Attack on Titan
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Fait chier, hein (ft Astrid)
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
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Theresa S. Adams
Sam 11 Avr - 14:37


Fait chier, heinDe toute façon, c'est la faute de l'aut' con, là !Avec Astrid

« Fait chier… Fait chier… Fait chier… »

Tu râles en boucle, à chaque mouvement que tu fais, les yeux fixés sur ton “travail”. Travail. Putain, cette idée te rend dingue. Ton boulot, à toi, c’est de partir devant, de repérer les titans, de les tuer au besoin. De voler, d’être libre. Pas de… de… PUTAIN PAS DE NETTOYER LES ÉCURIES ! Et te revoilà à grogner en chargeant ta pelle de crottin avant de l’envoyer voler dans la brouette pas loin. Merde hein !

Quelle idée de t’être fait enrôler dans l’armée… Enfin quelle idée d’avoir eu l’idée d’y aller. Tout ça parce que ton mentor était un ex-soldat et que tu as voulu faire comme lui. Franchement, parfois, tu aimerais attraper ton toi de 14 ans, et lui dire que c’était une mauvaise idée. La détourner de cette idée. Puis tu fermes les yeux, tu revois ta première sortie avec les bataillons… et tu te calmes.

« Fait chier quand même ! »

C’est sûr que ça te saoule. Kelsier, en plus de t’envoyer des piques à tout va et te casser à chaque fois que tu ouvres la bouche, a décidé qu’il fallait te punir. C’est de lui que te vient cette incroyable affectation aux écuries. Une punition, parce qu’à la dernière mission, t’as eu le culot d’aller plus loin qu’il ne l’avait demandé. Et monsieur n’a pas apprécié que tu aies eu un bon instinct. À moins qu’il ne te déteste pour avoir été envoyé dans ses rangs après les nombreuses pertes humaines lors de l’attaque du mur Maria. Dans tous les cas il ne t’aime pas et toi…

« Quel sale con, j’te jure. Un jour… p’tain un jour j’lui montrerai qu’il n’avait qu’à mieux me juger… »

Voilà, ça résume plutôt bien ce que tu ressens pour lui. Tu conçois que cet homme est un as dans son domaine, un soldat de mérite et d’expérience… mais y’a rien de plus. Il te saoule. S’il te motive à quelque chose, c’est clairement à donner le meilleur de toi pour le dépasser, le doubler et un jour, prendre sa place. Rien que ça, tu vois…

Tu finis la stalle dans laquelle tu es en train de passer tes nerfs, et de grosses gouttes de sueur coulent le long de ton visage. Tu en mets de l’énergie, pour nettoyer l’endroit. Et puis, avec ta carrure de poids plume, on ne peut pas vraiment dire que c’est un travail facile. Mais tu n’as pas refusé de le faire. De même que tu profites de ces quelques heures à nettoyer pour préparer ta vengeance. Tu vas lui faire passer l’envie de te punir à nouveau. Parole de Theresa.

Tu sais que tu devrais vider la brouette remplie à ras bord puis rentrer l’étalon qui attend dans l’allée, mais t’en as marre. T’as même jamais vraiment su pourquoi on t’a appris à faire ça dans cet ordre. Puis surtout t’en as marre d’obéir, t’as la flemme… alors oui, c’est vers l’étalon, déjà passablement énervé depuis que tu es arrivée que tu vas.

T’as jamais eu un feeling incroyable avec les chevaux, Theresa. À part ta pouliche, à vrai dire, le courant passe maladroitement. Et ce bai, là, il ne t’aime pas, ça se voit à son attitude. Pourtant, tu ne fais pas plus attention que d’habitude. Tu avances, en ignorant le mouvement de sa tête. Tu le décroches et quand tu te prépares à claquer la langue pour le pousser à te suivre, le voilà qui réagit… non… qui bondit. La longe glisse de tes mains.

« NON ! »

Te voilà à courir comme une dératée pour tenter de le rattraper. Tu paniques, tu cries, et ça ne fait qu’aggraver son état nerveux. Jusqu’à ce que tu vois une de tes collègues d’escouade. Tes yeux se posent sur elle avec tellement d’espoir que tu dois ressembler à une petite fille.

« Astrid ! Fateful s’est échappé ! J’t’en prie aide-moi avant que Kelsier ne me tombe encore dessus… »

Tu serais pas dans la merde, si ça arrivait...


Dune -2020
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
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Astrid Eïvinnd
Mar 14 Avr - 15:28
Un petit déjeuner. Enfin un vrai petit déjeuner prit dans les règles de l’art ! Pas de soldat venant t’interrompre. Pas de Kelsier à l’horizon. Pas de balade en poney improvisé… Rien. Nada. Ton cul allait enfin pouvoir se reposer et toi avec. Tu soupires de contentement, avalant le reste de ton verre et terminant ton bol. Puis tu poses ton regard sur le reste du réfectoire. Bon. Maintenant que t’as enfin réussi à grailler posément… Qu’est ce que tu vas bien pouvoir faire de ta journée? Pas d’affectation, pas de travail à faire… Tu vas pas non plus traîner dans les pattes de ton caporal apparemment, t’es sûre qu’il t’aurait envoyé chercher depuis bien longtemps sinon… Tu soupires avant d’attraper une tartine de confiture et du sucre. Direction l’écurie. Oh non tu ne comptes pas faire de l’équitation aujourd’hui. Par contre, tu comptes bien essayer d’amadouer cette sale bête de monture avec du sucre afin qu’elle t’aime bien et ne te laisse pas tomber en plein milieu du champ de bataille. Ça serait pas mal en effet…

Alors tu sors, fermant les yeux quelques secondes et profitant du soleil qui caresse ta peau. Une belle journée se prépare, et tu comptes bien en profiter entièrement. Pas question de croiser Hodgen avec son regard glacial et ses piques. Pas question te te laisser faire par ton maudit cheval. Rien aujourd’hui n’allait altérer ta bonne humeur. Tu mords dans ta tartine et t’approches de l’écurie, dos droit, tête haute et sourire aux lèvres. Et c’est en arrivant près des portes que tu entends une voix - de femme - grommelant dans sa barbe. « Quel sale con j’te jure. Un jour… p’tain un jour j’lui montrerai qu’il n’avait qu’à mieux me juger… » Un sourire s’étend sur tes lèvres et tu lances un regard à l’intérieur. Theresa. Mh. Ne serait-ce pas là l’une de tes coéquipières? Tu te retiens de pousser un rire en l’entendant pester. Nul besoin de l’entendre pour savoir contre qui vont ces paroles. Il n’y a qu’un homme digne de recevoir autant de colère. Secouant la tête en voyant que tu n’es pas la seule que ton caporal rend chèvre, tu te décides à rendre visite à Monkey pour lui donner son sucre avant de revenir dans l’écurie où peine à travailler la demoiselle.

Une fois l’équidé rassasié et amadoué avec les quelques carrés blancs, tu choisies de retourner voir Theresa. Autant pour essayer de créer un lien avec un membre de ton équipe que pour lui demander pourquoi Kelsier l’a collée aux travaux forcés alors qu’il existe un palefrenier pour faire ce boulot ingrat. Et alors que tu t’approches à nouveau de l’écurie, voilà qu’un cri retenti à l’intérieur. « NON ! » Intriguée et surtout, prenant peur pour ton équipière, tu te rues à l’intérieur. Ou du moins tu essayes. Parce qu’au moment où tu arrives devant l’entrée… Un énorme étalon te fonce dessus. Et toi Astrid… Les chevaux c’est clairement pas ton truc hin. Jusqu’à il y a un peu plus de deux semaines t’étais jamais montée dessus, du moins seule. Alors en voir un foncer sur toi au grand galop bah… Tu le laisses filer malgré les cris de Theresa.

Et tu te jettes littéralement sur le côté en voyant ses gros sabots marteler le sol devant toi. Ta tartine est tombée sur le sol - du mauvais côté bien évidemment sinon ça ne serait pas drôle -  et tu regardes d’un air triste les fourmis se délecter de la marmelade qui débordait de chaque côté. Tu soupires, lasse, te relève et tourne la tête juste assez vite pour voir l’étalon prendre ses pattes à son cou et filer droit…. Vers les bois. Ouais. Les bois Astrid. Là où ça va être bien compliqué de le retrouver. Nouveau soupire. Tu t’époussètes, et entre dans l’écurie, filant droit vers les selles et harnais. « Saleté de canasson. Y’en a pas un pour rattraper l’autre. » Grommelles-tu en attrapant tes affaires et en te retournant vers la rousse qui semble au bout de sa vie. « Ça va, ça va, respire. » Tu t’approches d’elle et poses ta main sur son épaule. « Tant que c’est pas Stitch tout va bien. » Ouais. Parce que déjà que les chevaux n’apprécient pas ton caporal, alors tu t’imagines mal devoir lui annoncer que sa monture a décidé de visiter du pays et qu’il va devoir s’en trouver une nouvelle. Nouveau soupire. Tu regardes vers l’extérieur. C’était pas toi qui avait dit que cette journée serait belle? Au final v’la qu’on allait quand même te casser les noix. Si t’avais su que c’était comme ça le bataillon d’Exploration, pas sûr que tu te serais arrangée pour migrer de la Garnison jusqu’ici. Mh. Menteuse. C’était ton rêve depuis toujours…

Tu tournes à nouveau la tête vers ta coéquipière. « Ne t’en fais pas. On va le retrouver avant que Kelsier n’ait eu le temps de remarquer sa disparition. » Ouais… Tu te sens un peu obligée de t’impliquer dans cette histoire maintenant parce que… Parce que t’as pas eu le cran de te jeter devant ce cheval pour essayer de le stopper dans sa course. Pis aussi parce qu’elle te regarde avec un regard empli d’espoir. Regard auquel tu ne peux rien refuser. Et surtout parce que… Bah parce que t’aimes bien aider les gens Astrid. Certains diront que t’es peut-être une bonne poire, mais t’as jamais laissé quelqu’un dans la mouise.  « Je vais prendre mon cheval et me mettre à sa recherche. Et toi…. » Tu lances un regard autour de toi, remarquant la charrette de crottin remplie à ras bord. « Tu as bientôt terminé ta… Tâche? » Tu réfléchis. « Si tu as fini on peut se mettre à sa recherche ensemble. Sinon… Mieux vaut que tu restes là. » Ouais. T’as pas spécialement envie de te prendre un savon de ton supérieur, mais tu penses avoir remarqué que tu étais la seule à lui tenir tête. Et tu préfères prendre pour cette gamine plutôt que de la laisser affronter un nouveau sermon de Hodgen.
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Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
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Theresa S. Adams
Mer 15 Avr - 12:25


Fait chier, heinDe toute façon, c'est la faute de l'aut' con, là !Avec Astrid

T’es maudite. C’est complètement ce que tu te dis depuis que tu as débarqué dans cette grange, à cause de l’autre idiot d’Hodgen et ses idées à la noix pour te punir. Tout ça pour une fuite de nuit, alors que toi tu ne voulais de mal à personne. Juste renouer avec tes souvenirs. C’est même pour ça que tu t’étais faite si discrète. Tu t’es dit que si personne ne s’en rendait compte ça ne ferait de mal à personne.

Personne sauf cet enfoiré, quoi. C’est là que tu t’es vraiment foiré dans le calcul Theresa. Parce que même si tu t’es fait repérer, tout aurait pu aller. Mais t’avais oublié que Hodgen, il a comme un radar à connerie. Il te sent à 10km. Et t’as même pas eu besoin de te retrouver devant lui, en rentrant, pour savoir qu’il t’avait déjà dans le nez, même s’il ignore l’ampleur de ton geste.

Et tu délires là. C’est pas le moment de te remémorer ta colère et ta peur face à ce type aux yeux trop froids. Il ressemblerait presque au tueur de ceux qui t’ont sauvé et… brr… Tu te secoues, tu essaies même de penser au cheval qui prend la fuite et qu’Astrid n’a pas pu arrêter. Tu lui en veux même pas, l’étalon fait peur à tout le monde…

Mais c’est les mains de la brune qui finissent par te ramener dans la réalité et t’ancrée face à elle. Et gamine, tu t’accroches à ça avec l’énergie du désespoir. Tes yeux s’agrandissent, tu ouvres la bouche, la referme aussi sec pour écouter ce qu’elle explique et tu secoues la tête.

« J’m’approche pas de son canasson, moi. Tu marmonnes, comme pour expliquer pourquoi c’est le cheval d’un autre gradé qui vient de se faire la malle. Putain, j’suis maudite, j’te le dis. Et tu sens la panique revenir, que tu dois calmer en te croquant la langue comme une vipère, avant de tourner la tête, avec ce regard désespéré. J’suis désolée de te mettre dans ce merdier. »

Tu n’connais pas bien Astrid. Enfin… tu n’connais pas bien les autres soldats du Bataillon. Pourtant t’es là depuis 1 an déjà, t’as eu le temps de voir mourir des gens et des nouveaux les remplacer… Un an dans le Bataillon, ça doit bien faire 10 ans de vie normale, non ? Mais toi, rouquine, tu te tiens loin de tout et tout le monde, autant parce que tu ne veux pas les contaminer de ta poisse que tu refuses de les laisser devenir important pour toi. Si personne ne t’importe, tu t’en ficheras des morts et tu tiendras le choc. C’est ce que tu crois, en tout cas.

Et encore une absence, Astrid réagit plus vite que toi. Tu la découvres en train de préparer son cheval, en train de littéralement prendre en main la merde que tu as toi-même provoquée. Et c’est clairement ce qu’elle te dit, ce “on” qui te fait frissonner. La brune s’implique comme si c’était elle qui avait merdé, c’est la preuve que tu dois faire attention à elle, non ?

C’est l’électrochoc douloureux et désagréable qu’il te fallait visiblement. En repoussant ses questions sur tes tâches et la brouette de crottin, tu refuses de la laisser aller chercher le cheval seul. D’un seul coup, la Theresa pleine d’énergie qui fonce la tête en premier dans le danger en sortie refait surface. Tu bondis, vers le fond et tu reviens avec de quoi sceller Hotaru, mais aussi avec une longe et un filet de plus.

« Bouge pas ! Que tu lui dis en lui fourrant la longe et le filet en plus. Sans vouloir te vexer, tu vas juste me ralentir sur sa mule, alors bouge pas. »

Et tu lui adresses ce léger sourire que t’as pour presque personne. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, tu selles Hotaru, tu lui passes la bride, les mords et tu règles les étriers. Et clairement, on peut voit toute l’habitude que tu as avec elle parce que tout va vite, même pour te hisser en selle sur cette pouliche qui mesure largement son mètre cinquante au garrot déjà.

« Viens. Tu n’as qu’à t’accrocher à moi, ok ? Fort si t’as peur, je promets de pas trop gueuler. »

Et tu ne lui laisses même pas le choix. Tu attrapes sa main et d’une traction qui montre tous tes muscles secs et invisibles se contracter, tu la hisses derrière toi. Tu lui laisses juste le temps de s’accrocher et d’un seul coup, tu claques la langue dans ce bruit que l’animal connaît par coeur.

Hotaru semble décoller du sol tant elle part comme une brute, et clairement on peut comprendre pourquoi vous vous accordez si bien. Tu traverses la cour de l’écurie, et quand tu prends vers la forêt, t’es en train de te retenir de peu de rire. Tu te sens bien là : libre, forte, inarrêtable.

« Tu vas voir, elle court viiiiite ! »

C’est ce que tu cries à Astrid, alors que le vent commence déjà à te fouetter le visage. Et comme pour pousser la pouliche dans ses retranchements, tu te penches un peu, pour moins avoir de prise sur l’air et tu la laisses se faufiler entre les arbres pendant de longues minutes avant de la freiner, tout à coup.

« Regarde ! Tu tends la main vers des branches basses, cassées, toutes dans le même sens. Je sens qu’il est passé par là. Te voilà qui te retournes vers elle, pour regarder la teinte de son visage et juger de sa capacité à te suivre, avant de lui sourire, d’une manière presque amicale. Je suis contente que tu sois-là. Promis, s’il nous tombe dessus, je dirai que je t’ai embarquée de force. »

Même plus besoin de dire son nom pour parler de votre chef, à toutes les deux. Tu finis par remettre le cheval au pas en claquant parfois la langue pour tenter d’attirer l’étalon fou.

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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
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Astrid Eïvinnd
Mar 21 Avr - 11:21
Ouais Astrid hin. Tu t’es retrouvée au mauvais endroit, au mauvais moment. Si tu t’étais pas décidée à rendre visite à ta monture pour essayer de créer un lien… Tu serais pas en train d’essayer de filer pour en rattraper un autre. A croire que les chevaux de l’écurie entier s’étaient ligués contre toi. Ils ont dû se passer le mot… Ouais. T’es presque certaine que c’est ça. Tu l’as déjà dit, c’est pas net un cheval, ça te regarde avec des yeux vides quand ça mange son foin, mais derrière ça s’amuse à créer des complots. Pourtant, loin de t’enfuir tu restes aux côtés de Theresa. Et pas parce que tu te dis qu’elle aura une dette envers toi, mais bel et bien par pur bonté d’âme. Et ça Astrid, ça ça finira par te perdre.

Et t’essayes de la réconforter autant que tu cherches à te rassurer. Parce que oui, si Hodgen passe par ici et qu’il remarque qu’un étalon s’est fait la malle, et qu’en prime l’écurie est toujours sale… La jeune soldat en fera les frais. Et t’es même certaine qu’il la collerait dans ce trou à rats pendant encore une bonne semaine. Minimum. Rien que pour l’exemple. Et autant dire que t’as pas non plus envie de prendre pour ton grade mais… Mais si jamais Kelsier se ramène tu lui diras que c’est de ta faute oui, parce que tu es la seule à savoir lui tenir tête. Et parce que tu t’es jurée de ne jamais le laisser te marcher sur les pieds. Alors tu te dis que tu dois aidais cette pauvre gamine… Tout simplement parce que t’aimes aider les gens. Et si en prime t’as pas besoin de sortir des carabistouilles à ton caporal parce que t’auras réussi à récupérer ce canasson en fuite, là tu pourras prendre un repos bien mérité. Et elle s’excuse, mais toi tu secoues la tête, lui lançant un sourire qui se veut rassurant. « Tu n’as pas à t’excuser. Ça aurait pu arriver à n’importe qui ne t’en fais pas. » Ouais. T’aurais préféré que ça tombe pas sur toi non plus mais bon, c’est la faute à pas de chance. « Et je choisis de t’aider. Ça me fait plaisir. On ne laisse pas une coéquipière dans la merde. » Nouvelle tape sur l’épaule, et tu te détournes d’elle pour sceller Donkey.

Mais voilà qu’elle semble reprendre du poil de la bête. Elle selle son cheval non sans te crier que tu vas la ralentir. « Pardon? » Tu la regardes, partagée entre incrédulité et énervement. La ralentir? Mais de quoi elle parle. Pourquoi est-ce qu’elle te laisse pas faire, pourquoi est-ce qu’elle vient avec toi là. « Et tes tâches? Tu peux pas laisser tout en désordre, je peux encore trouver de quoi te couvrir pour l’étalon si Hodgen le découvre, mais s’il ne te voit plus dans l’écurie je ne suis pas sûre de pouvoir trouver quoi que ce soit pour ta défense… » Tu paniques pas non, mais tu te demandes quelle mouche la piquée soudainement. Mais elle t’adresse un sourire et… Et ça ça te fait abdiquer bien vite. Tu pousses un lourd soupir, range ta selle tandis qu’elle te colle tout un tas de machin entre les doigts et finis de préparer sa monture. Tu peux pas. Tu sais pas résister à un sourire comme ça. Tu sais pas lui dire non. Elle a l’air tellement… Ravie que tu l’aides. Tu peux juste pas ne pas lui faire plaisir. C’est impossible.

Alors tu prends sa main tendue et tu montes tant bien que mal sur ce stupide canasson tandis qu’elle te dit de t’accrocher à elle si t’as peur. « J’ai pas… » Le reste de ta phrase est noyé dans le vent qui te fouette le visage dès la sortir de l’écurie. Ok… T’en es pas encore à ce stade en équitation. Mais ça viendra, ça viendra. Il te faut juste un peu plus de temps. Alors tu dis rien. Tu passes tes mains autour de sa taille et tu la laisses s’esclaffer. Tu ne vas pas lui enlever un peu de ce bonheur, elle a l’air si joyeuse en cet instant. Tu regardes autour de toi, cherchant à voir où l’étalon a pu passer.. Et il faut croire Que vous remarquez tous les deux, au même moment les branchages cassés puisqu’elle fait freiner sa monture d’un cou sec. Miraculeusement, tu réussis à rester assise sur cette bestiole, et c’est un sourire qui répond à la gamine qui se tient devant toi et qui sourit aussi. Tu secoues la tête. « Va au lieu de dire des âneries. Je saurai me débrouiller avec Hodgen ne t’en fait pas. » Ouais . Tu veux pas qu’elle prenne doublement. « Après tout c’est moi qui ai décidé de t’aider. Je ne te laisserai pas prendre seule. » T’as même envie de lui dire que tu la laisseras pas prendre du tout, mais au final tu le gardes pour toi. On verra s’il remarque tout ce bordel…

Et alors que vous avancez doucement depuis un petit moment, tu remarques à nouveau d’autres branches cassées. « Là bas… Après sa course il a dû vouloir se trouver un point d’eau pour se désaltérer. » Tu lui montres un petit chemin du doigt que tu as déjà pris plusieurs fois. « Il y a un petit ruisseau par là. » Tu la laisses diriger son cheval vers le coin avant de reprendre la parole en chuchotant, ayant aperçu le monstre. « Reste ici, je vais descendre et essayer de l’approcher en douceur… » Ouais. Et le mot c’est bien essayer. « Si ça se passe bien on essaye de revenir en tapinois au quartier général. Si non… » Tu pousses un soupir. « Si non on continue la chasse au dada écoute. Et on essayera de trouver un appât. »

Alors tu t’approches en douceur de l’équidé, toujours occupé à boire. Tu lui chuchotes des paroles apaisantes, tu avances petit à petit. « Là… Calme… » Il semble s’être calmé, pourtant tu vois sa robe trembler, sans doute à cause de sa longue course. Et tu t’approches, toujours plus prêt, et lorsqu’il renâcle, tu te figes. « Doucement, je ne te veux aucun mal… » Un nouveau pas, tu poses tes bottes sur les pierres afin de traverser la rivière. Tu es proche, si proche… Et il semble si calme, alors tu attrapes la longe, prête à l’emmener avec toi… Lorsque celui-ci se décide à nouveau à s’énerver. Il tire d’un cou sec sur la bride avant de se remettre à cavaler, et toi… Bah toi tu tentes vainement de récupérer ton équilibre, glisses sur les pierres… Et tombe dans l’eau. « Fais chier! » Nom de nom ! C’est vraiment un problème ambulant ce cheval ! Te voilà maintenant le cul dans l’eau, pestant et jurant sur ces bêtes à quatre pattes. « J’ai déjà dit que je détestais les chevaux ?! » Dis-tu en te relevant et en retournant vers Theresa qui s’est approché de toi. Et tu grimpes à nouveau sur le cheval, derrière elle, avant de lui lancer un « allons-y » d’un ton las.

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Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
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Theresa S. Adams
Ven 24 Avr - 15:53


Fait chier, heinDe toute façon, c'est la faute de l'aut' con, là !Avec Astrid

On ne laisse pas une coéquipière dans la merde… Ça te fait bizarre qu’on te le dise, à toi. Tu vois, Theresa, depuis que tu es dans l’armée, on ne peut pas vraiment dire que tu as la réputation d’être populaire ou appréciée. T’es plutôt l’espèce de point d’interrogation qui évolue là, on ne sait pas pourquoi. La confiance des autres en toi ? Y’en a pas. La réputation ? Au fond du trou. Ta volonté de redorer ton blason ? Absolument aucune. Et tout cela, ça n’a une et une seule origine hein. Léandre Stellaa.

Pourtant tu n’y penses presque plus, sauf bien entendu quand quelqu’un vient te sortir ce genre de remarque. Il n’y a bien qu’Astrid pour être aussi ouvert avec toi. C’est l’une des choses que tu as rapidement vue en elle. Elle est… avec cette volonté d’aller vers tout le monde, toi y compris. Et heureusement, personne ne lui a dit que tu étais une sous-merde, alors elle ne t’a pas encore laissé tomber en plan.

« L’étalon avant tout ! J’t’assure que j’préfère me faire engueuler pour mes tâches pas finies que pour le cheval d’un caporal qui a pris la poudre d’escampette. Tu lui dis en la faisant grimper derrière toi sur Hotaru. Et toute seule tu vas trop galérer à l’avoir ! »

Et c’est sûrement ce qu’elle t’a dit au début, comme quoi on ne laisse pas une coéquipière dans la merde qui adoucit ton ton, parce que tu ne rajoutes pas que tu as bien vu comme elle avait l’air d’avoir eu peur du cheval. Tu te vois mal laisser Astrid courir pendant des heures derrière ce stupide cheval ombrageux.

Donc voilà, tu lances ta monture au galop, jusque dans les bois et pendant quelques longues minutes tu oublies un peu tout. Tu adores monter, tu te sens libre dans ces moments-là. Et ça doit s’entendre à ton rire qui fait un son de clochette dans l’air qui siffle. Jusqu’à piler parce que tu as repéré et qu’elle a l’air d’accord avec toi, sauf pour cette histoire de Hodgen. Et tu grondes, tu râles même. Avant de te tourner sur la selle pour la regarder, l’air brusquement beaucoup plus mature, beaucoup plus vieille et sacrément aigrie :

« Astrid, tu comprends pas. Toi, tu as encore la chance d’être sans tâche dans le Bataillon. Alors, crois-moi, ma vieille, tu vas continuer à l’être. Même si je dois te jeter moi-même au fond d’un baquet d’eau pour t’éviter d’être salie. Tu fronces les sourcils, en regardant droit dans ses yeux. Si Hodgen arrive, tu fais ce que tu veux avec lui, mais tu me laisses parler en premier ! »

Oh non… Non, non, non, Theresa. Pourquoi faut-il toujours que tu prennes la bienveillance des autres autant à coeur ? À chaque fois c’est la même chose, quelqu’un te tend la main et toi ça te fait tellement de bien qu’ensuite, tu vas juste en première ligne pour le protéger. C’est toujours la même histoire hein. Ça finira par te tuer… et là… Quelle merde. Bien sûr qu’il vaut mieux que tu subisses les foudres des autres que cette jolie brune, mais des fois, Theresa, tu devrais aussi te rappeler que tu n’es qu’une enfant…

C’est certainement pour ça d’ailleurs que tu ne bouges pas quand elle te dit qu’elle va aller attraper l’animal que vous avez finalement retrouvé. Et toi, t’es tellement dans un dilemme personnel que tu la laisses faire… T’es… complètement conne, c’est ça. Tu la regardes, tu te dis même qu’elle semble avoir pris de l’expérience avec les chevaux et tu commences à te fustiger intérieurement de ne pas lui avoir fait assez confiance quand… le cheval se dégage, s’énerve, hennit et repart de plus belle, et toi, tu restes complètement ahurie de la beauté de sa chute dans l’eau. Vraiment, tu as presque l’impression de te voir, toi-même, dans toute ta poisse.

D’un claquement de langue tu finis par relancer Hotaru vers elle et quand elle se relève et grimpe en selle, tu es définitivement de retour avec elle.

« Je crois voir ça. Les chevaux sont souvent plus cool que les humains, à mon avis, mais cet étalon-là, c’est une vraie plaie ! Tu lui jettes un regard par-dessus ton épaule, et t’n’arrives même pas à rire de la situation. Ça va, tu t’es pas fait mal ? »

Puis d’un talonnement, tu remets la petite pouliche noire en mouvement. Tu la pousses vers l’avant et tu cesses de tirer sur ses rênes. Hotaru est intelligente, tu sais qu’elle va instinctivement suivre la trace de l’autre cheval. À la place, tu guettes partout. Et si parfois tu vois des traces de sabots fraiches ou des branches cassées, tu ne vois rien d’autre.

« Putain, mais il est infernal ce cheval ! Ah, ça y est, Theresa, ça commence à te saouler cette histoire. Astrid, tu te sens de prendre les rênes d’Hotaru ? Je vais descendre et préparer une longe pour faire un lasso, on va essayer de l’attraper de loin. »

Et on t’a déjà dit, gamine, que lorsqu’on pose une question, on est censé attendre la réponse avant de bouger, mais toi, t’as jamais été comme ça. Alors tu glisses de selle aussi brusquement et tu fourres les rênes dans ses mains avant de récupérer la longe dans le baluchon accroché au cheval. Et te voilà à bricoler un noeud coulant tout en trottant pour suivre le rythme du cheval.

« Bon, on va par où ? »

C’est-à-dire que la piste que vous suivez elle va soit à droite plus profondément dans la forêt, soit à gauche pour retourner vers la civilisation.

Dune -2020
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
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Astrid Eïvinnd
Sam 2 Mai - 11:37
L’étalon avant tout. Oui en effet ça se tient ce qu’elle te dit. Même si tu pensais aller faire la chasse au dada seule… Tu finis bien par te rendre compte qu’il vaut mieux être accompagnée. Pas pour la retrouver non. Ça non, la bestiole s’amuse littéralement à vous ouvrir un nouveau chemin, à croire qu’elle joue les guides touristiques. Mais plutôt pour l’attraper. Parce que toi et les chevaux ça fait même trois, tu galères encore à te tenir sur un cheval alors penser à la manière dont t’aurais pu le guider avec toi… Alors tu dis rien, tu te contente de hocher la tête. Dans le pire des cas Astrid, si Hodgen finit par s'apercevoir de sa disparition t’auras juste à nettoyer l’écurie toi aussi. Ça va. Y’a pire comme punition non?

Sauf qu’elle a pas l’air d’être de ton avis. Pas du tout même. Alors tu la regardes en haussant les sourcils, à la fois amusée et dépitée. « Ah oui? Qui te dit que je vais te laisser parler en premier? » Y’a pas de raisons Astrid. Tu l’aideras un point final. Quoi qu’elle en dise, quoi qu’elle puisse baragouiner. Et t’es même prête à lui filer un taquet derrière la tête pour qu’elle tombe le nez dans la boue - ou dans le crottin selon l’état du sol - si ça peut te permettre de prendre la parole en premier. « Hodgen ne me fait pas peur. Et si je dois récurer l’écurie j’aurai au moins la chance d’apprendre à mieux te connaître. » Ouais.. Tu l’aimes bien cette gamine. Elle est… Un peu brutasse. Un peu folle aussi sans doute. Mais t’es déjà en train de t’attacher à elle tu le sens. Ah l’attachement… Cette chose si compliquée au sein de l’exploration… Et ça tu vas bien vite t’en apercevoir.

Alors lorsque t’essayes de te mettre en avant pour récupérer le cheval… Bah tu tombes. Le cul dans l’eau ma vieille ! T’es trempée. Littéralement. De la tête aux pieds. Non bon ok quand même pas. Mais tes bottes et ton pantalon sont trempés et ta chemise blanche l’est presque entièrement, dévoilant ton dessous. Bah tiens. Forcément fallait que ça arrive. Alors tu râles. Tu maugréé. Mais tu finis par remonter en selle. « Non non, mon cul est rembourré maintenant avec toutes les séances d’équitation que m’a faites faire le caporal… » Bougonnes-tu non s’en sentir tout de même un élancement dans ton postérieur. « Mais non les chevaux ne m’apprécient pas depuis toute petite. C’est un fait. Et c’est réciproque.» Et pourtant dieu sait que t’aimes bien les bêtes Astrid.

Alors quand elle te donne les rênes pour pouvoir bricoler un licou ou tu ne sais quoi.. Bah tu soupires. Mais tu finis par obtempérer. Après tout tu sais diriger un cheval maintenant. Normalement. Et tu te dis qu’après ton échec de tout à l’heure, autant qu’elle essaye de son côté. Et ça te fait sourire de la voir courir à tes côtés, les yeux rivés sur son noeud. « Te prends pas une branche… J’aimerai pas expliquer à Hodgen pourquoi t’es défigurée en prime. » Tu pousses un lourd soupir lorsque tu te trouves à un embranchement. Bon…. Tu regardes à droite, puis à gauche. Tu t’approches des buissons et laisses tes yeux vagabonder un peu partout. Tu finis par remarquer ça et là, des branches cassées, des feuilles piétinées, des baies arrachées de leur buisson. Alors tu pointes du doigt la droite. « Par là. » Murmures-tu avant de talonner doucement le cheval.

Tu le fais avancer au pas. L’air se fait étouffant, la lumière moins présente. Tu laisses tes yeux s’habituer à l’obscurité, cherchant les traces de l’étalon. Les arbres se rapprochent, les buissons se font plus denses, plus touffus, et tu grognes lorsque tu sens des ronces te griffer le visage et les bras. « Fais attention. » Que tu murmures avant te finir par stopper le cheval après un virage. « Bon. Au moins tu vas pouvoir l’attraper facilement. » Soupires-tu en descendant du cheval et en posant tes mains sur tes hanches pour fixer la bête du regard. Prise dans son élan, cette dernière a fini par s’enfoncer dans les ronces et hennit doucement de douleur. « Ça va ça va…. Theresa, je te laisse lui passer la corde. Je m’occupe des ronces… » Bougonnes-tu en t’approchant lentement et en essayant de rassurer le cheval.

Une fois le noeud autour du cou, tu tapotes l’encolure avant de commencer à le dégager. « Tire le Theresa ! » Que tu grognes tout en te griffant les mains pour séparer le buisson du cheval. Tu réussis à dégager les pattes avant, le flanc. Mais l’une des pattes arrière reste coincée. Alors tu grognes, encore, et tu t’enfonces précautionneusement dans le buisson, essayant de te mettre en péril le moins possible. Et lorsque tu as enfin fini de tout dégager, tu sors de là, enlevant les piques de tes mains abîmées. « Il nous aura fait chier jusqu’au bout hin. » Tu pousses un nouveau soupire avant de tapoter la tête de Theresa. « Allez dépêchons nous de rentrer, avant que quelqu’un ne découvre la fuite du cheval. »
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Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
Theresa S. Adams
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Theresa S. Adams
Dim 3 Mai - 20:39


Fait chier, heinDe toute façon, c'est la faute de l'aut' con, là !Avec Astrid

Tu sais quoi, Theresa ? Tu ris. Tu ris clairement quand Astrid te dit que votre caporal ne lui fait pas peur. Toi, t’es pas certaine que ce soit vrai, t’as bien vu comment elle était tendue devant l’homme. Mais tu vas lui laisser y croire, si ça peut lui faire plaisir… même si tu ne la laisseras pas parler en première. Mais ça aussi, tu ne le dis pas. Tu n’es pas la plus honnête des amies, tu préfères te taire et prendre de vitesse, c’est plus facile pour prendre soin des gens.

En tout cas, tu récupères Astrid sur ton cheval après sa jolie chute et sa réponse t’amuse. Quand on a pas l’habitude, les premières semaines de cheval, ça file des cales aux fesses, tu le sais d’expérience. Par contre, quand elle te parle des chevaux et d’elle, tu te mets à rire à nouveau. Instinctivement ta main vient tapoter l’encolure de ta pouliche.

« Tu sais que les chevaux apprécient tout le monde sans distinction ? C’est pour ça qu’on les monte. Parce que, je ne serais pas étonné qu’ils t’embêtent pas qu’ils sentent que tu n’es pas à l’aise. Montre-toi ferme et ça se passera mieux, j’te jure. »

Ça marche pour tout, comme conseil, d’ailleurs. Les chevaux, les chiens, les chats (quoique) et même les humains. En tout cas c’est comme ça que tu agis toi et ça t’a pas trop mal réussi on va dire. Enfin… Quoi qu’il en soit tu descends de Hotaru en lui laissant les rênes et te voilà à bricoler avec une longe.

« Il ne s’en rendrait pas compte… J’suis presque sûre que si j’arrivais avec les cheveux rasés il ne s’en rendrait pas compte tant il me gueule des ordres sans me regarder. Tu pourrais rire, mais en faite ça vient soulever une question dans ta tête. J’suis difforme tu crois ? Tu relèves la tête pour regarder Astrid dans les yeux sans qu’elle ne se détourne, elle. En tout cas, toi t’as pas l’air dérangé en me regardant…. Et là, ma pauvre, ça vient créer une hypothèse super bizarre en toi. Tu… Tu crois que le Caporal est du genre à préférer les hommes ? Ptain il a peut-être que des nanas dans son escouade pour pas se laisser séduire ! Han, faudra que je lui demande ! »

Pas comme ça, pas de pleins fronts non plus, mais tu essayeras de savoir, rien que parce que ce genre de ragots te fait drôlement rire, même si tu refuses de les colporter. T’es du genre à laisser tes oreilles trainer partout, mais à rester muette comme une tombe avec juste un petit sourire sournois sur les lèvres. Une emmerdeuse en soit.

Et t’es en train de rêver sur ce détail quand vous tombez sur le cheval. Il est sacrément emmêlé et toi tu claques un petit “bien fait pour ton mon coco” avant de tourner autour pour voir comme tu vas faire pour le sortir des épines. Heureusement qu’Astrid te vient en renfort parce que toute seule tu serais ressortir de là dans un état abominable.

« Vas-y, je… Tu es petite, alors tu es obligée d’aller dans les ronces pour passer la corde à son encolure. Je l’ai ! Bon, attends, je serre et… allez calamité, viens-là. »

Tu tires, tu l’entraines avec toi alors que tes vêtements se font abimer par les ronces et franchement tu te dis qu’Astrid doit sacrément douiller là-dedans. Mais vous finissez pas le libérer et toi tu soupires de toutes tes forces.

« Ah bah Fateful, c’est pas son nom pour moi, j’crois. Tu la regardes, tu te retournes vers le cheval. Je te confie Hotaru, je m’occupe de lui, on va aller jusqu’à la rivière, faut que je vois s’il est blessé ou pas et qu’on nettoie tes plaies. »

Tu ne montes pas sur l’étalon, tu ne fais que claquer la langue et le mettre en route en le tenant au plus près, pour éviter qu’il n’ait dans l’idée de t’échapper. Tu rebrousses chemin comme ça pendant de longues minutes jusqu’à atteindre le cours d’eau et là tu l’entraines avec toi dedans, tout doucement. Donc maintenant t’es trempée aussi, super ! Quand tu en ressors, tu l’attaches à un arbre et tu viens faire courir ta main le long de chacune de ses pattes tremblantes.

« J’ai de quoi faire des bandages dans le sac de selle d’Hotaru, j’te laisse t’en servir. Bon, notre pépère n’a rien de cassé, par contre y’a une vilaine griffue sur une patte, je soignerai ça en arrivant. Tu finis ton inspection et un grand sourire se forme sur tes lèvres. C’était trop cool que tu viennes, on s’est bien amusé hein ?! »

Dune -2020
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
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Astrid Eïvinnd
Lun 4 Mai - 17:43
Tu grognes. Tu grommelles. C’est pas souvent que tu perds ton sourire petit soleil. Mais en ce moment un peu quand même. Quand c’est pas Hodgen et ses piques, c’est le cheval et sa cavalcade. Depuis que t’es rentrée dans ce bataillon t’as plus souvent perdu ton optimisme et ton sourire en deux mois qu’en deux ans. Et à chaque fois il y a un point en commun : le cheval. Alors t’es venue à te demander si ces maudites bêtes à quatre pattes ne faisait pas une conspiration ensemble derrière ton dos. Que nenni que te rétorque Theresa. S’ils te boudent c’est uniquement parce que tu n’es pas à l’aise avec eux. Allons bon. « Peut-être. » Que tu rétorques en haussant les épaules. « J’ai eu une mauvaise expérience avec. Un poulain m’a marché sur la main petite. Ça m’a suffit. » Ouais hin. La douleur avait pas été des plus agréables du tout. Dès lors tu ne t’en étais plus approchée seule. Jusqu’à ton entrée dans l’exploration. Autant dire que tu fais des progrès monstrueux en peu de temps, quoi qu’en dise ton caporal.

Et quand elle se met à babiller pour dire n’importe quoi… Tu te mets à soupirer avant de rire franchement. « T’es un peu exceptionnelle dans ton genre… On te l’a déjà dit? » Tu la fixes tandis qu’elle parle et continue de parler à tes côtés. Pour raconter de la merde hin. Mais t’aimes bien ça. « Aucune idée. » Dis tu en haussant les épaules. A dire vrai tu t’en moques un peu qu’il soit gay ou non, ça ne changera rien à ta vie. « Ça se tient ce que tu dis là... Mais il choisit toujours des filles dans son escouade? En tout cas moi on m’a collée de force dans ses pattes et il avait pas l’air ravi. » Tu ris, t’es pas du genre à raconter des ragots, t’es pas du genre à faire circuler les bruits, bien au contraire tu fais partie des gens qui en font la chasse et qui essaye de les étouffer. Mais si tu peux en découvrir plus sur Hodgen pour en apprendre sur lui… Tu ne dis pas non. « Tu sais quoi? On trouvera un moyen d’avoir une réponse à cette question ensemble, ça te va? » Tu laisses échapper un nouveau rire. « On mettra en place un plan. Mais promis on trouvera la réponse à cette question. » Ouais Astrid, t’as bien envie de savoir si ce qu’il t’a dit il y a quelque jour c’est vrai. Si toi aussi t’es vraiment quelconque.

Et lorsque ce foutu cheval est enfin sorti des ronces… Adams et toi êtes dans un bien triste état. Mais tu la suis jusqu’à la rivière. T’as plus que ça à faire de toute manière. Elle finit bientôt par être aussi trempée que toi tandis que tu accroches la bride de sa jument à un arbre et que tu t’approches avec les bandages en vu de le soigner. Tu fais rapidement le tour, tu poses la bande là où il faut et tu finis par te redresser pour lui répondre par un sourire. « On peut dire ça en effet. » Au moins ça te permet de connaître un peu plus ta coéquipière. « Allez viens. On rentre. Et tu sais quoi? Je te paye un verre si Hodgen ne nous prend pas la main dans le sac qu’est-ce que t’en dis? »
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