Attack on Titan
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Para Bellum † Graham
Râdha Asgeïr
Râdha Asgeïr
Râdha Asgeïr
+ MESSAGES : 4
Râdha Asgeïr
Sam 13 Juin - 0:32
3h. 3h du matin. T’es là. Assise sur un toit, fixant la mince lueur qui filtre à travers une fenêtre. Tu pousses un profond soupir, sachant que tu ne peux pas te permettre d’agir maintenant sous peine de verser le sang d’un innocent. Alors tu regardes les étoiles qui scintillent autour de toi, pensive. La lune est ronde et brillante, étincelante boule de cristal qui se réverbère à la surface de l'eau de la fontaine se situant au milieu de la place du village. Doucement, tu t’en approches, y plongeant tes mains en coupe pour en recueillir cette eau fraîche. Ayant fini de t’abreuver, tu observes ton reflet. Tes yeux gris aciers regardent sans vraiment les voir tes cheveux blonds retombant devant tes paupières. Mh. C’bien trop long tout ça. Il va bientôt falloir que tu t’en occupes. Tu finis biens vite par te détourner de cette reflection, écœurée par ce que tu y vois. Tu ne supportes plus de te voir.

6h. 6h et c’est le chant d’un coq qui te tire de ton demi sommeil. Tu ouvres les yeux avec difficulté et bailles à t’en décrocher la mâchoire. Tu te grattes le menton, pensive. Et tu ramènes ta veste sur tes épaules, frissonnant, et fixes sans les voir les étoiles au dehors, perdu dans tes sinistres pensées… Tu soupires. Et jettes un regard autour de toi. Tout est calme, si calme… Tous dorment d’un sommeil de plomb sans savoir que bientôt… Une famille entière ne se réveillera jamais. Tu rabats ta capuche sur la tête. L’heure a sonné.

Tu t’arrêtes devant la large demeure, t’étant mise en marche après avoir enfin vu le médecin partir. Tu entends déjà une multitude de bestioles aboyer. Tu pousses un soupir et souris, lasse. Ils pensent tous que cela les protègent... Tu le sais. Ils te voient. Les gardes ont déjà dû réveiller la famille et doivent être en train de chercher à les évacuer. Allons bon. Ne sont-ils donc pas las de fuir à travers les districts? Tu l’es en tout cas. Alors pour la forme ils s’enfuiront dans cette macabre forêt derrière et tu les poursuivras… Puis tu les tueras… Chacun. Sans état d’âme. Tu rempliras ton contrat comme à chaque fois. Tu élimineras ceux qui se soulèveront devant toi… C’est ainsi. Tu te diriges vers le mur et grimpes agilement dessus, sans effort apparent. Arrivé en haut, tu t’accroupis et scrutes l’obscurité. Quatre chiens se dirigent vers toi. Accompagnés par quelques gardes dotés d’armes. Tu soupires et vises. Deux hommes tombent avant que tu saisisses ta lame. Cette dernière siffle tandis que tu tournoies sur le mur. Ta lame coupe en deux les bêtes. Tu grognes lorsque l’une d’entre elle te mord sauvagement la cuisse, mais tu te débarasses rapidement de celle-ci.Tu jures et prend appuie sur le muret, descendant le long de celui-ci. Puis tu avances lentement au milieu des fougères. Tu comptes les corps. Chacune des bêtes reposent, baignant dans leur propre sang. Tu enjambes les corps avec un détachement total et marche vers la demeure. Tu soupires. Remplace ton chargeur vide et essuie ta lame sur ta cape. Puis tu ouvres la porte à la volée.

Tout est silencieux. Tu grimpes à l'étage sans trouver la moindre résistance. Arrivé en haut, des coups de feu fusent. Tu te caches derrière le mur, jurant. Prenant une inspiration, tu fermes les yeux et comptes. Lorsque le garde est à sec, tu sors de ta cachette et lui tranche la gorge. Le carnage terminé, tu t’approches de la porte close et l’ouvre d’un coup de pied. La femme est là. Avec son enfant. Livide. Une arme pointée sur toi. Avant qu’elle n’ait pu faire quoi que ce soit, tu fonds sur elle, lui enfonçant un poignard dans le coeur. « Où est ton mari? » La femme te fixe, un éclair de colère passant dans ses yeux. « Je le trouverais sans toi. » Tu soupires et remontes la lame, la tuant. Tu te tournes alors vers l’enfant, le regard dénué d’émotion. « Pardon. » Et tu tires.

Après avoir maquillé en accident ce qui vient de se produire, tu cours. Faisant fi de la douleur dans ta cuisse. Il ne te reste que le mâle. Quel pourriture d’avoir laissé derrière lui sa femme et son fils. Cela fait bien longtemps qu’il est parti. Il ne fait que retarder l’inévitable. Alors tu suis les indices laissés sur son passage. Des bois tu te retrouves à te hisser sur un cheval pour cavaler toute la journée jusque Chlorba, ton district natal. Ton flaire t’amènes jusqu’à une auberge dans laquelle tu te décides de t’arrêter. Non seulement parce que tu penses que ton homme s’y est terré, mais aussi parce qu’il te faut te reposer, avaler quelque chose et t’occuper de cette blessure. De toute manière tu ne te fais pas d’illusion, même si cet homme décide de reprendre le large… Tu le retrouveras aisément. Alors tu vois, tu entres dans l’auberge, tu vas te mettre dans un coin, celui tout au fond pour avoir une vue d’ensemble sur la pièce - et sur la porte - tu laisses ton regard couler sur les visages, fine observatrice. Tu ne le laisseras pas s’échapper. Soupir. Tu lances un regard au bandage fait à la va vite à ta cuisse, puis finis par décréter que tu peux bien manger un morceau avant. Alors tu lèves la main et attend que l’un des serveurs s’approchent de toi.
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Graham J. Hansen
Graham J. Hansen
Graham J. Hansen
« unknows »
+ MESSAGES : 3
Graham J. Hansen
Jeu 25 Juin - 10:04
Tu l’as reconnue. A la minute même où cette femme, cette jolie blonde, est entrée dans ton auberge, ton regard s’est posé sur elle comme un automatisme, et ton cerveau s’est chargé de faire le reste. L’analyse. Le sentiment familier. La fouille dans les souvenirs. Les images du passé. Et puis un nom, un prénom, tout ce qui va avec. Tu n’es pas allé vers, cependant. Tu es resté à ta place, derrière le comptoir. Tu n’as fait que l’observer, longuement, noter les changements. Ce n’est plus tellement celle que tu as connu, Graham, tu le sens d’ici, sans même l’approcher. Physiquement, elle n’a pas tant changé, le temps à fait son œuvre, autant qu’il l’a fait sur toi. Son regard semble différent. Son attitude, aussi.

Et tu vois, Graham, toi qui as toujours été proche de ta famille, toi qui es du genre à prendre soin de ceux qui sont proches de toi, malgré le temps qui te manques, bien souvent, et bien, devant cette femme, tout droit sortie de ton passé lointain, tu ne fais rien. Tu pourrais pourtant l’approcher, tu pourrais … ouais, non, tu n’en sais rien, finalement, tu te vois mal l’interpeler comme un sauvage, tu te vois mal faire comme si vous vous étiez quitté la semaine dernière, alors, que, franchement, plus tu la regarde, là, bien à l’abri derrière ton comptoir, plus tu as l’impression que tes souvenirs en commun avec cette blonde te viennent d’une autre vie, littéralement.

Tu finis par envoyer Vega, parce qu’évidemment, tu l’observes, alors, t’es le premier qui la voit appeler, lever la main. Tu pousses la petite Koenig, en lui disant de prendre la commande de la blonde, tu la laisses transmettre, faire son travail, même si tu sens qu’elle t’observe, en coin, en attendant le plateau repas de Râdha. Alors, tu sais quoi ? Finalement, c’est toi, qui attrapes le plateau, sous le nez de la petite serveuse, tout en le maintenant en équilibre sur ta main à plat, tu passes une main sur la tête de Vega, et tu l’entends protester, alors tu finis par lui sourire, l’envoyer prendre ta place au comptoir, tandis que toi, tu traverses la salle avec le plateau que tu déposes devant ta … connaissance.

Tu ne dis pas un mot, dans un premier temps, en revanche, Graham, tu prends le culot de t’asseoir face à elle, et de poser les coudes sur la table en bois, pour l’observer un instant. « Ça faisait longtemps, Râdha. » De longues années, en vérité. Tu ne l’as pas revue à Chlorba depuis des lustres, et pour cause, elle avait fini par rejoindre l’armée, cette institution dont tu te méfies comme la peste. Pire. Les Brigades Spéciales. Autant dire que, si vous aviez été proches à un moment donné, cette décision de sa part avait fini par mettre un point final à ce que vous aviez. « Qu’est-ce qui amène les Brigades Spéciales dans notre modeste District. » Oui. Toi aussi, tu as changé, parce que, derrière ta question anodine, il y a le Chef de la Résistance qui rôde, écoute, surveille, analyse.
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