Attack on Titan
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Où va t-on mademoiselle ? - Dans les étoiles ! (Astrid)
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 94
Kelsier Hodgen
Jeu 4 Juin - 14:49
Tu ne sais pas trop bien pourquoi, mais tu vois, Kelsier, ça, c’est typiquement le genre de mission qui te gaves. Tu as la désagréable impression d’être un suiveur, un garde du corps pour ces tarés de scientifiques, et encore, mon vieux, quand c’est pour Garroway et ses histoires de captures de titans – que tu ne comprends toujours pas, ne nous mentons pas – tu sais que ça promet un minimum d’action, et que tu as avoir une utilité certaine. Mais là. Là, tu as presque tendance à te dire que c’est se foutre de la gueule du monde. Alors, ouais. T’es en vrac, sur la première partie de cette mission de merde. Déjà, parce que t’as un membre de moins dans ton escouade, parce que, t’as donné de détails à personne, mais que Wynisen est venue te voir pour t’annoncer qu’elle était enceinte, et que toi, ça t’a fait quelque chose. Immédiatement, tu as pris les devants, tu lui as ordonner de rester en retrait, et si tu t’attendais à ce qu’elle proteste, elle n’en a rien fait. Elle t’a même envoyé un sourire, un sourire … reconnaissant. Et t’as compris que tes craintes d’avoir une femme enceinte dans ton escouade, en service actif étaient fondées. Tu refuses ce risque. Tu ne mettrais pas la vie d’un bébé innocent en jeu.

Du coup, tu as été pensif sur tout le trajet. Tu n’as pas dit un mot, tu t’es contenté de distribuer les ordres, de demander à Koenig de se rabattre sur toi en l’absence de son équipière, et puis, c’est tout. De toute façon, il n’est rien arrivé sur le chemin, un titan ou deux, rien d’exceptionnel, et une fois dans le château, tu laisses les chevaux être installés à l’arrière de la bâtisse, tu observes un instant Parker et Doorn qui sont déjà sur le pied de guerre pour gérer leurs histoires de canons à tester. Ensuite, tu prends une partie du château, tu embarques Sage avec toi, et tu envoies Astrid et Adams couvrir la seconde partie de votre zone. Il n’y a rien. Rien à signaler. Pas un titan. Que dalle. Et tu sais quoi ? Ta seule distraction, c’est Azur qui déboule de nulle part au détour d’un coin de cette ruine, avec derrière lui, la petite Jude. Et toi, tu lui lances un sourire étrange, mais qu’il saura comprendre, avant de soupirer en voyant qu’Adams est déjà en train de n’en faire qu’à sa tête.

En début de soirée, tout est plutôt calme, mon vieux, et si tu évites la cour avant du château après le repas, tu sors prendre l’air en allant te poser sur ce qui semble être les ruines d’une écurie, ou d’un bâtiment attenant au château, à l’ouest de l’édifice, à l’opposé de la tour où tu sais que Parker et sa bande sont installés. Tu prends le temps de souffler. Une bouteille à la main, tu viens boire une gorgée d’alcool fort, une seule, avant de lever les yeux au ciel pour t’apercevoir que plusieurs étoiles se sont mises à filer dans le ciel, et toi, tu te perds dans ce spectacle, silencieux, et étrangement calme.
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
+ MESSAGES : 139
Astrid Eïvinnd
Ven 5 Juin - 1:00
Une mission. Une nouvelle. Tu ne sais pas quel est le rythme des sorties de l’Exploration en temps normal mais on peut dire que tu les enchaines en ce moment. Entre Trost, la mission de renforcement du mur, et cette sortie, on peut dire que tu as eu un beau baptême du feu. Mais tu vois, contrairement à la dernière mission où tu étais sous les ordres du Capitaine Malcal, aujourd’hui tu es sous les ordres de Hodgen. Ton Caporal. Et si tu trouvais que ta première mission daubait du cul, cette fois ci il n’en n’est rien. Tu ressors bien plus confiante que la première fois, sans doute aussi parce que tu as abattue nombre de titans  et que ça te rassure de savoir que tu es en mesure de te défendre, de voir que tu n’as pas perdue la main. Sans doute aussi parce que tu as une entière confiance envers Hodgen, bien que tu ne saches comment te comporter avec lui lors de cette sortie, au beau milieu de tout le monde.

Pourtant tu ne dis rien. Le trajet se déroule en silence ou presque. Parfois Theresa vient t’embêter avec sa monture, te lancer quelques clins d’oeil et toi, amusée tu lui réponds forcément tout en continuant de regarder autour de toi. Ça te change de la mission avec Malcal en tout cas, ici tout le monde se connaît plus ou moins et peut compter l’un sur l’autre. Tu n’as pas peur cette fois ci, tu n’es pas méfiante, et si tu sais que le danger rôde, tu te sens bien plus en sécurité. C’est une fois arrivée devant le bâtiment qui commence à tomber en ruines que tu lèves les yeux, surprise. Tu ne connais pas ce bâtiment. Tu ne l’avais jamais vu mais il te parait immense. Finalement après avoir garé ton poney tu te retrouves avec Theresa à couvrir une partie du château. Et si tu regardes Hodgen s’éloigner sans un mot de plus, tu rejoins bien vite Theresa.

Tu ne sais si les autres ont eu à faire à des titans, mais Adams et toi n’en rencontrez aucun sur votre chemin, si bien que Theresa finit par s’ennuyer et te propose une partie de cache-cache à laquelle tu ne peux te soustraire. Si tu t’amuses avec elle et si vous vous amusez à vous faire peur pendant quelques heures - tout en remplissant votre mission bien évidemment - l’heure du repas finit par sonner sans que tu ne l’ai retrouvée. Ce n’est qu’une fois à table que tu la vois s’empiffrer un peu plus loin et que tu finis par t’installer avec elle non sans lui donner une légère claque derrière la tête. « Je t’ai dit des squats pour ton cul. Pas de t’engraisser avec de la graisse de poulet. » Que tu soupires en riant avant de manger à ses côtés.

C’est une ombre qui s’avance doucement, sans faire de bruit qui te pousse à rester dehors au lieu d’emboîter le pas d’Adams pour aller te coucher. Si tu prends peur au début, tu finis bien vite par remarquer qu’il s’agit de Hodgen qui s’éloigne de la foule… du périmètre de sécurité… entièrement seul. En territoire titan. Alors tu pousses un soupir, et toujours équipée de ton attirail tu finis par le suivre en silence après un moment de réflexion. Il finit par se poser sur un amas rocheux, seul avant de lever le regard vers le ciel où les étoiles tombent. Si tu restes quelques secondes ainsi à contempler et ton Caporal, et le ciel, tu finis par t’avancer vers lui doucement et te poser à ses côtés en silence. Tu ne dis rien pendant quelques minutes, tu attends que le ciel se calme, profitant de ce silence qui vous entoure, et c’est lorsque les étoiles s’accordent une courte trêve que tu viens murmurer doucement. « C’est magnifique n’est-ce pas? » Tu as le menton posé sur tes genoux, recroquevillée sur toi même les yeux rivés vers le ciel. « Mon père disait souvent que le bonheur était aussi fugace qu’une étoile filante dans le ciel et qu’il pouvait disparaître à tout instant. » Tu laisses quelques minutes passer, le temps le d’autres étoiles tombent avant de reprendre la parole. « Je crois que je n’ai compris que ce qu’il voulait vraiment dire par là que lorsqu’il a disparu. » Et c’est d’ailleurs pour ça que tu as décidé de vivre ta vie pleinement. C'est pour ça qu'au final tu as terminé par intégrer l'Exploration après tant d'années. Que tu croques la vie à pleine dents. « Je ne me poses plus de questions. Je profite. Je tente d'avoir ce que je désire... » Tu finis par poser ta tête sur ton genoux pour te mettre à l’observer. « Je peux rester à tes côtés pour profiter de ce spectacle avec toi? »
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Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 94
Kelsier Hodgen
Sam 6 Juin - 11:57
Tu n’aimes pas le changement. Les chamboulements. Quand c’est soudain, comme ça, tu as l’impression de perdre le contrôle, et au fond, probablement que ça te fait peur, parce que, ça te fait prendre conscience que tu ne peux pas contrôler tout. Tu peux guider tes hommes – tes femmes en l’occurrence – pour les garder en vie en mission, c’est ça, ton travail, Kelsier. Tu peux faire en sorte que cette escouade fonctionne, pour travailler, mais pour le reste, tu n’es pas le maître, tu n’es que spectateur. Ce qui leur est personnel reste personnel, parfois, ça impact sur toi, mais tu n’as pas d’autre choix que de l’accepter, parce que, tu n’es pas du genre à mettre ton nez dans les vies de tes soldats, tu ne t’appelles pas Bailey. Alors, tu ne sais pas trop comment réagir, Saskya absente durant des mois, le fait de devoir prendre en compte que maintenant, cette fille a changé, qu’elle a une vie, une famille, qu’elle sera mère, quand elle reviendra. Des années que c’est ton binôme, aujourd’hui, tu dois faire sans, tu ne sais même pas si tu es déçu, chamboulé, dérangé, ou juste content pour elle. C’est un mélange, sans doute, parce qu’au fond … il y a de la joie pour ton équipière, autant de l’inquiétude quand tu te rappelles qui est le père de ce futur bébé.

Et te voilà, à regarder le ciel intensément, comme si ce dernier avait la réponse à toutes des interrogations du moment. Tout ira bien, Hodgen, tu le sais, tu n’en doutes pas une minute, il n’empêche que tu dois t’y faire, à ce que les choses évoluent. A ce que la vie apporte son lot de surprises et d’imprévus. C’est le cas dans la tienne aussi, après tout. Tu t’es engagé dans ce truc avec l’un de tes soldats, et tu ne sais même pas ce que c’est. Tu ne sais pas non plus si tu as bien fait. Peut-être que tu as merdé, hein, peut-être que tu finiras par blesser cette femme, parce que, tu ne sais pas ce qu’elle attend de toi, mais toi, tu n’es pas certain de pouvoir lui offrir ce qu’elle désire. Tu peux bien profiter, et la faire profiter de ces échanges charnels que vous partagez … mais pour le moment, c’est bien tout ce que tu es capable de donner de façon plus ou moins stable.

Tu soupires légèrement, lorsque cette voix vient interrompre ta contemplation d’étoiles filantes, tu l’as reconnue, alors, tu tournes la tête et tu laisses ton regard glisser, s’accrocher à elle, et y peser un bon moment, tandis qu’elle garde le nez tourné vers le ciel animé. « Mh. » C’est tout ce que tu réponds. Parce que c’est bien connu, tu ne sais apprécier la beauté des choses qu’en solitaire, dans ta tête, tu n’es pas celui qui va s’extasier à haute voix, même si elle a raison, même si c’est vrai, même si ton avis est le même que le sien. En revanche, tu l’écoutes. Voilà qu’elle te parle de sa famille, Kelsier, et ça te … tu ne sais pas trop ce que ça te fait, mon grand, mais ça fait bizarre. Tu te sens désarçonné, face à ce qu’elle te raconte, ce n’est rien, pourtant, mais elle parle de ses parents avec toi, elle se met à ouvrir un chemin, pour toi, vers sa vie personnelle, le genre de vie qu’un soldat cache bien souvent derrière lui. Elle partage ça, avec toi, et toi, tu te rends compte encore une fois du déséquilibre qui risque de régner entre vous. Elle va s’ouvrir, elle le fait déjà. Tu resteras fermé, parce que, tu es comme ça. Elle parle de son père, tu refuses de parler du tien, parce que, tu ne le portes plus dans ton cœur, ou si, mais d’une drôle de façon. Tes relations avec ta famille son un poids de taille, t’es un emmerdeur, mon vieux, tu as toujours été contre eux, parce que, ta façon de penser diffère de la leur. Tu es un intrus, dans ta famille. Un vilain petit canard. Pour autant, en l’écoutant, tu te dis aussi que tu l’as, ta famille, qu’ils sont là, quelque part, tu refuses de t’y greffer, mais tu as la chance de les avoir encore, juste au cas où. « C’est une bonne façon de penser. » C’est ce que tu fais, toi. Tu n’es pas bête, et surtout, tu ne fais pas l’erreur de te surestimer. Tu mourras dehors. Un jour, tu manqueras de chance, tu feras une erreur, tu seras dévoré, un autre prendra ta place, et tu sais qu’ils ne seront pas bien nombreux à te pleurer. « C’est quartier libre, tu fais bien ce que tu veux, Astrid. » On ne te changera pas, hein, mon vieux. Tu ne sais pas faire dans la douceur. A la place, tu te tais, un long moment, tu te concentres sur ce que tu vois, même si ton regard revient à elle, régulièrement.

Finalement, tu bouges. Tu te recules un peu, sur le pan de mur sur lequel tu t’es assis, et tu lui tends la main, pour l’inviter à venir s’asseoir, devant toi. « Viens là, le pilier devant ton nez doit te gêner. »
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
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Astrid Eïvinnd
Lun 8 Juin - 14:26
Tu essayes de ne pas déranger le calme qui règne en ces lieux. Alors que dans ta tête tu cogites. Tu te demandes comment tu dois agir avec lui, tu ne demandes si tu peux venir l’embêter, le taquiner, le foutre en rogne comme avant. Si tu dois faire comme si rien ne c’était passé entre vous ou… Tu secoues la tête. Franchement Astrid, tu devrais essayer d’arrêter de te prendre le chou. Profites de ce moment présent comme tu l’as toujours fait. Agis comme tu l’entends. Tu verras bien comment tout évolue. Alors comme à ton habitude tu prends la parole, tout doucement parce que tu n’as pas envie de foutre en l’air cet instant un peu magique. Et si tu le sens tourner le nez vers toi, toi tu gardes les yeux rivés résolument vers le ciel, profitant de ce spectacle que tu aimais tant regarder avec ton père. Et s’il ne te réponds que par un léger grognement qui te fais lâcher un sourire, tu mets un long moment avant de poser les yeux sur lui pour lui demander si tu peux rester à ces côtés.

« Si je peux bien faire ce que je veux alors… » Tu te penches pour déposer un léger baiser au coin de ses lèvres et, après avoir vérifié que rien ne traînait autour de vous, tu détaches ton attirail avant de prendre sa main pour venir te caler entre ses jambes. T’en viens même à lui piquer une gorgée de sa bouteille d’alcool avant de lui remettre en mains pour te serrer contre lui. C’est tout juste si tu ne pousses pas un ronronnement tant tu te sens bien à venir caler ton dos contre son torse. « C’est gentil, j’étais justement en train de me dire qu’il commençait à faire un peu frais. » Avec la chaude journée et avoir passé une partie de ton après midi à courir après Theresa, tu avais fini par déposer ta veste dans un coin avec ta cape. Et tu ne l’avais pas repris depuis. Et si tu n’avais pas remarqué la fraîcheur jusqu’au dîner de ce soir, tu n’avais pas pensé à aller rechercher ta veste avant de radiner ici. « Tu es tout chaud c’est agréable. » Tu poses ta tête sur son épaule avant de regarder à nouveau le ciel. Tu restes à nouveau muette pendant de longues secondes, profitant de ce moment de répit. Pourtant tu ne peux pas t’empêcher de penser à ce que diraient les autres à te voir ainsi. Parce que si tu essayes d’avoir une vision de loin… Ça fait un peu couple non? Ton regard glisse des étoiles vers le visage de l’homme. Qu’est-ce que tu veux dans le fond? Lui. C’est indéniable. Tu te sens bien dans ses bras, mais est-ce que ce que tu ressens pour lui se rapproche de ce que tu ressentais pour Casey? T’en as pas la moindre idée, tout ce que tu sais, c’est que tu ne t’es jamais sentie aussi vivante que depuis que tu es arrivée sous ses ordres. Tout ce que tu sais, c’est que tu ne veux pas le laisser.

Tu regardes à nouveaux les étoiles tomber, et tu fermes les yeux. Tes lèvres bougent tout doucement, en silence. Tu fais le voeu de pouvoir rester à ses côtés, toujours. Comme tu le lui as promis dans cette petite ruelle. C’est terriblement niais quand tu y penses. Pourtant Hodgen est devenu important pour toi de bien des manières. Toi qui n’avais plus personne, voilà que tu trouves une famille, des amis, un… certain équilibre dans cette escouade. Tu finis par rouvrir les yeux avant de poser à nouveau ton regard sur lui. « A quoi tu penses? Tu as l’air si sérieux en regardant le ciel de cette manière… » Tu fais une petite moue. « C’est pourtant le moment où tu peux te permettre de rêver… De confier au ciel tes songes les plus fous… » Tu pousses un petit rire. « Zut encore une phrase de mon père. » Tu finis par secouer la tête et pousser un léger soupir. « Tu fais un voeu? » que tu dis en fronçant les sourcils. Tu n’as pas l’impression que Hodgen soit du genre à murmurer quoi que ce soit aux étoiles mais t’as bien envie de l’embêter un peu.
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Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 94
Kelsier Hodgen
Mar 16 Juin - 10:28
T’es un sacré numéro, toi. Vraiment. On peut mettre ça sur le dos de la fatigue, si tu veux, c’est surement ce qui t’arranges le mieux, le plus, pour ne pas montrer que tu as tes faiblesses, parfois, qu’un petit rien, une nouvelle, un événement quelconque, est capable de venir te faire vaciller, tanguer. Tu décevrais pas mal ceux qui ont tendance à penser que tu es un roc pour le moins inébranlable, si ça se savait et c’est bien pour ça que tu t’efforces de faire bonne figure, et de ne rien montrer. Jamais. Ça fait partie de ce que tu es, de ce que tu dois conserver, comme image, face au reste du monde. Tu ne sais même pas ce que tu fais, en ce moment, ni à quoi tu joues, c’est … une suite de chamboulements. Tu vois tes vieux potes évoluer, prendre des directions auxquelles tu ne t’attendais pas. Tu vois Aedan se prendre la tête pour cette femme, au point de cesser de picoler, parce qu’il veut avoir l’esprit clair pour y penser vraiment, et ça, déjà, autant dire que c’est quelque chose. Tu vois Azur qui se languirais presque de sa petite protégée, à chaque fois que tu le vois, et qu’elle n’est pas dans les parages. Il rate même certaines de vos réunions, en ce moment, c’est dire à quel point cet andouille des près est en train de vriller complètement. Et toi, Kelsier. Toi. A quoi est-ce que tu joues, exactement, avec cette femme ? Tu le savais, que tu n’aurais pas dû t’engager sur cette pente, c’est trop glissant, trop dangereux, probablement bien trop vertigineux, et mon pauvre, tu vois bien que si tu te lances de façon bien trop franche, tu n’aurais rien, vraiment rien pour te rattraper. Une erreur, et tu chutes. Et … perdre le contrôle, ce n’est pas dans tes habitudes, tu ne sais même pas ce que tu risques. Te prends un mur, peut-être. Ou te retrouver au beau milieu d’un champ de coton, avec le cœur gonflé de quelque chose de nouveau. De beau. Peut-être. Tu n’as jamais été un grand romantique, ça se saurait, du coup, les deux te paraissent … épineux.

Néanmoins, voilà que tu la laisses venir. Non. Que tu l’invites à venir s’installer près de toi, et elle se cale, dos contre ton torse, tu es grand, massif, elle est plus petite, plus frêle, tu la domines largement, c’est à peine si tu ne pourrais pas la briser, en refermant tes bras sur elle pour la presser un peu plus contre toi. « Je le suis toujours. » Quelques mots, sur un ton atrocement détaché, ce n’est même pas une tentative d’humour, tu ne lui offres qu’une vérité te concernant, tu as rarement froid, ta peau est toujours très chaude, même quand il fait froid. C’est d’ailleurs pour ça que tu adores la sensation que peuvent te procurer des doigts froids, quand ils entrent en contact avec ta peau. Comme quoi, tu as aussi quelques petites préférences, quelques petites choses auxquelles tu es sensible.

Tu as de nouveau lever la tête, tu te perds dans les étoiles, un instant, et quand l’une d’entre elles chute, tu te contentes d’un soupire. Les vœux, ce n’est certainement pas pour toi. En fait … ça aurait plus tendance à te déprimer, c’est une étoile qui vient de mourir, c’est comme un soldat qui tombe au combat, après des années de bons et loyaux services, ça a ce quelque chose de tragique qui te fais détourner les yeux en quelques secondes. « Je réfléchis, c’est tout. » Ouais, à tout un tas de choses. Mais il est bien évident que tu ne te confieras pas, tu n’es pas comme elle, comme si tu allais échapper à haute voix la moindre de tes réflexions, surtout quand elles concernent des choses aussi profondes et personnelles. Ouais. Comme quoi, tu n’es sans doute pas près pour l’engagement, le vrai, ça te rebute, même, tu as une très mauvaise image de ça, la faute à tes parents, à ton éducation, à la vision de ton père en chef de famille implacable. Si tu étais plus honnête avec toi-même tu avouerais à quel point ça te fais peur. « Non, je refuse de souhaiter quoi que ce soit face au cadavre d’une étoile. » Tu viens de tuer le game du romantisme en deux secondes, là.

Tu te redresses, tu la ressers un peu contre toi, et puis, tu penches la tête, en avant, tu viens poser ta tête contre son épaule, tu y restes un court instant, avant de bouger encore, de glisser jusqu’à son cou, tu dégages ses cheveux, tu glisses ton nez contre sa peau. « Je pourrais parier que tu viens de souhaiter des trucs atrocement niais. »
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
+ MESSAGES : 139
Astrid Eïvinnd
Mar 16 Juin - 12:30
Ton visage ne cesse de passer du ciel étoilé au visage de Hodgen. Tu as beau te dire que tu auras certainement encore le loisir d’admirer le visage de cet homme longtemps encore. Dans les jours, les semaines qui suivent… Il n’en reste pas moins que c’est sur lui que ton regard reste posé le plus longtemps. Pourtant t’es pas une romantique Astrid, du moins tu ne le penses pas. Si tu sais admirer la beauté des choses, si tu t’émerveilles, si tu aimes dire ce que tu ressens… tu ne penses pas être le genre de femme qui ait besoin d’un dîner en tête à tête, qui ait besoin de recevoir un bouquet de fleurs chaque jour. Casey était certainement beaucoup plus romantique que toi, mais toi tu n’es pas matérialiste. Si tu sais apprécier les petites attentions, tu sais te contenter d’un regard complice ou d’une simple caresse sur la joue. Ou comme ici, juste le fait d’être dans ses bras te rends… heureuse.

Le plus dur pour toi est de savoir ce que lui ressent. Tu le sais, que ça ne va pas être facile, si tu t’es juré d’en faire ton défi, si tu te dis qu’un jour tu réussiras à percer sa carapace… tu as bien vite finit par te rendre compte que ça sera long. Bien long. Il suffit de repenser à Trost et à la manière dont il a fui lorsque tu t’es approchée un peu trop rapidement. Si tu n’es pas revenue sur cette épisode humiliant avec lui, c’est parce que tu as décidé de passer l’éponge dessus. Il t’a demandé d’oublier la dernière fois… Tu es prête à lui accorder. S’il ne recommence pas, bien évidemment. Alors tu vois, toute cette suite d’événements depuis Trost ça t’a fait réfléchir. Si tu es toujours aussi déterminée à te frayer une place jusque dans son coeur - pour devenir quelqu’un de plus important qu’un soldat sans doute - tu as compris que tu allais devoir prendre ton mal en patience. Le brusquer parfois c’est bien. Essayer de le forcer ou aller trop vite en besogne, c’est pas la peine. C’est bien pour ça que lorsqu’il te dis qu’il réfléchit… Toi t’attends. Tu le fixes, tu espères une suite, parce que tu aimerais vraiment savoir ce qu’il pense. Mais la suite n’arrive pas et tu te contentes de pousser un petit soupir déçu.

Sa réflexion finit par te faire rire. Tu secoues la tête, plus amusée que surprise. On va dire que tu t’attendais à ce qu’il ne soit pas un homme à faire des voeux. Par contre à ce qu’il te sorte ça… « Je me disais bien que tu devais être bien trop terre à terre pour mettre tes rêves entre les mains d’une étoile. » Un large sourire trône sur ton visage. « Mais… tu dois bien vouloir quelque chose non? On a tous un rêve, un but à atteindre normalement… » que tu finis tout de même par demander après quelques secondes d’hésitation. « C’est triste de ne pas se fixer un but parce qu’on a peur… peur d’échouer ou… peur de perdre quelque chose, de souffrir. » Tu relèves la tête vers lui. « Moi je me pose plus de questions. Encore moins depuis que j’ai demandé à changer d’affectation. Je sais que je peux tomber du jour au lendemain alors… Je crois que je veux profiter au maximum de ce qui s’offre à moi. » Comme lui. D’ailleurs t’as envie de lui dire, t’as envie de laisser échapper ces deux mots. Mais t’oses pas. T’as bien trop peur de sa réaction, bien trop peur de le faire fuir. Pourtant tu te dis que très certainement ton regard doit parler pour toi alors… tu détournes tout simplement la tête.

Le contact de ses mains dans ton cou, puis son souffle chaud te fait longuement frissonner, et tu te pinces les lèvres quand il révèle le fond de sa pensée. « Oui? Non? Peut-être… » Si tu laisses traîner son nez dans ton cou pendant de longues secondes tu finis par gesticuler pour te trouver à genoux face à lui, un petit sourire mutin sur les lèvres. « Qu’est-ce que tu souhaites parier dans ce cas? » que tu lui demandes, joueuse. Bien évidemment que t’as demandé un truc niais, bien évidemment que tu vas le perdre ce pari. Mais tu ne cherches pas non plus à le gagner, loin de là. Tu veux juste t’amuser à le titiller et à le faire tourner un peu en bourrique. Après un regard autour de toi, tu finis par te redresser pour venir t’asseoir à califourchon sur lui tout en passant tes mains froides sous sa chemise pour les poser sur son ventre. « Voilà. C’est plus confortable ainsi… non? » Que tu murmures avant de déposer un léger baiser sur ses lèvres. « Sans me vanter je pense que je peux être un aussi joli spectacle que les étoiles filantes non? »
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Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
Kelsier Hodgen
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 94
Kelsier Hodgen
Ven 3 Juil - 20:07
T’es bien collant, subitement, dis-moi. On sent bien que t’es secoué, quelque part, pour un truc, tu ne sais pas trop quoi. Trop de questionnements, et trop de changements, sans doute, dans tous les cas, ça ne te ressemble pas vraiment de te montrer si … ouvert ou juste, oui, à découvert, sans ta carapace, du moins, là, tu vois, elle n’est pas entière, parce que te voilà à l’attirer contre toi, à te pencher, à venir chercher le contact avec sa peau, à chercher son odeur, qui t’es familière maintenant, mais que tu as besoin de venir chercher régulièrement pour ne pas la perdre. Tu n’es pas le genre d’homme qui va graver ce genre de chose si rapidement dans sa mémoire, et dans un sens, ce n’est pas plus mal, parce que ça te force à y revenir plus régulièrement.

Non, vraiment Hodgen, tu persistes, tu n’es pas le genre d’homme qui ferait un bon compagnon, c’est ce que tu penses. Tu manques probablement de douceur et de patience, tu es … bien trop possessif. Jaloux. Ouais. Tu l’es clairement. Tu vois, tu critiquais le comportement de Frei, mais tu as su te rendre compte que tu pouvais te montrer violent et cette femme, elle est en train de rendre chèvre, tu le sens. D’ordinaire, tu les oublies vite les femmes qui passent dans ton lit, mais, pas elle. Avec elle, t’as envie de recommencer, elle, t’as envie de la toucher, encore. Par contre, là est ton problème, tu ne sais pas si tu veux aller plus loin, ou si, peut-être bien que tu le veux, mais, est-ce que tu en es capable ? Sans lui faire de mal. Sans la blesser, parce que tu ne sais pas agir, ou encore réagir à certaines choses, parce que, tu as ton caractère, parce que, tu es bien trop fier et que tu refuseras probablement encore longtemps de laisser certaines choses transparaître à ses yeux. Le pire, c’est que ce n’est même pas un manque de confiance, c’est juste … Toi. T’es comme ça. C’est toi qui doutes de pouvoir te faire accepter. C’est grave, mon vieux.

Tu finis par soupirer, et elle, elle bouge entre tes bras, elle se retrouve là, devant toi, à genoux et … bordel, Kelsier, pourquoi est-ce qu’elle est toujours comme ça ? T’as l’impression que face à toi, elle fait tout pour te provoquer, pour te pousser à approcher plus près, et toi, toi, tu doutes tellement que ça te perd. Tu ne sais pas si tu peux, t’es pas un connard mon vieux, en fait, t’as de sacrés principes de respect, ce qui fait que t’aurais bien trop facilement l’impression de profiter de son corps, de prendre du plaisir, sans avoir quoi que ce soit de plus à lui offrir, ou du moins, ne pas avoir la conviction. « Pourquoi je parierais, tout en sachant déjà que j’ai gagné, c’est dénué d’intérêt et d’amusement. » C’est ça, ouais, ouais, ouais. T’as juste peur de trop en prendre. Mais tu sais, à ce jeu-là, elle est … bien plus douée que toi. En fait, elle pourrait finir par te mener par le bout du nez, et tu ne sais pas tellement si ça te plait, ou si ça t’énerve. Toujours est-il qu’elle vient s’asseoir sur toi, et que tes mains glissent de ses hanches, jusqu’à ses reins, lentement, tu frissonnes sous le contact de ses doigts sur ta peau, et elle t’embrasse, elle te provoque du bout des lèvres. « Mh … là-dessus, par contre, on peut parier. » Et tu te fiches bien d’être dehors, au beau milieu de nulle part, tu te moques bien de savoir qu’un soldat, ou un plus haut gradé que toi pourrais débarquer, parce que, tu viens juste déboutonner sa chemise, complètement, pour l’ouvrir, l’une de tes mains remonte le long de son dos pour se glisser dans ses cheveux, et tu les attrapent, pour tirer légèrement dessus, la forcer à pencher la tête en arrière, à se cambrer sur toi alors que tu te penches sur elle, et que tes lèvres viennent embrasser, dévorer sa poitrine encore légèrement couverte. Tu recules, plusieurs fois, pour l’observer, comme ça, sur toi et … ça te rends complètement fou en fait. « T’as raison, au diable les étoiles. » Que tu souffles, en revenant à elle, pour l’embrasser, remonter sur ses épaules, dans son cou, et revenir prendre ses lèvres.
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Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
Astrid Eïvinnd
+ MESSAGES : 139
Astrid Eïvinnd
Jeu 9 Juil - 17:39
C’est… dangereux un peu ce que tu fais là Astrid non? Il n’y a aucun soldat autour de vous. Aucune patrouille. Vous êtes seuls. Et… si ça fait bien ton affaire, il faut que tu fasses quand même un minimum attention puisque vous êtes en fin de compte… en plein milieu hostile. Pourtant… pourtant tu t’approches, pourtant tu laisses tes mains traîner sur lui, sur son bas ventre. Du bout des doigts, tu dessines les muscles de son ventre sans les voir. Du bout des lèvres, tu viens l’embrasser, une fois, juste une fois. Pour attendre la confirmation que tu peux continuer, que tu peux aller un peu plus loin. « Mh. Rabat-joie. C’est dommage c’était peut-être une manière de gagner quelque chose qui te faisait envie... » que tu murmures en riant doucement contre ses lèvres. « Je m’arrangerais pour te donner des défis plus intéressants à relever dans ce cas. » Tu te penches à nouveau pour lui offrir un baiser, tes lèvres glissent le long de sa mâchoire, dans son cou, puis remontent jusqu’à son oreille dont tu mordilles le lobe délicatement. « A moins que tu n’aies peur de perdre. » et ton sourire s’entend dans ta voix Astrid, tu es bien trop heureuse d’être ici, avec lui. Seuls au milieu de nul part.

Ton souffle se fait plus court lorsque tu sens ses mains glisser sur toi pour commencer à déboutonner ta chemise. Et… t’es pas prude Astrid, loin de là. T’es pas coincé, mais t’es pas non plus du genre à te laisser aller n’importe où. Pourtant… pourtant tu le laisses faire. Le risque de vous faire prendre, bien que présent, reste faible et… tu veux profiter de ce moment, sous les étoiles que Kelsier a apparemment décidé d’ignorer de son côté aussi pour se concentrer sur quelque chose de plus terre à terre. Et tu frissonnes lorsqu’il ouvre ton haut et que ses lèvres glissent sur ta poitrine, lorsque tu sens ses lèvres brûlantes sur ta peau. L’une de tes mains quitte son ventre pour venir se perdre dans ses cheveux et… si tu les caresses dans un premier temps, tu finis par appuyer sur son crâne pour que ses lèvres ne quittent plus ta peau. Tu ne veux plus qu’il se décolle, tu le veux Astrid, d’une force.... Tu finis par te cambrer presque automatiquement lorsque tu sens sa main glisser le long de ta colonne vertébrale, et c’est cette même main qui t'agrippe les cheveux pour les tirer vers l’arrière, pour t’obliger à te cambrer un peu plus. Ta respiration se fait déjà haletante mais tu continues de le fixer alors qu’il se décolle parfois de toi pour venir t’observer et… et bon sang Astrid, même Casey ne t’a jamais fait cet effet là. Pourtant tu as connue la passion, les premières joies de l’amour mais… tu sais pas. C’est clairement différent. Il te fait découvrir une autre facette de toi. Il te fait tourner la tête, il finit par te rendre complètement… dingue oui.

Alors tu te laisses porter. Tu fermes les yeux quand Kelsier vient à nouveau te dévorer après avoir décidé d’envoyer balader les étoiles filantes et… tu bouges automatiquement sur lui lorsque ses lèvres courent sur ta peau. Tu frissonnes sous ses doigts, ses caresses malgré le feu de ton corps, de vos corps. Si de légers gémissements commencent à t’échapper… c’est bientôt son prénom que tu finis par murmurer. « Kelsier... » Tu pinces les lèvres avant de tirer à ton tour sur ses cheveux pour l’obliger à relever la tête vers toi. T’en veux plus. C’est dingue hin, qui aurait cru que tu serais tombée sous le charme de cet homme, que tu as tout bonnement trouvé irritable aux premiers abords. Tu le fixes dans les yeux tandis que ta main libre défait à son tour les boutons de sa chemise, lentement, très lentement, et que tu la fait glisser doucement sur son épaule pour venir te coller contre lui, contre sa chaleur.

Il est… magnifique. C’est sans doute la première fois que tu le penses Astrid, là, alors que tu vois son regard noir posé sur toi, empli de désir. Alors que tu caresses son visage, que tu le dévores du regard. Tu l’embrasses doucement, au coin des lèvres, sur les joues dans le cou… Tous les endroits où tu peux avoir accès jusqu’à ce que tu n’en puisses plus, jusqu’à ce que tu craques et que tu fondes sur ses lèvres. Tu relâches ses cheveux pour poser tes mains sur ses épaules et tu fais courir tes doigts le long de son dos. « Je... » Ta respiration se fait saccadée, tous tes sens sont brouillés par le désir. « Je te veux. » que tu finis par murmurer contre ses lèvres. Et ces mots ont sans doute une portée beaucoup plus forte encore que ce que tu ne penses. « Et si tu veux du niais… Fais moi voir les étoiles... » que tu dis avant de venir prendre sa lèvre inférieure pour la suçoter délicatement.
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