Attack on Titan
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ZEUS + Je trouve pas de refrain à notre histoire
Waverly Jones
Waverly Jones
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Waverly Jones
Jeu 23 Avr - 19:37
Je trouve pas de refrain à notre histoire
ft Zeus Herondale


Je n'avais pas franchi Sina depuis bien longtemps. Il faut dire que je profitais de ce que la vie dans le centre avait à m'offrir maintenant. Pourtant, alors que je profitais d'un jour de repos, j'avais ressenti le besoin de retourner vers cette campagne qui m' avait tant plu il y a de ça de nombreuses années. Avant que Zeus ne vienne me proposer de s'engager. Avant que tout change. Je poussais un soupir en descendant de cheval. Je m'étais arrêté à la lisière du bois. Devant moi s'étendait les champs où nous avions travaillé. La ferme était un peu plus loin.

C'était assez déconcertant d'être là. Je m'y sentais bien et en même temps plus du tout à ma place. Il suffisait de voir le regarde de certains des travailleurs à la vu de mon uniforme. J'attrapais la bride de ma jument et me mit à marcher doucement. Je l'avais appeler Hera. Sûrement pour me souvenir de cette déesse maintes fois tromper par un autre Zeus. En vérité, son nom m'était venu naturellement. Et j'avais eu beau lui chercher un nom qui ne me rappellerais pas celui que j'avais aimé, rien ne me plaisait. Elle était alors rester Hera. Elle n'était pas aussi rapide que les chevaux du bataillon de l'exploration, mais je n'avais pas besoin d'un cheval ultra performant. Je n'avais pas besoin de cheval du tout, en vérité. Je l'avais acheté juste parce que j'en avais envie. Moi, la petite orpheline de la ville souterraine, j'avais pu m'acheter un cheval. Oui, les choses avaient bien changer. Elle était l'époque où comme ses travailleurs, je ramassais les pommes de terre.

Je contournais les champs pour me diriger vers la colline. Un endroit que nous avions maintes fois gravi avec Zeus, à nos pauses déjeuner. Je la montais avec une force que je n'avais pas à l'époque. L'entraînement avait endurci mon corps, même s'il était facile de le laisser ramollir dans les brigades spéciales. Arrivée en haut de la colline je ne ressentais la brûlure de l'effort dans mes jambes que je ressentais avant. J'attachais la bride de Hera à un arbre, pris le sac attacher à sa selle, avant de m'asseoir dans l'herbe fraîche. Je profitais un instant du panorama. Une vue qui m'avait finalement manqué. C'était étrange d'être la seule. Mais ce n'était pas plus mal. J'étais une orpheline, sans origines, j'étais faites pour être seule. La présence de Zeus m'avait fait oublier ça pendant quelques temps. Avant que la réalité ne se rappelle à moi.

J'ouvris mon sac pour en sortir du pain et de fromage. Midi était déjà passé depuis un moment. Je n'allais pas pouvoir rester très longtemps ici si je ne voulais pas rentrer tard. Mais j'aurais au moins mon pique nique sur la colline. Comme autrefois. Avec de la nourriture de bien meilleure qualité. Pas comme ce pain à moitié rassis que nous mangions avant. Je poussais un soupir. Zeus me manquait quand même. Je devais me l'avouer. Pourtant je savais qu'il était préférable pour moi et mon cœur qu'il reste loin de moi.

J'entendis Hera piaffer derrière moi. Je commençais à tourner la tête vers elle. « Bah alors ma belle. Qu'est ce… » J'hallucinais. Je n'avais mis qu'une seconde à reconnaître la silhouette à côté de ma jument. A croire qu'il avait suffit sur je l'invoque pour le voir. La poisse semblait me poursuivre des que je quittais Sina.
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Zeus Herondale
Zeus Herondale
Zeus Herondale
+ MESSAGES : 6
Zeus Herondale
Dim 26 Avr - 20:53
C’était devenu une obligation pour moi, une chose que je me devais de faire chaque fois que j’en avais la possibilité. Même si mes semaines étaient chargés, je voulais revenir ici aussi souvent que possible, là où j’avais été élevé, là où je m’étais montrer cruel et là où j’avais besoin d’être pour oublier ce que j’avais faillit devenir. J’aurais aimé pouvoir revenir en arrière, pouvoir effacer ce que j’avais fait, seulement c’était totalement impossible, je devais vivre avec les regrets et la honte. Alors je revenais ici, j’aidais les gens qui en avait besoin, je tentais de me rendre utile, même si je savais que cela ne rembourserait jamais la dette que j’avais. Ce jour-là, j’étais donc dans le jardin d’une petite vieille, son mari était mort pendant l’hiver et elle avait besoin d’aide pour s’occuper de son jardin, de faire les plantations pour avoir une chance d’avoir suffisament de réserve pour passer le prochain hiver et moi j’étais bien décidé à l’aider au mieux. Je me redressais en l’entendant sortir de la maison, un petit sourire aux lèvres, un verre à la main. Elle me le tendis et j’acceptais avec joie alors que je mourais de soif. Merci. Je le bus d’une traite, savourant la fraîcheur de l’eau. Je profitais de cette pause pour regarder les alentours et c’est là que je la vis, fière sur son cheval, elle passa lentement sur le chemin plus en amont, elle ne me vit certainement pas, pourtant, moi je la reconnus sans problème, Wave, celle qui m’avait accompagné pendant des années, qui avait été présente pendant mes heures les plus sombres avant de petit à petit disparaître de ma vie.


Je ne pouvais même pas lui en vouloir, j’étais tellement ancré dans le passé, incapable de me projeter dans l’avenir tant que je n’aurais pas racheté mes fautes, que quand je m’étais rendu compte que nos moments ensemble était de plus en plus rare, je n’avais rien fait pour inverser la tendance. Je l’avais laissé partir, vos chemins avait juste pris des voies différentes et pourtant l'apercevoir là, ça me serre le coeur, je me rend soudain compte, que plus que tout elle me manque cette amie. Celle qui ne m’a jamais juger, qui m’a toujours soutenu dans mes décisions. Je reste là immobile alors qu’elle a disparus depuis un moment maintenant, je fixe l’endroit où elle a disparus et je sais où elle se rends, j’hésite à la rejoindre, à lui dire au moins bonjour. Je soupire, puis sans m’en rendre vraiment compte, je pose le verre, lâche la bêche et me met en route, je n’ai pas besoin de réfléchir au chemin, mes pas m’y guide malgré moi. Je gravis la colline sans effort, me souvenant combien enfant malingre nous avions du mal à le faire. Là je suis à peine essoufflé alors que j’arrive près du cheval de Wave, cette dernière s’ébroue quand un inconnu l’approche. « Bah alors ma belle. Qu'est ce… » Je me montre alors que sa voix me rappelle tant de souvenir, elle s’interrompt surement surprise de me trouver ici. Il faut dire enfant je criais sur tous les toits que jamais je ne remettrais les pieds ici. Wave ! ça faisait longtemps. Et voilà je reste immobile, incapable de bouger, je me sens gêné sans vraiment savoir pourquoi et je ne peux que la regarder me demandant encore une fois pourquoi on s’est tant éloigné tout les deux alors qu’on faisait tout ensemble.
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Waverly Jones
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Waverly Jones
Mar 28 Avr - 12:08
Il était la dernière personne que je m’attendais à trouver ici. Sûrement parce qu’il ne cessait de dire que jamais il ne remettrait les pieds ici. A croire que j’avais été la seule a vraiment aimé la vie simple que l’on avait ici. Donc non, ce n’était pas logique qu’il soit. Mais surtout, si je m’étonnait autant, c’est parce que je n’avais aucune envie de tomber sur lui. Alors, il fallait croire que j’avais repoussé cette possibilité au maximum. Et elle me revenait en plein visage. « Wave ! ça faisait longtemps. » Il a l’air content de me voir bien que gêné. Il faut dire que la dernière fois que nous nous sommes vus, c’est quand j’ai choisi les brigades spéciales en le laissant dérrière moi. Sans même lui expliquer. J’avais juste laissé la distance s’installer entre nous. D’un autre côté, cela avait été aussi une preuve que notre relation était à sens unique. J’avais toujours été l’idiote amoureuse de lui qui lui courait après, pour grapiller 30 secondes de son attention. Alors qu’il ne faisait que penser à Saskya, encore et encore. « Salut » me contentais-je de répondre froidement. J’avançais tout de même de quelques pas dans sa direction. Mais c’était surtout pour aller voir ma jument. Je passais mes bras autour de son encolure, la caressant doucement pour l’apaiser. « Elle n’aime pas les étrangers. » Un étranger pour Hera, mais pas pour moi. Même si j’avais tout fait pour qu’elle le devienne. D’ailleurs, il me suffisait de le voir pour avoir envie de lui parler. Je me faisais violence pour ne pas entamer une vraie conversation. Ou juste pour lui demander de ses nouvelles. Je me concentrais sur la jument, posant mon front sur sa tête pour l’apaiser. Bien vite, elle avait repris le dessus. Contrairement à moi. Quand je relevais la tête et croisais son regard, je ne pu me retenir. « C’est étonnant de te voir ici. » Je ne pouvais pas juste me taire ?

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Zeus Herondale
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Zeus Herondale
Sam 9 Mai - 19:56
Je la sens la tension et je ne la comprend pas forcément, oui on s’est éloigné et je le regrette tous les jours, elle me manque terriblement. Alors je ne comprends pas pourquoi, elle semble si peu heureuse de me revoir. « Salut » Même son salut est froid, un instant je me demande, si je ne devrais pas juste faire demi tour et retourner m’occuper du jardin qui m’attends et que je devrais finir avant de rentrer chez moi. Je me passe la main dans les cheveux un peu gêné, je ne m’étais vraiment pas attendu à ça, enfin, je ne m’attendais pas à grand chose en particulier, mais peut être au moins à un sourire. « Elle n’aime pas les étrangers. » Là c’est dur, très dur, car je comprend le sous-entendu, elle et moi, maintenant nous sommes des étranger Je vois... Je m’éloigne alors de quelques pas pour laisser de l’espace à la bête pour que Waverly puisse la calmer, ce qui prend quelques minutes dans un silence inconfortable où je me creuse encore la tête pour tenter de comprendre son comportement.

Je me demandais encore une fois si je ne ferais pas mieux de repartir, de la laisser seule finir son repas, quand enfin elle releva la tête et que nos regards se croisèrent, je lui souris, j’avais envie de m’asseoir à côté d’elle, de discuter, de savoir ce qu’elle devenait et pourquoi pas, de lui faire promettre que l’on se revoit un peu plus souvent, en souvenir du bon vieux temps. Je ne sais pas, je n’arrive pas à comprendre et je n’ai jamais été doué pour parler de ce que je pouvais ressentir, c’est bien pour ça que tout semble mal tourné au niveau de mes relations, pourquoi au final, je me retrouve si seul, alors que j’ai cette peur qui me ronge petit à petit de rester seul. « C’est étonnant de te voir ici. » Je remarque que j’avais baissé la tête sans m’en rendre compte quand je la relève quand elle m’adresse la parole de nouveau, j’ai alors un sourire sans joie. J’étais con quand j’étais jeune. C’est vrai que je suis tellement vieux maintenant, je suis ridicule de parler comme si j’étais un ancien. Je me suis rendu compte que c’était ici chez moi, alors… je reviens ici à chaque jour de congé et j’aide les gens au mieux. J'ébouriffe de nouveau mes cheveux, ce que je fais toujours quand je suis nerveux. J’étais en train de préparer le jardin pour une petite grand-mère quand je t’ai vu passé. Elle est devenu veuve cet hiver et elle a besoin d’aide pour ses plantation et avoir à manger l’hiver prochain. Et voilà que je parle trop maintenant je m’éclaircis la gorge nerveusement. Et toi ? qu’est ce que tu fais ici ?
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Waverly Jones
Waverly Jones
Waverly Jones
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Waverly Jones
Mer 13 Mai - 13:47
« Je vois... » Visiblement, je fais mouche. Mais je n’en ressens pas la joie que j’aurais cru ressentir en le voyant tout déconfit. Non, je me sens triste moi aussi. Aaah, maudite sois mon empathie envers lui. Surtout quand il baisse la tête. Il fait exprès pour me culpabiliser. C’est aussi cette culpabilité qui me pousse à lui demander ce qu’il fait là. « J’étais con quand j’étais jeune. » Parce qu’on était vieux maintenant ? Où il oubliait qu’on avait le même âge et que par conséquent, il venait de m’insulter aussi. Par contre, je ne pouvais pas nier que oui, il était con. Mais je ne pouvais pas encore dire qu’il ne l’était plus. « Je me suis rendu compte que c’était ici chez moi, alors… je reviens ici à chaque jour de congé et j’aide les gens au mieux. » Il est sérieux là ? En sortant de la cité souterraine, il ne faisait que critiquer quand il était ici. A toujours dire qu’il trouverait un moyen de faire mieux. C’est comme ça qu’il est revenu avec cette idée de s’engager. Et moi, pauvre idiote, j’étais contente d’être avec lui. Peu importe où. Pourtant, je sais que c’est ici où nous avions été le mieux. Je le vois alors passer sa main dans ses cheveux. Un signe de nervosité chez lui. Pourquoi est-il si nerveux pour moi ? « J’étais en train de préparer le jardin pour une petite grand-mère quand je t’ai vu passé. Elle est devenu veuve cet hiver et elle a besoin d’aide pour ses plantation et avoir à manger l’hiver prochain. » Il aidait une grand-mère ? Ok, ce n’était plus le même Zeus. Il s’était passé quelque chose. Je l’entends racler sa gorge. « Et toi ? qu’est ce que tu fais ici ? » Je suis obligée de lui répondre ?


Je poussa un autre soupir, avant de sortir un morceau de fromage et de le lui tendre. C’était une mauvaise idée. Je l’invitais à rester un peu plus longtemps avec moi. « J’avais juste envie de me souvenir d’un époque plus simple. » murmurais-je finalement. « Goûtes ça, tu vas voir, c’est délicieux. » Je retournais m’asseoir dans l’herbe. Je ne l’invitais pas à en faire de même, mais une part de moi espérais qui le ferais. Une part de moi que je croyais avoir tuer depuis le temps. Il fallait croire que je m’étais trompé. « Alors, ça se passe comment à la garnison ? »

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