Attack on Titan
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HELIOS + Eres mi calma, mi fuerza y mi fe
Catalya Heavensbee
Catalya Heavensbee
Catalya Heavensbee
+ MESSAGES : 4
Catalya Heavensbee
Ven 3 Juil - 22:37
Eres mi calma, mi fuerza y mi fe
ft Hélios Hawkins


Les mains sur les reins, je me redresse avec un soupir. On pouvait pas vraiment dire que notre vie d'avant m'avait préparer à ça. Je rentrais tout les soirs le corps perclus de douleurs. Je me découvrais des muscles dont j'ignorais l'existence quelques semaines avant. Mais je m'ameliorais. Je finirais par m'y habituer. Je n'avais pas le choix de toute manière. De plus, je ne pouvais pas faire la fine bouche en matière de travail. Je prenais ce qu'on me proposait. Toute la famille s'y était mise et nous pouvions nous nourrir sans problème. Les choses s'amélioraient à tout les niveaux. 


Aujourd'hui, j'avais été charger par une auberge de laver tout leurs draps. Des draps qui auraient mérites d'être laver plus régulièrement. Je trempais, frottais, essorais et mettais à sécher toute l'après midi. Quand le dernier drap fut étendu, je rejoignais la patronne dans sa cuisine. « J'ai fini, madame. » Lui dis-je avec un large sourire. Elle jetta un coup d'œil derrière mon épaule, au travers la porte rester entrouverte. « Bien ma petite. » Elle fouilla sa poche en tira quelques pièces qu'elle mit dans ma main. Je gardais mon sourire même si elle, elle semblait plutôt renfrognée. « Merci madame. N'hésitez pas si vous avez besoin de quelque choses. » Tant que je n'aurais pas de boulot fixe, je devrais faire ses petits boulots. D'un autre côté c'était gratifiant d'aider les autres. « Reviens demain pour repasser les draps. »  Sauf quand on tombe sur des gens comme elle, incapable d’être aimable. Je lui dis alors au revoir avant de prendre le chemin du retour. 


J’ai toujours été du genre à me montrer positif, à toujours pointer le côté positif des choses. Mais je dois l’avouer, c’est compliqué à faire dernièrement. Rien ne m’avait préparé à la vie que nous avons aujourd’hui. La seule chose qui parvient à me remonter le moral, ce sont les lettres de mon amie, Ekaterina. La seule a avoir voulu garder contact avec moi. Mais il me fallait patienter encore une semaine avant le retour d’Elowen. Je devrais d’ailleurs trouver un moyen de la remercier pour ce qu’elle faisait pour nous. Ce ne devait pas être facile de transporter nos lettres tout en faisant son travail. Je devais dire aussi que je l’admirais. Elle avait réussi à se faire sa place en quittant Sina. A devenir indépendante. J’espérais être capable d’en faire autant…


Bref, j’attendais donc avec impatience la prochaine lettre d’Ekat. D’autant plus, que j’avais finalement oser lui demander des nouvelles d’Hélios. J’avais au début tenter de me faire une raison, de ne pas chercher à le contacter. Nos fiancailles étaient maintenant de l’histoire ancienne. Nous devions tout deux passer à autre chose. Mais il me manquait tellement. Et comme toujours quand je pense à lui, je passe machinalement la main sur le tatouage qui orne le creu de mon coude. Papa m’avait bien disputer en voyant ça. Je lui avais alors répondu que de toute manière, nous n’étions plus à Mitras, je pouvais bien faire ce que je voulais. Il n’avait plus rien dit. Sûrement aussi parce qu’il ne le voit pas souvent. Mes manches le couvre constamment. Comme en ce moment. 


Je me secoue quelques peu, faisant voler mes cheveux autour de ma tête. Non, ce n’était pas mon genre de baisser les bras et de me laisser gagner par des pensées négatives. Je devais me reprendre. Je me forçais alors à afficher un sourire et tournais dans le virage, m’apprétant à apercevoir notre nouvelle maison. Sauf que ce n’est pas la première chose que je vois. « Hélios... » Que je souffle. Comment est-ce possible ? Il ne savait même pas où j’étais… Mon coeur bondit de joie et très vite, ce sont mes jambes qui s’élancent. Et avant que j’ai pu réfléchir à ce que je faisais que je me rende compte que c’était une erreur, mes bras sons autour de son cou et je me presse contre lui. « C’est bien toi ! Tu m’as trouvé ! »

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Hélios Hawkins
Hélios Hawkins
Hélios Hawkins
+ MESSAGES : 4
Hélios Hawkins
Ven 17 Juil - 0:00
Tu jures. Tu grognes. Assis dos à la porte, tu entends Apollo et Sol discuter de toi de manière… fort peu agréable. Pourtant tu dis rien. Pourtant tu ne bouges pas. Tu écoutes juste ce qu’ils disent dans ton dos. Tu vois. Vous êtes pourtant des triplés. Et tu en es l’aîné. Pourtant si quelqu’un venait à vous observer à cet instant présent, il remarquerait que la fratrie Hawkins n’est qu’une douloureuse illusion. Tu es l’ainé Hélios. Tu es censé briller. Tu es censé être le roi, être majestueux, être le plus fort, le plus charismatique, le plus imposant. Celui qui fait ployer les autres devant lui, celui qui mène la danse. Or tu n’es rien de tout ça. Ou plutôt si, mais tu as appris à l’être aux côtés de tes frères, en les voyant agir. Tu vois, si tu écoutais ce qu’il y a au fond de ton coeur, tu passerais sans doute ton temps à lire. Tu ferais sans doute autre chose de tes dix doigts que de faire de la comptabilité pour reprendre l’entreprise familiale. Peut-être bien que tu serais devenu musicien si t’avais pu. Ou peut-être bien que tu serais devenu journaliste. Tout, mais sans doute pas ça.

Pourtant Hélios tu te tais. Tu te tais et tu subis. Parce que s’il y a bien une chose que tu ne supportes pas de voir dans le regard de ton paternel, c’est bien la déception que tu as pu lire une fois. Juste une fois. Mais cela a été la fois de trop. Alors tu avais enfermé au plus profond de toi ce petit être qui ne rêvait que de paix. Ce petit être pur et fragile qui voit les qualités de chacun, même du bas peuple que ton père et tes frères méprisent. Ce petit être que ton père ne supportait pas, faisant tâche dans la famille. Et depuis tu suis maladroitement les traces de tes frangins. Ouais. Eux qui sont censés te seconder, pas te guider. Et justement c’est de ça dont il est question derrière la porte. Tu vois, ils ne sont pas dupes. T’as beau porter un masque, t’as beau te montrer exécrable, froid, distant. T’as beau rabaisser - avec parfois du mal - les villageois et les servants. T’as beau avoir fait tout ton possible pendant tant d’années pour réussir à te dresser enfin devant ton père avec cet air fier et hautain qu’il attend de toi… T’as beau avoir réussi à devenir celui que tout le monde voulait, cet homme que ton père attendait avec tant d’impatience… t’as fini par craquer.

Parce que tu vois, on t’avait promis une femme. On est bien d’accord, si sur le moment ça t’avait cassé les burnes, si t’étais outré qu’on t’impose une jeune fille, toi qui en ton fort intérieur est légèrement romantique avec tous ces contes que tu as lu… Au final elle t’avait plu aux premiers abords. Son sourire si léger, ses yeux brillants de vie… Ça avait fait battre ton petit coeur plus vite dans ta poitrine… Pourtant t’avais agi comme un sale type hin. T’avais été gauche, affreusement maladroit avec cette fille. T’avais gardé cet air supérieur que tu t’étais imposé depuis tant d’années… autant dire que le courant était très mal passé au début, méfiant comme t’étais.

Force est de constater que ce n’est plus le cas aujourd’hui. T’as changé. Un peu. Si tu n’es pas honnête avec elle, si elle n’a jamais vraiment découvert ta véritable nature profonde - celle d’un jeune homme doux et pacifique - toi… tu l’as dans la peau. Parce que tu vois, t’as toujours pas digéré l’annonce de la rupture de vos fiançailles. Et ce que tu as du mal a supporté après plusieurs mois… c’est son absence totale. Parce qu’elle a tout bonnement… disparue des radars sans que tu ne saches pourquoi, même après avoir posé des questions et avoir tenté d'aller la voir. Et ça… ça t’y arrive pas. Et tu vois, ça doit se voir mine de rien, parce que toute ta famille te lance des regards soupçonneux… à raison.

Parce qu’aujourd’hui, après plusieurs mois passés à faire tes recherches. Après plusieurs mois à profiter de tes déplacements pour poser des questions, après avoir employé des individus peu fréquentables… t’as enfin une piste. Mais. Une vraie cette fois. Pas un cul de sac dans lequel t’es tombé si souvent et qui t’as fait hurler de rage non. Non. Aujourd’hui t’as mené ton cheval sur Chlorba et… et tu tournes dans le district, espérant retrouver ton petit ange. Et tu sais quoi? La chance te sourit enfin parce que… tu la remarques à la dernière minute, lorsqu’elle  se jette sur toi, te faisant tomber au sol. « Catalya? » que tu souffles en grimaçant. « C’est bien toi? » Tu prends le temps de la serrer contre toi un court instant avant de la faire se reculer. « Comment…. Qu’est-ce qu’il s’est passé? Pourquoi es-tu parti enfin? » et là t’es en colère quand même Hélios, comment ce petit bout de femme peut bien te mettre dans tes états pareils?  
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