ta tête pour masser ta nuque. Je ne pensais pas que ça arriverait, à vrai dire. Je voulais juste être… sympa mais… Je ne sais pas, désolé. »

Tu soupires encore en reposant le verre sur le bureau avant de ramener ton regard à lui. Tu l’observes, tu cherches à trouver comment il fait pour être si fort, si intransigeant, et finalement, tu choisis de lui dire la dernière partie de ta réflexion en toute honnêteté.

« Je ne veux plus que ça se reproduise, et j’ai déjà commencé à retourner ça dans tous les sens dans ma tête. J’apprendrai à contrôler mes émotions, à faire le vide pour ne pas me laisser mener par la colère. Mais si je suis un risque pour l’escouade, alors je préfère reste en ville le temps d’être capable de me gérer. Tu avales ta salive, avant de rajouter avec toute ta maladresse habituelle. Vous êtes ma seconde famille, je me bats autant pour protéger mes proches que vous tous. »
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Aiji Bailey
Aiji Bailey
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Aiji Bailey
Dim 17 Mai - 22:32
Et t’es appuyé sur ton bureau. Ton verre est maintenant terminé, tu fixes le visage de ton jeune soldat sans la moindre animosité. Tu ne cherches absolument pas à lui faire peur. Tu ne cherches pas non plus à le mettre au pas et à en faire un chien bien dressé. A en faire une personne qui te suit comme un mouton. Ton escouade. Tes ordres. Si certains préfèrent mater leurs soldats, toi tu préfères discuter, prendre les avis et te rapprocher d’eux. Tu préfères en faire des alliés sur qui tu peux compter à toutes épreuves. Et tu sais qu’ils te sont fidèles. Et si tu sais aussi qu’ils te respectent profondément, tu espères bien aussi qu’ils voient en toi autre chose que leur caporal.

Et t'es déjà fier de lui, lorsque tu vois qu’il ne t'interrompt pas. Lorsque tu vois qu’il te regarde le dos droit et la tête haute. Même si pour toi la fierté est une mauvaise chose, Koenig a tout intérêt à ne pas fléchir sous tes reproches. Alors même si sa réponse tarde à venir… Tu l’écoutes en posant un bout de cul sur ton bureau et en le fixant sans sourciller. « Ne me remerciez pas. S’il est de mon devoir de caporal de vous rappeler à l’ordre et de causer tactique militaire, il est aussi de mon devoir… de compagnon de chercher à comprendre ce que vous avez en tête et si vous avez besoin de parler. » Parce que oui Aiji, tu leur as toujours dit que tu serais une épaule pour eux. Ils savent que tu es là pour chacun d’entre eux, dans les épreuves, la souffrance, les bonnes et les mauvaises choses. Alors lorsque tu vois le regard miséreux de Laszlo… tu pousses un profond soupir avant de ramener une chaise à ses côtés pour te mettre à son niveau.

« Koenig… Pensez-vous réellement que j’aurais perdu mon temps à vous broder un long discours si je pensais que vous n’aviez plus votre place sous mes ordres? » Tu poses une main sur son épaule avant de lui tendre sa boîte de biscuits pour qu’il en pioche un. Et tu poses ton menton sur tes doigts, réfléchissant. « Je ne vous demande pas de ne pas chercher à mettre à l’aise vos compagnons. Je vous demande tout simplement de rester attentif à ce qu’il se passe autour de vous lorsque vous le faites. » Et tu lui lances un sourire amusé. « Vous avez des sentiments pour Zeïtseva cessez de vous voiler la face soldat. Je suis constamment en train de retenir Hartmann afin qu’il ne vous pousse pas dans les bras l’un de l’autre. » Comme cette fois où tu avais dû le couper dans son élan alors qu’il allait donner une claque sur la croupe de la jument pour qu’Iliana tombe littéralement sur Laszlo dans la paille de l’écurie. Un véritable tombeur celui là. Sauf qu’il avait pas pensé au crottin. « Je suis mal placé pour parler de ça. mais veillez à ne pas nous mettre tous en danger. Les sentiments personnels ne doivent pas interférer. » Et tu finis par murmurer. « C’est justement lorsqu’ils interfèrent que les conséquences sont désastreuses. »

Et tu finis par te reculer, par te lover dans ton fauteuil, réfléchissant. « J’allais vous proposer une séance d'entraînement en équipe pour que vous puissiez reprendre confiance en vous et vous mesurer les uns les autres. Cela vous permettrez à tous de voir votre évolution sur vos capacités. Et de revoir les forces et faiblesses de chacun. » Tu te penches à nouveau vers lui. « Lorsqu’on tombe de cheval il faut mieux remonter immédiatement Koenig. En vous mettant à pied et en vous laissant en ville vous ne ferez que ressasser. J’ai besoin que vous repreniez confiance en vous. Immédiatement. » Et tu ajoutes, sur un ton beaucoup plus doux. « Je sais que vous pouvez le faire. »
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Ven 22 Mai - 14:02
Un sourire, c’est ce que tu offres à ton supérieur quand il te demande de ne pas le remercier. Il pourrait bien te le dire et redire mille fois, tu continuerais à te sentir redevable de cet homme. Que ce soit parce que c’est un bon Caporal, un homme en qui tu as confiance, que parce qu’il prend du temps pour toi. Et franchement, Laszlo, tu es bien des choses, tu as bien des défauts, mais tu restes celui qui donne son temps aux autres, pas qui n’en demande. Ça te fait bizarre, et rien que pour ça, tu te dois de le remercier.

Pourtant, tu glisses rapidement dans autre chose. Et cet autre chose, mon vieux, alors que Aiji te rappelle qu’il ne veut pas te jeter et qu’il faut juste que tu apprennes à être attentif quand tu es auprès d’Iliana, ça te coupe le souffle. Parce que voilà qu’on ne parle plus militaire, de réussite ou d’échec, de colère ou de mort. Non. Ton caporal parle de Iliana et de sentiments. Et toi tu secoues la tête sans comprendre.

« Vous vous trompez, Caporal, je n’ai pas de sentiments pour elle. Enfin pas de la manière dont Ez à l’air de le penser. Iliana est une personne qui m’est importante comme tous ceux de notre escouade. Tu es perdu et tu ne te rends pas compte combien tu es aveugle aussi. Peut-être que je veille plus sur elle parce qu’elle est sans défense pour l’instant ? Elle me rappelle mes petites soeurs, et c’est pour elles et ma famille que je suis soldat. »

C’est drôle, parce que ça pourrait passer pour du mensonge, amis tu es d’une sincérité absolue, Laszlo. Tu es beaucoup trop loin de la vérité pour envisager que tu te trompes, que si tu mens à quelqu’un dans cette pièce, c’est à toi-même. Et ça te torture, mon grand, tes sourcils sont froncés, soucieux, tes lèvres sont pincées et voilà que tu es en train de martyriser un de tes doigts avec les ongles des autres pour te reprendre, pour gérer la nervosité.

« Vous êtes amou… Et tu t’arrêtes, parce que tu te rends compte de ce que tu allais demander à cet homme, dans son bureau, alors que tu n’es qu’un soldat en cet instant. Tu plies l’échine, avant de reprendre. Je me souviendrai de ce conseil… »

Ça te semble même assez logique dit comme ça, mais ça n’empêche que, pour l’instant, tu n’as pas l’impression que ça s’applique à toi. À tes yeux tu réagis avec Iliana comme si tu avais Sage dans l’équipe. Enfin… Tu crois ? L’esprit confus en moins. Le coeur plus calme. Les émotions moins exacerbées.

Tu n’as pas le temps de réfléchir plus longtemps ces différences, que Aiji se remet en mouvement. Il s’assied et toi, tu finis pas poser un regard étrange sur lui. Pleins de doutes, qui s’accentuent en entendant sa réponse. Il a raison, tu le sais, mais le problème ce n’est pas lui, pas l’équipe. C’est toi, Laszlo.

« On peut essayer… Tu acceptes quand même. Mais je compte quand même prendre du temps pour apprendre à me contenir. Je voulais aussi vous dire que je prévois d’aller voir un de nos médecins, pas Iliana il va de soit, pour savoir si quelque chose cloche chez moi. Et tu passes une main sur ton visage, dans tes cheveux en soupirant. J’entends vraiment ce que vous dites, Monsieur, mais je n’arrive pas à ne pas… Tu t’arrêtes, le mot s’étouffe dans ta gorge et pendant un instant il y a cette lueur de colère pure dans tes yeux que tu ravales en une minute. Je m’en veux. Pas d’une manière rationnelle, j’entends. Et tes yeux finissent par se planter dans les siens, pour y chercher autant du soutien qu’une réponse. Vous avez déjà eu l’impression que vous aviez une bombe à l’intérieur ? »
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Aiji Bailey
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Aiji Bailey
Mer 27 Mai - 22:51
Tu souris. Oui tu souris lorsque tu vois le regard de Laszlo s’agrandir lorsque tu lui parle du médecin de l’équipe. C’est parce que Hartmann a fini par t’en parler souvent que t’as fini par te rendre compte des regards entre les deux soldats. Sinon tu n’aurais jamais remarqué leurs petits échanges. Tu es toujours bien trop concentré en mission pour te préoccuper de ça. Ceci dit il est vrai que la dernière mission t’as fait comprendre bon nombre de choses. Notamment le fait que Laszlo semble se soucier d’iliana autant que toi tu sembles te concentrer sur Ainsley. Alors tu ne dis rien. Tu le laisses cogiter. Sans doute se rendra t’il compte de ce que tout le monde voit bien plus tard. « Elle n’est pas sans défense. Elle est un soldat au même titre que vous. Et je me charge de sa sécurité, je ne l’enverrais au combat qu’en cas d’extrême urgence. Soyez rassuré. » Tu soupires un long moment, tapotant la table.

Tu as confiance Bailey. Tu sais que ce jeune homme est prometteur, tu sais qu'il peut faire un très bon travail pour peu qu’il mette sa rêverie de côté. Sinon tu ne l'aurais jamais pris dans ton équipe. Sinon tu ne serais pas entrain d'avoir cette discussion avec lui pour pouvoir mettre ses points forts et ses points faibles en avant. Sinon tu n'aurais certainement pas perdu ton temps à chercher à le rassurer et aussi à chercher à t'excuser de t'être emporté sur lui lors de la dernière mission. Il a des défauts c'est vrai. Comme chacun de tes soldats. Comme toi aussi. Et c'est pour ça que tu as décidé d'avoir cette discussion avec lui, pour éviter que cela ne se reproduise. Et non malgré ce qu'il te dit tu ne veux pas t’en débarrasser. Tu cherches avant tout à ce qu'il se reprenne en main. À ce qu’il reprenne confiance en lui. À ce qu'il reprenne aussi confiance en ses compagnons et que ses compagnons aient toute confiance en lui. Tu ne peux pas lui retirer ses doutes et ses craintes. Par contre tu l’accompagneras à chacun de ses pas, comme lors de sa première sortie s’il le faut. Tu prendras ton temps avec lui, comme tu l’as toujours fait pour chacun d’entre eux.

« Bien. J’enverrai un messager trouver chacun d’entre vous pour vous remettre une date et une heure. » Tu lui souris, heureux qu’il n’ait pas refuser ta proposition - qui n’en était pas réellement une, si le jeune homme t’avais dit non tu lui aurais agité ça sous le nez comme un ordre. « On fera un entraînement total. Corps à corps. Entraînement sur mannequin. Solitaire et en binôme. Ça vous donnera l’occasion de découvrir les techniques de Frei. » Et ça te permettra aussi de faire un point sur tout le monde. Depuis le temps ta petite équipe a bien monté en compétences. Ce n’est plus la petite bleusaille que tu as piochée il y a plusieurs années. Ce n’est pas une mauvaise idée de voir où ils en sont à présent, loin du stress du dehors. « N’essayez pas. Faites le. Ou ne le faites pas. » Tu rives ton regard au sien avant de te servir un nouveau verre. « Croyez en vous. Vous êtes tombé, il faut vous relever. Je vous aiderais du mieux que je peux. » Tu reposes ton verre sur la table. « Rien ne cloche avec vous. Vous êtes simplement… Trop émotif je pense. Il faut apprendre à se contenir hors des murs. Il faut apprendre à se concentrer, à savoir garder son sang froid. Ce n’est pas donné à tout le monde je vous l’accorde, mais c’est une chose qui se travaille. Tout le temps. » Et bien sûr que tu parles pour toi aussi. Bien sûr que tu penses à ton passé, à ce que t’étais avant. Tu étais sans doute bien plus impulsif, et tu vois, même encore maintenant il t’arrive d’avoir des coups de sang.

Tu finis par te relever pour coller ton nez à la fenêtre. « Oui. » C’est un aveu que tu fais après quelques minutes de silence. Tu ne comptes pas expliquer le comment du pourquoi, tu n’es pas du genre à t’étendre sur le sujet, sur ton passé, et encore moins Erina. Mais tu peux au moins lui avouer ça. Tu peux au moins essayer de le rassurer. « A une époque oui. J’étais… Je m’en suis voulu énormément pendant un moment donné. » Ton regard se perd dans le petit bois qui se trouve derrière le QG. Tes souvenirs refont surface, tu te revois, plus jeune, aux côté de Hartmann et de Zeïtseva… « J’étais en colère. Toujours en colère. J’avais une haine qui me collait en permanence au corps, et que je laissais ressortir hors des murs face aux titans. C’était juste avant que je ne devienne Caporal. » Ta voix est basse tant tu te perds en même temps dans ton passé. « Je vous parle en connaissance de cause Koenig. J’avais une rage de vaincre. Une rage telle que vous pouvez voir parfois chez Butcher. Mais cette rage m’a mise plus d’une fois en danger. Et j’ai mis mon équipe en danger aussi à cause de ça. » Tu soupires une nouvelle fois avant de te tourner vers lui. « Il faut que vous appreniez à contrôler vos émotions. C’est parce qu’on m’a choisi pour guider des soldats tel que vous que je ne peux pas me permettre de me laisser envahir par les sentiments vous comprenez? »

Tu finis par t’avancer vers lui et lui pose une main rassurante sur son épaule. « Je ne suis pas un surhomme Koenig. Je fais tout mon possible pour vous garder en vie. Mais je suis loin d’être aussi fort que vous le pensez. J’ai un rôle. Et parfois il arrive tout de même que je me laisse avoir par mes émo...» mais voilà que t’as pas le temps de finir ta phrase. Trois coups frappés rapidement à la porte et voilà qu’un soldat entre dans ton bureau sans attendre tes ordres. Et si tu fronces les sourcils, prêt à lui dire de ressortir fissa, tu reconnais enfin son visage. « Ils sont de retour. » Ni une ni deux, te voilà sur tes pieds à attraper ta cape et à raccompagner Koenig à la porte en vitesse, sans même lui laisser le temps de reprendre sa boîte de biscuits que tu as momentanément oubliée. Tu fermes ta porte à toute vitesse, remercie le soldat, le congédie et te tourne vers Laszlo. « Excusez moi Koenig j’ai à faire. Je reste à votre disposition si vous voulez à nouveau discuter. Mais ayez confiance, je ne vous en veux pas. Je vous aiderai. » Et sur une petit tape sur l’épaule, tu le laisses planter là sans état d’âme, détalant comme un lapin vers la sortie, espérant trouver Frei et Ainsley en un seul morceau. Surtout Ainsley.

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