Attack on Titan
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We were strangers starting out on a journey †
Ambre Flamel
Ambre Flamel
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Ambre Flamel
Sam 8 Aoû - 12:59
Tu fredonnes doucement, meumeumant une chanson que te chantait ta mère lorsque tu étais petit. Tu es calme, tu es en repos pour le moment. En ce jour tu attends la visite d’un noble, un message t’es parvenu il y a quelques jours, te proposant une entrevue pour un projet particulier et tu as décidé d'accepter. Alors en attendant ce mystérieux client, toi tu créais… pour toi. Un projet secret, que personne n’a jamais vu. T’es debout depuis l’aurore, et depuis tu t’adonnes à ta passion. Il est vrai que tu ne dors presque pas, alors parfois les heures te semblent extrêmement longues.

C’est lorsque tu es tombé sur un vieux livre poussiéreux planqué entre deux lattes de plancher chez ton grand père que tu t’es rendu compte que… ce livre, il n’est pas censé exister. Ou du moins tu n’es pas censé l’avoir en ta possession. Tu feuillettes le vieux livre. Un bestiaire, comme il est indiqué sur la couverture. Tu vois, là dedans il y a des animaux que tu n’as jamais vu. Des bêtes insoupçonnables qui te montre que… la vie hors des murs doit être magnifique. Mais toi Ambre, tu fais pas parti de ces hommes qui reprendront vos terres non. Tu l’as toujours su. Tu n’as absolument pas l’âme d’un combattant.

Alors t’as piqué ce livre, même si tu sais que si quelqu’un te découvre avec… tu passeras un sale quart d’heure. Parce que c’est en le feuilletant que tu t’es rendu compte que le monde semblait merveilleux. C’est en le feuilletant que tu te rend compte que… oui, tu as envie de sortir, de découvrir le monde. Et tu comprends pourquoi le roi ne désire pas que les villageois aient ce genre de lecture. Personne ne souhaiterait rester parqué comme un mouton entre ces murs alors que l’extérieur regorge de merveilles…

Tu lances un regard aux croquis et aux différentes annotations. Si tu as réussi à reproduire à la perfection le croquis, c’est bien grâce aux talents de dessinateur de l’écrivain. Goldeneye, ton chien, te fixe, roulé à tes pieds tandis que tu es assis au beau milieu d’un tas de ferrailles. Tes mains fouillent dans le bordel à la recherche de vis, fil de fer et tôle. Tu assembles les pièces, fixant ton regard sur un dessin à tes pieds. Tu essayes de construire une petite créature qui se nomme libellule. Tu n’en as jamais vu en vrai, mais tu trouves cela magnifique. Le plus compliqué réside dans les ailes. Elles ont l’air si fines et si fragiles… Tu te demandes bien comment tu vas pouvoir les reconstituer… Tu fronces les sourcils et pinces les lèvres tandis que tu termines de faire le corps de la créature. Voilà une bonne chose de faite. Puis tu finis par fouiller une nouvelle fois dans le tas de tôles. Tu finis par en ressortir une fine feuille ondulée, que tu ajoures. Voilà qui fera l’affaire. Tu la découpes, la met en forme et les places sur les corps. Tu vis, soudes… Tu t’échines là dessus encore pendant une bonne heure, jusqu’à ce que ta bestiole soit enfin prête.

Tu tournes et retournes la sculpture de métal entre tes doigts. Là voilà. Tout semble être parfait. Tu sens quelque chose en toi, toujours cette même chose qui bat si fort lorsque ton art prend vie. La fierté ? Oui sans doute. Tu es fier de ce que tu réussis à créer et en plus de cela, tu n’avais jamais vu quelqu’un créer des machines telles que les tiennes. Toujours assis sur le sol, tu regardes la délicate créature. Et sur ton visage ferme et carré s’étire un léger sourire. Et… Des coups se font soudainement entendre sur ta porte. Pris de panique. Tu commences à ranger le petit bordel que tu as mis, mettant tout en pêle-mêle sur le livre que tu as refermé et que tu balances sous ton bureau, à l’abri des regards.

« J’arrive ! » Tes métaux et matériaux sont maintenant posés en désordre sur ton bureau. Tout est maintenant propre, tout est maintenant calme. Enfin tu penses. Tu te glisses jusqu’à la porte que tu déverrouilles rapidement et laisses entrer les visiteurs, ouvrant de grands yeux lorsque ceux ci se posent sur ta femme. « Qu’est-ce que tu fais ici? » Ambre enfin… En voilà une manière de saluer ta femme. Tu te racles la gorge, te redresse et saisis sa main afin de l’embrasser. « Ma chère j’ai un rendez-vous important. Pouvez-vous nous laissez s’il vous plaît? Je vous rejoins dans quelques heures si vous le souhaitez. » Et tu vois, t’as déjà une main dans son dos, prêt à l’éconduire qu’une voix grave s’élève derrière. « En fait… Je souhaite faire appel à vous deux Monsieur Flamel. Votre femme a donc tout à fait sa place ici. » Il regarde d’un air ennuyé sa main gantée et te lance un sourire froid. « Maintenant pourriez-vous revenir ici avec elle. Je passe sur le fait que vous ne m’avez pas saluer mais je n’ai pas de temps à perdre. Au plus vite nous aurons notre discussion, au plus vite je serai parti de ce… bouiboui. »
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