Attack on Titan
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JEREMIAH + all i want is nothing more
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Ven 21 Aoû - 16:32

Jeremiah & Raven
    all i want is nothing more

Le moment où elle a envie de le consoler, de le rassurer, fini par passé. Et c'est le silence qui prend sa place. Il faut reprendre la ronde, mais difficile de se concentrer alors qu'une décharge électrique remonte le long de son bras à chaque fois que sa main frôle la sienne. Les moments où elle le cherchait en disant tout ce qui lui passait par la tête commence à lui manquer. Mais elle n'oses plus. Pas alors que maintenant elle a l'impression d'avoir créer cette situation avec ses bêtises. C'était tout elle ça, de ne pas penser aux conséquences. Alors qu'elle le taquine, flirte depuis l'époque où il était son instructeur. Elle aurait du se rendre compte qu'un jour ça allait lui tomber sur un coin de la tête. Mais elle aurait cru qu'il aurait fini par péter les plombs, pas ne plus pouvoir la supporter. Pas à ça. « Graymarck. Je … Je pense qu'on doit parler un peu tout les deux. Parler de ce qui s'est passé le jour de la chute de Maria. » Et encore moins à ça. Voilà cocotte, t'es dans la merde. Voilà qu'il veut la conversation qu'elle évite depuis un long moment. Et là, elle pas de réponse. A part certainement de le nier et en beauté. « Il s'est rien passé. » Bon, c'était un peu sec comme réponse, il fallait bien l'avouer. Comme si elle se mettait directement sur la défense. Dans un sens c'était un peu ça. Elle ne voulait pas en parler, parce que en parler c'était prendre le risque d'en dire trop. Prendre le risque d'ouvrir son cœur. Et franchement, elle préférait éviter ça. La conversation pouvait pas plutôt revenir sur les titans ? C'était mieux ça. « Réellement, je vois pas pourquoi on devrait reparler de cette journée. C'était dure pour tout le monde et je pense qu'on ferait mieux d'en rester là. » Voilà qui était un peu moins sec. Et qui en plus offrait une raison au refus d'en parler. Beaucoup de personnes avaient du mal à parler de ce jour-là. Et de ceux qui ont suivis. Beaucoup trop de pertes. Beaucoup trop de souffrance. Même si elle savait que ce dont il voulait surtout parler n'était pas du tout douloureux. Au contraire, elle devait bien l'avouer, quelque part au fond, elle avait aimé ce baiser. Et c'était sûrement une grosse part du problème. Elle n'était pas du tout prête à assumer une relation. Et doutait de l'être un jour. Elle avait vu à quel point sa mère avait aimé son père et à quel point cela l'avait changé. Elle ne voulait pas faire la même chose. Jamais. Non le mieux, c'était de changer de sujet. Elle accéléra un peu le pas, histoire de ne plus être au même niveau que lui, et ne plus sentir sa main frôler la sienne encore et encore. « Vous croyez qu'on aura fini notre ronde avant que les commerces ne ferment ? J'ai plus rien à manger chez moi et je commence sérieusement à me lasser de la cuisine limité de la taverne. » Le changement de sujet, c'est fait. Fallait espérer qu'il morde à l'hameçon.
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Dim 29 Nov - 15:09
Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself Girl let me love you And all your trouble Don't be afraid, girl let me help Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself Girl let me love you A heart of numbness, gets brought to life I'll take you there
All i want is nothing more ~ Raven

Je ne sais pas comment j'avais réussi à trouver la force de formuler cette phrase. Revenir sur ce moment c'est une épreuve pour moi. Simplement à cause du souvenir. J'étais persuader de vivre mes derniers moments. Et quand elle s'est soumise à mon regard, je me suis rendu compte qu'il n'y avait qu'une chose que je regretterais dans ma mort si je ne le faisais pas. Et j'ai posé mes lèvres sur les siennes. Et pendant un court instant, fermant mes yeux et respirant son souffle, j'avais l'impression de pouvoir mourir en paix. Sans regrets. Aujourd'hui je sais que c'était illusoire. C'était le déclenchement d'un virus en mi. Un virus qui porte son nom. Et il n'y a pas de remèdes. Ne dit-on pas que le seul moyen de se délivrer de la tentation c'est d'y céder. Alors j'aimerais goûter au fruit défendu et me lancer une bonne fois pour toute. Mais je suis faible. Je le sais. Quand on parle de sentiment je suis aussi mature qu'un enfant de quelques semaines. Je n'ai aucune courage et je dois passer par des chemins détournés. Tourner autour du pot. Et surtout, lui laisser des échappatoires. Une façon pour moi aussi de pas à avoir à faire face. Lui mettant cette fuite sur le dos au lieu de partager la faute. Je pourrais et devrais simplement me retourner vers elle et l'embrasser de nouveau. Mais je préfère parler à mots voilés et surtout fuir quand elle me jette son pragmatisme au visage. Il ne s'est donc rien passé ? Alors pourquoi depuis ce jour je n'arrête pas de penser à elle ? Je prend sa virulence en plein cœur. Elle est fermée à la discussion. Je sens un gêne. Est-ce qu'elle ne voudrait pas de moi ? Elle tente d'adoucir ses propos. Une nouvelle pirouette qui me laisse dans un flou total. Je n'ai absolument aucune idée de comment percé cette carapace qui la protège. Ce mur entre nous deux. C'est d'une ironie presque irréaliste. Faut-il vraiment que nos murs se brisent pour qu'on se rapproche tout les deux ? Comme une balance entre ma foie et mon amour. Je dois perdre l'un pour avoir l'autre ?

Elle s'écarte de moi, me laissant en proie à mes questionnement intérieurs. Elle me pose une question que j'ai du mal à assimiler. « Hein ? Euh, non, je ne pense pas Graymarck. Mais si la cuisine de la taverne ou celle de la caserne vous rebute, je peux vous faire un petit plat. » C'est sorti tout seul. Sans même y réfléchir. Une preuve de plus que malgré la situation je peux pas m’empêcher de vouloir l'avoir auprès de moi. Un instinct qui me fait parler et penser malgré moi. Elle a quand même réussi à me faire passé à autre chose. Elle ne veut pas parler du baiser ? Vivons donc dans le présent. Jouons dans le présent. Je vais maintenant la courtiser comme il se doit. Nous verrons où ça nous mène. Si je vais droit dans le mur, j'aurais au moins pas le regret de ne pas avoir essayer. Je ne peux plus subir ma vie. En être spectateur. C'est un mal qui touche bien trop des notre. Nous survivons, mais nous ne vivons pas. Alors j'accepte de prendre le risque de vivre et de souffrir. J’accélère le pas et lui fait un sourire. « Vous le saviez peut-être pas, mais je suis assez bon cuisinier quand je fais l'effort. En tout cas personne ne s'en est plains. » Il faut dire que personne n'avait d'ailleurs jamais goûter ma cuisine en dehors de moi même.  



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Lun 30 Nov - 18:26

Jeremiah & Raven
    all i want is nothing more

Raven ne sait tout simplement plus où se mettre. Si elle ne pense pas à ce baiser ? Bien sur que non, elle y pense constamment. Pour ensuite sentir ses joues virer au rouge et s'échauffer. Voilà pourquoi elle ne le fait jamais en public. Et qu'elle refuse d'en parler. En parler, c'est rendre la chose encore plus réel. C'est s’efforcer de la comprendre. Et c'est surtout compliqué les choses. Elle avait bien conscience que Lightwood était le seul caporal capable de la supporter. Elle n'avait pas envie que lui non plus ne puisse plus la blairer. Ils y avaient déjà trop de monde sur cette liste. Et puis, il était l'un des rires à sourires à ses bêtises. Du coup, il lui semble qu'elle n'a plus qu'une seule option : détourner la conversation. Elle parle alors vaguement du repas de ce soir. La nourriture, c'est neutre après tout. Mais elle a peut-être fait sa manœuvre de manière un peu abrupte. Elle peut voir à sa tête qu'il a du mal à raccrocher tout les wagons. « Hein ? Euh, non, je ne pense pas Graymarck. Mais si la cuisine de la taverne ou celle de la caserne vous rebute, je peux vous faire un petit plat. » « Hein ?! » Elle l'a pas vu venir celle là et sur l'instant elle doit même avoir une tête des plus comiques. Manger avec lui est tout autant une mauvaise idée que de parler du baiser. Il est tombé sur la tête ou quoi ? Ou alors, elle voit le mal partout. Il essaie peut-être juste d'être gentil, pas de l'inviter à un dîner romantique. « Vous le saviez peut-être pas, mais je suis assez bon cuisinier quand je fais l'effort. En tout cas personne ne s'en est plains. » Elle n'en doutait pas un instant. Elle était sure qu'il réussissait tout ce qu'il entreprenait. Elle le savait douée de ses mains... Voilà que même ses pensées prenaient une pente glissante. Elle était vraiment mal barrée. Si seulement elle pouvait trouver un moyen pour se remettre les idées en place. Pour le moment, il fallait déjà qu'elle quitte cette face de poisson frit qu'elle arborait. Et il fallait aussi trouver une pirouette. Parce qu'elle se sentait pas du tout capable de refuser de façon net et précise. « Je voudrais pas être la première à m'en plaindre. Il vaut mieux pas prendre le risque. » C'était carrément une fuite là. Et si elle le pouvait elle aurait sûrement pris ses jambes à son cou. Mais une petite voix lui disait qu'elle allait surement devoir faire mieux pour le convaincre d'abandonner son idée de repas. Bon, il semblait qu'elle allait devoir faire preuve de tout son talent d'actrice. Mimant une mous désolé, elle se frappa subitement le front du plat de la main. « Oh mais que je suis bête ! J'ai promis à Aiji de le rejoindre pour manger ce soir. » Elle alla jusqu'à prendre une moue désolée, même si elle ne savait pas du tout si elle était convaincante. « C'est dommage. Ce sera pour une prochaine fois. » Une prochaine fois ? Tu dois vraiment apprendre à te taire Raven. Elle faisait n'importe quoi en lui offrant une ouverture. Mais quel idiote ? Elle méritait de se gifler. D'ailleurs, elle le faisait mentalement. Bon, il fallait espérer qu'il ne retente jamais de faire une tel invitation.
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Mer 9 Déc - 22:53
Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself Girl let me love you And all your trouble Don't be afraid, girl let me help Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself Girl let me love you A heart of numbness, gets brought to life I'll take you there
All i want is nothing more ~ Raven

Vous savez ce que c'est de se prendre un râteau en puissance. Moi oui. Sa réponse me fait l'effet d'un coup de poing dans le ventre. Je fais mine de le prendre à la rigolade. Mais au fond, je viens juste de me prendre un revers de plus dans cette soirée. J'avoue me rembrunir légèrement à partir de ce moment. Je reste un peu plus sur la défensive. Je retrouve une certaine froideur. Un professionnalisme. Je redeviens Lightwood. Et elle passe de Raven à Graymarck. Je me dis qu'il est temps de passer à autre chose. Au moins pour ce soir. Elle ne veut pas que je tente quoi que ce soit, je vais lui obéir. Je n'abandonne pas pour autant. Elle vient de gagner une bataille, mais je ne suis pas du genre à perdre la guerre. Je ne laisserais pas tomber aussi facilement. Je m'accorde juste le repos du guerrier. « Oh … Bon d'accord une autre fois alors. »

J’accélère le pas. « Bon aller Graymarck, se bouge. Plus vite on aura terminé ce tour, plus vite Bailey retrouvera sa cousine. » Je me tourne vers elle et lui fait un sourire. Je lui fait un grand signe pour venir vers moi. Puis je reprends la ronde. Nous échangeons quelques phrases. Les discussions sont futiles. Je n'ai qu'une envie c'est de replonger la tête la première. Mais je veux pas encore me heurter à un mur. Et Graymarck en est un quand elle le décide. Je le vois bien quand nous opérons. Une vraie tête de mule. Alors je ne rempile pas. Je m'attarde sur des détails. Quand elle marche, je l'observe. Ses hanches. Ses cheveux. Quand je passe à coté d'elle, je sens son parfum, son souffle quand elle parle. Je frissonne à chacun de ces détails. Parce que chacun de ces détails sont une source de soulagement pour moi. Une des rares choses positive dans ma vie. Parce que ma vie n'est pas simple et qu'elle la rend simplement plus belle par sa présence. Mais ce soir, je bat en retraite. Je sais qu'un jour, je reposerais mes lèvres sur les siennes. Et ce jour là je serais probablement le plus heureux des hommes.



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