Attack on Titan
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[DONE] Truth Untold (Laszlo)
Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
+ MESSAGES : 33
Iliana Zeïtseva
Ven 1 Mai - 20:29
Une fois que la blonde à donner l’alerte, il ne faut pas longtemps pour que le Caporal arrive en courant dans la maison. Je vois la peur dans ses yeux, j’entends ses mots et je sens mes yeux s'humidifier, je ne pleurs pas, mais la mention d’Irina me chamboule et je suis incapable de lui répondre avant qu’une autre personne n’entre dans la maison. Laszlo, j’entends sa voix et je sens mon coeur bondir dans ma poitrine. Il ne lui faut que quelques minutes pour qu’il me dégage des débris et qu’en douceur qu’il me soulève dans ses bras. Je me crispe, la douleur dans mes côtes irradient totalement ma poitrine et je retiens difficilement de crier. Je passe un bras autour de son cou pour me maintenir et je sens que du sang en coule me faisant grimacer. Je sais que l’on est sortie de la maison quand je sens l’air sur ma peau.

Ma tête repose sur son épaule, je suis un peu sonnée et je ne relève la tête pour le regarder qu’une fois qu’il me parle à nouveau. J’ai eut de la chance je crois… mais mes côtés ont pris un coup, je me suis protéger la tête avec mes bras et ma cuisse me fait mal. Je regarde autour de nous, les titans sont à terre, mais je sens un instant la peur me serrer l’estomac, car si je vois presque tout le monde du groupe, je ne vois pas mon frère. La tête me tourne, je la repose alors contre son épaule. Je suis sûr qu’Alek va bien, il n’a pas le droit de mourir, il m’a toujours promis de veiller sur moi.

Je sens que Laszlo se remet en route, mais je ne fais pas réellement attention à l’endroit où il se rend. Je ne me suis pas rendu compte que la maison avait été abimé, le toit semblait stable et d’un coup… tout s’est effondré, je n’ai pas réussis à me rattraper. Je me sentais tellement nulle… Il combattait les titans et c’était moi qui me retrouvait blessé alors que je devais juste rester prête à les soigner. S’en était risible.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Ven 1 Mai - 22:53
Tu ne la relâcheras pas, tu le sais. C’est pour ça que tu la tiens comme ça, comme une princesse presque, et que tu regardes les autres avec l’air de vouloir les tuer. Tu pourrais… enfin si tu la lâchais, et puisque ce n’est pas le cas. En tout cas, Laszlo, un vrai souffle d’air vient gonfler tes poumons quand tu entends la voix de la jeune femme, elle est consciente et elle arrive à t’expliquer ce qu’elle a.

« De la chance… Tu marmonnes mécontent. T’as un drôle de concept de chance, tu m’as l’air en mauvais état, surtout… »

T’es clairement mécontent, Laszlo, il faut dire que c’était ton rôle de veiller sur Iliana et tu n’as rien fait. Enfin, tu as bien tué ce titan, mais à la place tu l’as laissée derrière et tu ne l’as pas vu chuté. Si cette fille, la blonde de la garnison, ne vous avait pas prévenu, si le Caporal Bailey n’avait pas eu la force de soulever la poutre… non tu ne veux même pas y penser.

À la place tu regardes autour de toi, et finalement tu entends la fin du combat. Il n’y a plus de titans, vous pouvez bouger. Tu n’attendais que ça pour te mettre en marche. Vous n’êtes même pas très loin des portes, tu ne la relâcheras pas tant que tu n’as pas déniché le plus compétent des médecins du coin pour aider la jeune femme.

« Ce n’est pas ta faute… On ne t’a pas gardé à l’oeil et ça a recommencé. Tu détournes les yeux pour ne pas lui faire voir ta honte. Je suis désolé, Iliana, j’ai l’impression que je suis bien mauvais pour te protéger.»

Tu as un drôle de ton, et définitivement tu te sens vraiment amorphe. Tout ça, ça fait beaucoup d’émotions pour toi. Avec un soupire, tu la cales au mieux dans tes bras et tu te remets en mouvement, à pied. Tu ne te vois pas prendre le risque d'appeler un cheval ou d’utiliser tes grappins avec la jeune femme dans cet état.

« Je deviendrai fort pour te protéger… Tu marmonnes ça, brusquement. Je t’en fais la promesse »
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Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
+ MESSAGES : 33
Iliana Zeïtseva
Sam 2 Mai - 1:04
Est-ce que c’est normal de me sentir si bien dans ses bras, pourtant, à cet instant je ne voudrais être nul part ailleurs. Et j’arrive même à avoir un petit rire quand il se montre si mécontent de ma réponse. Je ne me suis rien cassée… alors je suis chanceuse. Et ma main qui n’est pas autour de son cou remonte lentement pour lui caresser les lèvres, c’est le genre de geste que l’on a jamais eu l’un pour l’autre, mais je suis la courbe de sa lèvre inférieur et remonte doucement vers sa joue. Souris Laszlo, on est en vie. J’aimais tellement le voir sourire, c’était quand ses moment là où je ressentais une chaleur dans mon ventre, quand il me faisait ce petit sourire si particulier.

Pourtant, je vois bien qu’il est contrarié, qu’il n’est pas bien et comme je le connais, je suis sur que dans sa tête, il est en train de remettre toute la faute sur lui. Je fronce alors les sourcils, ses paroles ne me plaisent pas, je ne veux pas qu’il se sente coupable, ils ont tué trois Titans, ils ont sauvé des centaines de vies grâce à cela et moi, j’aurais dû juste faire plus attention et alors la mission aurait été un franc succès. Ma main finit par se poser totalement sur sa joue, le forçant à me regarder dans les yeux, je souris avec douceur, alors que mon pouce caresse doucement sa pommette. Encore une fois, je n’ai jamais eut de genre de geste, mais je peux mettre ça sur le faite que je suis encore un peu sonné par ma chute non. Arrête de t’excuser s’il te plait… tu le sais… je te l’ai déjà dis…

Ce jour là, à l’extérieur, je lui avais déjà dis, il ne pouvait s’excuser pour ce dont il n’était pas responsable. Il ne réponds rien, mais je le sens qui resserre sa prise sur moi, qui me cale plus près de lui et je pose de nouveau ma tête contre son épaule. Ma main quitte sa joue, elle glisse lentement, se posant sur sa nuque à la base de ses cheveux. Je tente de le serrer contre moi, je veux le rassurer, le calmer, mais mes côtes me rappelle à l’ordre et je ne sais pas s’il ressent l’étreinte. Pourtant, j’entends sa voix, elle est basse, comme s’il se parlait juste pour lui, elle me touche au plus profond de mon coeur, je sens des larmes me monter aux yeux et je continue à faire ses choses que je ne fais jamais. Mes lèvres se pose sur son cou, contre sa jugulaire, je l’embrasse alors que mes larmes coulent, je ne comprend même pas pourquoi je pleurs, peut être les nerfs qui lâchent, la pression qui redescend, la peur qui s’évacue, en tout cas, quand mes lèvres quitte sa peau, c’est la voix enrouée que je lui réponds, sans relever la tête, sans quitter la chaleur de son cou. Tu es déjà fort et… je te confie ma vie sans crainte. Le silence retombe doucement, je le laisse m’emmener à travers les rues de la ville, parce que définitivement je suis bien là contre lui.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Sam 2 Mai - 12:00
Elle t’effleure à te rendre tout frissonnant, Laszlo. Pourtant t’es plutôt tactile toi aussi, et dans ta famille, y’a jamais eu de répugnance à se serrer dans les bras ou à poser une main sur la joue. Là, cependant, c’est Iliana et ton corps décide qu’il ne veut pas réagir comme d’habitude. Tu as l’impression que là où elle passe ses doigts, ta peau s’enflamme, devient chaude et presque dérangeante mais te voilà à te concentrer pour ne pas lui laisser voir ça.

« On est en vie, tu as raison…. Nouveau soupire, tu dégonfles à fond tes poumons, mais quand tu reprends ton souffle, tu étires un peu tes lèvres en un demi-sourire un peu mou. Désolé, quand je suis inquiet, je suis grognon. »

Tu te trouves des excuses, c’est certain, mais c’est plus fort que toi. Ton coeur continue à battre la chamade tant tu as eu peur pour elle et tu as même complètement oublié ton exploit sur le déviant ou les félicitations de ton Caporal. Tout ce que tu vois, c’est la jeune femme que tu portes et qui semble en mauvais état à tes yeux. Alors oui, tu t’excuses, et si tu veux la fuir, elle te retient.

Que tu es faible face à Iliana, Laszlo.

« Tu es trop gentille, Ili… Tu es trop importante pour que je me permette de me délester de ce poids. Ta vie vaut bien plus que les titans que je peux abattre, crois-moi. »

Parce qu’elle est médecin et qu’un médecin de guerre, ça doit être protégé envers et contre tout. Mais aussi parce qu’elle fait partie de ton escouade et que, du coup, elle fait partie de la famille. Tu te dois de veiller sur elle, sur les autres. Enfin… Enfin parce que tu le vois maintenant que tu as eu si peur, elle est importante pour toi. Si on te demandait de sacrifier ta vie pour elle, tu le ferais, certainement.

Elle bouge, ses doigts continuent de te rendre dingue, Laszlo, mais quand ses lèvres viennent se mêler de la partie, tu as l’impression de défaillir. Ton pas ralenti jusqu’à ce que tu t’arrêtes en plein milieu d’une rue vide. Et tu la sens pleurer, ça te brise même le coeur, mais tu ne lui demandes rien, tu ne fais que la serrer plus dans tes bras, la bercer presque.

« Je m’en montrerai à la hauteur. Je te le jure… »

Ta voix est rauque, mais tu te forces à baisser la tête pour apercevoir son visage mouillé. Et ça te retourne, mon vieux. Cette si jolie femme, qui pleure contre toi. Alors tu viens poser tes lèvres sur son front, dans un mouvement doux, comme tu le faisais avec tes soeurs quand elle faisait un mauvais rêve.

« Je ne t’abandonnerai jamais et quoiqu’il se passe, ce sera de ton côté que je me tiendrai, d’accord ? Tu essaies de sourire un epu, pour la calmer. Repose-toi, je t’amène aux médecins. Et sur ces mots, te voilà à reprendre ta route. »
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Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
+ MESSAGES : 33
Iliana Zeïtseva
Dim 3 Mai - 15:45
« On est en vie, tu as raison…. Désolé, quand je suis inquiet, je suis grognon. » Je souris doucement, il s'inquiétait pour moi, mais je le sens se détendre un peu, c’est léger, c’est presque infime, pourtant, je m’en rend compte. La bataille à été dur, elle a été longue et autant dans la plaine, on gère plutôt bien, là il a fallu penser à tous les civils, c’est dur de se dire que chaque secondes, des civils sont morts ou ont été blessés le temps que tout les Titans soient éliminés et que les portes soient enfin fermés. Nous avons tous fait de notre mieux dans une situation tout à fait exceptionnelle. « Tu es trop gentille, Ili… Tu es trop importante pour que je me permette de me délester de ce poids. Ta vie vaut bien plus que les titans que je peux abattre, crois-moi. » Je le regarde la bouche entrouverte, je me sens rougir et des papillons volent dans mon ventre. Pourtant, il faut qu’il garde en tête que chaque Titan qu’il tue, me permet de vivre un peu plus en sécurité. Et puis, je veux qu’il garde son objectif en tête, je ne veux pas qu’il le perde de vue à cause de moi. Nous n’avions pas reparler de cette sortie, de ce qui s’était passé et je ne voulais pas que cela devienne un mur entre nous. Laszlo, je ne veux pas que tu risque ta vie parce que tu es inquiet pour moi. Et je vais moi aussi devenir forte, pour que tu ne te sentes plus jamais coupable de me quitter des yeux. Parce que moi je me sentais coupable de le voir comme ça. Mes parents avaient raison, j’étais un poids pour tout le monde, j’étais bonne à rien, si ce n’est qu’à inquiéter les gens. Alors pour lui, pour que notre escouade retrouve une certaine sérénité, je ferais tout ce qui serait en mon pouvoir pour m’améliorer, pour devenir plus forte, même si je ne savais pas vraiment par où commencer. Peut être que Stacy pourrait m’aider, elle était forte et indépendante, je devrais peut être essayer de lui ressembler un peu plus.

Pourtant, je finis par craquer, par me montrer faible et pleurer alors que moi je n’ai pas combattu, alors que moi j’avais juste à rester sur un toit et même ça j’ai pas réussit. Je le sens ralentir, je sens ces bras se serrer en douceur contre moi, il prend encore une fois le temps pour me rassurer et le pire, c’est que ça marche. Je m’apaise doucement et ses lèvres sur mon front y sont pour beaucoup. Je sens un frisson me parcourir le corps, la sensation est étrange, mais pas désagréable. « Je ne t’abandonnerai jamais et quoiqu’il se passe, ce sera de ton côté que je me tiendrai, d’accord ? Repose-toi, je t’amène aux médecins. » De nouveau ses paroles me retourne, c’est fou comment avec quelques mots, il arrive à me faire réagir. Alors je lui souris tendrement avant de lui répondre. Et moi je suis aussi de ton côté, tu es mon partenaire et je suis aussi ton soutien, tu le sais hein..

Je repose ma tête sur mon épaule et le silence retombe entre nous alors qu’il reprend sa marche. Mon corps semble être un amas de douleur, même si la chute n’a pas causer de blessure grave, je sens que je vais être ankylosée pendant quelques jours. Oui j’ai eut beaucoup de chance, j’aurais pu mourir et le plus ridicule c’est que ce n’était même pas à cause des Titans, mais à cause d’un toit. Non je ne devais pas repartir sur ses pensées, personnes n’auraient pu prévoir que le toit n’était pas stable. Je relevais alors la tête pour l’observer et j’eus de nouveau un petit sourire. Je crois que finalement, il va falloir attendre encore un petit peu avant notre sortie en haut des murs.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Lun 4 Mai - 20:12
Tu marches, tu ressasses et dans le fond, Laszlo, tu sens bien que tu ne devrais pas te laisser partir si loin. Ce n’est jamais bon quand tu perds pied, tu l’as bien vu en mission comme entre les murs. Au boulot comme dans ta famille. Tu n’es pas un type fait pour trop ressasser et se remettre en question parce que, ce que tu fais, c’est détruire tout. Les fondations de ta vie. Jusqu’à tomber à genoux et te louper, comme la dernière fois.

Tu soupires, tu la regardes et elle se met à réponds. Et c’est en entendant ses mots que tu comprends combien cette jeune femme est belle. Pas physiquement, quoique sur ça tu as déjà du le penser et dire plusieurs fois, mais mentalement. Elle a de belles ressources et quand tu entends ça, tu comprends qu’elle deviendra une véritable force pour l’équipe…

« Tu ne m’empêcheras pas de risquer ma vie pour ceux qui sont importants pour moi… mais j’accepte avec plaisir de te faire confiance, de t’aider à devenir plus forte si tu le veux. Ce sera un honneur, pour moi, de ne plus poser les yeux sur toi le moment venu. »

C’est bizarre. Tu es bizarre. Tu fais toujours ce genre de phrases étranges, mais comme chaque fois, tu ne t’en rends pas compte. Et tu marches, tu avances, tu la serres et tu avances. Tu te dis qu’il ne faut pas tarder et si tu le pouvais, tu lui prendrais sa douleur, mais vois-tu, tu ne le peux pas. Ses mots reviennent rythmer ta marche, t’alléger et t’alourdir à la fois… Il serait bon que tu te poses avec ton coeur en tête à tête un de ces quatre, Laszlo, parce qu’elle te fait te sentir bien étrange, cette fille.

Elle se repose contre toi et tu soupires doucement. La route est interminable et si tu es content d’avoir du temps avec elle, tu n’as pas envie de traîner pour les soins. Elle te semble si fatiguée que tu t’inquiètes, jusqu’à ce que son sourire réapparaisse en même temps que ses yeux qui se relèvent vers toi.

« Ce n’est pas grave, on s’arrangera pour que ce soit encore plus beau la prochaine fois ! Et tes yeux glissent sur son visage. Tu voudrais la toucher, mais tes deux mains sont prises. Tu me permettrais de t’offrir une robe pour celle que tu as perdue aujourd’hui ? Et te voilà à piquer un fard, parce que cette fois-ci tu comprends ce que tu as dit. Pas qu’elle était laide ou autre hein ! Mais… j’aime bien offrir des vêtements à mes soeurs. Il parait que j’ai bon goût… »

Et bien… première fois que tu évoques ta famille devant elle. Tu n’en parles jamais, tu repousses les questions. T’es même pas certain qu’elle sache que tu as des soeurs, c’est pour dire.
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Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
+ MESSAGES : 33
Iliana Zeïtseva
Ven 8 Mai - 19:34
Je me sens déjà me rabaisser, j’entends parfaitement les paroles de mes parents qui glissent dans ma tête comme s’ils se trouvait juste à côté de moi, me chuchotant à l’oreille combien j’étais inutile, combien je serais un poids pour le monde et combien, ils auraient préféré que je meurs à la place de leur précieuse Irina. Tu ne m’empêcheras pas de risquer ma vie pour ceux qui sont importants pour moi… mais j’accepte avec plaisir de te faire confiance, de t’aider à devenir plus forte si tu le veux. Ce sera un honneur, pour moi, de ne plus poser les yeux sur toi le moment venu. Je lève les yeux vers lui, ce qu’il dit pourrait être étrange pour d’autre, mais moi, c’est comme s’il baillonait mes parents. Ce genre de phrase, Aleksei me les a souvent dite, mais c’est mon frère et l’effet n’est pas le même. Tu le pense vraiment ? Ma question peut paraître étrange, mais après avoir passé près de 25 ans rabaisser jour après jour, c’est difficile de croire que quelqu’un puisse vous trouver forte et avoir confiance en vos capacités.

Et cette idée de rendez-vous, qu’est ce qui me prend d’en parler à nouveau alors que le monde autour de nous s’est presque effondré, peut être une manière de se dire que demain tout redeviendra à la normale et que nous pourrons reprendre nos vies. Ce n’est pas grave, on s’arrangera pour que ce soit encore plus beau la prochaine fois ! Et voilà qu’un grand sourire se forme sur mes lèvres, l’idée de passer une journée avec lui me plait vraiment, mon coeur semble s'accélérer soudain et un instant j’en oublie même la douleur qui irradie mes côtés. J’ai hâte d’y être ! Je voudrais déjà y être, je me demande comment la journée se serait finis si les Titans n’étaient pas venu, est ce que j’aurais finis par danser avec lui ? Cette idée me fait rougir, mais ce n’est rien comparé à ce que ces mots provoquent en moi. Tu me permettrait de t’offrir une robe pour celle que tu as perdue aujourd’hui ? Pas qu’elle était laide ou autre hein ! Mais… j’aime bien offrir des vêtements à mes soeurs. Il parait que j’ai bon goût… » Je le regarde alors dans les yeux, je ne sais pas comment réagir, je ne sais pas ce que cette proposition évoque pour nous, tout ce que je sais, c’est qu’elle me fait plaisir et après la journée que l’on a eut… ça me suffit. ça me ferait vraiment plaisir. Je ne peux que dire la vérité et puis soudain, je ressens aussi de la curiosité, je passe beaucoup de temps avec lui, pourtant, je ne sais pas grand chose de sa vie, je sais qu’il est secret, qu’il n’aime pas forcément en parler, pourtant, là j’ai envie d’en apprendre un peu plus. Tu as beaucoup de frères et soeurs ? Moi… tu as rencontré toute ma famille aujourd’hui, Aleksei et moi, il n’y a plus que nous... Je me rend compte avec un temps de retard, que j’avais parlé d’un ton détaché de la disparition de ma famille, il n’allait surement pas comprendre, Irina me manquait, chaque jour je rêvais de la revoir, mais mes parents, je ne pouvais pas être malheureuse de ne plus les avoir dans ma vie.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
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Laszlo Koenig
Mar 12 Mai - 14:15
« Je dis toujours ce que je pense. Tu lui murmures, avec un léger sourire, pour lui faire comprendre que tu es sincère. Je ne sais pas mentir, de toute façon. »

Clairement, vrai. Tu es sûrement un des pires menteurs chez les Koenig, il y a toujours quelque chose qui te trahit et qui finit par faire dire que tu mens. C’est pour ça que tu as fini par laisser ça de côté. Tu ne dis rien quand tu ne veux pas dire la vérité. Tu reconnais que tu ne parleras pas, mais c’est tout. Pas de mensonge avec toi, Laszlo.

Tu gardes ce léger sourire sur les lèvres, pour la rassurer elle, en continuant la marche et au loin tu commences à voir la foule. Tu sais qu’une fois arrivé là-bas, il te faudra dénicher un médecin. C’est pour ça que tu commences à regarder fixement l’horizon, en quête d’une aide médicale rapide. Et c’est aussi pour ça que tu proposes plus facilement de lui offrir quelque chose, sans réfléchir, sans vraiment te rendre compte de ce que tu dis. Tu rougis aussi sec, tu essaies de te reprendre et finalement tu soupires de soulagement à son autorisation.

« Alors je ferai ça. Tu as un petit sourire maladroit. J’essayerai de prendre quelque chose qui te plaira. Et ça te fout un sacré poids sur les épaules, tu sais que tu vas chercher deux fois plus longtemps du coup. Vous n’êtes que tous les deux ? Je suis désolé pour vous Iliana… »

Ça te fait mal au coeur, mon vieux, parce que t’es un type à famille toi. Tu ne t’imagines pas vivre sans tes frères et soeurs… sans tes parents. Tu sais que ça arrivera, Laszlo mais jusqu’à maintenant tu t’es toujours voilà la face, tu fais comme s’ils étaient éternels. Et puis, tu t’es longtemps convaincu que tu mourrais avant eu, vu le job que tu fais, ça aide aussi à ne pas vouloir voir la vérité en face.

« On arrive. Tu lui apprends, alors que la foule se fait vraiment plus entendre. Et pour détourner son attention du bruit, tu réponds enfin. On est 5 enfants, et mes parents. J’ai trois soeurs, et un frère. Tu hésites un instant, avant de poser les yeux sur elle, un peu gêné. Une de mes soeurs fait partie du bataillon aussi, mais j’évite d’en parler. Elle est chez Hodgen, les éclaireurs de l’autre côté de la formation. »

Tu arrives enfin dans la foule et te voilà à la serrer plus encore dans tes bras, comme pour faire comprendre aux soldats qui te voient de ne pas tenter de t’aider. Tu traverses la foule à coup d’épaule et grognements quand il le faut jusqu’à ce qu’un homme de la garnison te fasse signe de le suivre vers une tente de soin.

« J’ai une blessée ici ! Tu claques en entrant, les sourcils froncés, et tu installes Iliana sur un lit en restant près d’elle. Un médecin s’approche et demande ce qu’il se passe. Elle a été prise dans l’éboulement d’une maison. »

L’homme hoche la tête, il fait un examen rapide et t’annonces qu’il revient rapidement. Et toi, Laszlo à aucun moment tu ne cesses de veiller sur Iliana.
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Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
Iliana Zeïtseva
+ MESSAGES : 33
Iliana Zeïtseva
Sam 16 Mai - 19:58
Je me sens fatiguée, la douleur est sourde et mon corps est ankylosé, pourtant, je me sens bien dans ses bras et je lutte pour rester consciente, pour profiter de cet instant de calme où il n’y a que lui et moi. Ma tête repose contre son épaule, mon visage près de son cou et malgré tout, je ne suis pas pressée de quitter ses bras, même si je me rend bien compte que je ne dois pas être légère à force. Il me promet de ne pas mentir, je le crois, je m’en suis rendu compte à force, il dit ce qu’il pense ou bien se tait et c’est l’une des choses qui me plait chez lui. Cette idée de robe me fait fortement rougir, si bien que je n’ose pas relever la tête quand je lui réponds, je ne sais pas pourquoi cette idée me trouble autant, peut être parce que le seul homme qui m'ait jamais offert quoi que ce soit, c’est Aleksei… et c’était mon frère.

Je me mordille la lèvre quand il se dit désolé du fait qu’il n’y ai plus que Aleksei et moi. Est-ce que je regrette Irina, évidemment, chaque jour je me levais en espérant qu’elle soit toujours là. Est ce que je regrettais la présence de mes parents, absolument pas, je vivais mieux sans leur présence nocive, pourtant, c’était toujours difficile d’expliquer ce que je ressentais pour ceux qui aurait dû être le pilier de ma vie. Ne le soit pas… je… on est mieux tout les deux. Je sens mon corps se tendre en pensant à mes parents et un léger gémissement de douleur passe mes lèvres. Ma soeur me manque… mais… mes parents non... Je n’ose pas croiser son regard, je garde les yeux fixés sur sa pomme d’adam, je ne me sens pas assez en forme pour lui expliquer toute cette histoire et j’ai peur de ce que je pourrais voir dans ses yeux.

Le silence est un peu retombé entre nous, je n’ouvre plus la bouche, je n’ose plus bouger, pourtant quand sa voix s’élève de nouveau, c’est pour me prévenir que nous arrivons. Je tourne la tête et voit les civils, ils semblent tous être choqué par ce qui vient de se passer, beaucoup semble être blessé, mais le plus dur, ce sont les pleurs, partout autour de nous, des gens pleurent et sans pouvoir m’en empêcher, je sens mes yeux s’humidifier. Quand il reprend la parole, nos yeux se croisent de nouveau alors que j’en apprend un peu plus sur lui. Tu veux la protéger. Aleksei ne pensait pas rejoindre l’armée, il l’a fait pour me protéger. Dans ma tête, j’essaie de passer en revue les soldats de l’unité d’Hodgen, mais je ne suis pas ici depuis assez longtemps pour réussir à visualiser qui pourrait être sa soeur.

Son étreinte se resserre et instinctivement je fais pareil autour de son cou, je ferme les yeux et le laisse me mener auprès des médecins. D’ailleurs quand sa voix se fait entendre à nouveau, il ne s’adresse pas à moi, mais aux médecins. Expliquant ce qui s’était passé et je me retrouve alors rapidement allongé sur un lit de fortune alors qu’un médecin s’affaire autour de moi, je grimace à plusieurs reprise quand il palpe mes côtés, la douleur me fait blanchir alors qu’une infirmière bande rapidement mes bras avant qu’ils ne sortent tout les deux de la chambre, nous laissant un moment seul. Je lui souris avant de tendre la main vers lui, attrapant la sienne, entrelaçant nos doigts sans réfléchir. Merci Laszlo.
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Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
Laszlo Koenig
+ MESSAGES : 237
Laszlo Koenig
Lun 18 Mai - 14:07
« Oh Iliana… Tu murmures en entendant sa réponse sur sa famille et ses explications sur sa soeur et ses parents. Je sais que je suis impuissant face à ça, mais je suis là. Je resterai là. Si un jour tu veux en discuter, je t’attendrai. »

Tu la serres un peu plus dans tes bras, alors que tu traverses la foule et qu’elle semble troublée, touchée, par ce qu’elle vient de dire. Ça te fait mal au coeur qu’elle pense une chose pareille, mais tu ne peux pas lutter contre ça. Certaines familles sont bien différentes de la tienne, Laszlo, tu le sais, mais ça te fait toujours bizarre de l’entendre de la bouche de quelqu’un que tu connais. Ça te fait mal au coeur… et Dieu seul sait combien tu as un grand coeur.

Arrivé dans la tente de soin, elle parle d’Aleksei et de son engagement et toi, tu hoches la tête. Tu vois le genre, et si tu es entré dans le Bataillon pour protéger les tiens, tu es également conscient qu’une partie de ton esprit reste en permanence concentré sur le fait que ta soeur n’est pas loin dans la formation. S’il lui arrivait quelque chose, il y a fort à croire que tu laisserais tout en plan pour aller la chercher… Ta vie aussi s’il le faut.

« Ton frère a l’air d’une belle personne, même s’il est… Tu as un petit sourire alors que tu la poses sur le lit. Distant, dirons-nous. C’est bien que vous puissiez compter l’un sur l’autre. »

C’est même l’essentiel à tes yeux. Tu recules un peu quand les médecins viennent faire une première batterie de tests autour d’elle et si on t’a dit de sortir, toi tu restes là, à les regarder, en silence. Dès qu’il s’écarte, tu reviens vers elle, pour vérifier qu’ils ne lui ont pas fait mal ni peur, et tes doigts s’accrochent aux siens, en déclenchant le même battement doux dans ton coeur.

« Ne me remercie pas, je suis là parce que je le veux.
-Et vous devriez être déjà parti soldat… Grince un médecin derrière toi. 3 minutes, et après nous nous occupons d’elle. »

Tu grognes un peu, mais dès que l’homme s’écarte, tu reviens la regarder. Tu pourrais parler, pendant ces 3 minutes, Laszlo. Lui dire qu’elle compte pour toi. Que tu la protégeras. Que tu te sens bien à ses côtés. Mais tu n’es pas de ce bois-là, alors tu ne fais rien d’autre que la regarder en souriant doucement, rassurant. Ta main libre caresse la peau de sa joue, et quand l’homme revient dans ton dos, tu murmures :

« On se revoit bientôt Ili. Repose-toi et fais tout pour te remettre, d’accord ? Tu  te lèves, te penches sur elle pour poser tes lèvres sur son front, avec tendresse. Fais ça pour moi. »

Et tu recules. Pas le temps de parler à l’homme, il t’ouvre la toile de tente et avec un dernier regard puissant pour la jeune femme, tu ressors de là, prêt pour aider la garnison qui organise les choses ici, puis pour rentrer chez toi...
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