Attack on Titan
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 :: Ancien forum :: Ancien AoT :: 
Bien à l'abri des Titans !
 :: Corbeille :: Abandonnés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
RAVEN + Panic attack !
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 12 Déc - 14:29
Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself Girl let me love you And all your trouble Don't be afraid, girl let me help Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself Girl let me love you A heart of numbness, gets brought to life I'll take you there
Panic Attack ! ~ Raven

Le seul sont que j'arrive à entendre est le son de ma propre respiration. Un souffle lourd et lent. J'essaie de me calmer. Des bruits sont présent autour de moi, mais je ne peux pas y faire attention. Je suis en train de faire ce qu'on appel couramment une crise d'angoisse. Heureusement pour moi, cette crise n'arrive qu'après l'action. Le retour de la mission spéciale s'est fait dans la douleur et dans la peur. J'ai survécu en dehors des murs mais ce que j'y ai vu m'a traumatisé. Je tremble, j'ai du mal à reprendre mon souffle. Je suis enfermé dans le vestiaire. Personne ne peut rentrer. Je tente de me calmer de rester maître de mes émotions mais rien n'est plus dur. Ces monstres sont les premiers signes de notre fin à tous. Je me débat pour enlever mes vêtements. J'entends que ça s'agit dehors qu'ils tente d'ouvrir la porte en criant mon nom. Mon équipe s’inquiète. Mais je ne peux pas les laisser entré. J’enlève enfin difficilement mon T-shirt. J'ai étrangement chaud. Et pourtant je tremble de froid. Je commence à enlever mon pantalon quand j'entends qu'on l’appelle. Pourquoi mon équipe appelle Raven ? Ils ont compris quelque chose ? Ou c'est simplement la seule qui n'a pas essayer de me faire ouvrir la porte ?

Je suis en sous-vêtement quand j'entends sa voie. Mon souffle s'apaise légèrement. Je n'arrive pourtant pas à comprendre ce qu'elle me dit. Un bruit sourd m’empêche de réunir tout les mots de ses phrases dans ma tête. Il faut que je le fasse. Mais Raven est là devant la porte. « Je … je vais ouvrir la porte, mais personne ne rentre sauf Graymarck ! Et s'il vous plait laissez moi. » J'ai l'impression que dire cette phrase m'a enlevé toute force. Je pose ma main sur le verrou et dans un ultime effort, je tourne la clef. Je me dirige ensuite vers le fond de la pièce. Là où il y a de l'eau bien fraîche. J'ai besoin de me passer de l'eau sur le visage. J'ai besoin de retrouve mon souffle qui s'envole de nouveau. Je titube jusque là. Je me retrouve sur les genoux en sous-vêtement, les deux main trempant dans l'eau froide d'un saut en bois et le souffle bruyant qui raisonne dans la pièce. Je tremble toujours de froid, mais je sens comme une fièvre en moi. Je sue surtout au niveau du crâne. Mes muscles sont endoloris. Je ne sais pas ce qui se passe réellement mais j'ai très peur de ne pas réussir à m'en remettre. Je m'en veux d'être aussi faible. Surtout devant mes hommes. Surtout devant elle. Je ferme les yeux et tente de calme ma respiration en vain.



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 13 Déc - 22:05

Jeremiah & Raven
    panick attack !

Raven avait du passer un sacré moment sous la douche. Elle était restée ainsi, sous le jet d'eau chaude jusqu'à ce que l'eau devienne froide. Comme si elle allait emporter avec elle tout ce qu'elle venait de voir. Mais ce n'est pas vraiment le cas. Elle a fini par sortir des murs, comme elle l'a toujours rêvé et finalement, elle se dit qu'elle en a sûrement trop vu. Depuis qu'elle est rentrer, elle n'a adressé que très peu de mots aux autres. Ce qui avait dû attirer l'attention de plus d'une personne. Mais ils avaient eu au moins la décence de ne rien lui dire. Ce n'était pas plus mal pour eux. Elle aurait presque pu mordre si on venait la titiller. Et une fois sous la douche, plus personne n'avait trouver utile de lui chercher des poux. Tout comme elle avait pris sont temps sous l'eau, elle avait été plutôt lentement pour se sécher et s'habiller. Elle était plutôt soulager de quitter son uniforme pour la journée. Elle était bien mieux dans des vêtements civils pour le moment. Même si c'était des vêtements que Dylan lui avait donner pour compenser de tout ce qu'elle avait perdu avec sa maison, aujourd'hui, c'était bien mieux que cet uniforme qui lui semblait bien plus lourd à porter aujourd'hui. C'était d'ailleurs une activité qui pourrait lui changer les idées pour le reste de la journée, tenter de se racheter des vêtements pour remplir le placard qu'elle était parvenue à emprunter chez son cousin. De toute manière, elle savait qu'elle ne parviendrait pas à dormir. Même si son corps semblait complètement à bout de souffle, elle le sentait dans chacun de ses muscles alors qu'elle se penchait pour nouer ses chaussures. Mais son cerveau ne voulait pas de repos. Pas avant d'être un peu apaisée. Elle en était là dans ses réflexions lorsqu'elle entendit son nom de l'autre côté de la porte du vestiaire. Elle ne comprenait pas grand chose, les seuls mots qui parvenaient à franchir le lourd panneau de bois, c'était des noms, le sien, puis celui de son caporal. Elle fronça les sourcils avant de se lever pour ouvrir la porte d'un bond. « C'est à croire que personne ne comprend quand il faut me foutre la paix ! » Voilà qu'elle s'énervait... Et sans remarque pleine d'esprit. Il fallait vraiment qu'elle parvienne à se changer les idées. Mais, elle eut une petite victoire en voyant la mine désolé de ses camarades. Au moins, ils se sentaient gênés, c'était toujours ça. « On se doute que tu voudrais être tranquille, mais c'est le caporal. Il s'est enfermé et ne laisse personne approcher. » Son cœur se serra un instant. Si elle, elle avait déjà du mal à se remettre, elle se doutait qu'il devait être dans un état bien pire. Elle le connaissait plus ou moins maintenant. Et surtout, c'était de sa faute. Il était venu sur cette mission uniquement pour elle, parce qu'elle avait insisté pour y aller et qu'il n'avait pas voulu la laisser. Elle fixa un instant ses camarades, se demandant tout de même pourquoi ils étaient venus la chercher elle. Se seraient-ils tous rendu compte de ce qui se passait entre eux ? Elle n'avait même pas envie de poser la question, se doutant que la réponse ne risquait pas de lui plaire. « Il est où ? »

Il n'avait pas fallu longtemps pour y aller, quelques mètres à peine. Elle posa sa main sur la porte du vestiaire, prenant le temps de prendre une profonde inspiration. Les autres la regardaient comme si elle pouvait faire un miracle. Qui sait ? Il allait peut-être l'envoyer balader comme tout les autres. Elle toqua finalement. « Lightwood ? C'est Raven. Ouvrez-moi. » Dit-elle, élevant légèrement la voix pour qu'il l'entende à travers la porte. Il y a un léger moment de silence, puis finalement, elle entend sa voix de l'autre côté. « Je … je vais ouvrir la porte, mais personne ne rentre sauf Graymarck ! Et s'il vous plait laissez moi. » Elle se tourne légèrement vers ses camarades qui semblent bien faire d'eux même. Mais elle détourne bien vite  la tête, reportant son regard sur la porte alors qu'elle entend le verrou tourner. Elle pose alors la main sur la poignée, mais marque un léger temps d'arrêt. Elle se tourne de nouveau vers ses collègues qui attendent derrière elle. « Vous avez pas entendu le caporal ? Cassez-vous. » Elle finit par ouvrir la porte, se glisser à l'intérieur avant de la refermer tout de suite derrière elle. Elle regarde autour d'elle, ne voyant pas tout de suite Lightwood. Elle lui faut faire un pas en avant pour le voir enfin, au fond de la pièce. Sa posture serre une nouvelle fois son cœur. Mais pourquoi l'a t-il suivi ? Surtout pour se mettre dans un état pareil. Et puis, qu'est ce qu'elle allait pouvoir faire elle ? Comme si elle savait comment consoler les autres. Elle avait déjà montrer son incapacité à rassurer les autres. Elle n'arrive déjà pas à se rassurer elle-même les trois quarts du temps. Mais visiblement, il ne veut qu'elle dans cette pièce. Elle fait un pas en arrière, juste le temps de tourner le verrou, empêchant ainsi les curieux de venir. Personne d'autres n'a besoin de le voir dans cet état. Elle s'approche lentement de lui, avant de s'agenouiller près de lui. Avec une douceur dont elle fait rarement preuve, elle pose sa main sur épaule, frôlant sa peau humide. Elle se fait très rapidement la réflexion que dans une autre situation, elle aurait juste été gêné de faire un tel geste. Elle ne l'aurait jamais fait dans une autre situation d'un autre côté. « Jeremiah... » Deuxième fois qu'elle l'appelait par son prénom. A croire qu'elle ne le dit que quand il est dans un état de crise.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 15 Déc - 21:18
Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself Girl let me love you And all your trouble Don't be afraid, girl let me help Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself Girl let me love you A heart of numbness, gets brought to life I'll take you there
Panic Attack ! ~ Raven

Je dois avoir l'air d'un petit animal perdu. Je tremble comme si je ne pouvais rien contrôler autour de moi. Alors que c'est bien pire que ça. Je n'arrive même pas à me contrôler moi. Je suis dans un sale état. Ce que j'ai vu me retourne l'esprit totalement. J'ai l'impression d'avoir été enfermé dans le pire de mes cauchemars. Je ne veux pas retourner dehors, je ne veux pas revivre ces horreurs. Mes croyances explosent les unes après les autres. Ma foi signifie de moins en moins quelque chose. Juste un espoir dans lequel je peux m’accrocher. Mais ce sera aussi probablement ce qui va entraîner ma perte. Ou elle. Je suis simplement aller dehors pour elle. Je ne pouvais pas la laisser. Elle est la seule à savoir ce que j'ai exactement vu. Elle est la seule qui pourrait avoir une idée de ce que je ressens. De toute façon, il n'y a qu'elle que je veux voir. Parce que sans ma foi, elle est tout ce qui me reste. Ce fantasme de vivre quelque chose de tangible dans ma vie. Ce fantasme né d'innocence et de jeu. Je me souviens encore de quand elle était à l’entraînement. Une vraie tête de pioche. Heureusement pour elle que j'ai formé mon escouade. Je sais que peu pourrait supporter ses excès. Mais tout le monde connaît aussi sa grande valeur. Je suis juste un écrin pour le bijou qu'elle est. C'est elle qui fait briller ma pâleur. Je ne serais rien sans elle, je le comprends maintenant. Alors quand j'accepte qu'elle entre, j'ai honte. J'ai honte d'être aussi faible devant elle. Je fuis véritablement son regard. Ma respiration se saccade. J'ai la perpétuelle impression d’étouffer et de retrouver le souffle qu'au dernier moment. Sa présence seule dans la pièce augmente mon rythme cardiaque pourtant déjà fort. Je me passe frénétiquement de l'eau sur le visage, espérant améliorer mon état en vain. La lassitude me gagne. Des larmes commencent à couler sur me joues quand elle s'approche.

Le contact de sa peau et le doux son de sa voix, sont un premier soulagement. Je me tourne lentement vers elle. Tentant de fixer son regard. De me calmer. De pouvoir m'expliquer. Mais rien n'y fait. Je tremble. Et les seuls sons qui sortent de ma bouche son des sanglots accompagnés de tentatives désespérés de retrouver du souffle. Je tente quand même de parler. Il faut que je lui dise. « Ra... ven … Je … suis … dé … so … lé » Les larmes se mettent à couler de plus en plus. De façon incontrôlable. Comme si je venais d'ouvrir une valve. Débloquer quelque chose en moi. Un soulagement arrive petit à petit. Je me love contre son épaule et pendant un long moment, je me contente d'avoir une respiration la plus normale possible et de laisser partir cette tristesse et ce désarroi que je cumule depuis bien trop longtemps. Ça fait simplement du bien d'être vulnérable au moins quelques instants. Je redeviendrais l'homme sensé et fort une fois que j'aurais quitté cette pièce. D'ici là, il n'y qu'une chose que je peux faire. Réussir à lâcher tout ce dont j'ai besoin de me débarrasser. Je rompt le silence après ces minutes qui me semble trop courte, mais qui ont du lui sembler interminable. Je me rends compte que ma respiration, bien qu'encore irrégulière, retrouve de sa vigueur. « Merci Raven. » Je décolle ma tête et la regarde droit dans les yeux. Je ne peux faire autrement que dire à haute voix ce que je pense. « Je … J'aimerais tellement t'embrasser à nouveau. » Je sais que je risque de regretter ces mots. Je sais que dans mon état normal je n'aurais jamais eu le courage de les prononcer. Mais là , dans cette état d'urgence, dans cette état second que mon esprit m'afflige, ces mots semblent avoir tout leur sens.




Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 15 Déc - 23:05

Jeremiah & Raven
    panick attack !

La culpabilité est si forte alors qu'elle le trouve dans un tel état. C'est de sa faute s'il en est là. C'est pour ne pas la laisser seule qu'il est venu sur cette mission. Sans elle, elle n'aurait pas eu à voir tout ça, sans elle il serait tout simplement lui même. Et là, elle donnerait tout pour qu'il redevienne lui même. « Ra... ven … Je … suis … dé … so … lé » Désolé ? Pourquoi serait-il désolé ? Tout est de sa faute à elle. Lui il n'y est pour rien. Pourtant, elle n'arrive pas à dire un mot, sonner par sa détresse. De toute façon, elle ne savait pas quoi dire, elle n'était pas douée pour ça. Demandez à Aiji, elle avait été bien nulle quand il avait fallu le consoler après la mort d'Irina. Ce jour-là, elle avait eu envie de s'enfuir tout simplement. Mais là, elle ne voulait pas partir. Elle savait que finalement, même si elle tentant de le nier, il n'y avait qu'elle qui pourrait l'aider à aller mieux. Sûrement pour ça que quand il vient se lover contre son épaule, elle passe aussi ses bras autour de lui. Elle laisse même ses genoux tomber à terre, tant pis si elle sort de cette pièce tremper. De toute façon, ce n'est que de l'eau, ça sèche. Lui, il était plus important que ça. Les minutes passent, et Raven ne bouge toujours, ne dit pas un mot, se contentant de le garder contre lui, le laissant se vider de toutes ses larmes. Si c'était ce dont il avait besoin, elle était prête à lui donner. Elle pouvait même rester là plusieurs heures. Elle ne s'en plaindrait même pas. Pourtant il fini par ouvrir la bouche. « Merci Raven. » Elle se contente de secouer la tête à la négative alors que lui se redresse. Elle lui rend son regard, plantant elle aussi le sien dans ses yeux. Il semble aller mieux, mais elle est incapable d'en être sure. Au moins, il parvient à parler maintenant. « Je … J'aimerais tellement t'embrasser à nouveau. » Okay, celle-là, elle l'avait pas vu venir.

Ce qui se passe dans sa tête à cet instant, est assez étrange, il fallait l'avouer. Il y avait la part normal d'elle même, qui lui soufflait de faire un petit rire Comme si ce n'était qu'une blague. Elle aurait même pu même trouver une petite phrase pour passer autre chose. Lui dire qu'il ne perdait pas le nord par exemple. Mais en réalité, elle est incapable de faire ça. De le repousser. Encore une fois. Comment repousser un homme qui vient de prouver qu'il était prêt à tout pour soi. Ce n'était pas possible. Surtout, qu'elle n'avait pas envie de le repousser. Depuis longtemps, elle se retient face à lui. Tentant de faire passer la raison avant tout. Mais la raison, elle la fichue aux oubliettes pour le moment. Du coup, il ne reste que son instinct pur et simple. Elle répond alors de la seule façon dont elle en a réellement envie. Elle se penche en avant et pose ses lèvres sur les siennes.Ce qui n'était au début qu'un baiser chaste, alors qu'elle garde ses mains sur ses jambes, se transforment petit à petit, se faisant bien plus pressant. Elle lève une main, la posant sur son torse, sentant alors son cœur sous sa paume. Et sa peau toute chaude sous ses doigts. Elle se rend finalement compte de sa quasi nudité. Mais tout comme sa raison, ce fait est jetée aux oubliettes. Pour ne penser qu'à cet instant. Elle risquait de regretter tout ça le lendemain, quand le reste aura repris le dessus et qu'elle se dira que c'était la pire idée de sa vie. Mais là, si c'était ce dont lui avait besoin, c'est peut-être ce dont elle avait besoin aussi. Le meilleur moyen d'évacuer cette horrible journée.

Elle finit par détacher ses lèvres des siennes. Son regard tombe sur le sien, et s'y attache, alors qu'elle est incapable de regarder ailleurs maintenant. Sa main est toujours là, sentant son cœur sous sa paume. Il bat à un rythme intense. Tout comme le sien. C'est sans doute ça qui brise l'instant, alors qu'elle retire sa main et détourne le regard. Ses joues se teintent d'une jolie couleur tomate et elle ne trouve absolument rien d'intéressant à dire. Voilà que Raven la bavarde en perdait ses mots. Elle aurait pu, elle aurait presque creuser son propre trou de souris.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 22 Déc - 0:46
Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself Girl let me love you And all your trouble Don't be afraid, girl let me help Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself Girl let me love you A heart of numbness, gets brought to life I'll take you there
Panic Attack ! ~ Raven

J'ai l'impression de partir. Qu'un gaz s'est libéré dans la pièce et que je suis sujet au délire. Je ne sais pas très bien où j'en suis. C'est comme si quelqu'un d'autre parlait par ma gorges. Quand je prononce ces mots, je sais très bien que je les pense, mais d'où me viens la force de les formuler à haute voix ? Même dans mes pensées les plus enfouies, j'ai du mal à mettre ces mot en ordres. Simplement parce qu'elle se refuse à moi depuis longtemps et que de mon coté, rien ne se presse non plus. Je suis comme ça, un leader qui laisse faire. J'ai l'impression d'être un petit garçon qui demande la lune et qui l'obtiens, alors qu'il demandait juste quelque chose pour faire chier ses parents. Éternel insatisfaction. Ne vous y trompez pas. Le moment où ses lèvres touchent les miennes, je suis comme sur un nuage. Propulsé là où aucun homme n'est jamais revenu. Le paradis frôle ma peau d'un baiser tendre. Timide en premier lieu, il se fait plus pressant, plus urgent rapidement. Alors que ses doigts frôlent la peau de mon torse, je ne contrôle plus ma main qui se dirige vers sa nuque. Des caresses voluptueuses et douces le long de cette petite partie de sa colonne vertébrale. Un instant volé aux anges qui s'allonge durant quelques secondes qui semble durée des heures. La douceur infinie de sa peau. Je n'arrive pas à croire ce qui est en train de se produire. Je m'attends à me réveiller à chaque seconde qui passent.

Mais, parce qu'il faut qu'il y en ai un, le baiser se rompt. Un goût amer se profile dans ma bouche. Sentant encore sa paume sur mon cœur. Il manque un battement à une pensée qui me tue. Une nouvelle fois, c'est dans l'urgence qu'on se rapproche. Est-ce que j'ai vraiment besoin de passer à côté de la mort pour assumer d'être amoureux de la femme que j'aime ? Quand elle rompt le contacte, mon cœur se serre. Je perd mes mots alors que je retrouve ma totale lucidité et mon contrôle. La crise est passé, mais une nouvelle d'un autre genre se profile. Est-ce que je dois aussi paniquer ? Il faut que tu dises quelque chose Jeremiah. Tu ne dois pas la laisser penser trop longtemps, où elle finira par dire que c'était une erreur. Mais même si s'en est une, je ne peux pas laisser cette chance passée. Plus maintenant. Je veux qu'elle apprenne à connaître Jeremiah qui se cache derrière cette façade qu'est Lightwood. Mais est-ce qu'elle aimera l'homme derrière le titre ? Je l'espère. Je sais que je me prends trop la tête, que je devrais simplement vivre se moment. Mais un part de moi ne peut pas s’empêcher d'envisager le pire. Je refuse pourtant de lâcher prise. Ma main se tend vers elle et avec une douceur que j'use que trop peu, je ramène son regard vers le mien. « Je veux pas que tu penses que c'était un moment de panique. J'en avais envie Raven. Tellement envie. Depuis des heures, des jours, des semaines, des mois. Je pense même des années. Je pense depuis la première fois que mes yeux se sont posés sur toi. Je ne peux pas m’empêcher de penser à toi. Tu hantes mes nuits. Je … Je peux plus le cacher maintenant. J'ai trop besoin de savoir. » J'attrape ses mains et les tiens entre les miennes. Je plonge mon regard dans le sien avec une intensité irréel, comme si toute ma vie était contenue dans les prochains mots que j'allais prononcer. « Raven. Je dois te le dire. Je … Je t'aime Raven. »


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Ven 25 Déc - 18:04

Jeremiah & Raven
    panick attack !

Mais qu'est ce qu'elle venait de faire ? Elle avait tout simplement craqué, céder à cette impulsion qui ne la lâchait jamais. Elle la réprimait depuis bien longtemps en vérité. Elle n'était même pas capable de savoir quand cela avait commencé exactement. Quand il l'avait choisi pour faire partie de son escouade ? Non sûrement encore avant ça. Quand elle faisait encore partie de la brigade d’entraînement et qu'il était le seul à ne pas penser qu'elle était une incapable. Le seul à croire en elle encore et toujours. Pourtant, avoir conscience de tout ça ne l'aide pas vraiment à accepter cette situation. Non, pas du tout. Alors détournes le regard, n'osant même plus dire un mot, elle qui a toujours un truc à dire en temps normal. Mais son cerveau semble tourner au ralenti. C'est encore plus le cas quand elle sent ses mains se poser sur son visage ramenant le regard de Raven sur lui. Elle est davantage perturbée par la douceur de ce geste. Une douceur qui la bouleverse plus qu'elle ne voudrait l'admettre. « Je veux pas que tu penses que c'était un moment de panique. J'en avais envie Raven. Tellement envie. Depuis des heures, des jours, des semaines, des mois. Je pense même des années. Je pense depuis la première fois que mes yeux se sont posés sur toi. Je ne peux pas m’empêcher de penser à toi. Tu hantes mes nuits. Je … Je peux plus le cacher maintenant. J'ai trop besoin de savoir. » Mais qu'est qu'il est en train de dire là. Non, qu'il ne dise pas tout. Se rend-il de la peur qui la submerge à cet instant. Elle n'est pas prête pour ça. Et s'il va trop loin, elle ne sait même pas comment elle va réagir, comme si elle craignait ses propres réactions. C'est avec un regard absent qu'elle le regarde ses saisir de ses mains et les serrer dans les siennes. Quand elle relève la tête, l'intensité de son regard la frappe de plein fouet. Elle ne contrôle plus du tout les battements de son cœur qui s'emballe. « Raven. Je dois te le dire. Je … Je t'aime Raven. »

Il lui faut plusieurs secondes avant de parvenir à bouger et encore ce n'est pas pour faire la meilleure chose, c'est pour libérer ses mains des siennes. Sa bouche c'est asséché, et son cerveau avec très certainement. Là tout de suite, elle aurait préféré affronter un titan plutôt que de devoir émettre une réponse cohérente à cet instant précis. Bon elle exagérait sans doute, pourtant, c'était bien ce qu'elle ressentait. Mais ce n'est que quand elle commença à avoir le souffle court qu'elle compris pourquoi, elle faisait tout simplement une crise de panique. S'en était presque drôle, elle était venu à comprendre sa propre crise et c'est elle qui en faisait une maintenant. Elle se leva alors, incapable de rester en place. « Je... Je... » Courage Raven, tu peux faire mieux quand même. Mais visiblement non, pire, elle parvient avec peine à respirer, portant sa main à sa poitrine, incapable de se calmer. Franchement, comment est-ce possible qu'une déclaration d'amour lui fasse avoir une crise pareille. Et Lightwood devait encore moins y comprendre quelque chose. Elle qui commençait à se dire qu'elle devrait arrêter de le repousser à tout bout de champ, voilà qu'elle révise de nouveau son opinion. Mais il va trop vite beaucoup trop vite. « Je... je suis pas prête... pour ça... » Parvient-elle finalement à dire entre deux halètements. En réalité, elle aurait des tas de chose à dire, à expliquer. Qu'elle l'avait embrasser parce qu'elle en avait eu envie et pas juste pour l'aider à se calmer ou parce qu'il lui avait demander, par exemple. Ou comment elle avait toujours penser que donner son cœur à quelqu'un c'était prendre le risque de souffrir bien plus qu'elle ne se le permettrait. Comme sa mère qui avait toujours semblé à attendre un mari qui ne pourrait jamais revenir. Mais pour le moment, elle peut à peine respirer, alors comment expliquer tout ça quand elle parvient déjà peine à oxygéné son cerveau...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: