Attack on Titan
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Il n'est pas de plus grande douleur que de se souvenir des temps heureux dans la misère. (Echo)
Zeke L. Hansen
Zeke L. Hansen
Zeke L. Hansen
+ MESSAGES : 4
Zeke L. Hansen
Ven 5 Juin - 13:28
T’as mal dormi. Mal réveillé. Mal mangé. Mal coiffé. Ne cherche pas, mon grand, t’es si mal que totu ce que tu fais dans ton quotidien se passe mal. Ça se voit sur ta tronche, parce que t’as l’air d’une épave. Ta barbe semble même plus hirsute que jamais, et des cernes sous tes yeux prouvent que t’as peu dormi, l’odeur sur toi que c’est due à l’alcool. Et toi, pendant de longues minutes tu restes effondré sur le sofa de ta petite maison. Tu y dors… t’arrives pas à retourner dans le grand lit deux places parce qu’elle te manque. La seule fois où t’as essayé, Zeke, tu t’es réveillée en lui parlant avant de te souvenir que, non, elle n’était plus là. Pourtant, tu en as fini de ton repos de quelques jours que ton patron t’a donné quand t’as laissé tomber une armoire toute ouvragée, amenée là pour réparation. Il n’arrêtait pas de te dire, depuis des jours, que t’étais dans la lune, mais là, ça a été le summum. Alors tu as pris quoi ? Une semaine de repos, loin de tout, t’es passé voir Graham, t’as fait coucou au plus petit, et puis tu es resté chez toi à tiser.

« Allez, bouge-toi, mon grand. »

De toi, à toi, même, parce qu’à ce rythme tu ne vas jamais passer sous la douche. Tu regardes le plafond depuis trop longtemps et même là, dans les noeuds des poutres de bois, tu as l’impression d’y voir ses traits, ou des souvenirs communs. Alors, à la place tu te lèves, tu glisses sous la douche glacée. C’est tout ce qu’il te fallait pour qu’en surface tu reviennes à la vie. Tu te secoues, tu décroches l’odeur aigre de l’alcool de toi, tu te coiffes, retaille ta barbe puis tu sors, pour quitter enfin ton chez-toi. Aujourd’hui, tu dois commencer par aller faire un tour d’un quartier que tu connais bien trop. L’endroit où tu travailles a été appelé en renfort sur les maisons de Trost les plus abîmées. Ce que t’avais pas prévu, Zeke, c’est que le quartier de Trost te rappellerait à ce point la jeune femme que tu as fréquentée quelques mois. Et toi, t’as presque cet espoir stupide de la voir, devant chez elle, sans te dire que ce serait malvenu. T’as trop d’espoir, ça te tuera un jour.

¤ ¤ ¤

Le quartier a changé, tu t’en rends compte quand tu arrives dans la rue où Echo vit. Ici tout est abîmé, aucune maison n’est habitable et toi, mon grand, ça te sert le coeur. Tu viens de Chlorba, tu y as ta maison, mais puisque tu étais de plus en plus fourré à Trost, ton patron voulait te muter dans la boutique de la ville, qui avait bien besoin de toi. Avant le festival, tu envisageais de trouver une maison pour t’y installer… avec elle. T’en avais pas trop parlé, tu voulais la bâtir ou la rénover, lui créer l’endroit parfait. Et puis tout s’est effondré, au littéral comme au figuré.

Tu viens de finir de sortir un ensemble de poutres effondrées sur une maison, quand tu te retournes pour regarder sa maison. Ton coeur se serre, et sans vraiment savoir pourquoi, tu t’avances vers la bâtisse en miette et tu restes là, longtemps. Et c’est en regardant chaque morceau qui te rappelle un peu quelque chose avec elle à chaque fois que tu vois ce truc briller. Sans savoir tu t’approches, tu te penches, tu finis par soulever une immense poutre à la force brute de tes bras et quand tes doigts se referment sur le bracelet finement ouvragé que tu as vu Echo porté si souvent que tu le reconnaîtrais entre mille, ton coeur bat fort. D’un seul coup, tu crains pour elle, sans savoir pourquoi et tu quittes ton travail et cette maison, pour partir au pas de course vers la garnison avant de t’arrêter aussi sec.

« Echo. »

Elle est là, juste devant toi. Tu craignais pour elle, mais elle est là saine et sauve, en un seul morceau. Et toi, tu paniques, tu t’arrêtes, tu tends une main vers elle sans oser aller vers elle, et finalement tu la laisses retomber le long de ton flanc, mais tu combles la distance qui vous sépare en forçant sur ton visage pour afficher ce sourire de surface.


« Je suis content de te voir. Je… Je te cherchais. Et tu passes une main dans tes cheveux. Je ne travaille pas loin, dans le quartier. J’suis envoyé pour prêter main-forte aux réparations et je suis passé devant chez toi… Je suis désolé pour la maison. Ça va ? Tu… Tu as trouvé où loger ? »
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Echo Skelin
Echo Skelin
Echo Skelin
+ MESSAGES : 6
Echo Skelin
Sam 6 Juin - 11:36
Pas facile, d’encaisser Trost, quand on y vit, hein, Echo. Pourtant, ma grande, même si tu t’es vite rendu compte que ta maison avait littéralement été écrabouillée, tu as fait en sorte de garder la tête froide, tu ne t’es pas démontée, tu as soupiré, et tu n’as rien dis de plus, même si tu as fini par te détourner des décombres pour n’y revenir qu’une semaine plus tard. Et là, encore, tu n’as pas réussi à t’attarder dans les ruines de ton chez toi, tu as récupéré quelques petites choses, des vêtements, des bibelots, des souvenirs, tu as fait un tour rapide de ce que tu pouvais reprendre ici, tu as tout enfermé dans une valise, et maintenant, douloureusement, c’est ta vie qui se résume à cette valise. Mais tu ne pleures pas. Tu ne le fais même pas dans ton coin, parce que tu estimes que tu n’en as pas le droit. Tu n’as … rien perdu d’irremplaçable. Mis à part des souvenirs, des cadeaux, des choses que tu aimais, mais, au final, ce ne sont que des objets, du matériel, et toi, tu as une fille riche derrière toi. Tu peux demander à revenir à la maison, tu peux demander de l’argent à ton père pour racheter tes vêtements, et même une maison, en clair … tu n’es pas perdue, quand Trost rouvrira ses portes, tu pourras tout recommencer, et reprendre le cours de ta vie. Ce n’est pas le cas de tout le monde, tu le sais, alors tu estimes avoir de la chance, et tu ne dis rien, absolument rien.

En fait, tu te concentres sur ton travail. Tu es préoccupée, ça, c’est un fait, alors tu essaies à tout prix de faire passer, parce qu’en ce moment, tu collectionnes, tu vois. Tu as été particulièrement stressée durant une longue période avant tout ça, à cause de tes parents, notamment, de déclin de leur couple. Pourtant, Echo, tu as grandi en admirant leur amour sans faille. Un couple qui a traversé tant d’épreuve, jusqu’à se hisser presque au sommet et qui maintenant, ne se supporte plus. Certains peuvent laisser leurs parents se séparer sans réagir, toi, ça t’a touchée. Beaucoup trop. Au point de te faire remettre en question bien de trop choses, ton rapport avec l’amour, par exemple. Pourtant, ça se passait bien. Il y avait Zeke, dans ta vie. Un bel homme, un homme solide, aussi. Ça ne t’a pas empêché de mettre fin à votre relation, comme ça, du jour au lendemain, sans trop d’explication, tu as juste décrété que c’était terminé, et que tu ne voulais plus de lui. Ensuite, tu as essayé de reprendre ta vie … et ça ne s’est pas passé comme tu l’imaginais. Tu oscilles entre les regrets, la colère, la tristesse, quand tu t’apaises un peu, c’est parce que tu te remplie la tête de mensonges, quand tu essaies de convaincre à tout prix que tu avais raison.

Et tu traînes, aujourd’hui. Tu n’es pas censée travailler, mais tu es là quand même. Tu fais de ton mieux, tu t’occupes l’esprit, et les mains, tu pourrais te reposer, parce que, tu en as bien besoin, ton corps le réclame, tu t’es encore effondrée hier, tu as fait peur aux soldats qui ont dû te transporter vers un médecin. Tu ne manges pas assez. On t’a forcé à le faire, depuis, tu n’as pas repris de repas, mais pour l’instant, tu te sens bien, tu ne le sens pas, alors évidemment, tu n’y penses pas, parce que, tu n’es pas folle, tu ne cherches pas à te faire du mal de façon consciente, tu le fais sans même y penser.

Tu traverses la cour, du moins, tu as le temps de faire trois pas dans la cour, très exactement avant de t’arrêter, de te figer, de te retrouver face à face avec Zeke et de … ne plus savoir que dire, que faire. Ton prénom t’arrive dans les oreilles. Une main tendue qui ne le reste pas. De l’inquiétude. C’est stupide, il ne devrait pas se faire du souci pour toi, tu l’as abandonné, probablement que tu lui as fait du mal, et tu l’as fait très égoïstement, en plus, tu as une pris une décision pour deux, pour te préserver toi. « Oh. » C’est tout ce que tu trouves à dire, sortir. Tu ne parviens même pas à le regarder, tu détournes les yeux, tu les perds ailleurs, loin. « Je vais bien, ce n’est qu’une maison, je loge ici, au QG, le temps de me retourner et de trouver autre chose. » De toute façon, les prix de l’immobilier ici allaient probablement s’effondrer. « C’est sympa d’être passé. » Même si toi, tu t’en serais bien passé, d’ailleurs, tu continues ton chemin, maintenant, tu passes près de lui, tu le dépasses, tu fuis.
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Zeke L. Hansen
Zeke L. Hansen
Zeke L. Hansen
+ MESSAGES : 4
Zeke L. Hansen
Dim 7 Juin - 16:57
Ça te remue complètement de la voir devant toi. C’est fou, ça, mais tu la trouves tellement belle, Zeke. Comme si c’était au premier jour, à celui de votre rencontre. Tu l’as aimé, tu sais que tu l’aimes encore et pourtant tu retombes amoureux d’elle aussi sec. Parce qu’Echo est une magnifique jeune femme, elle est de celles qui te font croire à nouveau en l’amour. Elle a ce truc, cette fraîcheur, qui t’a toujours fait tourner la tête.

Alors oui, devant elle tu viens lui demander si tout va bien, tu oses lui parler de sa maison parce que ça t’inquiète qu’elle n’ait nulle part où vivre. Tu es sincère, tu ne penses pourtant pas en prendre ou demander trop, mais quand elle te répond, tu comprends que non, tu n’es probablement pas le bienvenu. Et comme le jour où elle t’a dit qu’elle te quittait, tu as la même douleur qui explose en toi, cette même incompréhension aussi.

« Au QG ? Ça doit être sommaire. Si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas à me le dire, je pourrais te le ramener quand je reviendrai bosser à Trost. »

Et vraiment, t’essaies juste d’être gentil, de lui montrer qu’elle n’est pas seule et qu’elle peut compter au moins sur toi dans ce moment difficile de sa vie, mais elle est déjà en train de te repousser. Un instant et elle se remet en marche, elle te dépasse et toi tu restes immobile avec le coeur en miette. T’inspires à fond et si tes yeux ne tombaient pas sur le bracelet, sûrement tu abandonnerais là, mais tu ne peux pas.

« Attends, Echo ! »

Tu te retournes vivement et en quelques longues foulées tu viens l’arrêter d’une main sur la sienne. Il te suffit d’une petite pression sur son bras pour la retourner face à toi, sans violence, sans vraiment lui empêcher un mouvement de reculer pour que tu la relâches. Et tu la regardes, tu hésites et finalement tu viens soupirer profondément.

« Ne me fuis pas. Je ne vais pas te faire de mal, et si j’ai agi de la sorte, alors je m’en excuse. Ta voix est un murmure et tu finis par attraper sa main, al retourner et ouvrir sa paume vers le ciel. Tiens, j’ai trouvé ça chez toi, je sais combien tu y tenais. »

Tu laisses retomber le bracelet dans sa main, tu refermes ses doigts dessus et tout en doucement tu viens relâcher sa main avant de reculer d’un pas. T’as l’air d’un gosse qui a fait une connerie, Zeke, c’est affreux à voir. En enfonçant fort tes mains dans tes poches, comme pour lui montrer que tu ne vas pas la retoucher sans son accord, tu finis par souffler.

« Je ne suis pas ton ennemi, et je pensais que je pourrais au moins être ton ami, encore plus face à ce que tu traverses. Je suis désolé que ma présence t’importune à ce point, Echo. Tes yeux se tournent vers le quartier d’où tu viens, où sa maison se trouve. Je vais peut-être y retourner. »

Peut-être, parce qu’en vérité, là tout ce que tu veux c’est rester, la serrer dans tes bras et t’assurer qu’elle va bien. Et tu veux tellement qu’elle ne s’échappe pas, qu’elle ne te tourne pas le dos que tu restes là, tout mal à l’aise devant elle.
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Echo Skelin
Echo Skelin
Echo Skelin
+ MESSAGES : 6
Echo Skelin
Sam 20 Juin - 2:04
C’est ça, Echo. Va-t’en. Tu n’es clairement pas très honnête, ma grande, sur ce coup, parce que, tu fuis pour plein de raisons. Déjà, parce que, ça fait sacrément mal quand même de te retrouver face à lui. C’est paradoxal, parce que, au fond, tu sais pertinemment que tu l’aimes encore, tu essaies simplement de te convaincre que ça finira par passer. Ouais. Loin des yeux, loin du cœur. Tu comptes là-dessus. Le problème, c’est que, s’il réapparaît sous tes yeux, avec ce regard, cette voix, cette mine que tu lui trouves bien fatiguée, tu ne pourras pas passer à autre chose, ton cœur ne l’oubliera pas. Tu t’en veux, aussi. Tu l’as fais souffrir, égoïstement, juste parce que tu as peur d’avoir mal, tu lui en fais, du mal. Et tu t’en fais aussi, c’est ça le pire. C’est bien là la chose la plus idiote dans toute cette histoire … c’est qu’en voulant éviter quelque chose, tu l’as tout bêtement provoqué. Et tu ne t’en rends pas compte. Tu n’admettras pas. Tes parents se déchirent, Echo, tu ne veux pas que ça t’arrive, lorsque tu seras tombée irrémédiablement amoureuse. Malheureusement pour toi, c’était déjà trop tard pour songer à des solutions pareilles étant donné que … tu l’aimes. Vraiment. Pour de vrai, pour de bon.

Et tu te détournes, oui, tu continues ton chemin, tu traces ta route, tu fais probablement mine d’avoir du travail, des choses à faire. Ce n’est pas le cas. Et tu te sens faible. Fatiguée. A bout de forces. Tu ne veux pas qu’il voit ça, hein. Tu ne veux pas non plus que l’un de tes moments de faiblesse te trahisses devant lui. Le problème, c’est qu’il insiste, c’est que, s’il te laisse faire quelques pas, sa main vient tout de même accrocher la tienne, et tu frissonnes sous ce contact, parce que … ça fait longtemps que ta peau n’a pas touché la sienne. Ça te manque. Et il te relâche, avant que tu n’aies le mouvement pour reprendre ta main. Puis tu soupires. Parce qu’il ne te facilite pas la tâche, tu n’as pas le droit de le blâmer, vraiment pas, pourtant … tu le fais quand même. Tu détournes les yeux, encore, comme pour t’empêcher à tout prix de croiser son regard. Et il revient, oui. Encore, Echo. Encore un contact physique. Sauf que cette fois, il vient juste déposer un petit quelque chose dans ta paume, le contact du métal froid dans ta main te fais poser les yeux sur l’objet et tu reconnais le bijou. Un cadeau de ta mère. Tu le fixes, un instant, et puis il referme tes doigts dessus, te relâches, recules encore, et tu ramènes ton poing fermé sur le petit objet tout contre ton cœur. « Merci … » Parce qu’il a raison, tu y tenais, et tu n’as pas osé retourner chez toi, tu n’as attrapé que quelques affaires, le reste … tu n’as pas pu le récupérer, c’était trop dangereux, c’est ce qu’on t’a affirmé quand tu as essayé de fouiller, de déplacer des choses. La ruine de ta maison était branlante, tu aurais pu te prendre ce qui tenais encore un peu debout sur le crâne, tu as préféré éviter.

Tu te mets à piétiner, gênée. Tu continues d’avoir envie de fuir, c’est un fait … mais il a pris le risque de regarder chez toi, il a pensé à toi, il t’a ramené ce bracelet, et surtout, il est là, devant toi, et ça te freines. Tu n’y arrives pas. Ou difficilement. Le pire, c’est que ça fait mal de l’entendre vouloir essayer d’être ton ami, à défaut de plus. Au fond, ton cœur te hurle que ce n’est pas ce que tu veux. « C’est pas ça … » Non, mais tu ne peux pas lui dire la vérité. Tu n’as même jamais donner de raison à cette rupture que tu as voulue. C’est dire. Tu n’as pas été tendre avec Zeke, alors que, tu vois, Echo, lui, il a toujours été atrocement bon, gentil, doux avec toi. Tu te sentais bien à ses côtés. Tu as laissé derrière toi un homme qui te plait plus qu’aucun autre. Et c’est dur, de se dire que tu as fais cette connerie, que tu es la responsable de ce désastre.

« Tu retournes … dans mon quartier ? » Tu finis par demander, en rangeant le bracelet dans ta poche de veste, que tu fermes bien, avant de relever le nez. Tu devrais rentrer, ou aller manger, étant donné que tu n’as rien avaler, si ce n’est de l’eau, depuis deux jours. « J’peux venir ? Le type de la Garnison ne voulait pas que je reste, il disait que ça pouvait s’écrouler mais … j’aimerais bien voir si je peux récupérer quelques affaires, encore. » Parce qu’avec lui, tu as confiance, il sait ce qu’il fait. Mais ça, tu ne le diras pas, évidemment.
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