Fait chier, heinDe toute façon, c'est la faute de l'aut' con, là !Avec Astrid
Dune -2020
Astrid Eïvinnd
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Astrid Eïvinnd
Mar 14 Avr - 15:28
Un petit déjeuner. Enfin un vrai petit déjeuner prit dans les règles de l’art ! Pas de soldat venant t’interrompre. Pas de Kelsier à l’horizon. Pas de balade en poney improvisé… Rien. Nada. Ton cul allait enfin pouvoir se reposer et toi avec. Tu soupires de contentement, avalant le reste de ton verre et terminant ton bol. Puis tu poses ton regard sur le reste du réfectoire. Bon. Maintenant que t’as enfin réussi à grailler posément… Qu’est ce que tu vas bien pouvoir faire de ta journée? Pas d’affectation, pas de travail à faire… Tu vas pas non plus traîner dans les pattes de ton caporal apparemment, t’es sûre qu’il t’aurait envoyé chercher depuis bien longtemps sinon… Tu soupires avant d’attraper une tartine de confiture et du sucre. Direction l’écurie. Oh non tu ne comptes pas faire de l’équitation aujourd’hui. Par contre, tu comptes bien essayer d’amadouer cette sale bête de monture avec du sucre afin qu’elle t’aime bien et ne te laisse pas tomber en plein milieu du champ de bataille. Ça serait pas mal en effet…
Alors tu sors, fermant les yeux quelques secondes et profitant du soleil qui caresse ta peau. Une belle journée se prépare, et tu comptes bien en profiter entièrement. Pas question de croiser Hodgen avec son regard glacial et ses piques. Pas question te te laisser faire par ton maudit cheval. Rien aujourd’hui n’allait altérer ta bonne humeur. Tu mords dans ta tartine et t’approches de l’écurie, dos droit, tête haute et sourire aux lèvres. Et c’est en arrivant près des portes que tu entends une voix - de femme - grommelant dans sa barbe. « Quel sale con j’te jure. Un jour… p’tain un jour j’lui montrerai qu’il n’avait qu’à mieux me juger… » Un sourire s’étend sur tes lèvres et tu lances un regard à l’intérieur. Theresa. Mh. Ne serait-ce pas là l’une de tes coéquipières? Tu te retiens de pousser un rire en l’entendant pester. Nul besoin de l’entendre pour savoir contre qui vont ces paroles. Il n’y a qu’un homme digne de recevoir autant de colère. Secouant la tête en voyant que tu n’es pas la seule que ton caporal rend chèvre, tu te décides à rendre visite à Monkey pour lui donner son sucre avant de revenir dans l’écurie où peine à travailler la demoiselle.
Une fois l’équidé rassasié et amadoué avec les quelques carrés blancs, tu choisies de retourner voir Theresa. Autant pour essayer de créer un lien avec un membre de ton équipe que pour lui demander pourquoi Kelsier l’a collée aux travaux forcés alors qu’il existe un palefrenier pour faire ce boulot ingrat. Et alors que tu t’approches à nouveau de l’écurie, voilà qu’un cri retenti à l’intérieur. « NON ! » Intriguée et surtout, prenant peur pour ton équipière, tu te rues à l’intérieur. Ou du moins tu essayes. Parce qu’au moment où tu arrives devant l’entrée… Un énorme étalon te fonce dessus. Et toi Astrid… Les chevaux c’est clairement pas ton truc hin. Jusqu’à il y a un peu plus de deux semaines t’étais jamais montée dessus, du moins seule. Alors en voir un foncer sur toi au grand galop bah… Tu le laisses filer malgré les cris de Theresa.
Et tu te jettes littéralement sur le côté en voyant ses gros sabots marteler le sol devant toi. Ta tartine est tombée sur le sol - du mauvais côté bien évidemment sinon ça ne serait pas drôle - et tu regardes d’un air triste les fourmis se délecter de la marmelade qui débordait de chaque côté. Tu soupires, lasse, te relève et tourne la tête juste assez vite pour voir l’étalon prendre ses pattes à son cou et filer droit…. Vers les bois. Ouais. Les bois Astrid. Là où ça va être bien compliqué de le retrouver. Nouveau soupire. Tu t’époussètes, et entre dans l’écurie, filant droit vers les selles et harnais. « Saleté de canasson. Y’en a pas un pour rattraper l’autre. » Grommelles-tu en attrapant tes affaires et en te retournant vers la rousse qui semble au bout de sa vie. « Ça va, ça va, respire. » Tu t’approches d’elle et poses ta main sur son épaule. « Tant que c’est pas Stitch tout va bien. » Ouais. Parce que déjà que les chevaux n’apprécient pas ton caporal, alors tu t’imagines mal devoir lui annoncer que sa monture a décidé de visiter du pays et qu’il va devoir s’en trouver une nouvelle. Nouveau soupire. Tu regardes vers l’extérieur. C’était pas toi qui avait dit que cette journée serait belle? Au final v’la qu’on allait quand même te casser les noix. Si t’avais su que c’était comme ça le bataillon d’Exploration, pas sûr que tu te serais arrangée pour migrer de la Garnison jusqu’ici. Mh. Menteuse. C’était ton rêve depuis toujours…
Tu tournes à nouveau la tête vers ta coéquipière. « Ne t’en fais pas. On va le retrouver avant que Kelsier n’ait eu le temps de remarquer sa disparition. » Ouais… Tu te sens un peu obligée de t’impliquer dans cette histoire maintenant parce que… Parce que t’as pas eu le cran de te jeter devant ce cheval pour essayer de le stopper dans sa course. Pis aussi parce qu’elle te regarde avec un regard empli d’espoir. Regard auquel tu ne peux rien refuser. Et surtout parce que… Bah parce que t’aimes bien aider les gens Astrid. Certains diront que t’es peut-être une bonne poire, mais t’as jamais laissé quelqu’un dans la mouise. « Je vais prendre mon cheval et me mettre à sa recherche. Et toi…. » Tu lances un regard autour de toi, remarquant la charrette de crottin remplie à ras bord. « Tu as bientôt terminé ta… Tâche? » Tu réfléchis. « Si tu as fini on peut se mettre à sa recherche ensemble. Sinon… Mieux vaut que tu restes là. » Ouais. T’as pas spécialement envie de te prendre un savon de ton supérieur, mais tu penses avoir remarqué que tu étais la seule à lui tenir tête. Et tu préfères prendre pour cette gamine plutôt que de la laisser affronter un nouveau sermon de Hodgen.
Theresa S. Adams
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Theresa S. Adams
Mer 15 Avr - 12:25
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Astrid Eïvinnd
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Astrid Eïvinnd
Mar 21 Avr - 11:21
Ouais Astrid hin. Tu t’es retrouvée au mauvais endroit, au mauvais moment. Si tu t’étais pas décidée à rendre visite à ta monture pour essayer de créer un lien… Tu serais pas en train d’essayer de filer pour en rattraper un autre. A croire que les chevaux de l’écurie entier s’étaient ligués contre toi. Ils ont dû se passer le mot… Ouais. T’es presque certaine que c’est ça. Tu l’as déjà dit, c’est pas net un cheval, ça te regarde avec des yeux vides quand ça mange son foin, mais derrière ça s’amuse à créer des complots. Pourtant, loin de t’enfuir tu restes aux côtés de Theresa. Et pas parce que tu te dis qu’elle aura une dette envers toi, mais bel et bien par pur bonté d’âme. Et ça Astrid, ça ça finira par te perdre.
Et t’essayes de la réconforter autant que tu cherches à te rassurer. Parce que oui, si Hodgen passe par ici et qu’il remarque qu’un étalon s’est fait la malle, et qu’en prime l’écurie est toujours sale… La jeune soldat en fera les frais. Et t’es même certaine qu’il la collerait dans ce trou à rats pendant encore une bonne semaine. Minimum. Rien que pour l’exemple. Et autant dire que t’as pas non plus envie de prendre pour ton grade mais… Mais si jamais Kelsier se ramène tu lui diras que c’est de ta faute oui, parce que tu es la seule à savoir lui tenir tête. Et parce que tu t’es jurée de ne jamais le laisser te marcher sur les pieds. Alors tu te dis que tu dois aidais cette pauvre gamine… Tout simplement parce que t’aimes aider les gens. Et si en prime t’as pas besoin de sortir des carabistouilles à ton caporal parce que t’auras réussi à récupérer ce canasson en fuite, là tu pourras prendre un repos bien mérité. Et elle s’excuse, mais toi tu secoues la tête, lui lançant un sourire qui se veut rassurant. « Tu n’as pas à t’excuser. Ça aurait pu arriver à n’importe qui ne t’en fais pas. » Ouais. T’aurais préféré que ça tombe pas sur toi non plus mais bon, c’est la faute à pas de chance. « Et je choisis de t’aider. Ça me fait plaisir. On ne laisse pas une coéquipière dans la merde. » Nouvelle tape sur l’épaule, et tu te détournes d’elle pour sceller Donkey.
Mais voilà qu’elle semble reprendre du poil de la bête. Elle selle son cheval non sans te crier que tu vas la ralentir. « Pardon? » Tu la regardes, partagée entre incrédulité et énervement. La ralentir? Mais de quoi elle parle. Pourquoi est-ce qu’elle te laisse pas faire, pourquoi est-ce qu’elle vient avec toi là. « Et tes tâches? Tu peux pas laisser tout en désordre, je peux encore trouver de quoi te couvrir pour l’étalon si Hodgen le découvre, mais s’il ne te voit plus dans l’écurie je ne suis pas sûre de pouvoir trouver quoi que ce soit pour ta défense… » Tu paniques pas non, mais tu te demandes quelle mouche la piquée soudainement. Mais elle t’adresse un sourire et… Et ça ça te fait abdiquer bien vite. Tu pousses un lourd soupir, range ta selle tandis qu’elle te colle tout un tas de machin entre les doigts et finis de préparer sa monture. Tu peux pas. Tu sais pas résister à un sourire comme ça. Tu sais pas lui dire non. Elle a l’air tellement… Ravie que tu l’aides. Tu peux juste pas ne pas lui faire plaisir. C’est impossible.
Alors tu prends sa main tendue et tu montes tant bien que mal sur ce stupide canasson tandis qu’elle te dit de t’accrocher à elle si t’as peur. « J’ai pas… » Le reste de ta phrase est noyé dans le vent qui te fouette le visage dès la sortir de l’écurie. Ok… T’en es pas encore à ce stade en équitation. Mais ça viendra, ça viendra. Il te faut juste un peu plus de temps. Alors tu dis rien. Tu passes tes mains autour de sa taille et tu la laisses s’esclaffer. Tu ne vas pas lui enlever un peu de ce bonheur, elle a l’air si joyeuse en cet instant. Tu regardes autour de toi, cherchant à voir où l’étalon a pu passer.. Et il faut croire Que vous remarquez tous les deux, au même moment les branchages cassés puisqu’elle fait freiner sa monture d’un cou sec. Miraculeusement, tu réussis à rester assise sur cette bestiole, et c’est un sourire qui répond à la gamine qui se tient devant toi et qui sourit aussi. Tu secoues la tête. « Va au lieu de dire des âneries. Je saurai me débrouiller avec Hodgen ne t’en fait pas. » Ouais . Tu veux pas qu’elle prenne doublement. « Après tout c’est moi qui ai décidé de t’aider. Je ne te laisserai pas prendre seule. » T’as même envie de lui dire que tu la laisseras pas prendre du tout, mais au final tu le gardes pour toi. On verra s’il remarque tout ce bordel…
Et alors que vous avancez doucement depuis un petit moment, tu remarques à nouveau d’autres branches cassées. « Là bas… Après sa course il a dû vouloir se trouver un point d’eau pour se désaltérer. » Tu lui montres un petit chemin du doigt que tu as déjà pris plusieurs fois. « Il y a un petit ruisseau par là. » Tu la laisses diriger son cheval vers le coin avant de reprendre la parole en chuchotant, ayant aperçu le monstre. « Reste ici, je vais descendre et essayer de l’approcher en douceur… » Ouais. Et le mot c’est bien essayer. « Si ça se passe bien on essaye de revenir en tapinois au quartier général. Si non… » Tu pousses un soupir. « Si non on continue la chasse au dada écoute. Et on essayera de trouver un appât. »
Alors tu t’approches en douceur de l’équidé, toujours occupé à boire. Tu lui chuchotes des paroles apaisantes, tu avances petit à petit. « Là… Calme… » Il semble s’être calmé, pourtant tu vois sa robe trembler, sans doute à cause de sa longue course. Et tu t’approches, toujours plus prêt, et lorsqu’il renâcle, tu te figes. « Doucement, je ne te veux aucun mal… » Un nouveau pas, tu poses tes bottes sur les pierres afin de traverser la rivière. Tu es proche, si proche… Et il semble si calme, alors tu attrapes la longe, prête à l’emmener avec toi… Lorsque celui-ci se décide à nouveau à s’énerver. Il tire d’un cou sec sur la bride avant de se remettre à cavaler, et toi… Bah toi tu tentes vainement de récupérer ton équilibre, glisses sur les pierres… Et tombe dans l’eau. « Fais chier! » Nom de nom ! C’est vraiment un problème ambulant ce cheval ! Te voilà maintenant le cul dans l’eau, pestant et jurant sur ces bêtes à quatre pattes. « J’ai déjà dit que je détestais les chevaux ?! » Dis-tu en te relevant et en retournant vers Theresa qui s’est approché de toi. Et tu grimpes à nouveau sur le cheval, derrière elle, avant de lui lancer un « allons-y » d’un ton las.
Theresa S. Adams
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Theresa S. Adams
Ven 24 Avr - 15:53
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Astrid Eïvinnd
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Astrid Eïvinnd
Sam 2 Mai - 11:37
L’étalon avant tout. Oui en effet ça se tient ce qu’elle te dit. Même si tu pensais aller faire la chasse au dada seule… Tu finis bien par te rendre compte qu’il vaut mieux être accompagnée. Pas pour la retrouver non. Ça non, la bestiole s’amuse littéralement à vous ouvrir un nouveau chemin, à croire qu’elle joue les guides touristiques. Mais plutôt pour l’attraper. Parce que toi et les chevaux ça fait même trois, tu galères encore à te tenir sur un cheval alors penser à la manière dont t’aurais pu le guider avec toi… Alors tu dis rien, tu te contente de hocher la tête. Dans le pire des cas Astrid, si Hodgen finit par s'apercevoir de sa disparition t’auras juste à nettoyer l’écurie toi aussi. Ça va. Y’a pire comme punition non?
Sauf qu’elle a pas l’air d’être de ton avis. Pas du tout même. Alors tu la regardes en haussant les sourcils, à la fois amusée et dépitée. « Ah oui? Qui te dit que je vais te laisser parler en premier? » Y’a pas de raisons Astrid. Tu l’aideras un point final. Quoi qu’elle en dise, quoi qu’elle puisse baragouiner. Et t’es même prête à lui filer un taquet derrière la tête pour qu’elle tombe le nez dans la boue - ou dans le crottin selon l’état du sol - si ça peut te permettre de prendre la parole en premier. « Hodgen ne me fait pas peur. Et si je dois récurer l’écurie j’aurai au moins la chance d’apprendre à mieux te connaître. » Ouais.. Tu l’aimes bien cette gamine. Elle est… Un peu brutasse. Un peu folle aussi sans doute. Mais t’es déjà en train de t’attacher à elle tu le sens. Ah l’attachement… Cette chose si compliquée au sein de l’exploration… Et ça tu vas bien vite t’en apercevoir.
Alors lorsque t’essayes de te mettre en avant pour récupérer le cheval… Bah tu tombes. Le cul dans l’eau ma vieille ! T’es trempée. Littéralement. De la tête aux pieds. Non bon ok quand même pas. Mais tes bottes et ton pantalon sont trempés et ta chemise blanche l’est presque entièrement, dévoilant ton dessous. Bah tiens. Forcément fallait que ça arrive. Alors tu râles. Tu maugréé. Mais tu finis par remonter en selle. « Non non, mon cul est rembourré maintenant avec toutes les séances d’équitation que m’a faites faire le caporal… » Bougonnes-tu non s’en sentir tout de même un élancement dans ton postérieur. « Mais non les chevaux ne m’apprécient pas depuis toute petite. C’est un fait. Et c’est réciproque.» Et pourtant dieu sait que t’aimes bien les bêtes Astrid.
Alors quand elle te donne les rênes pour pouvoir bricoler un licou ou tu ne sais quoi.. Bah tu soupires. Mais tu finis par obtempérer. Après tout tu sais diriger un cheval maintenant. Normalement. Et tu te dis qu’après ton échec de tout à l’heure, autant qu’elle essaye de son côté. Et ça te fait sourire de la voir courir à tes côtés, les yeux rivés sur son noeud. « Te prends pas une branche… J’aimerai pas expliquer à Hodgen pourquoi t’es défigurée en prime. » Tu pousses un lourd soupir lorsque tu te trouves à un embranchement. Bon…. Tu regardes à droite, puis à gauche. Tu t’approches des buissons et laisses tes yeux vagabonder un peu partout. Tu finis par remarquer ça et là, des branches cassées, des feuilles piétinées, des baies arrachées de leur buisson. Alors tu pointes du doigt la droite. « Par là. » Murmures-tu avant de talonner doucement le cheval.
Tu le fais avancer au pas. L’air se fait étouffant, la lumière moins présente. Tu laisses tes yeux s’habituer à l’obscurité, cherchant les traces de l’étalon. Les arbres se rapprochent, les buissons se font plus denses, plus touffus, et tu grognes lorsque tu sens des ronces te griffer le visage et les bras. « Fais attention. » Que tu murmures avant te finir par stopper le cheval après un virage. « Bon. Au moins tu vas pouvoir l’attraper facilement. » Soupires-tu en descendant du cheval et en posant tes mains sur tes hanches pour fixer la bête du regard. Prise dans son élan, cette dernière a fini par s’enfoncer dans les ronces et hennit doucement de douleur. « Ça va ça va…. Theresa, je te laisse lui passer la corde. Je m’occupe des ronces… » Bougonnes-tu en t’approchant lentement et en essayant de rassurer le cheval.
Une fois le noeud autour du cou, tu tapotes l’encolure avant de commencer à le dégager. « Tire le Theresa ! » Que tu grognes tout en te griffant les mains pour séparer le buisson du cheval. Tu réussis à dégager les pattes avant, le flanc. Mais l’une des pattes arrière reste coincée. Alors tu grognes, encore, et tu t’enfonces précautionneusement dans le buisson, essayant de te mettre en péril le moins possible. Et lorsque tu as enfin fini de tout dégager, tu sors de là, enlevant les piques de tes mains abîmées. « Il nous aura fait chier jusqu’au bout hin. » Tu pousses un nouveau soupire avant de tapoter la tête de Theresa. « Allez dépêchons nous de rentrer, avant que quelqu’un ne découvre la fuite du cheval. »
Theresa S. Adams
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Theresa S. Adams
Dim 3 Mai - 20:39
Fait chier, heinDe toute façon, c'est la faute de l'aut' con, là !Avec Astrid
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Astrid Eïvinnd
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Astrid Eïvinnd
Lun 4 Mai - 17:43
Tu grognes. Tu grommelles. C’est pas souvent que tu perds ton sourire petit soleil. Mais en ce moment un peu quand même. Quand c’est pas Hodgen et ses piques, c’est le cheval et sa cavalcade. Depuis que t’es rentrée dans ce bataillon t’as plus souvent perdu ton optimisme et ton sourire en deux mois qu’en deux ans. Et à chaque fois il y a un point en commun : le cheval. Alors t’es venue à te demander si ces maudites bêtes à quatre pattes ne faisait pas une conspiration ensemble derrière ton dos. Que nenni que te rétorque Theresa. S’ils te boudent c’est uniquement parce que tu n’es pas à l’aise avec eux. Allons bon. « Peut-être. » Que tu rétorques en haussant les épaules. « J’ai eu une mauvaise expérience avec. Un poulain m’a marché sur la main petite. Ça m’a suffit. » Ouais hin. La douleur avait pas été des plus agréables du tout. Dès lors tu ne t’en étais plus approchée seule. Jusqu’à ton entrée dans l’exploration. Autant dire que tu fais des progrès monstrueux en peu de temps, quoi qu’en dise ton caporal.
Et quand elle se met à babiller pour dire n’importe quoi… Tu te mets à soupirer avant de rire franchement. « T’es un peu exceptionnelle dans ton genre… On te l’a déjà dit? » Tu la fixes tandis qu’elle parle et continue de parler à tes côtés. Pour raconter de la merde hin. Mais t’aimes bien ça. « Aucune idée. » Dis tu en haussant les épaules. A dire vrai tu t’en moques un peu qu’il soit gay ou non, ça ne changera rien à ta vie. « Ça se tient ce que tu dis là... Mais il choisit toujours des filles dans son escouade? En tout cas moi on m’a collée de force dans ses pattes et il avait pas l’air ravi. » Tu ris, t’es pas du genre à raconter des ragots, t’es pas du genre à faire circuler les bruits, bien au contraire tu fais partie des gens qui en font la chasse et qui essaye de les étouffer. Mais si tu peux en découvrir plus sur Hodgen pour en apprendre sur lui… Tu ne dis pas non. « Tu sais quoi? On trouvera un moyen d’avoir une réponse à cette question ensemble, ça te va? » Tu laisses échapper un nouveau rire. « On mettra en place un plan. Mais promis on trouvera la réponse à cette question. » Ouais Astrid, t’as bien envie de savoir si ce qu’il t’a dit il y a quelque jour c’est vrai. Si toi aussi t’es vraiment quelconque.
Et lorsque ce foutu cheval est enfin sorti des ronces… Adams et toi êtes dans un bien triste état. Mais tu la suis jusqu’à la rivière. T’as plus que ça à faire de toute manière. Elle finit bientôt par être aussi trempée que toi tandis que tu accroches la bride de sa jument à un arbre et que tu t’approches avec les bandages en vu de le soigner. Tu fais rapidement le tour, tu poses la bande là où il faut et tu finis par te redresser pour lui répondre par un sourire. « On peut dire ça en effet. » Au moins ça te permet de connaître un peu plus ta coéquipière. « Allez viens. On rentre. Et tu sais quoi? Je te paye un verre si Hodgen ne nous prend pas la main dans le sac qu’est-ce que t’en dis? »