Attack on Titan
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Moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive † Karhlya
Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
+ MESSAGES : 82
Aiji Bailey
Sam 2 Mai - 14:30
Tu soupires. Agacé. Et las. C’est terminé. Enfin. Vous avez enfin réussi à vous débarrasser des titans. Vous avez enfin réussi à bloquer ce mur. Maintenant les soldats vont pouvoir entreprendre leurs travaux de consolidation. Oh bien évidemment c’est loin d’être terminé. Les médecins soignent , comptent les morts, dressent des listes. Les soldats patrouillent, surveillent les moindres faits et gestes. Les civils sont évacués, relogés. Et toi… Toi t’es toujours là. Après avoir géré ton équipe dans les rues tu t’es dirigé vers la porte avec eux. Tous les soldats étaient présents, il y avait eu un massacre bien évidemment mais… A cette heure la brèche est refermée, les titans ne sont plus.

Alors tu renvoies tes coéquipiers après leur dire qu’ils ont fait du bon travail. C’est vrai, t’es fier de cette équipe improvisée. Y’a eu quelques bêtises, mais tu n’as pas eu à hurler. Koenig a fait un excellent travail, t’es d’ailleurs ravi qu’il ai réussi à reprendre du poil de la bête. Mais tu garde en tête l’idée que tu dois avoir une conversation avec lui. Zeïtseva t’a écoutée, bien qu’elle soit tombée dans les ruines de cette maison, mais il y a plus de peur que de mal, et si tu dois en vouloir à quelqu’un c’est bien à toi. Tu n’as pas pensé à vérifier si cette maison avait été fragilisée. Et les autres membres, qu’ils soient de la garnison ou d’une autre escouade ont eux aussi bien travaillé. Et en équipe. Non Aiji. On peut dire que tu es plutôt fier de toi. Personne n’est mort sous tes ordres, tout le monde s’en est sorti et tout le monde a mis la main à la pâte. Quant à Ainsley…

T’avances dans les rues. Silencieux. Tu retournes à ton point de départ. Le stand avec les peluches. Tu fais un tour dans les décombres. Tu retournes. Fouilles. Et tu te rends compte bien vite que ce cheval blanc… N’est plus blanc pour commencer. Couvert de sang et d’autres immondices. Et qui plus est… Il n’y en a que la moitié. Alors tu pousses un soupire et tu laisses ton regard errer dans les décombres… Jusqu’à ce que ton regard se pose dessus. Tu fais une légère moue. Mais tu finis par l’embarquer avec toi après réflexion.

« Ainsley. » Tu t’approches d’elle. Tu apparais même derrière elle silencieusement alors qu’elle contemple sa maison. « Comment vous sentez vous soldat? » Tu poses une main sur son épaule. « Vous avez pu retrouver votre famille? » Demandes-tu doucement en la tournant vers toi pour fixer ses beaux yeux tandis que ta seconde main reste dans ton dos, cachant un objet à sa vue.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Dim 3 Mai - 14:01
C’était bien beau, l’adrénaline. Tu vois, ça te permettait de tenir en règle générale, grâce à ça, tu n’avais presque pas peur, tu pouvais te battre et puis, ça te faisait oublier tout le reste. De toute façon, Karhlya, tu estimais que ce que tu avais de plus précieux était … bien à l’abri, derrière ces murs, du coup, tu étais au moins toujours relativement sereine en ce qui concernait ta mère. Cependant, pour le coup, une fois que le flot de titans s’était enfin arrêté, tu avais regardé Iliana être sortie des décombres du bâtiment qui s’était effondré sous ses pieds, et ça avait fait « tilt » dans ta tête. Et maman ? Et oncle Finn ? Ils étaient ici, à Trost. Tu le savais, alors, tu avais été prise de panique, et une fois que tu l’avais pu, tu avais détalé pour partir à sa recherche. Heureusement, tu l’avais retrouvée saine et sauve, elle avait demandé des nouvelles de la maison, tu lui avais promis d’aller voir, et tu l’avais poussée dans les bras de Finnley pour l’obliger à quitter Trost avec les autres citoyens réfugiés. Là-dessus, Karhlya, tu pouvais souffler.

Il ne restait plus que la maison, maintenant. Et tu vois … c’est non sans une grosse appréhension que tu t’y étais rendue. C’était matériel, c’est vrai, pourtant, il s’agissait de la maison de ton enfance, tes souvenirs étaient là, c’était aussi tout ce qui restait de ton père adoptif, cet homme qui avait été si bon, si aimant pour toi et ta mère. Et là encore, tu avais eu de la chance : la maison était intacte. La rue était jonchée de gravats, du coup, tu avais poussé le plus gros pour entrer, y déposer tes affaires, et puis, tu avais rangé. Toi qui n’avais jamais été du genre ordonnée, tu avais remis tout en ordre, à l’intérieur, comme à l’extérieur, redressant le banc à l’entrée, et les pots de fleurs et de plantes de ta maman, avant de t’arrêter, devant la façade, les mains sur les hanches pour presque … admirer ton œuvre. Il n’y paraissait presque plus rien. A croire qu’aucun titan était passé par ici.

Tu sursautes, lorsque tu entends ton nom derrière toi, avant de souffler lorsque tu constates qu’il s’agit de Bailey. Tu lui offres ce sourire, un peu fatigué, puis tu soupires en faisant craquer ton dos. « J’ai besoin de dormir, mais je vais bien. Et vous, pas trop de bobo ? » Tu n’avais pratiquement pas pris le temps de dormir, et ce malgré que tu aies la chance d’avoir ta maison, ta chambre, et ton propre lit à disposition. Non, tu avais voulu remettre en ordre cette maison pour ta mère, avant qu’elle ne puisse y rentrer et y reprendre sa place. « Oui … ils vont bien, j’ai envoyé ma mère se repose au camp de l’extérieur, mais je pense qu’elle ira bien mieux quand elle aura retrouvé sa maison. » C’est qu’elle y tenait, à son chez elle. Et c’était tout naturel. « Venez … » Que tu lances alors, tu en avançant pour entrer dans la maison, tu attrapes un torchon dans la cuisine pour y essuyer tes mains et puis … tu viens attraper un document sur le haut d’une étagère. « Vous tombez bien, Caporal … » Tu poses le document sur la table, le faisant glisser dans sa direction. Là-dessus, figure ton nom, et bien d’autres, ainsi qu’un ordre de mission pour les jours à venir. Une mission à l’extérieur à laquelle visiblement, ton supérieur habituel n’était pas convié. « Vous étiez au courant de ça ? »
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Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
+ MESSAGES : 82
Aiji Bailey
Lun 4 Mai - 13:56
Elle sursaute lorsque tu t’approches d’elle furtivement et tu te maudis de lui avoir fait peur. « Excusez-moi. » Bougonnes-tu. C’est que toi aussi t’es fatigué. T’as bien besoin de repos. En fait à la base tu pensais que ce festival serait bon pour tes nerfs, qu’il te permettrait d’oublier le dehors. Qu’il te permettrait d’oublier les mort, les responsabilités, le fiasco de ces derniers temps. Tu pensais… Profiter du soleil. De la joie. Des autres. Et de Ainsley. Finalement même si tu avais maudit Hartmann… Tu t’étais laissé prendre au jeu. C’est agréable en fait, de voir un sourire, d’entendre un rire, de sentir sa présence alors qu’elle ne se trouve qu’avec toi, alors qu’il s’agit d’un moment personnel et non professionnel.

Mais les bonnes choses ont une fin. Et tu t’es encore une fois trouvé à la tête de responsabilités. A la tête d’une équipe improvisée qui a pourtant suivi tes ordres sans broncher et qui ont tous survécu et c’est pour toi la meilleure des nouvelles. « Non. Je suis intacte. » Encore une fois tu as été épargné. Combien de temps cela va-t-il encore durer… Tu ne le sais pas. « Je suis soulagée que vous le soyez aussi… » Murmures-tu en posant ta main sur son épaule. Après tout tu n’as pas eu le temps de lui venir en aide. « Pensez à me rappeler d’envoyer une lettre de remerciement à ce soldat… Até. J’ai une dette envers elle. » Et tu pousses un soupir de soulagement lorsqu’elle te dit que sa famille est saine et sauve. Parce qu’avoue le Bailey… T’aurais pas su comment l’aider. Ses larmes auraient sans doute étaient pires que celles de tes autres soldats. « Vous avez de la chance de la retrouver intacte. » Dis tu en la suivant à l’intérieur tandis qu’elle te pousse un document sous le nez.

Et si tu n’y lances qu’un coup d’oeil rapide au départ… Tu finis bien vite par laisser tomber ce que tu tiens à terre, derrière toi, tandis que ta main vient chiffonner la feuille en la prenant. « Qu’avez-vous fait Ainsley? » Grognes-tu tu en lisant l’intitulé de la mission et en voyant non pas un nom, mais deux de ton escouade. « Je ne penses pas vous avoir donné l’autorisation de vous inscrire pour une telle mission ! » Ta voix monte. Tu es en colère. Et la fatigue, ainsi que la crainte de la perdre refait monter en toi tout un tas de mauvais souvenirs. « C’est du suicide ! Hâtez-vous de retirer votre nom avec que je ne le fasse moi-même ! Quant à Frei je vais lui botter le cul aussi ! » Tu pousses un profond soupir avant de te passer une main sur le visage. « Qu’est-ce qui vous a fait penser que… » Et tu te figes, ton cerveau venant de terminer de traiter une information qui t’avait échappée jusque là.

Et tu relis une nouvelle fois l’ordre de mission avec une moue dégoûtée sur le visage, les yeux cherchant avidement ce nom. Stellaa… Tu abats soudainement ton poing sur la table, rempli de colère. « Vous n’êtes pas volontaire… N’est-ce pas? » Tu peines à garder ta haine et ta colère à l’intérieur de toi. Toi qui reste si calme, toi qui trouve toujours le moyen de rester impassible et de faire bonne figure en toutes circonstances. Les deux mains posés à plat sur la table, le regard posé sur cette liste, tu sens ton corps être envahi d’une colère sourde. « Vous avez été désignée pour faire partie de cette mascarade. » Ce n’est pas une question. Tu le sais. Rien que d’avoir lu le nom du major tu comprends. Cet homme n’a aucune limite. Aucun bon sens. Il va juste envoyer tes hommes au casse pipe tout en restant au chaud derrière ces murs. « Faites vous porter malade. Cassez-vous une jambe. Ou cassez le nez de Hodgen tiens pour être collée en cellule mais n’y allez surtout pas. » Et tu restes le nez penché sur cette feuille, respirant laborieusement.
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Mer 6 Mai - 9:02
Tu n’as pas réellement eu le temps de te renseigner plus que ça, sur cette mission, tu l’avoues. Un coursier s’est contenté de te déposer le document ici, lorsque tu as commencé à poser des questions, il a directement cru bon de préciser qu’il n’était que le messager, et qu’il ne savait rien du message. Logique, en même temps. Du coup, tu étais partie du principe qu’on avait besoin de toi, peut-être parce que tu étais dans les parages, parce que tu n’avais pas été blessée du tout, et que, mine de rien, tu t’en étais bien tiré. Tu ne pouvais rien y faire, en tout cas, c’était comme ça, il s’agissait d’un ordre qui venait d’en haut, et qui venait même de très haut, si tu n’avais jamais contesté les ordres du Caporal Bailey, tu ne contesterais donc clairement pas ceux qui venaient de la plus haute hiérarchie du Bataillon, à savoir, le Major Stellaa, ou le Capitaine Malcal.

Cependant, maintenant qu’Aiji est face à toi, tu te sens obligée de lui demander s’il était au courant. Pour toi, c’est non, tu te dis même que c’est un ordre qui a dû passer au-dessus des Caporaux pour parvenir directement aux soldats concernés. D’ailleurs, tu remarques qu’à l’exception de Malcal, il n’y a pas le moindre soldat gradé dans cette escouade improvisée de « volontaires ». Tu connais la plupart des noms qui sont inscrits sur cette liste.

Prenant appui sur la table de cuisine, tu le laisses jeter un œil à ton papier, et tu vois immédiatement que ce simple document vient de provoquer en lui … de la colère ? Oui. C’est du moins ce tu parviens à déchiffrer dans ses yeux, alors qu’il continue sa lecture. « Quoi ? Non je n’ai pas … » Ah. Voilà qu’il pense maintenant que tu t’es portée volontaire toute seule, comme une grande, sans même le consulter. Quel manque de confiance. Et puis, ce n’est pas comme si tu n’avais pas vu assez de titans durant ce festival, pour quelle raison aurais-tu envie de faire du rab en matière de sortie ? Cependant – et heureusement – ton supérieur semble rapidement revenir à la raison, et tu soupires, Karhlya. « Je ne suis pas volontaire, non, Caporal. » Que tu souffles en hochant doucement la tête, les yeux rivés sur Bailey. « Caporal … » Tu finis par bouger, tu t’approches de lui, et si tu hésites quelques secondes, tu viens finalement poser une main sur son bras, en penchant la tête, légèrement pour l’observer. Il a les yeux rivés sur le document, il ne s’en est toujours pas détacher, alors pour une fois dans ta vie, tu prends l’audace de poser une main contre l’une de ses joues pour lui relever la tête, et le forcer à te regarder. « Vous savez bien que je ne peux pas faire ça … et que je ne le ferais pas. » Bien trop droite dans tes bottes, Karhlya. Et malgré tout, tu lui souris. « Tout ira bien, je vous le promets, Aiji. »
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Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
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Aiji Bailey
Jeu 7 Mai - 18:19
Inspire Aiji. Inspire. Puis expire. Inspire. Puis expire. C’est ça. Continue comme ça. Il faut te calmer hin. Tu vas finir par te faire des cheveux blancs avant l’heure sinon. Le nez sur le papier, tu oublies pendant quelques minutes tout ce qui se passe autour de toi, entendant à peine les paroles de ton soldat. Pour qui se prend t’il ce major, à désorganiser les escouades de cette manière? Pour qui se prend t’il, à envoyer des soldats de TON escouade en première ligne? Soldats épuisés puisqu’ils ont participé à la bataille de Trost. Sans te demander ton avis. Sans te demander quoi que ce soit. T’es pourtant pas du genre à haïr les gens Aiji. Tu fais toujours de ton mieux avec tout le monde mais… Ce Léandre commence franchement à te courir sur le haricot. Pire encore, tu ne peux même pas te dresser face à lui car il est un Stellaa, et que derrière lui se trouve le roi. Alors t’enrages Aiji, t’enrages. Tu détestes le fait de ne rien pouvoir dire à quelqu’un sous le couvert de son nom.

« Je sais. » Que tu finis par souffler de fort méchante humeur. Oui tu sais qu’elle ne se serait pas engagée dans cette mission sans te demander ton accord. Tu connais des soldats qui se serait fait réellement porter volontaire. Mais pas elle. Et si jamais elle avait voulu l’être… Elle t’aurait demandé la permission avant. Et voilà qu’elle te relève la tête. Elle te force à la regarder. Et toi tu plonges ton regard dans le sien. Bien sûr qu’elle ne le fera pas. Elle ne peut pas. Léandre serait capable de la coller au trou même si elle a une jambe cassée. Tes poings sont toujours fermés, mais lorsque tu la vois te sourire, et lorsqu’elle te fait sa promesse… Ta main droite vient l’attirer sèchement contre toi. Sans que tu n’es le temps de réfléchir. « Ne faites pas de telles promesses Ainsley. » Que tu murmures, le nez dans ses cheveux, le coeur battant follement dans ta poitrine - tu mets ça sur le compte de la rage, ouioui Bailey, continues de fermer les yeux sur ce que tu ressens t’as raison. « Je ne serai pas là pour vous. Il m’est impossible de… discuter ces âneries, de les empêcher ou de m’y ajouter. » Ton second poing, toujours sur la table se ferme avec plus de force encore. « Stellaa est un très bon manipulateur. Il cherche à se dédouaner. Il sait que les pertes seront terribles. En parlant de volontaires il se met lâchement à l’abri de la colère du peuple. C’est tout ce qu’il est. » Et tu prends une grande inspiration, tentant vainement de t'apaiser avec l’odeur de ses cheveux. « Ainsley. Mes paroles vont peut-être vous surprendre venant de la part d’un caporal mais… écoutez votre instinct. Si les ordres vous paraissent dangereux ou suicidaires ne les suivez pas. » Tu réfléchis cinq minutes et te dis que tu comptes bien aller voir ce Frei et lui casser les oreilles pour qu’il veille sur elle. « Je sais que vous êtes un bon soldat. Mais il me répugne de devoir vous laisser sous les ordres de quelqu’un d’autre. Vous… » Vous m’appartenez. Que t’allais sortir. T’as réussi à l’éviter de justesse cette bourde là. « Personne d’autre que moi ne vous connais mieux. Vous et vos capacités. » Ouais… Ça fait moins dramatique et romantique d’un coup hin. Et tu continues de la serrer contre toi. T’as pas envie de la laisser partir, t’as pas envie de la voir loin de toi, sans toi pour veiller sur son cul
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Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
Karhlya Koenig
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 350
Karhlya Koenig
Ven 8 Mai - 19:23
Il est en colère. La véritable raison t’échappe, tu ne comprends pas tout à fait, en réalité, Karhlya. Tu te dis que c’est simplement le fait d’avoir vu son autorité en tant que Caporal être complètement sapée, et puis, probablement de la peur, parce que tu sais parfaitement que Bailey met un point d’honneur à ne pas perdre ses équipiers. Il n’aura pas le moindre contrôle durant cette mission, et toi, tu sais que tu ne pourras pas tourner la tête vers lui, quand tu auras besoin de te sentir rassurée. Toi aussi, tu as peur, tu as l’impression d’être de retour à ta toute première mission, tu n’avais jamais eu aussi peur de mourir dans la journée, et c’est le même sentiment désagréable qui est revenu s’emparer de ton cœur.

Pourtant, tu t’efforces de sourire. Tu tiens ça de ta mère, Karhlya, même quand rien ne va, tu souris, parce que tu sais qu’autour de toi, certains ont besoin d’un rayon de soleil, alors, tu te donnes de ta personne pour être cet éclat lumineux, même pour un instant seulement. Et il te surprend. Pour la toute première fois, il t’attire tout contre lui, et tu soupires, tu l’écoutes, tu imprimes chacun de tes mots dans ton esprit, parce que tu sais que tu pourras t’en rappeler, si tu as besoin d’être rassurée. Il n’a probablement pas idée d’à quel point c’est important pour toi. Et c’est bien la première fois que tu l’entends parler de discuter les ordres … c’est dire à quel point il est inquiet, Karhlya. Et toi, ça te touche de plein fouet. C’est dingue, mais dans ton oreille, ça sonne presque comme des adieux, et ça te bouleverse complètement. Du coup, quand il te sert encore un peu plus, tout en retrouvant le silence, tu passes tes bras autour de son cou, et tu l’attires à toi un peu plus. « Je n’ai confiance qu’en vous, et ça ne changera jamais. » Tu es un bon soldat, tu vois, mais, tu as décidé il y a bien longtemps que tu n’obéirais qu’à cet homme. C’est entre ses mains que tu as placé ta vie, et tu refuses que Malcal vienne briser ça, encore moins Stellaa. D’ordinaire, il n’y a pas de soucis, tu vois. Personne n’ose outrepasser l’autorité d’un autre, c’est comme ça que fonctionne, là, c’est exceptionnel, pour autant, tu ne t’y plieras pas si facilement.

Tu restes comme ça, un instant, et puis, tu recules légèrement, et tes mains viennent attraper son visage. Tu l’observes, un moment, tu as les yeux brillants, cependant, tu retiens les larmes qui menacent de s’échapper. Et tu ne sais pas ce qui te pousses en avant, aujourd’hui, tu ne sais pas ce qui fait céder les limites que tu t’imposes depuis des années … mais subitement, tu t’approches, et tu viens poser tes lèvres sur les siennes.
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Aiji Bailey
Aiji Bailey
Aiji Bailey
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Aiji Bailey
Sam 9 Mai - 13:17
Tu la sers contre toi. Encore. Tu ne sais combien de temps tu la sers aux creux de tes bras mais… tu ne réussis pas à t’en décoller. Tu ne trouves pas la force Aiji. Tu ne veux pas la laisser partir. Tu ne veux pas qu’elle parte sans toi, ne pas pouvoir garder un oeil sur elle. Tu as peur qu’elle meurt loin de toi. Et si tu sais que cette peur est présente pour tous les membres de ton escouade… Tu mentirais si tu ne te disais pas que la sienne serait bien plus douloureuse.

Elle te sert à son tour. Tu sens ses bras se poser autour de ton cou tandis qu’elle te murmure une phrase… à la fois douce et réconfortante. Une phrase qui te ravit de l’avoir choisi dans ton équipe. Et quand bien même tu veux garder tes distances avec elle… T’es arrivé à un point de non retour. Tu ne peux plus te voiler la face… Pour cette jeune femme… Tu ressens bien plus qu’un amour fraternel, que cet amour, cette amitié sans faille que tu voues aux autres. Tu ressens bien plus que ce que devrait éprouver un Caporal pour son soldat. Et si t’envies pendant un instant Hodgen de savoir se détacher de ses hommes - ou en l'occurrence ses femmes - et de ne réussir à avoir qu’une relation de soldat à soldat… tu finis par te dire que le destin a  de nouveau frappé à ta porte. Qu’il t’a donné une seconde chance d’aimer. Mais que tu saisis cette chance bien trop tard.

Pourtant contre toute attente la voilà qui prend ton visage entre ses mains et… tu plonges ton regard dans le sien. Tu t’y perds. Tes doigts caressent sa joue et… tu te laisses faire lorsqu’elle rapproche tes lèvres des siennes. Et c’est un sentiment… tellement doux et tellement brutal qui s’empare de tout ton être à ce moment. T’avais presque oublié à quel point l’amour, le désir pouvaient à la fois te faire te sentir dans du coton et à la fois libérer une vague en toi. Ta main finit par glisser dans son cou tandis que tu dévores ses lèvres.

Mais si tu réponds à son baiser pendant quelques secondes… La peur finit bien vite par refaire son apparition. En force. Tu sais très bien ce qu’il s’est passé la dernière fois que tu as eu une femme que tu aimais sous tes ordres. Tu sais comment ça se termine. Un jour tout va, vous prévoyez le futur et le lendemain… elle n’est plus. parce que tu l’as perdue de vue une micro seconde. Et ça Aiji… Tu n’en veux plus. Tu ne veux pas avoir à le supporter une seconde fois. Alors tu finis par détacher brusquement tes lèvres des siennes. « J-Je… » Tu lâches son visage. Fais un pas en arrière. T’as merdé Bailey. Tu sais pas quoi faire pour te tirer de ce mauvais pas. Si t’as réussir à retenir ta fougue envers elle à ce moment précis… Tu sais très bien que ça va changer votre relation du tout au tout. Et là… Tu paniques.

Tu te recules, tu trébuches sur un truc au sol et… ton regard se pose dessus. Tu finis par attraper la peluche, la mettant entre elle et toi comme un bouclier. Un loup. Un simple loup. « J-Je… Je voulais récupérer le cheval et malheureusement il n’était plus en bon état. J’ai trouvé ce loup… C-Ce n’est pas la même chose mais j’espérais qu’il vous ferait penser à moi. Il est… C’est comme un chien. Il semble solitaire et toujours distant mais… Il faut juste apprendre à le dresser et il se retrouve le plus fidèle des compagnons. » Qu’est-ce que t’essayes de baragouiner mon pauvre vieux là. T’essayes de te comparer à un loup maintenant? Bravo la personnification. Vraiment. Surtout après que tu te sois soustrait à son baiser. Mon dieu Bailey tu sais vraiment plus où te mettre. Cette femme te rend fou. Juste fou. Tu t’en veux déjà de l’avoir rejetée. Tu veux la serrer dans tes bras mais… Tu as peur, tellement peur de ce que tu veux. Tu n’arrives pas à réfléchir correctement en sa présence. Alors t'essayes de noyer le poisson comme tu peux. « Je suis désolé. » Tu pousses un lourd soupir. « Je ne peux pas. » Tu n'oses plus la regarder. Tu te sens... idiot Bailey. Oui. Et si Hartmann était là il te ferait la misère. « Ce n'est pas vous ce... C'est moi. » Que tu baragouines en tentant de filer maladroitement vers la porte. « Faîtes attention je vous en supplie. »
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