Attack on Titan
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CAIN + Il y a quelque chose qu'hier encore n'existait pas
Erin Mahon
Erin Mahon
Erin Mahon
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Erin Mahon
Mar 26 Mai - 19:18
Il y a q quelque chose qu'hier encore n'existait pas
ft Cain Blackthorne


Nous étions enfin de retour à Trost. Cette mission avait été un cauchemar. Je ne parvenais même pas à comprendre comment nous pouvions tous être en vie. Nous avions eu de la chance. Beaucoup de chances. Après tout je rentrais avec beaucoup de bleus, un bras écorché par un arbre -merci la douceur de monsieur je perds mon cheval-, et une joue griffée -là je ne pouvais que m'accuser moi-même-. Bref rien de bien grave et rien nécessitant de véritable soin. Et malgré ma joue abîmé, je parviens à sourire quand je vois Cain se diriger vers moi. J’en oublierais presque l'odeur que dégage ce cadavre sur Amour. Nous allions avoir besoin d'un bain toutes les deux. Sauf que j'espérais une présence masculine dans le mien pour me masser les épaules endoloris. 


Je parviens à sourire, mais quand il me fait descendre brusquement de ma jument, c’est moins facile. J’ai l’impression qu’il n’y a pas un muscle qui ne soit pas douloureux. C’est assez péniblement qu’il me traîne à l’écart. J’ai bien envie de me plaindre, quand il s’arrête finalement, je me retrouve devant un regard inquiet. Je le voyais trop souvent ce regard. Je n’aurais alors jamais l’occasion de le voir se détendre pendant plus de deux minutes ? « D’où viennent ces cadavres ? » Je pousse un soupir. « Tu m’as manqué aussi. Non, t’en fais pas, je vais bien c’est que des égratignures. » Finalement, j’avais peut-être envie de me faire plaindre un peu. Sauf que son angoisse me semble tellement forte que je me retrouve à m’inquiéter moi aussi. Je lance un regard autour de nous. Personne ne semble faire attention à nous. D’ailleurs, je risque de me faire taper sur les doigts pour être partie comme ça. D’un autre côté, j’ai bien frôlé l’insubordination pendant cette satanée mission, alors j’étais plus à ça près. « On les a trouvé près de la rivière. Il y en avait beaucoup d’autres. C’est incompréhensible. » Du moins pour nous. Ses derniers jours, je n’avais fait que repousser le moment de poser des questions à Cain. Il était plus que temps. « Tu les connais. Qu’est ce qui se passe ? »
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Cain Blackthorn
Cain Blackthorn
Cain Blackthorn
« stationnary troops »
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Cain Blackthorn
Ven 29 Mai - 10:25
Tu t’es inquiété, Cain. Tu t’es toujours inquiété, quand le Bataillon sortait, parce que tu savais qu’elle était dans leurs rangs, néanmoins, depuis que tu t’es déclaré, depuis que tu sais les choses bien plus réelles, concrètes, depuis que tu as la chance de profiter de sa présence sans avoir à la fuir, parce qu’elle sait qui tu es – ou presque – et surtout, ce que tu es … c’est pire. Et puis, tu vois, cette mission, elle a été vue d’un mauvais œil par tout le monde. Les rumeurs ont couru, et quand l’escouade de pseudos volontaires à quitté l’enceinte de Trost, les soldats de garde dans le District écorché n’ont fait que parler, encore, et encore. Spéculer, supposer. On disait par-ci, par-là, que certains gradés du Bataillon n’étaient pas d’accord avec l’idée, et que certaines discussions avaient été des plus houleuses à ce sujet. Que c’était bancal. Risqué. Dangereux. Plus que d’habitude. Que c’était une véritable folie, et, ce qui avait finit par te coller une sacrée pression dans le ventre : que c’était carrément du suicide.

Tu avais pourtant fait de ton mieux Cain. Tu étais là, alors tu t’étais efforcé de donner un coup de main, pour déblayer des gravats, pour déboucher certaines rues, sécuriser quelques maisons encore bancales et malheureusement, sortir encore quelques cadavres qui avaient été ensevelis sous les décombres de certaines et qui n’avaient pas été retrouvés jusqu’à aujourd’hui. Pourtant, tu vois, quand tu entends l’annonce du retour, tu abandonnes tout ce que tu fais, et tu fonces, tu cours, et quand tu la retrouves, tu es à bout de souffle, mais surtout, tes yeux se posent sur ces corps. Ce n’est pas surprenant de voir les gens du Bataillon revenir avec des cadavres, sauf que l’escouade est au complet. Que ces cadavres, ils sentent fort, même à bonne distance. Sauf que, quand tes yeux se posent sur le visage abîme de l’un d’entre eux … tu sens ton corps se tendre, ton estomac se vriller, et tu es pris d’un de tes fameux moments de panique. Tu attrapes Erin, tu l’embarques avec toi, tu l’éloignes, et si tu es soulagée de la voir, et de la savoir en vie, ta première question concerne ces morts, parce que, tu as compris ce que les autres ne peuvent pas comprendre.

Et tu t’agites. Encore, et encore, cependant, tu finis par tenter de souffler un coup, pour te reprendre un tant soit peu, tu passes une main sur ton visage encore humide de sueur. « Excuse-moi… » Tu te détestes quand tu es comme ça, hein. Et maintenant, tes yeux la parcourent, et toi, tu t’en veux, parce qu’elle a raison, c’est d’elle que tu aurais dû te soucier en premier. Tu l’as vue en vie, ça t’a suffi pour te laisser sombrer dans ton moment de stress. « C’est pas … je sais pas. » Si. Tu sais. La vérité, c’est que tu n’en es pas certain, en revanche, alors, tes yeux se perdent à nouveau sur les corps, tu ne les vois plus bien, ils sont déposés dans une charrette, couverts, bien cachés, et tu souffles. « Ces gens ne sont pas des soldats. Ni même des gens d’ici. » Tu laisses échapper ça, et puis, tes yeux reviennent à elle. Tu n’as pas encore parler de tout ça. Des tes origines. De ta mission. Des autres. Ça implique beaucoup de choses, Cain, c’est grave, mais en même temps, tu ne te vois pas cacher ça encore bien longtemps à Erin, au moins. « Viens. » Ta main vient se lier à la sienne, tes doigts viennent directement s’entremêler aux siens, et tu l’entraînes à nouveau, un peu plus loin, tu passes la porte d’une petite maison, intacte, mais encore vide de ses occupants, et tu refermes en veillant à ce que personne ne vous ait vus. « C’est un message de l’endroit d’où je viens … »
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Erin Mahon
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Erin Mahon
Sam 30 Mai - 23:51
En temps normal, je ne suis pas du genre à faire l’autruche. Je pose les questions qu’il faut et ne fait pas comme s’il n’y avait pas d’éléphant dans le salon. Mais pas cette fois-ci. Une part de moi savait qu’elle devait questionner Cain, lui demander pourquoi, comment et toutes les autres questions qui découleraient de ses réponses. Je ne l’avais pas fait. Sûrement parce que j’avais préféré profiter de ses moments à deux. Je n’avais pas connu ça avant. Cette intimité, ces sourires. Nous apprenions à nous connaitre, à nous aprivoiser et j’avais simplement profiter du bonheur qu’offrait cette situation, malgré les cadavres et les débris à Trost. Sauf que tout nous ratrappais maintenant. J’ai beau tenter de me plaindre, je sais que c’est un coup dans l’eau. « Excuse-moi… » Il n’a même pas besoin de s’excuser, d’ailleurs je secoue la tête à la négative. Je vois à son regard que son inquiétude va au délà de mes égratignures. Ca préoccupation première, c’est les cadavres qui occupaient nos chevaux. « C’est pas … je sais pas. » Je vois son regard passer dérrière mon épaule, surement pour voir ses corps. « Ces gens ne sont pas des soldats. Ni même des gens d’ici. » Je le regarde, les yeux ronds. Comment on peut pas être d’ici ? Les derniers humains sur Terre ne sont pas censés être entre ses murs ? « De... » Aucune phrase cohérente ne parviens à sortir de ma bouche.

« Viens. » Sa main trouve la mienne, ses doigts se mêlant au miens et il m’entraine dans une maison abandonnée. Il referme la porte dérrière nous, nous protégeant ainsi des curieux. Je m’accroche à sa main, comme une noyée à une bouée. « C’est un message de l’endroit d’où je viens … » Mes doigts se ressèrent sur les siens, comme si ce qu’il allait me dire pouvait le faire disparaitre. La chaleur de sa paume était au moins une chose bien réel que je pouvais ressentir. « De l’endroit d’où tu viens... » Répétais-je. J’aurais bien au besoin de m’asseoir. Autant pour mon corps courbaturés et couverts d’hématomes que pour ce qu’il me disait. Mais si le canapé me fait de l’oeil, je suis bien trop sale pour salir le mobilier d’inconnus et m’installer à me le sol me paraissait trop inconfortable. Alors je restais debout, les pieds ancrés dans le sol. « Et tu viens de l’extérieur des murs ? » Je n’avais pas penser à cette possibilité. J’imaginais une société secrète où on transformait les beaux garçons en titans. Voir un village caché entre les districts, au milieu d’une forêt où on bourrait le crane des enfants. Mais une vie, en dehors des murs… J’y étais allé et tout ce que j’avais trouvé c’était désolation et horreur. « Ils enverraient quel message ? » Parce qu’en plus, ils savent pas utiliser du papier. Ils préféraient tuer des gens. Tout a fait logique. J’avais envie de vomir...
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Cain Blackthorn
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Cain Blackthorn
Jeu 4 Juin - 9:58
Il faut que tu le dises, Ethan. Que tu t’expliques. Une bonne fois pour toute, il faut que tu mettes des mots là-dessus, que tu le confesses. Pour deux raisons. La première, c’est que tu es décidé, maintenant, tu ne fuiras plus jamais Erin, tu veux qu’elle soit tienne, parce que tu l’aimes, tu veux t’offrir à elle, tout entier, sincèrement, tu veux pouvoir l’aimer, et lui permettre de te t’aimer en retour si elle souhaite, mais tu veux qu’elle le fasse en toute connaissance de cause. Tu lui as déjà parlé de ta nature particulière, ou plutôt, tu lui en fais la démonstration. Maintenant qu’elle sait ça, tu dois lui donner les origines de ta condition, et les raisons qui vont avec tout.

La deuxième raison, c’est que tu traînes ces secrets depuis l’enfance, depuis le jour où on t’a déposé dans ces murs en te forçant à t’y faire une place en solitaire, quand on t’a demandé de t’intégrer à l’armée d’une manière ou d’une autre. Tu n’as jamais parlé de ça à personne, personne ne sait qui tu es vraiment, tu vis dans le mensonge depuis toutes ces années, et tu sens bien que ça te pèse, parce que, tu sais que tu ne parviendras jamais à faire ce qu’on te demande, et ce qui est arrivé à Trost te l’as confirmé. Jamais tu ne pourras être responsable d’un tel carnage, et tu plains même celle qui est la responsable de toutes ces vies perdues ce jour-là, le fardeau doit être bien lourd et pénible à porter.

En clair, Cain, tu l’as sur la conscience, et alors tu souffles après lui avoir déjà avouer une partie de la vérité, surtout sur ces corps, tu ne peux pas t’empêcher de la fixer, de la sonder. Tu pourrais la perdre là-dessus, parce que, oui, mon vieux, ta nature de titan, ce n’est que la partie visible mais cachée derrière de ton iceberg, ce qui se trouve sous la surface est bien plus … terrible. Quand ses questions arrivent, tu sers les dents. C’est un mauvais moment à passer, Cain, il faut que tu le fasses, et tu le sais. Alors, tu soupires, les poings serrés, le corps tendu à l’extrême.

« Je suis né dehors. Au-delà de Maria, et j’ai passé mes premières années là-bas. Il n’y a rien. Rien que ce village, ça n’a rien à voir avec … avec cet endroit. » Un misérable village qui n’a rien d’une fierté, pour personne. Bien des habitants n’aspirent qu’à le quitter, certains rêvent de la sécurité de ces murs, à la place, ils n’ont que cette toute petite ville qui peine à rester debout et dont les dirigeants ne se soucie que peu, trop aveugler par leur haine centenaire. « Erin, les gens qui viennent de ce village ne sont pas des gens bien. » Du moins, pour la plupart. « Ils vouent une haine sans précédent au Roi de ces murs, à sa famille, et à tout ce qu’ils ont bâti. C’est la destruction de ces lieux qu’ils veulent. » Tu marques une pause, tu passes une main sur ton visage. L’histoire est longue. « Je n’ai pas les détails sur … ce que je suis, sur les origines précises de tout ça, ce que je sais, c’est que le Roi est au courant, ce sont … ces pouvoirs qui causent la haine et la guerre entre le village d’où je viens et les murs. Chacun cherche à en récupérer le plus possible. Mais … si le Roi à l’air d’être plutôt passif … il … il ignore les gens du village, il se raconte qu’il a refuser l’asile qu’ils ont un jour demandé alors, ils se sont mis en tête de tout raser et c’est pour ça qu’ils ont envoyé … des gens comme moi. » On y vient, Cain. La partie la plus épineuse de ton histoire. Celle que tu redoutes de sortir. « Je ne sais pas combien ils sont, mais il y en a d’autres, comme moi. Et comme moi, ils ont été envoyés ici, entre les murs pour les briser. Pour tout détruire. Pour ravager chacun des districts. » Ta mission. Ton destin qu’ils disaient. On t’a envoyé ici pour être le meurtrier que tu refuses de devenir. Et là, maintenant que c’est dit, tu avances, tu viens vers elle, tu te plantes, tu captures son regard. « Je n’ai jamais eu l’intention de le faire … » Ou si. Par obligation, parce que tu te sentais prisonnier. Tu voulais faire l’effort de le faire, pour disparaître ensuite. Mais tu le sais, maintenant, que tu n’aurais pas été capable de ça. « Tu dois me croire, jamais je n’aurais fait une chose pareille. Mais … ils veulent garder le contrôle sur les pouvoirs, et sur les gens qui les portent. Ce qui s’est passé à Trost, je sais pas ce que c’était, mais c’était pas prévu, je sais pas qui est cette femme et pourquoi elle a subitement décidé de détruire ce mur, mais ils n’ont pas l’air d’avoir apprécié que deux de leurs titans se dévoilent … » C’est la merde, Cain. Tu risques autant que cette espèce de folle, à Trost. Elle, parce qu’elle a agit trop tôt et sans autorisation, probablement, toi, parce que tu t’es retourné contre elle. « C’est un message de mort. Ils essaient de faire comprendre que s’ils perdent le contrôle, ils s’arrangeront pour le reprendre, même s’ils doivent nous tuer pour récupérer nos pouvoirs. » Ça fait putain de froid dans le dos, Cain.
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Erin Mahon
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Erin Mahon
Jeu 4 Juin - 22:30
Cette conversation allait être difficile. Nous le savions tous les deux. Sûrement pour ça que nous l’avions repoussé jusque là. Sauf qu’à un moment, les problèmes nous rattrape toujours. Jouer l’autruche ne fonctionnait qu’un temps. Et maintenant, je me rend compte que nous aurions dû en parler avant. Avant que je ne parte dans cette mission suicide. Avant que nous ne revenions avec ses cadavres. Peut-être que j’y aurais compris quelque chose. Là, nous avions maintenant cette conversation parce que nous n’avions pas le choix. Ce qui ne faisait que rendre la situation encore plus tendue. « Je suis né dehors. Au-delà de Maria, et j’ai passé mes premières années là-bas. Il n’y a rien. Rien que ce village, ça n’a rien à voir avec … avec cet endroit. » Dehors. Il était donc né en dehors des murs. Pire, il existait carrément un village. Comme est-ce possible que nous n’en ayons jamais trouvé aucune trace. Pour vivre, un village devait cultiver, élever des bêtes, chasser. Nous aurions dû voir quelque chose. Ou pas… En vérité, nous n’avancions pas tant que ça en mission. Les titans nous tombaient trop vite dessus. Depuis la chute du mur Maria, il était rare de le rejoindre… « Erin, les gens qui viennent de ce village ne sont pas des gens bien. » Je ne sais pas trop comment prendre cette affirmation. Après tout, il en vient et est pour moi l’une des meilleurs personnes au monde, c’est qu’ils ne peuvent pas être tous mauvais. Ici aussi, il y a des tas de gens mauvais après tout. « Ils vouent une haine sans précédent au Roi de ces murs, à sa famille, et à tout ce qu’ils ont bâti. C’est la destruction de ces lieux qu’ils veulent. » Nous savions depuis longtemps que nous étions en guerre. Mais visiblement nous nous trompions d’ennemis.


Je vois bien que Cain a bien du mal à parler. Je le vois passer une main sur son visage, désemparé. J’aimerais faire un geste vers lui, le rassurer. Même si je ne sais pas vraiment de quoi je devrais le rassurer. Et puis, j’ai peur quand faisant quelque chose, je le coupe dans son élan. « Je n’ai pas les détails sur … ce que je suis, sur les origines précises de tout ça, ce que je sais, c’est que le Roi est au courant, ce sont … ces pouvoirs qui causent la haine et la guerre entre le village d’où je viens et les murs. Chacun cherche à en récupérer le plus possible. Mais … si le Roi à l’air d’être plutôt passif … il … il ignore les gens du village, il se raconte qu’il a refuser l’asile qu’ils ont un jour demandé alors, ils se sont mis en tête de tout raser et c’est pour ça qu’ils ont envoyé … des gens comme moi. » Je tente de raccorder les wagons, mais tout me semble tellement abstrait dans ma tête pour le moment. Je comprend juste que notre Roi ne nous dit pas tout et qu’il y a plusieurs titans dans les murs. D’autres en plus de celui contre qui il s’est battu ici-même il n’y a pas si longtemps. « Je ne sais pas combien ils sont, mais il y en a d’autres, comme moi. Et comme moi, ils ont été envoyés ici, entre les murs pour les briser. Pour tout détruire. Pour ravager chacun des districts. » C’était ça. C’était ça qu’il avait peur de me dire. Il me suffit de croiser son regard alors qu’il s’avance vers moi pour le comprendre. « Je n’ai jamais eu l’intention de le faire … » Alors il en était encore là ? Il pensait encore que je pouvais ne pas lui faire confiance. En même temps, c’était de ma faute, avec mon incapacité à lui dire je t’aime… Quel idiote je suis. « Tu dois me croire, jamais je n’aurais fait une chose pareille. Mais … ils veulent garder le contrôle sur les pouvoirs, et sur les gens qui les portent. Ce qui s’est passé à Trost, je sais pas ce que c’était, mais c’était pas prévu, je sais pas qui est cette femme et pourquoi elle a subitement décidé de détruire ce mur, mais ils n’ont pas l’air d’avoir apprécié que deux de leurs titans se dévoilent … » L’entendre me demander de le croire me brise le coeur. Il n’a pas besoin de me le demander, bon sang ! « C’est un message de mort. Ils essaient de faire comprendre que s’ils perdent le contrôle, ils s’arrangeront pour le reprendre, même s’ils doivent nous tuer pour récupérer nos pouvoirs. » Comment peuvent-ils avoir autant de pouvoir sur des gens capable de se transformer en titan. Je ne le comprend pas. Si tout ceux qui ont ce pouvoir se rebellaient, ils ne pourraient rien y faire. Non ?! 


Je prend une profonde inspiration, tentant de décortiquer les informations qu’il vient de me donner. Je comprend peut-être un peu mieux pourquoi il avait si peur pour moi quand j’ai su. S’ils peuvent tuer des gens de leur village pour faire passer un message, que me ferait-il à moi ? « Tu n’as pas besoin de me dire que tu n’aurais rien fait. Je le sais. Je te connais. » Comme pour prouver ce que je dis, ma main se glisse dans la sienne. Bon, je ne savais pas tout de lui. La preuve, je découvrais seulement maintenant où il était né, mais j’aimais croire que je connaissais son âme. Si une telle chose existait. L’endroit où il a grandit ou ses parents n’a pas d’importance. D’ailleurs, a-t-il encore de la famille dans ce village ? Ou pire. Y avait-il des proches à lui parmi ses cadavres ? « Il y avait des gens que tu connaissais ? Dans les corps que tu as vu. » Oui, j’ai encore des tas et des tas de questions, mais j’ai besoin aussi de m’assurer qu’il n’est pas en train de faire le deuil d’un proche.


Sauf que mes questions ne sont pas bien loin non plus. Maintenant que nous avons entamé le sujet, il m’est plus facile de poser mes questions. « Tu as toujours eu ce… pouvoir ? Ou ils t’ont fait quelque chose pour que tu l’aies ? » C’était après tout le mot qu’il avait utiliser. « Et ils peuvent vraiment te l’enlever mais tu en mourrais, c’est ça ? » Rien que l’idée me faisait frissonner. J’avais gouter à la souffrance de le perdre. Plus jamais. « Et c’est pour ça que tu avais peur pour moi. Tu t’inquiète de ce qu’il pourrait me faire s’ils apprenaient que je sais. » Ce n’était même pas une question, mais une affirmation. Pire, je me rendais compte que s’ils savaient ce qu’il ressentait pour moi, ils auraient alors leur moyen de pression pour récupérer le contrôle.



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Cain Blackthorn
Cain Blackthorn
Cain Blackthorn
« stationnary troops »
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Cain Blackthorn
Ven 19 Juin - 14:23
Tu viens approximativement de débiter toute l’histoire de ta vie, Cain, et même s’il manque des choses, des détails, des éléments, et bien, vois-tu, mine de rien, cet immense monologue, c’est toi, ton résumé. Ce que tu es. D’où tu viens. Tes dilemmes. Tes décisions. Pas beaucoup de certitudes, on remarquera, mise à part celle de l’aimer. Tu ne peux pas te mentir à ce sujet, et surtout, tu ne peux pas douter concerner Erin, tu as cette femme dans la peau depuis que tu as posé les yeux sur elle, la toute première fois, vous n’étiez que des adolescents, vous êtes des adultes aujourd’hui, et ça n’a pas changé, ce sentiment brûlant ne s’est pas apaisé, au contraire, il n’a fait que croître, gagner en puissance et en intensité.

Maintenant, Cain, tu as peur. Tu assumeras ce que tu as fait, tu le sais, mais tu refuses de la laisser être mêlée à tout ça, parce que, ça te dépasse, que tu n’es pas certain de pouvoir faire face. Es-tu assez fort, au moins, pour te dresser face à ceux qui pensent t’avoir fait, et auxquels, de leur point de vue au moins, tu appartiens. Ils n’auront aucune pitié, ils seront bien capables de te tuer, parce que, ce n’est pas toi, Cain, qui les intéressent, c’est le titan qui se trouve en toi. Tu as cette panique en toi. Tu aimerais … vraiment, si ça ne tenait qu’à toi, tu l’emmènerais loin, maintenant, tout de suite, pour la mettre à l’abri. Mais tu ne le peux pas. Parce qu’elle ne te laissera pas faire. Parce que, tu n’es pas celui qui doit prendre cette décision pour elle … et maintenant, tu t’en veux. Tu as été égoïste, mon vieux. Tu la voulais. Tu l’as. Maintenant, elle est surement en danger. Quel vieux crétin tu peux être bon sang.

Et pourtant, elle est là, près de toi, tu sens sa main qui se glisse dans la tienne, elle ne te fuit pas, Cain, elle ne s’éloigne pas, elle te croit. Elle est … de ton côté, de son plein gré. Et tu souffles, tu essaies de te convaincre que tout ira bien, tu vois, parce qu’elle t’en donne la force. Puis tu agites lentement la tête. « Une connaissance, un vieil homme que j’ai connu, il y a longtemps. » Il s’est occupé de toi, accessoirement, pendant longtemps, mais tu vois, l’éducation, c’est autre chose dans ce village, alors, tu n’es pas lié par le cœur à ce souvenir. C’est juste dans ta tête. Tu n’irais pas jusqu’à dire que ça ne compte pas, mais ton attachement pour la vie que tu as ici est bien plus concret et plus fort. « Ce n’est pas important. » Ça ne te peine même pas, c’est dire, tu es bien trop occupé à avoir peur.

Elle a des questions. Evidemment. Et aujourd’hui, tu as décidé que tu lui répondrais. Sans filtre. Tu lui dois bien ça, même si en faisant ça, tu enfonces le clou. « Je suis … né comme ça, il me vient de mon père. » Dont tu n’as pratiquement aucun souvenir. « Mais ce n’est pas toujours le cas, certains … certains autres comme moi doivent subir tout un processus, affreusement barbare pour le devenir. » Ah. Tu viens d’éviter de dire quelque chose, tout de même. Tu le sais, Cain, toi, et les autres, vous tenez entre vos mains l’origine même des Titans que le Bataillon décime à tour de bras. Jadis, ils étaient humains. Que c’est réversible, même à condition de devenir comme toi, d’avoir l’un de ces douze précieux pouvoir à disposition. C’est trop, non ? C’est trop. « Ils doivent me tuer pour le récupérer. » Plus précisément, permettre à un titan de te dévorer. Mais encore une fois, tu évites. Comme quoi, finalement, c’est compliqué d’être sans filtre à ce sujet précis. « Ils sont dangereux, Erin, ils me tueront, s’ils me mettent la main dessus, et ils n’hésiteront pas en faire de même avec toi. » Ou pire. Bien pire. Tu le sais. Tu l’as déjà vu faire, il y a plusieurs années.

Tu tires, sur sa main, brusquement, subitement, tu l’attires contre toi et tes bras se referment sur elle, puissamment, comme si tu craignais qu’elle ne s’évapore, qu’on ne vienne te la prendre tout à coup. Tu viens enfouir ton visage contre son épaule, et tu es comme à bout de souffle. « Je ne supporterais pas qu’ils ne te fassent du mal j’ai … » Tu es tout bêtement en train de perdre pied, Cain. Rien que de t’imaginer le fait qu’on pourrait lui faire du mal, ou l’éloigner de toi, ça te rend fou. Complètement fou. Aussi fou que le jour de ce festival, quand tu as pris le risque de te transformer, pour la préserver. « Je les détruirais … je raserais leur village je le piétinerais s’il le faut, je tuerais quiconque essaie de te faire du mal, Erin, je te le promets, je te promets que je serais à la haute, je t’en prie … ne me laisse pas. »
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Erin Mahon
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Erin Mahon
Sam 20 Juin - 15:06
Je dois avoir un don. Je n'ai jamais eu de relation sérieuse et quand je me lance, je choisis un type qui a des secrets. Oui je suis douée faut croire. Mais comment le regretter. Cain mérite tout ses nœuds aux cerveaux. Alors je l'écoute et fais mon possible pour lui montrer que je suis avec lui. Je garde alors ma main dans la sienne tout en lui demandant s'il connaît l'un des morts. « Une connaissance, un vieil homme que j’ai connu, il y a longtemps. » À t-il de la famille la bas ? Je n'ose même pas poser la question. Il ne semble pas penser aux gens qui sont dans ce village. Son esprit est focalisé sur autre chose. Je ne sais pas s'il a de la famille. Et si c'est le cas, je ne suis pas sûre de les rencontrer un jour. De ce côté là nous somme si différent. Pour moi il me paraîtrait anormal que je le présente pas au reste du clan. « Ce n’est pas important. » D'un côté je me sens soulagée qu'il n'ait pas à souffrir d'un deuil mais de l'autre, je ne me rend que plus compte de la solitude qu'il a dû longtemps ressentir.

Sauf que ce n'est pas le moment de s epancher sur ses sentiments. J'ai des tas de questions à lui poser. « Je suis … né comme ça, il me vient de mon père. » Un instant mon esprit divague pour imaginer un bébé titan. Mais peut-être qu'on ne se transforme pas enfant. Une réponse soulevait toujours d'autres questions. Et puis, si cela lui venait de son père, cela signifie que si nous avons des enfants ils se transformeront aussi ? Enfin j'avais le temps pour ce genre de questions. « Mais ce n’est pas toujours le cas, certains … certains autres comme moi doivent subir tout un processus, affreusement barbare pour le devenir. » La par contre, je ne suis pas sûre de vouloir poser la question. Je suis assez douée pour imaginer des horreurs toute seule. « Ils doivent me tuer pour le récupérer. » Voilà justement la pire horreur que je puisse imaginer. Ma main se serre automatiquement autour de ses doigts. Je le voyais mourir un peu trop souvent dans mes rêves sans m'imaginer d'autres raisons que des poutrelles métalliques pour le voir mourir.

Je vois alors son regard changer, devenir plus grave, plus inquiet alors qu'il reprend la parole. « Ils sont dangereux, Erin, ils me tueront, s’ils me mettent la main dessus, et ils n’hésiteront pas en faire de même avec toi. » Il confirme mon intuition. Voilà le danger dont il parlait. Ce qui l’inquiétait tant. Et qui semble continuer à l’inquiéter puisqu’il me tire brusquement contre lui. Ses bras m’entourent, me serre fort, comme s’il avait peur que je m’échappe. Il avait pas encore compris que j’aimais trop être dans ses bras ? « Je ne supporterais pas qu’ils ne te fassent du mal j’ai … » Mes bras se lèvent et l’entourent à leur tour. « Je les détruirais … je raserais leur village je le piétinerais s’il le faut, je tuerais quiconque essaie de te faire du mal, Erin, je te le promets, je te promets que je serais à la haute, je t’en prie … ne me laisse pas. » « Cain... » Ma gorge se serre, ma voix se brise. Je parvenais si peu à le rassurer sur mes sentiments ? Je sentais les larmes me montés aux yeux. Finalement, il y avait beaucoup de choses dont nous n’avons pas parler. Trop de choses. Je ressère alors mon étreinte. « Je ne partirais pas. Je suis là avec toi. » Je m’écarte légèrement de lui, posant mes mains sur son visage pour mieux le voir. « On traversera tout ça ensemble. Ensemble, tu m’entend. » Je viens alors poser mes lèvres sur les siennes. Un baiser charger d’émotion. Un baiser qui remet aussi les idées en place, qui chasse mes craintes. C’est vrai, je ne devrais pas avoir peur de prononcer de simple mot. Dans mon esprit s’était clair. Il était celui que je voulais. Alors pourquoi avoir tant de mal à le lui dire. Quand nos lèvres se détachent, je plonge alors mon regard dans le sien. « Je t’aime Cain. Et peu importe d’où tu viens ou ce que d’autres veulent faire de toi, je sais qui tu aies. Tu n'as rien à me prouver et encore moins besoin de raser leur village. Je t'aime et t'acceptes comme tu es. »
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Cain Blackthorn
Cain Blackthorn
Cain Blackthorn
« stationnary troops »
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Cain Blackthorn
Mar 21 Juil - 12:46
Est-ce que tu ne serais pas un peu beaucoup en train de perdre les pédales, avec tout ça ? Surement, hein. T’es secoué, Cain. Au final, peut-être bien qu’ils ont réussi leur coup, avec leurs histoires de cadavres, parce que tu te sens impliqué, tu sais que tu as été vu, tu n’es pas celui qui a lancé les hostilités, mais tu es celui qui s’est finalement retourné contre son camp. Tu risques gros, si tu te fais prendre. Et tu n’as pas de doute sur le fait que tu es probablement surveillé, depuis toujours, parce que, tu leur appartiens, c’est comme ça, ou plutôt, ils considèrent que le pouvoir que tu portes leur appartient.

Alors évidement, oui, tu as peur. Tu crains pour ta vie, mais par-dessus tout, tu crains pour la sienne, et encore au-dessus de ta vie, tu crains qu’elle ne finisse par te laisser derrière elle, parce que, ce serait normal, Cain. Qui prendrait ce risque ? Tu la mets en danger. Quel avenir es-tu en mesure de lui promettre, avec le fardeau que tu portes ? C’est sombre. Ce n’est pas ce qu’elle mérite. Non, Erin mérite le bonheur et la lumière, une vie heureuse, elle mérite de survivre et encore au-delà de ça, elle mérite surtout de vivre. Pourtant, tu es faible, mon vieux, bien trop faible … tu t’es sacrifié pendant tant d’année, tu t’es tenu loin de cette femme depuis ton adolescence, toujours pour les mêmes raisons, toujours à cause d’eux, toujours à cause de ce pseudo destin que l’ont t’as imposé. Et jusqu’ici, ça allait, ça allait parce que tu ne faisais que lutter. Maintenant, tu as goûter à elle, à ce que ça fait, d’être à ses côtés, tu as osé lui dire que tu l’aimes, et tu connais le goût de ses lèvres. En clair : tu ne peux plus. L’aimer pleinement t’a rendu égoïste, sans doute, mais tu ne peux plus, tu refuses qu’elle s’éloigne, elle devrait, vraiment, elle devrait, mais tu supplies pour qu’elle ne le fasse pas, et surtout, pour assumer ça, tu es littéralement prêt à tout. Tu es bon, Cain. Profondément bon. Néanmoins, pour elle, tu es prêt à la destruction totale, si c’est le seul moyen que tu as pour la préserver.

Le truc, c’est que, peut-être que tu as trop souvent tendance à oublier à qui tu as à faire. Erin est forte. Sans doute qu’elle n’a même pas besoin de toi pour la protéger. Et alors que tu désespères, que tu l’entends déjà te dire que c’est bien trop compliqué – c’est peut-être pour ça, qu’elle n’a pas pu te dire qu’elle t’aimait, aussi, bien sûr que t’y as pensé – elle vient te serrer contre elle, et sa voix vient t’apaiser, autant qu’elle t’effraie, sans doute un peu. Parce que non, elle ne partira pas, elle reste, là, auprès de toi. Vous allez faire ça … ensemble. Ensemble, Cain. Rien que ce mot te fait resserrer ton étreinte sur elle, bien trop fort peut-être. Elle, elle te fait reculer un peu, ses mains sur ton visage, tu la fixes, tu ne la quittes plus des yeux, elle t’embrasse, et d’un baiser, elle te terrasse, tu vois. Mais ce qui fait le reste du boulot, ce qui termine de te mettre à genoux, ce sont ses mots. Elle t’aime. Elle t’aime, Cain ! Tu as tellement rêvé l’entendre te dire une telle chose que tu la laisses tout juste terminer sa tirade que tu te jettes sur elle comme un désespéré, et que tu viens l’embrasser, comme un damné, comme si tu t’attendais à mourir dans la seconde. « Je t’aime … » Que tu finis souffler, contre ses lèvres. « Et probablement que je ne te mérite pas … mais … je ferais en sorte d’être digne de toi, je te le promets. »
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Erin Mahon
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Erin Mahon
Sam 1 Aoû - 13:07
De simples mots qui sont d'une importance capital pour lui. Je lui donne vraiment l'impression de pouvoir tourner les talons à n'importe quel moment ? Ou est ce qu'il déteste ce qu'il est au point de ne pas pouvoir croire que je veuille être avec lui. Je n'ai jamais eu autant l'impression que le moindre de mes mots soient aussi important. Pourtant je le vois à la façon dont il me serre contre lui quand je dis que nous affronteront tout ça ensemble. Il me serre même un peu trop fort avec fort avec tout ses hématomes qui doivent fleurir sous mes vêtements. Mais je m'en moque. Et puis je vois la bataille qui fait rage dans son regard quand je lui dit que je l'aime. Moi qui avait tant de mal à prononcer ses mots, ils n'ont jamais été aussi facile finalement. Facile et naturel. Parce qu'ils ne sont que la vérité. Et quand je finis de parler, je peux mesurer à quel point il avait besoin que je le lui dise.

Il m'embrasse comme s'il était un naufragé et moi sa porte de salut. Comme si tout pouvait disparaître en un instant. Je répond à son baiser avec la même fougue, la même ardeur. Sûrement parce que j'ai maintenant conscience de cette épée de Damocles qu'il a toujours eu au dessus de la tête. Et qu'il voyait au dessus de la mienne s'il m'approchait trop. Il met fin à ce baiser en me laissant essoufflée. Mes mains sur ses joues quelques instants avant, se retrouvent maintenant sur sa nuque, le caressant du bout des doigts. Je souris quand il me dit m'aimer, avant de froncer les sourcils sur la suite de ses paroles. « Tu m'as écouté quand je t'ai dit que tu n'avais rien à prouver ? Et si c'était le cas, alors tu l'as déjà fait en te transformant pour me protéger. » Il avait déjà absolument tout risquer pour moi. Nous avions eu de la chance que personne ne le voit. Les choses auraient été très différente sinon… « Et si t'as vraiment besoin d'une épreuve, ne t'en fais pas, tu rencontreras bien assez tôt ma famille. » Une tentative d'humour qui n'en ai pas vraiment une cela dit. Ma famille peut se montrer… Pleine de surprises. D'autant plus qu'ils étaient maintenant tous au courant qu'il avait dit que j'étais jolie et intimidante. Je devrais le faire tricoter sur une écharpe, ce serait mon slogan dans la bataille.

Je reprend mon sérieux quand je reprend la parole. « Ne me caches rien. Rien de ce que tu me diras ne pourra changer le fait que je t'aime. Mais je dois tout savoir, d'accord ? » Je sentais bien qu'il avait toujours des réserves à tout me dire. Et je devais savoir. Il suffisait d'une mauvaise information pour que je nous mette en danger sans le vouloir. Surtout en mission, en dehors des murs, alors qu'il ne serait pas là pour m'aider. Je me pressais davantage contre lui, posant ma tête sur son torse. « Si on allait ailleurs ? Je dois retrouver Amour et je rêve d'un bain. Cette mission c'était juste… n'importe quoi. » Je frissonais en y repensant. Je levais la tête vers lui, un sourire espiègle sur le visage pour mieux chasser les souvenirs. « Si tu le prenais avec moi ce serait encore mieux. »
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