Attack on Titan
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 :: FORUM PRIVE :: Territoire Humain :: Mur Rose :: District de Trost Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Et bien, ce fut sympathique. Surréaliste, mais sympathique. (Astrid)
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 94
Kelsier Hodgen
Ven 1 Mai - 23:43
Tu es habitué, pourtant. C’est vrai quoi, Kelsier, ce n’était pas la première fois que tu croisais autant de titans en une journée, ce serait mentir. Tu gardes en tête des missions qui ont probablement été bien plus catastrophiques que ça, avec bien plus de mort, bien plus de sang versé. Tu es marqué à jamais par ce genre d’images, c’est comme ça, ça fait parti du métier. Cependant, évidemment, il y a quelque chose de radicalement différent entre ce qui s’est passé aujourd’hui, et les missions dont tu as tant l’habitude. Aujourd’hui, vous n’êtes pas allé à eux. Parfois, tu te dis que, ce qui se passe à l’extérieur, c’est le prix à payer pour mettre le pied sur un territoire qui ne vous appartient pas. Mais là, c’est eux qui sont venu piétiner le vôtre, pour la seconde fois de votre histoire, ils ont brisé vos barrières, mis à sac un district, détruit vos maisons et faucher des vies sans que personne n’ait rien demandé. Et encore une fois, tout comme ce jour-là, à Shinganshina, toi, tu te dis que c’est tout simplement injuste … que de votre prison de pierre, vous aviez le droit à ces festivités, à ces rires, à cette joie, à ces danses et ces moments. C’est ça, Kelsier, ce soir, alors que le soleil se couche sur votre victoire tâchée du sang d’innocent, tu te aussi mélancolique qu’en colère.

C’est lorsque tu entres dans l’une des nombreuses pièces du QG de la Garnison que tu tombes sur elle. Et tu soupires, tu t’avances simplement sans dire un mot, tu te contentes de te débarrasser de ton équipement dont les bouteilles sont déjà vides, dont les lames sont pratiquement toutes usées, tu le laisses tomber dans un coin avant d’ouvrir ta chemise poisseuse pour la décoller de ta peau. « Eïvinnd. » Que tu finis par souffler en venant prendre appui sur une grande table au beau milieu de la pièce. « Tout va bien ? » Toi qui es connu pour n’avoir que peu de considération pour tes soldats, te voilà à essayer de connaître son état d’esprit. Peut-être parce que tu te doutes que, comme toi, c’est différent. Elle s’est battue, aujourd’hui. Elle s’est bien battue. Il y a eu des ratés, c’est vrai, cependant, elle est en vie, et ça pour toi, ça signifie beaucoup. Du coup, tu laisses juste tes yeux sombres glisser le long de sa tenue … de cette robe qui ne ressemble plus à rien, si ce n’est à des lambeaux tâchés de partout. Dommage, tu l’aimais bien. « J’espère que ce n’était pas la seule robe de votre armoire … » Ce serait encore plus dommage.
Revenir en haut Aller en bas
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
+ MESSAGES : 139
Astrid Eïvinnd
Sam 2 Mai - 13:08
T’es posée là, assise sur une grande table - oui les chaises c’est surfait - dans une pièce du QG de la garnison en attendant que les médecins fassent le compte. T’attend. T’attend de savoir si Lupin est vivant car toi… Toi tu l’as bel et bien laissé tomber. Alors tu fixes le vide. Et c’est le bruit de la porte qui s’ouvre qui te fait sortir de tes pensées. Ainsi que sa voix grave. Il te demande comment tu te sens… « J’étais venue avec quelqu’un… » Tu regardes les fenêtres brisées face à toi, lèvres pincées. « J’ai peur de l’avoir perdu… » Alors t’attends. patiemment. Tu te sens pas capable de partir à sa recherche. C’est lâche Astrid mais… Tu as peur que ta volonté ne te lâche si jamais tu trouves son petit cadavre sans vie. Parce que tu sais que ça sera par ta faute. « Il a a peine cinq ans… » Et tu pousses un profond soupir. Tu ne veux pas craquer. De toute manière tu ne peux plus rien faire, quelque soit l’issu de ces recherches. Alors tu prends sur toi.

Et puis ces bottes lourdes te fatiguent là… Tu t’es déjà délestée de ton équipement, mais tu te sens toujours aussi lourde. Alors ni une ni deux tu les enlèves aussi. Il ne te reste plus que ta fine robe - raccourcie - sur le dos mais… Tu te sens tellement plus légère. Tu pousses un nouveau soupir tandis que tu l’entends se délester de son équipement. « Eh bien… Ça irait mieux si ce n’était pas ce satané Wideed qui m’avait sauvé la vie. Devoir une dette à cet homme me crève le coeur mais… Je suis en vie. C’est le principal. » Dis-tu en balançant tes jambes nues dans le vide et en penchant la tête en arrière, yeux fermés, espérant soulager ton mal de nuque. « Je suis désolée... J'ai mal fait mon travail... » Ouais. Parce que quand t'as foncé vers le titan pour lui couper les tendons, pour prouver que t'en étais capable... Ton grappin s'est décroché sous l'effondrement du bâtiment et t'as foncé vers le sol.

Et tu viens détacher le noeud de ta tresse afin de la dénouer et de retirer les quelques fleurs qui s’y trouvent encore, avant de les ramener vers l’arrière. Tes doigts s’emmêlent dans tes cheveux poisseux et tu pousses un profond soupir. « Je crois que j’ai besoin d’un bon bain… » Tu lui lances un regard, mi amusée, mi appréciateur. « Je ne suis pas là seule… » Que tu murmures en fixant la chemise poisseuse et ouverte de ton caporal. Et encore une fois… Voilà que tes yeux parcourent son torse musclé, et les tatouages qui l’ornent. C’est la seconde fois que tu le vois ainsi et… T’en viens encore à te demander si tu es le seul de ses soldats à pouvoir en voir autant sur lui. « Pourquoi, vous l’aimiez bien? » Demandes-tu en posant sur lui un regard scrutateur et amusé. « Désolé de vous décevoir caporal mais je crois bien que si. Je passe bien plus de temps à jouer au soldat qu’à penser à ma toilette. » Tu ris. Légèrement amusée par sa remarque. « Mais ne vous en faites pas. J’en achèterai une nouvelle rien que pour vous si vous souhaitez à nouveau danser un de ces jours. »

Et tu finis par te lever avant de faire le tour de la table, faisant attention à ne pas marcher dans les débris de verre. T’avances vers lui et finis par poser à nouveau ton cul sur la table, juste à ses côtés. « J’espère que ce n’était pas votre dernière chemise. Vous avez le don pour les abimer dernièrement. Je vais finir par croire que vous aimez la retirer devant moi. » Dis-tu avec les lèvres pincées, rieuse. « Et vous… Tout va bien? J’ai l’impression que l’infirmière qui a pris soin de vous a fait du bon travail avec vos côtes... »
Revenir en haut Aller en bas
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 94
Kelsier Hodgen
Lun 4 Mai - 10:55
Tu tournes légèrement la tête, tu l’observes du coin de l’œil tandis qu’elle te parle du gamin qu’elle a égaré dans la foule. Tu n’as vu aucun gamin quand tu as débarqué, et quand elle est venue pour toi, tu supposes qu’il était probablement quelque part dans les parages. « J’ignorais que vous aviez un marmot. » Que tu laisses échapper. Cinq ans. Casey n’était déjà plus de ce monde, du coup, ça t’étonne. Cependant, tu ne poses pas la moindre question supplémentaire. « Si ça peut vous rassurer, j’ai entendu que la Garnison avait fait du bon travail avec les civils, pour une fois. Il est probablement au camp. » Tu n’en sais rien. Tu sais juste qu’énormément de civils ont été sortis de Trost, tu sais aussi que par rapport à l’incident, les pertes civiles n’étaient … pas si conséquentes. Elles l’étaient. Mais tant que ça.

Et puis, tu soupires. Parce que tu entends de nouvelles âneries. « C’est à moi de m’excuser, je ne suis pas parvenu à vous rattraper. » Et non, Kelsier, elle t’a échappée, tu as dû te rabattre sur l’autre fille pour la rattraper, et puis, pendant l’attaque sur ce dernier titan, tu n’étais pas là non plus pour lui venir en aide, tu n’as même pas eu le temps de t’inquiéter. C’est là, tu vois, que tu te rends compte que parfois, tu fais un bien piètre gardien. « Vous avez fait ce qu’il fallait. » Ouais. Comme tout le monde, ou presque, tu supposes. Personne n’était préparé à tout ça, après tout, alors, on ne peut blâmer personne. Chacun s’est battu avec ce qu’il avait, c’est ce que tu te dis. Cependant, tu sais déjà que tu vas envoyer un rapport bien salé du côté des Brigades, à propos de ce Wideed. Tu n’as pas apprécié qu’il te manque de respect, et puis les mots de Stellaa t’ont piqué au vif. Hors de question que tu passes pour un type qui se laisse faire, qui permet à d’autres de le piétiner.

« Je n’irais pas jusque là … Elle vous allait bien, c’est tout. » Tiens, donc. Un compliment. Un compliment qui vient de sortir de ta bouche, sans que tu n’aies besoin d’y ajouter une critique, ou un mot de travers pour contrebalancer la chose. « Mais ne vous donnez pas cette peine, je doute que vous ayez une occasion de plus de vous pavaner dedans. » Que tu craches, finalement. Et bien, ça n’aura pas durer longtemps, hein. Et te voilà à grimacer, tout en soulevant un pan de chemise encore humide et dégueulasse. Quand tu te redresses, c’est pour la retirer complètement, parce que finalement, tu ne la supportes plus du tout. « Je devrais pouvoir m’en dénicher une autre, en ce qui me concerne. » Tu finis par t’étirer, quelques uns de tes os craquent sous ta peau et tu viens te remettre sur tes jambes avant de te tourner vers la jeune femme. Et tu l’observes, un instant, avant de t’approcher de la table, tes mains s’accrochent à ses cuisses, et tu la tires vers toi, la faisant glisser sur la table sur quelques centimètres. « C’est vrai, je vous l’accorde, et vous me rappelez que je n’ai pas pris le temps de la remercier. A votre avis … qu’est-ce que je pourrais faire, en gage de ma reconnaissance ? »
Revenir en haut Aller en bas
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
+ MESSAGES : 139
Astrid Eïvinnd
Lun 4 Mai - 12:45
Tu essayes de ne pas trop t’inquiéter Astrid. A quoi bon te faire un sang d’encre de toute manière. Selon l’issu final, tu auras bien le temps d’exprimer ton soulagement, ou au contraire ta culpabilité… D’ailleurs là, tu es juste envahie par la surprise lorsque tu entends ce que ton caporal te répond. « Oh n-non je n’ai pas… Il n’est pas à moi. » Tu éclates de rire, un rire sans joie, nerveux avant de passer à nouveau ta main dans tes cheveux, gênée qu’il ait pu penser une telle chose. « Je l’ai sauvé à Shinganshina. Il n’a plus de parents je voulais juste… le sortir de l’orphelinat et égayer sa journée vu que j’étais seule… » Tu pousses un lourd soupir en te frottant les yeux. « On dirait que c’est loupé. » Mais tu iras voir dans les camps tout à l’heure.

Et il soupire à son tour. Il s’excuse. Et ça… Tu n’aurais jamais cru l’entendre sortir de sa bouche. Alors tu lui fais un sourire rassurant avant de te remettre à trifouiller les fleurs qui étaient bloquées dans ta cheveux. « Oh. Ne vous en faites pas. Wideed est ravi d’avoir pu le faire à votre place. Il adore sauver des demoiselles en détresse. » Grognes-tu avant de lancer une fleur à terre et de te mettre à bouger. « Vous étiez là. Vous avez essayé. C’est tout ce qui compte. » Et tu le penses Astrid. Tu sais qu’il ne peut pas être partout à la fois. Et tu sais aussi qu’il fera tout son possible pour te maintenir en vie.

Et le voilà qui se met à te complimenter. Enfin. Te complimenter… A sa manière. Il est gauche. Peu agréable à dire les choses mais… Si tu souris à la première partie de sa phrase, prête à le remercier… tu finis par fermer les yeux et pousser un profond soupir. Bah tiens. Ça faisait longtemps qu’il ne t’avait pas envoyé une petite piqûre de rappel. Et t’es déjà prête à lui répondre avec ton mordant légendaire lorsqu’il se redresse pour… ôter sa chemise. Et là ma fille ça te coupe dans ton élan. Tu laisses errer tes yeux sur son torse - encore - tandis qu’il se débarrasse du morceau de tissu poisseux. Et tu finis par retrouver ta voix. « Ça fait deux fois que vous me faites le coup… Je vous pari que la troisième fois ça sera moi qui l’ôterais. » … Qu’est-ce que tu viens de sortir Astrid? Que tu vas le déshabiller la prochaine fois? Qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans ta tête. Tu te rend compte, que tu joues à un jeu dangereux. Tu te rends compte que toi aussi tu vas finir par laisser quelques plumes? Et si tu l’as pas encore remarqué, le voilà qui te coupe le souffle lorsqu’il te fixe avec son regard noir et qu’il agrippe tes cuisses pour te tirer à lui. Tu prends une profonde inspiration tandis que ton coeur se met à battre plus vite, beaucoup trop vite à ton goût alors qu’il te parle. Bouche entrouverte, tu le fixes sans sourciller, peinant à reprendre une respiration posée. Ton esprit est bien trop focalisé sur ses mains, toujours posées sur tes jambes, et il te faut quelques secondes avant de réussir à reprendre un semblant de contenance. Les yeux rivés aux siens, tu essayes de ne pas les quitter. Tu as bien trop peur de cette petite voix dans ta tête, bien trop peur de ce que tu ressens dans ton corps entier, qui te pousse à te ruer sur ses lèvres. Alors tu essayes de rester immobile et… dieu que c’est dur de garder contenance. Sa proximité soudaine te fait l’effet d’un étau. Pour la première fois tu as l’impression d’être une souris entre les pattes d’un chat. Pour la première fois tu as l’impression que ton petit jeu se retourne contre toi. Son visage est proche, si proche du tien...  « J-Je… » Et là tu détestes cette petite voix qui sort entre tes lèvres, cette voix saccadée, haletante. « Vous avouer au moins à vous même que dans le fond, vous savez avoir besoin d’elle et.. » Ta voix n’est qu’un murmure et tu es… peu sûre de toi. Tu déglutis. Avant de pincer les lèvres et de laisser repasser ce petit sourire. « Un dîner. » … Qu’est-ce que c’est que cette idée que tu lui proposes. « Ou plutôt un pique-nique près de la rivière. Comme ça personne ne pourra dire quoi que ce soit. » Mais pourquoi tu lui proposes ça Astrid nom de dieu… « Cela sera une occasion pour me… Comment avez-vous dit déjà… Ah oui. Me pavaner en robe non? » Que tu murmures proche de son visage. Et tu redresses le menton fièrement. Et toc. Ça lui apprendra.

Et tu laisses glisser tes yeux sur son visage, sur ses lèvres… Tu te fais violence pour ne pas t’en approcher plus, tu te fais violence pour ne pas tendre les doigts vers elles et les caresser comme la dernière fois. A la place, tes doigts finissent par atterrir sur son torse, sans que tu te réussisses à les retenir. Tu baisses les yeux et retrace l’un des dessins qui orne sa peau humide et poisseuse. « Vos tatouages ont… une signification? » Que tu demandes doucement tout en laissant tes doigts parcourir ses pectoraux, ses abdos pour suivre les contours des différents dessins. Tu n’arrives pas à en détacher tes doigts. Ni tes yeux d’ailleurs. A dire vrai tu n’oses pratiquement plus bouger ni respirer.
Revenir en haut Aller en bas
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 94
Kelsier Hodgen
Ven 8 Mai - 11:31
Oui. Tu t’es peut-être un peu imaginé, en l’entendant parler de ce gamin que … c’était le sien. C’est là, Kelsier, que tu te rends compte à quel point tu ne sais rien des autres en vérité. Tu lis les dossiers des soldats qui passent par chez toi en surface, tu n’es pas de ceux qui vont décortiquer le passé des gens, juste pour juger s’ils sont bons, s’ils sont aptes, non. Tu te fais ton propre avis, sur le terrain, sur le temps, c’est bien pour ça que tu passes ton temps à tester les gens qui t’entourent. Une manière de te rassurer. Tu l’as fait pour tous. Cela dit, il y a forcément des choses qui t’échappent. Et tu te dis que peut-être, tu as raté ça. Cependant, elle balaye aussi sec cette idée. Juste un gamin recueilli à Shinganshina et dont elle prend le temps de s’occuper. Gentille … beaucoup trop gentille, généreuse aussi. Finalement, tu as encore bel et bien appris des choses à son sujet.

Tu finis par ressentir le besoin de bouger, quand elle s’approche. Tu ne sais pas exactement pourquoi, d’ailleurs, tu as besoin de te lever de la place que tu occupais, tu dégages cette chemise, parce qu’au final, elle te gêne plus que tu ne l’aurais imaginé, et tu t’étires légèrement. Heureusement, elle a raison, tes côtes ne sont plus trop douloureuses, tu le sens encore, parfois, selon les mouvements que tu fais, mais ça n’a rien à voir avec la douleur endurée durant les premiers temps de la blessure, évidemment. Tu vois, Kelsier, tu ne sais pas si tu aurais fait aussi bien seul, pour tes blessures, si tu n’étais pas aussi borné de nature, peut-être bien que tu pourrais avouer que sans elle, tu te traînerais encore un sacré mal et que tu aurais eu bien des difficultés à faire des pirouettes pour découper du titan aujourd’hui. Mais ça … Non, oublie. Tu es borné, c’est tout. On ne te changera pas là-dessus, inutile de se faire des illusions, tu vois, toi, tu seras toujours le même. C’est une conviction que tu as acquise avec le temps, tu t’es forgé toi-même, pour rien au monde tu ne changerais ton essence, ou le bois duquel tu es fait. Cependant … tu ne peux pas empêcher certaines constantes de ta vie de changer, même si tu as du mal à accepter ça, tu n’as pas le contrôle sur tout, et les gens qui vont et qui viennent dans ta vie en sont un bon exemple. Elle est un exemple parfait.

Et te voilà, à t’approcher d’elle, presque brusquement, tes mains sur ses cuisses, tu la tires jusqu’à toi, tu te penches, tu murmures. N’importe qui entrant dans la pièce ne pourrait qu’être surpris de te trouver ainsi, dans une telle position, avec un de tes soldats. Cependant, ça ne t’arrête pas pour autant, au contraire, et l’incident avec Frei, ainsi que le passage chez Stellaa auront au moins servi à te rendre compte que … tu t’en fiches, en réalité. Que ce soit pour ça, ou pour le reste, tant pis pour le regard des autres, et surtout, tant pis pour leurs pensées. Tu es droit. Ils pensent le contraire ? C’est qu’ils ne te connaissent pas, et par conséquent, qu’ils ne sont pas très importants. Tu as donc ce léger sourire qui vient se dessiner sur tes lèvres. « J’avais besoin d’elle, c’est vrai. » Bon, la vérité, c’est que tu avoues que tu avais bel et bien besoin d’un coup de main. Que ce soit elle et pas un autre t’a arrangé … tu as préféré. Mais c’est encore une chose que tu gardes pour toi, tu estimes que tu en as déjà trop dit. « Quand au dîner … c’était bien tenté. » Et elle avait de bons arguments, seulement, ce ne serait pas toi si tu lui cédais tout, tout de suite, et si facilement. « Vous avez déjà eu un dîner. » Et oui. Un dîner en tête à tête, en plus, pendant l’entraînement à cheval. Tu n’as pas oublié. « Mais je m’arrangerais pour avoir l’occasion de vous revoir vous … pavaner. »

Tu baisses les yeux, sur ses doigts qui se sont mis à te toucher, subitement, qui viennent provoquer un étrange frisson sur ta peau. « Certains, pas tous. » La plupart, tu les as faits pour ennuyer ton père, comme ça, les rares fois où tu repointes le bout de ton museau dans la famille, pour quelques raisons que ce soit, tu sais à quel point tu peux honte à ton père, parce que les gens passent leur temps à loucher sur toi à cause de ça. Un soupire. Puis finalement, tu viens attraper sa main, tu éloignes ses doigts de toi, et sans plus y réfléchir, tu te penches sur elle, tu viens chercher ses lèvres aussi brusquement que subitement, tu l’embrasses durant quelques secondes avant de reculer. « Maintenant prenez le temps de vous changer, la Garnison s’est arrangée pour fournir quelques tenues de rechange, et occupez de ce gamin. Je vais avoir du travail dans les jours à venir, vous êtes libre jusqu’à nouvel ordre. »
Revenir en haut Aller en bas
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
+ MESSAGES : 139
Astrid Eïvinnd
Sam 9 Mai - 11:42
Ton coeur bat fort dans ta poitrine. Si fort que tu as un instant peur que ton caporal ne l’entende. T’as l’impression qu’il résonne dans cette pièce vide, où seul ton souffle se fait entendre. En fait Astrid tu as juste cette étrange sensation de souffler comme un phoque, alors qu’au final… ta respiration est juste saccadée, à peine perceptible tant tu es suffoquée. Il avait besoin de toi. Il l’a enfin dit, et ça… ça, ça te file une décharge d’adrénaline. Tu as bien fait alors, de le suivre, de lui traîner dans les pattes. De tenir jusqu’au bout, de lutter pour rester à ses côtés. Ça a prit du temps tout de même pour recevoir un remerciement mais... Tu pousses un long soupir de soulagement. Tandis que des frissons dans tout ton corps apparaissent lorsqu’il t’adresse ce léger sourire. Et là Astrid… Là t’as bien du mal à te contenir. Tu sais pas trop ce qu’il se passe dans cette pièce, mais tout à coup… t’as le sang chaud. Ça boue en toi. Tes yeux restent accrochés aux siens et tu te fais violence pour ne pas fondre sur ses lèvres. L’ambiance est… tu n’arrives même pas à mettre un mot dessus. Tout ce que tu sais, c’est que tu as envie de t’approcher de lui. Plus près. Bien plus près. Bien plus que ce qu’il tolérait comme relation entre un soldat et un Caporal, de ça tu en es certaine. Il y une espèce de tension dans l’air… qui te ferait presque perdre tous tes moyens.

Alors lorsqu’il te murmure qu’il ne cède pas sur le dîner… T’en serais presque contrariée pour le coup. Voilà qu’il te demande quoi faire pour te montrer sa reconnaissance et lorsque tu lui proposes il refuse. C’est bien la peine de te demander. Tu te mettrais presque à bouder pour le coup. Presque. S’il n’avait murmuré cette dernière phrase tu l’aurais sans doute fait. « Oh je ne peux pas demander deux fois la même chose… Vous appréciez donc la nouveauté... » Tu pinces les lèvres, à la fois légèrement déçue mais aussi… impatiente. « Vous ne serez pas déçu… » Que tu finis par lui murmurer en le fixant dans les yeux sans ciller.

Tu joues avec le feu Astrid. Tu le sais. Tu le sens. Rien qu’à sentir cet attrait magnétique que tu ressens pour lui en cet instant. Poser tes doigts sur son torse… C’est sans doute la pire des idées que t’aies eu. Tu laisses glisser tes doigts sur lui et… et tu es juste envie de ne plus les retirer. Tu as tout simplement envie de glisser tes mains entières sur lui. Tu vois Astrid, tu riais de lui il y a quelques temps. Tu le mettais au défi, tu lui disais qu’il finirait par se brûler les ailes s’il les relevait mais… il faut croire que tu as fini par être prise à ton propre jeu. Et alors que tu comptes lui demander quelles significations ses tatouages ont... Le voilà qui retire ta main avant de se pencher sur toi pour venir t’embrasser soudainement. Et ça… tu l’as pas vu venir.

Tu es si surprise Astrid que tu ne cherches même pas à le repousser. Pire encore, tu viens y répondre avec empressement. T’es même prête à remettre tes mains sur lui pour l’attirer plus près encore lorsqu’il… s’écarte aussi sec et qu’il te donne un ordre. Comme si il venait tout simplement de faire un geste aussi anodin que celui de te donner un bonbon. Tu embrasses donc si mal que ça? Tu sais bien que tu ne t’es pas entraînée depuis longtemps mais… Tu savais pas que c’était un truc qui se perdait. « Si c’est votre manière de me remercier… Je veux bien servir d’infirmière quand vous voulez… » Tu souris, la chaleur qui monte en toi te rend infernale Astrid… Après la surprise - qui a sans doute dû se lire sur ton visage - tu essayes de ne pas perdre la face. Ça te démange pourtant, d’aller à nouveau chercher ses lèvres et… D’ailleurs t’oses. Tu lèves ta jambe pour la passer derrière la sienne. Tu te laisses glisser jusqu’au bord de la table en même temps que tu le ramènes près de toi. Ta respiration se fait courte tandis que tu te redresses pour te rapprocher de son visage. « Vu ce que vous avez commencé à faire, je pensais que vous aimeriez vous en charger… » Il pourrait bien t’aider à enlever tes habits pour les changer tu n’y trouverais plus rien à redire ma fille. Tu ne te connaissais pas aussi tentatrice. Alors tu fais glisser tes mains le long de son torse tandis que tu tends le cou pour aller à nouveau chercher ses lèvres. c’est un baiser… timide pour le coup. Tu ne sais pas pourquoi il s’est écarté il y a à peine cinq secondes mais tu es bien décidée à lui montrer que tu sais bien embrasser. D’abord douce, tu finis par venir mordiller légèrement sa lèvre inférieure avant de t'en décoller. Tu pinces les tiennes, le souffle court. « Vous aimez ce que je vous fait découvrir? » Dis-tu avant de venir chercher un nouveau baiser, ta main passant à l’arrière de son crâne pour l’empêcher de fuir tandis que ta jambe le maintient toujours en otage.
Revenir en haut Aller en bas
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 94
Kelsier Hodgen
Mer 13 Mai - 20:28
Encore une chose qu’il faut savoir à ton sujet, Kelsier Hodgen : tu aimes avoir le contrôle. Depuis que tu as obtenu ton grade, c’est un trait de ta personnalité qui a été pour le moins exacerbé. Tu ne laisses personne, et tu dis bien « personne », te donner la désagréable impression d’avoir l’ascendant sur toi, par contre, tu aimes énormément faire sentir aux autres que toi, tu l’as. Oui, c’est un défaut. Parfaitement. Un défaut énorme, même, qui contribue à te donner cette réputation de sale type à travers les rangs de l’Exploration. Du coup, tu vois mon vieux, on pourra ce qu’on veut, mais toi, tu prends, tu viens chercher ce baiser parce que ses lèvres te font envie, tu te dis que tu peux te le permettre pour un tout petit instant, tu lui tournes autour, tu ne fais que ça, mais tu continues de t’interdire de couler complètement, et ce, pour plein de raison. Alors, c’est peut-être un moment de faiblesse qui te fais courber l’échine un moment, pour ce baiser, tu ne sais pas. Ce ne sont que quelques secondes, et tu n’as pas l’intention de prendre plus, il serait dangereux de tenter de prendre plus, tout comme il serait dangereux de t’attarder en fait. C’est pour ça que tu recules, que tu passes à autre chose, tout de suite.

Néanmoins, tu oublies une chose : dans ce genre de choses, tu ne peux pas être seul, sauf quand ça se passe avec ta main, quoi. Mais là, tu vois, il y a des paramètres que tu sembles oublier, quand tu te retournes et que tu fais comme si rien n’était arrivé. Sauf qu’elle continue, tu vois. Ses mots te percutent, et toi, tu grimaces, parce qu’elle te donne l’impression de prendre le contrôle sur toi, et que pour le moment, ça te déplaît. « Ne me forcez pas à regretter. » Que tu claques, mais … c’est déjà trop tard, elle s’est approchée de toi, et avant que tu ne réagisses, ou que tu ne comprennes tout ce qui peut bien lui passer par la tête, la voilà accrochée à toi, de façon bien trop parlante. Tu vois bien où elle veut en venir, mais si tu pourrais céder, tu es bien plus fort que de simples pulsions masculines et animales. Elle te touche. T’embrasses. Sous tes yeux, elle a l’air complètement … offerte, et c’est ce qui te fais reculer mon vieux. « Pas du tout. » Que tu lui lances, en attrapant ses poignets pour l’arrêter, et en te dégageant de son emprise. Parce que toi, Kelsier, tu n’as pas besoin d’une femme qui s’offre si facilement. Tu serais peut-être venu la chercher avec plus d’entrain, si elle t’avait giflé. Ouais. T’es bizarre, c’est vrai, mais avec ton caractère, tu as besoin, et envie qu’on te résiste parfois. Pas toujours. Parfois. En l’occurrence, après tout ça, tu n’as aucune envie qu’elle t’offre la facilité. Ce n’est pas pour autant que tu vas tout abandonner, loin de là. Tu sais que cette femme te plait, mais ce qui te plait, bien plus que son corps – et pourtant, dieu que tu louches dessus, même encore maintenant malgré ton refus – c’est son esprit, et cette façon qu’elle a de s’opposer à toi. C’est ça que tu veux. C’est ce qui titille en permanence, en sa présence, ce qui te donnes envie de la dévorer toute entière. « Vous devriez aller vous occuper de votre gamin. J’ai du travail, je vous retrouve plus tard. » Et te voilà à quitter la pièce, sans même te soucier de ne plus avoir de chemise, tu en trouveras bien une nouvelle, quelque part.
Revenir en haut Aller en bas
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
+ MESSAGES : 139
Astrid Eïvinnd
Mer 13 Mai - 21:16
Tu brûles Astrid. Cela fait longtemps que tu n’as plus brûlée autant pour quelqu’un. Tu ne sais pas pourquoi. Pourquoi lui. Avec qui tu t’entends comme chien et chat. Lui que tu viens chercher, provoquer si souvent. Lui que tu viens brusquer, titiller… parce que ça t’amuse en vérité. Même si ses paroles sont parfois vexantes, même s’il a le don de te mettre hors de toi, même s’il réussi à te faire sortir de tes gongs… tu ne t’es jamais senti aussi vivante de toute ta vie. Alors pour la rare fois de ton existence tu te laisses aller. T’as perdu le contrôle de ton jeu aujourd’hui, il faut bien que ça arrive un jour. Ce n’est pas ton genre pourtant de perdre la face, et c’est encore moins ton genre de te laisser aller dans les bras d’un homme. Et pourtant cette fois ci c’est le cas. Et tu ne cherches même pas à comprendre pourquoi. Tu te laisses aller à le reprendre contre toi, à lui voler un second baiser et… il faut croire que ça ne prend pas.

Il te repousse aussi brusquement qu’il est venu chercher tes lèvres quelques instants plus tôt. Et là ma vieille… c’est le festival des émotions dans ta tête. Tout y passe, la surprise, l’incompréhension, la honte, la colère... Tu ne t’es jamais sentie aussi humiliée de toute ta vie. Et tu penses même que les paroles du Major à ton encontre t’ont fait moins mal que ce qu’il te dit actuellement. La poigne qu’il maintient sur tes poignets te brûle et tu les retires aussi vivement de son emprise qu’il s’écarte de toi. Tu te renfermes sur toi même immédiatement tandis qu’il s'éloigne toujours plus, prêt à quitter la pièce. Et tu ne réponds rien Astrid. Tout simplement parce que tu ne trouves rien à lui répondre. Tu es toute à ton humiliation, et tu te contentes de lui lancer un regard noir avec un visage fermé et hautain. Tu tentes de garder la tête haute après la violence avec laquelle tu as été repoussée. Non, tu ne t’attendais pas à ce brusque revirement de situation. Absolument pas même, il avait semblé te faire du charme, ou du moins c’est comme ça que tu avais pris ses avances. Il faut croire que tu t’es trompée.

Et tu t’essuies rageusement les lèvres tandis qu’il sort de la pièce torse nu, te laissant plantée là, couverte de honte et remplie de rancune. Et si tu restes quelques temps sans bouger de ta table, tu finis tout de même par te relever, raidie et prête à foutre ton poing dans la première mâchoire qui te passe sous le nez. Et c’est d’un pas raide que tu sors de la pièce à ton tour, tête haute, prête à aller voir si on a retrouvé Lupin, lorsqu’un homme te salue. « Astrid Eïvinnd? » Tu grinces des dents mais opines de la tête.  « Tenez. » Et il te colle dans les mains un papier comportant plusieurs noms. Et tu mets du temps à déchiffrer cette maudite lettre tant tes mains tremblent de rage et tes yeux s'agrandissent sous l’effet de la colère et de la surprise. Volontaire?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: