Attack on Titan
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I want to reconcile the violence in my heart † Elijah
Kaiden Demetrius
Kaiden Demetrius
Kaiden Demetrius
+ MESSAGES : 25
Kaiden Demetrius
Sam 2 Mai - 15:14
T’es las Kaiden. Tellement las. C’est la première fois sans doute que tu es aussi fatigué. En plus d’une fatigue physique cette fois ci tu es dans une certaine fatigue psychologique. Il y a eu des titans. De nombreux titans. Et ces derniers vous ont volés votre journée. A lui et à toi. T’avais décidé de lui faire plaisir. T’avais décidé de l’accompagner à ce fichu festival. Toi qui ne vois pas l’intérêt de ces fêtes. Mais quand t’avais vu son beau sourire, quand il t’avait embrassé avec douceur en lui demandant de le suivre… T’avais pas eu le coeur de lui refuser.

Le fourbe, il sait bien comment te rendre docile.

Alors vous aviez profité de ce moment ensemble. Si peu. Le ciel s’était déchaîné. Le mur était tombé. Les titans étaient entrés. Et ça Kaiden, ça c’était la pire chose qu’il pouvait t’arriver. Un lieu rempli de monstres là où se trouvait ton amant. Le pire de tes cauchemars était en train de se réaliser. Alors tu t’étais métamorphosé. T’étais devenu ce pour quoi ton nom était connu. The Butcher. Et le pire de ton âme était ressorti. Sous ses yeux à lui.

Et alors que tu marches dans les rues silencieusement au côté de ton amant… Tu ne peux que ressentir une pointe de honte en plus de cette vague apaisante. Le mur est colmaté. Tu as fait ton travail. Les rues sont calmes. Et surtout. Surtout. Elijah est à tes côtés. Et ça c’est le plus important. Bien plus important qu’avoir réussi à massacrer les titans avec ta fougue habituelle. Bien plus important que la main de Varen sur ton épaule pour te féliciter. Il a survécu.

Alors t’avances. Le coeur encore ravagé par les événements. Par les émotions. Y’a un truc qui te chiffonne. Mais toi t’es pas à l’aise quand il s’agit d’ouvrir ton coeur. Tu sais gueuler. T’es une forte tête. Tu sais protéger. Donner des ordres. Mais pour ce qui est de décrire tes sentiments c’est une autre histoire, bien que tu te sois amélioré. Alors tu finis par poser la seule question qui te semble facile pour lui de le laisser s’exprimer. « Comment te sens-tu ? » Tu profites qu’il n’y ai que vous dans les rues pour lui caresser distraitement le poignet. Mais tu es loin Kaiden, tu restes loin de lui parce que.. Parce que tu as honte de toi.
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Elijah Callum
Elijah Callum
Elijah Callum
+ MESSAGES : 13
Elijah Callum
Sam 9 Mai - 12:39
C’est étrange, je me sens étrange alors que je marche à côté de Kaiden dans les rues dévasté de Trost, c’est silencieux, la ville s’est vidée, il n’y a quasiment plus personne dans les rues, mis à part des soldats qui comme nous marchent parfois au hasard des rues un peu hagard par ce qui vient de se passer. On a eut de la chance, aucun de nous deux n’a été blessé, nous avons réussis à survivre à ce qui devait être une journée agréable et qui au final s’était finit dans un combat généralisé contre les titans au sein même de la ville. J’étais couvert du sang des titans que nous avions abattus et s’était loin d’être une sensation agréable, j’avais hâte de rentrer et de prendre une douche puis de m’allonger et dormir coller contre lui, serrer dans ses bras qui tiendrait peut être les cauchemars éloigner. « Comment te sens-tu ? » Sa voix me ramène au présent, je lève les yeux vers lui alors que je savoure la légère caresse sur mon poignet.

Pourtant, quand je croise son regard, je sens mon coeur se serre, ce regard je le connais, il était souvent là lors de notre présence. Il avait disparus petit à petit au cours des années, pourtant, je savais que quelque chose n’allait pas, que quelque chose le retournais et qu’il ne savait pas comment faire face. Je regarde rapidement autour de nous, la rue est vide et puis je m’en fou, j’ai besoin de le réconforter, de faire disparaître l’ombre des yeux de l’homme que j’aime, alors tant pis si l’on nous vois, tant pis s’il y a des rumeurs, je pouvais vivre avec ça. Je passais doucement mes mains autour de son cou et l'attirai contre moi, une main glissant dans ses cheveux, l’autre caressant doucement son dos. Un geste familier, un geste que je répétais souvent quand il s’agissait de l’apaiser. Je vais bien Kaiden. Grâce à toi je vais bien. Je fermais les yeux alors que je déposais un baiser sur sa tempe, le serrant plus fortement contre moi. Je savais ce qui le minait, je savais qu’il n’aimait pas me laisser entrevoir ce qu’il considérait comme un monstre. Pourtant, je n’avais pas peur, je n’avais jamais eut peur car je savais que jamais il ne me blesserait, je lui faisais confiance. Et toi ? Comment tu te sens ? Je ne le lâchait pas, je n’en avais pas envie, je voulais rester comme ça et oublier le reste pour de longues heures.
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Kaiden Demetrius
Kaiden Demetrius
Kaiden Demetrius
+ MESSAGES : 25
Kaiden Demetrius
Lun 18 Mai - 0:13
Tu restes silencieux. C’est étrange, comme le silence à le don de te canaliser. C’est étrange, comme ces murs, cette ville, sa présence te permet de garder enfoui le monstre à l’intérieur de toi. Tu ne sais pas comment cela est possible à dire vrai. Il fut un temps où tu étais sanguin, beaucoup plus sanguin. Irréfléchi. Impulsif aussi. Oh tu l’es toujours, il ne vaut mieux pas se mettre sur ta route lorsqu’on ne te connait pas Kaiden. T’es mal à l’aise avec les étrangers. T’as du mal à te faire une place, t’es toujours méfiant, sur tes gardes. Et si t’es pourtant du genre à rester dans ton coin et à rien dire… Ton escouade et ta famille savent que tu es un faux calme.

Et c’est ce qu’il se passe actuellement. Là t’encaisses. T’endures ce qui vient de se passer. T’as eu peur pour ton amant, ça s’est vu aux yeux de tous. Tu t’es déchainé sur ces titans afin qu’il n’arrive pas jusqu’à lui. Et maintenant… maintenant tu gardes en toi toute cette rage. Ça te consume Kaiden. Et tu sais que cette rage… t’en viendras jamais totalement à bout. Elle fait partie de toi depuis tout petit, et si t’as appris à la canaliser un peu, si tu l’utilises contre les titans… tu ne veux pas qu’elle se faufile entre ces murs.

Or là Kaiden, tu la sens cette colère qui se dispute avec ta lassitude, cette colère qui est à fleur de peau, qui menace de ressortir avec le stress auquel tu as été soumis. Et il faut croire qu’Elijah le sent malgré le fait que tu fuis son regard puisqu’il finit par t’attirer vers lui. Et il pose ses mains sur toi, il fait pression sur ses deux points qui habituellement t’apaisent. Il sait quoi faire pour te réconforter en règle général. Et encore une fois, ça passe… pour le moment. Ce baiser sur la tempe te fait pousser un lourd soupir et… tu poses ta tête sur son épaule pendant un court instant. « J’ai eu tellement peur pour toi. » Que tu murmures dans son cou tandis que tu le laisses faire encore quelques secondes, les bras ballants le long du corps.

Tu te retiens Kaiden. Tu ne veux pas poser tes mains sur lui, pas maintenant, pas alors que tu es encore dans ta rage, parce que tu sais qu’elle peut te jouer bien des tours, et tu ne veux pas qu’Elijah en subisse les conséquences. Alors tu deviens fou mon vieux, quand la honte se fait trop présente tu te redresses brusquement et t’éloignes de lui, regardant autour de toi. « Non ça va pas je... » Mais toi t’as jamais été doué pour parler autrement qu’avec les poings, même avec lui, même s’il t’a appris à faire ressortir de beaux côtés en toi. « Tu comprends pas. Tu fais ressortir le meilleur de moi et moi je.. » Tu te passes une main dans les cheveux, rageur et tu donnes un coup de pied dans un tonneau qui se trouve devant toi, le transperçant; Et tu regardes d’un air vide le vin s’écouler et former une mare à tes pieds. Le souffle court, t’essayes de te reprendre, t’essayes d’organiser le merdier que t’as dans le crâne. Mais t’y arrives pas, et ça ça te rends encore plus furax, alors t’agites les bras, tu fais les cent pas pour au final te laisser tomber sur une vieille marche. « Je voulais pas que tu vois ça. » Que tu finis par rugir en te planquant le visage derrière tes mains, non sans donner un coup de poings dans le bois en passant. « Je veux pas que tu me vois comme ça… » Que tu murmures encore en agitant la tête, bien décidé à ne pas le regarder.
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