Nom ▬ Ceallaigh, une écriture impossible pour une prononciation de merde. Kelly, ils auraient dû changer de noms, tes géniteurs. Prénom ▬ Andras, Pan. Deux démons, histoire que tout le monde sache bien quel genre d’enfoiré tu es. Surnom ▬ Andy, ça passe ou ça casse d’ailleurs. Pan quand tu agis en sous-marin. Age et date de naissance ▬ 28 ans de pure souffrance dans ce monde de merde. Tu es du 6 Juillet. Lieu de naissance ▬  ça dépend. Physiquement, t’es venu au monde à Shiganshina. Mais toi, tel que tu es, tu es né des années plus tard dans la ville souterraine. Métier / Corps de l'armée ▬  Ex-futur-soldat… Tu fais des boulots de merde pour des paies de merde qui en plus t’emmerdent. En ce moment, en plus de faire parfois du business dans le ville souterraine, tu sers de palefrenier dans les écuries de Karanes. Statut social ▬ Archi pauvre ? L’argent, c’est pour les chiens qui suivent les règles à ton avis. Orientation sexuelle ▬ Sans sexualité par volonté, non par désir. Tu as juste trop peur de dévorer ton partenaire. Situation ▬ Seul, isolé, loin des autres. Groupe ▬ Citoyen

Caractère ▬
Tu n’es pas quelqu’un de bien, Andras. Tu le sais, tu ne cesses même de le répéter. Tu es un homme inquiétant, dont l’aura elle-même est aussi sombre que les vêtements que tu portes. Les gens ont peur de toi, la plupart du temps, avant même que tu ne leur montres le véritablement monstre qu’il y a en toi. Et ils ont raison, les gens, parce que tu n’es pas quelqu’un de bien. Tu voles, tu frappes, tu grognes, tu attaques. Tu n’as clairement pas la même manière de vivre que les autres, toi, tu es comme un animal que les humains ont trop longtemps traqué et blessé, tu fuis, mais si on t’accule, tu attaques, tu dévores même.

Tu n’es pas quelqu’un de mauvais, Andras. Ça, tu en doutes déjà plus, mais on te la dit un jour. C’était cette fille,celle que tu as cru pouvoir aimer et posséder parce qu’elle voyait de bonnes choses en toi et ne voulait pas avoir peur. Elle disait toujours que tu étais courageux, et que tu n’avais pas peur des monstres de la nuit. Elle savait combien tu peux être dévoué pour quelqu’un, parce que si tu aimes quelqu’un, tu fais passer sa vie et ses besoins devant toi, quoi qu’il arrive. Tu es fort, tu encaisses pour les autres. Si tu n’as pas la bonne éducation, tes principes sont moraux, tes croyances celle d’une égalité pour tous, dans le bien comme dans le mal. Elle avait raison, et pendant un tant, en te regardant dans la glace, tu as vu le bon en toi, toi aussi.

Tu es un monstre, Andras. Un vrai, un beau, un splendide. Il est apparu très jeune, ce monstre, et pendant longtemps tu n’as pas compris ce qu’il t’arrivait. Tu as même cru que c’était un autre toi, dans ta propre tête, qui prenait les commandes pour faire du mal… mais tu as fini par comprendre que ce n’était pas vrai. Tu es le monstre, autant que parfois tu es la créature traquée et méfiante, ou l’animal blessé qui a peur des hommes. Et ce monstre, celui en toi, c’est un démon, une entité qui ne vit que pour le mal. Elle arrive sans prévenir, elle rase tout sur son passage. Tu finis immanquablement par blesser les autres, et toi au passage. Tu peux faire peur, à première vue, Andras, mais le monstre, lui, il terrorise, il choque, il traumatise. Les autres et toi, en même temps.

Tu aurais pu être un ange, Andras. Tu te le dis parfois, quand tu vois le regard que tu portes sur le monde. Tu es bon, tu voudrais que personne ne souffre comme toi, que tout le monde ait ce dont il a besoin. Tu es même rendu à te dire qu’il vaut mieux salir tes mains que celles des autres, parce que tu n’as plus rien à perdre. Tu es un ange, peut-être oui, mais un ange damné par un foutu monstre. En toi, c’est un combat permanent entre ce que tu aurais voulu être et ce que l’on te force à faire. Entre tes espoirs d’une vie calme, abrégée rapidement, et les éclats d’une violence inarrêtable. Entre l’envie de ne plus être seul, et ce célibat que tu t’es imposé pour ne nuira à personne. Tu brûles, Andras, et si ça pourrait faire une belle lueur rassurante, tu es juste devenu un incendie dangereux, titanesque.

Alors oui, Andy, tu es beaucoup de choses. Tu souffres, tu oublies, tu recommences. Tu crois en la beauté du monde, mais pas en la tienne. Tu aimes voir les autres espérer, mais tu te refuses à faire pareil. Tu n’as rien fait de bon dans cette vie, alors depuis quelque temps tu espères qu’un jour, tu feras quelque chose de beau dans une autre vie.



Violent Sanguin Frappe fort Encaisse fort Maladroit Craintif Ambivalent Lunatique Préfère passer pour un con Cache un peu d’intelligence dans sa caboche Déteste le sang Déteste se soigner Fume, bois, se drogue Décidé à ne rien faire pour rester en vie Aime le contact des animaux Supporte difficilement qu’on le touche Frustré et contrarié sur tous les plans de sa vie Frappe, parle ensuite Ne fait pas le bien en douceur Déteste les plus méchants que lui Voudrait ne se mêler de rien, mais est incapable de le faire.

Petit plus ▬
TEI extrêmement instable dû à la prise de toutes sortes de substances, alcools et plantes.
Persuadé d’être un monstre, il se désigne souvent sous ce mot. Si vous voulez l’attaquer et lui faire du mal, utilisez ça.
La violence les crises est égale à la douleur des redescentes. C’est même déjà arrivé que ses yeux virent au rouge sang à cause de sa tension qui explose.
S’il se voit comme un monstre, le revendique et en joue, Andras est terrorisé de faire du mal aux autres. Il a même bien plus peur des humains que les humains n’ont véritablement peur de lui.
Il a tenté de mettre fin à sa vie, sérieusement, 3 fois. Puis il y a eu de nombreuses choses et maintenant il est juste décidé à attendre que sa fin vienne.
Il s’est enrôlé dans les Brigades d’Entraînement, il y a quelques années, mais il en a été exclu avant d’être diplômé. C’est con, parce qu’il avait tenu presque 4 ans sans faire trop de remous. Ça a mis un coup d’accélérateur à sa folie.
Même s’il parle et agit comme un idiot, il est intelligent. Andras analyse tout, rapidement, il apprend vite en mimétisme, il retient presque tout ce qu’on lui dit. Le problème c’est que ce qu’il prend pour tuer le monstre en lui, fait fondre son cerveau en même temps et le rend abruti la majeure partie du temps.
Il considère les hommes comme des démons déguisés qui ne s’assument pas. Les femmes comme des manipulatrices qui pourraient le mettre à terre. Les enfants comme des créatures divines qu’il n’a pas le droit d’approcher.