Attack on Titan
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I'm not your prince charming † Ariel
Ethan Wideed
Ethan Wideed
Ethan Wideed
« military police »
+ MESSAGES : 74
Ethan Wideed
Ven 8 Mai - 15:52
Le ciel est gris et bas, les nuages traversent la ville, assombrissant la Capitale. Le nez collé à la vitre, tu bois tranquillement un thé avant de prendre tes fonctions. Tes yeux fouillent la ville encore endormie, cherchant un quelconque spectacle à admirer. Mais aujourd'hui il n'y a rien, rien à part cette femme qui traverse la place, marchant tête basse et cherchant sans doute à éviter la pluie qui se profile à l'horizon. Un petit bruit se fait entendre derrière toi et tu tournes la tête. Une jeune femme s'étire tranquillement dans ton lit, encore à moitié endormie. « Ethan... » Susurre t'elle. Tu la regardes, le visage dénué d'expression et tournes à nouveau la tête vers la fenêtre. La pluie commence à tomber. Tu soupires en reposant ta tasse sur la petite assiette. Tu vas devoir bosser sous la pluie, génial. Oh ce n'est pas que tu n'aimes pas la pluie, c'est un temps qui a bercé ton enfance, lorsque tu t'échappais de chez toi. Mais tu préfères les grosses pluies, celles qui tombent drus, celles qui te nettoie. Celle sous lequel tu peux pleurer sans que personne ne te voit... Enfin, ça c'était avant. Tu ne pleurs plus depuis bien longtemps. « Ethan... » Tu roules des yeux. Ces femmes... Tu soupires une nouvelle fois. Cette nuit avait été bien. Juste bien. Ce n'était pas l'extase, la jeune femme avait bien vite abandonnée la partie et t'avais laissée frustré. Tu n'avais qu'une envie: Qu'elle s'en aille. De toute manière tu dois aller travailler. Tu te tournes vers elle. « Va falloir que tu t'en ailles. » Tu finis ton thé et le pose sur la table. Puis tu te mets à la recherche de ton uniforme. La brune se redresse sur ton lit, sourcils froncés. « Pourquoi ça? Je suis très bien ici. » Tu poses un regard noir sur elle. « Ici c'est pas chez toi pigé? Maintenant tu te casses, j'dois aller bosser. » Tu la pousses hors du lit sans ménagement et lui lance à la figure petite culotte et autres vêtements à dentelles et fanfreluches. Cigarette à la bouche, tu enfiles tes longues bottes tandis que la demoiselle pique une crise d'hystérie dans ton dos. Tu lui lances un regard glacial. « Ecoute moi, au moment où je poserai le pied hors de cette appartement tu seras dehors, que tu sois habillée ou complètement nue est-ce que c'est clair? » Tu te redresses pour prendre ta veste, spécifique à la Brigade Spéciale. « J'ai pas de temps à perdre avec tes conneries, j'dois filer sinon je vais être en retard. » Puis tu prends tes clés et te diriges vers la porte, tenant par le bras la femme qui pousse des cris de vierge effarouchée.

Tu marches dans les rues, inspirant profondément l'air frais. La fine pluie est toujours présente, de ce fait tu rabats ta capuche sur le sommet de ton crâne. Tu aimes la pluie lorsqu'elle est forte, lorsqu'elle te trempe jusqu'aux os. Pas lorsqu'elle n'est qu'une fine bruine, tu as ça en horreur. Ça ne te mouille qu'en surface. Une pluie comme celle-ci ne te permet pas de réfléchir et penser comme tu aimes le faire lorsqu'il fait moche. Tu soupires et mets tes mains dans tes poches. Aujourd'hui tu travailles seul. Tu es chargé d'arpenter toutes les rues, pour vérifier si tout va bien, s'il n'y a pas de bagarre, et si les habitants des souterrains restent terrés dans leur caverne. Pour l'instant tout est calme, mais tu sais que cela ne sera pas toujours comme ça. Le mauvais temps à le don d'agacer les nobles et les riches marchands. Peu d'habitants traînent dans les rues par ce temps, tu t'ennuies. Tu finis par sortir une nouvelle cigarette... Que tu ranges aussitôt. Tu adores fumer, mais tu ne veux pas finir par avoir une haleine putride à la longue. Bien pour ça que tu t'imposes un quota. Tu relèves la tête et finis par voir une silhouette féminine passer devant toi. Capuchon rabattu, tu ne peux pas voir son visage, mais tu peux apercevoir de long cheveux noirs. Elle semble dans son monde cela dit, ne remarquant ce qu’il se passe autour d’elle. Et tu la vois filer vers l’extérieur de la ville, tu la vois filer vers le pont… Mais le louper. Sourcils froncés, tu lui emboîter le pas. « Mademoiselle… » Tu finis par la rattraper. In extremis. Tu attrapes son poignet, la tire en arrière alors qu’elle allait tomber la tête la première à l’eau. Et finis par la rattraper aux creux de tes bras. Un véritable prince charmant. « Bonjour Mademoiselle. Vous n’avez pas vu le pont? » Tu l'observes tranquillement. Elle est très jolie. Pommettes hautes, yeux noirs, lèvres charnues. Elle a l'air plutôt jeune. « Je sais bien qu’il pleut mais ce n’est pas une raison pour se baigner toute habillée… » Tu lui offres un sourire charmant, avant de te rendre compte que ta capuche doit masquer une bonne partie de ton visage. Tu l'enlèves. « Je me nomme Ethan. » Tu regardes autour de toi avant de la redresser lentement. « Vous allez bien? Quelle idée de vouloir faire un plongeon par un temps pareil… Vous ne regardiez pas où vous mettiez les pieds? » T'intéresser aux femmes, tu sais faire. Les écouter, tu as parfois du mal. Mais tu ajouterais bien cette jolie jeune femme à ton tableau de chasse. Nouveau sourire. Tu vas y aller tout doucement avec celle là. C'est un jeu.
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Ariel Zhang
Ariel Zhang
Ariel Zhang
+ MESSAGES : 36
Ariel Zhang
Ven 8 Mai - 17:57
Je regardais par la fenêtre en soupirant. Et dire qu’il y avait quelques jours, il y avait un soleil  resplendissant. Et maintenant… Il ne cesse de pleuvoir. J’avais prévues de faire un détour par la librairie pour acheter un livre pour Shiel. Il était ma nouvelle mission. Je devais le rendre plus humain. L’ouvrir aux sentiments. Je me disais que la littérature pourrait m’y aider. Après tout, rien de tel qu’un livre véritablement émouvant pour susciter l’émotion. Mais cette pluie. Finalement, je me relevais d’un bond. « Mildred ! Prépares ma cape de pluie, s’il te plait. » Dans tout les cas, j’allais devoir sortir pour ramener son repas à Shiel. Alors autant me montrer forte et faire ce que j’avais prévus.

Je pris une voiture pour atteindre Utopia. C’était là que se trouvait la meilleure librairies. J’y trouvais toujours mon bonheur. Malheureusement, les chevaux ne pouvaient pas passer le petit pont qui menait au ruelles pavés. Je dus donc descendre au niveau du pont et finir après, mon capuchon rabattu sur la tête. Je poussais un soupir de soulagement en entrant dans la boutique. « Mademoiselle Zhang ! » me salua le libraire en me voyant. « Quel plaisir de vous voir. J’ai justement quelques nouveautés qui devraient vous ravir. » Il n’en fallut pas plus pour allumer mon regard et faire fleurir un sourire ravis sur visage.

J’en ressortis plusieurs dizaines de minutes plus tard, mon panier en osier plein de livres. Je la cachais bien sous ma cape. J’étais heureuse de mes trouvailles personnels. Mais surtout, j’avais trouver LE livre pour toucher Shiel. Il serait obligés d’être ému. J’imaginais déjà la scène alors que je retournais en direction de la voiture, sous cette pluie qui ne semblait pas vouloir nous abandonner. Mais peu importe. Quand je mettrais ce livre entre les mains du démon, il ne pourra pas résister à lâcher une petite larme. Son coeur se débarassera de sa carapace. Et puis il me remerciera. Et alors nous deviendront de véritable amis. Et… « Aaaaah » Criais-je alors qu’on venait de me tirer le bras. Je me retrouve dans les bras d’un homme, de toute évidence. Je lève la tête vers lui et… AAAAHH ! C’est Ethan. Mon prince ! Mais pourquoi m’a-t-il attraper ? « Bonjour Mademoiselle. Vous n’avez pas vu le pont? » Le pont ? Je tournais un court instant la tête, je remarquais alors que je venais de manquer de tomber à l’eau. Il m’avait sauvé. Mon sauveur. Mon héros. Mon prince charmant. « Je sais bien qu’il pleut mais ce n’est pas une raison pour se baigner toute habillée… » Mon regard s’était fixée sur son visage. Il était encore plus beau de près. Je me suis trompée, ce n’est pas un prince charmant. C’est un dieu descendu sur Terre pour nous sauvés. Et quand il retire sa capuche, je suis simplement éblouie. Si je me demandais où était passé le soleil ce matin, je sais maintenant qu’il s’était réfugiée en lui. « Je me nomme Ethan. » « Je sais... » murmurais-je béatement. « Vous allez bien? Quelle idée de vouloir faire un plongeon par un temps pareil… Vous ne regardiez pas où vous mettiez les pieds? » « Vous m’avez sauvée. » Lui dis-je alors. Je ne voulais même plus me redresser. Je voulais profiter de son étreinte. Encore et encore. « Je suis Ariel. »
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Ethan Wideed
Ethan Wideed
Ethan Wideed
« military police »
+ MESSAGES : 74
Ethan Wideed
Dim 17 Mai - 23:09
Et elle crie lorsque tu l’attrapes par le bras. Non pas le genre de cris que tu apprécies ça non. Un cri bien aigu, à t’en péter les tympans. Un cri qui te donne envie de la laisser tomber immédiatement pour te boucher les oreilles. Mais bien évidement tu ne le fait guère. Tu la gardes aux creux de tes bras, gardant sa douce chaleur près de toi. Tu profites de sa proximité soudaine pour la détailler. Mais pas de manière gênante non. Tu découvre son visage avec un petit sourire amusé, tu la dévisage sans la mettre mal à l’aise. Et d’ailleurs… Tu as l’impression de lui avoir coupé le souffle, elle t’observe avec de grands yeux, bouche entrouverte, et tu crains de l’avoir cassée pendant un court moment. « Mademoiselle… Vous vous sentez bien? » Qu’est-ce qu’elle a, t’as appuyé sur le bouton off sans faire exprès? Ce bouton miraculeux existerait-il vraiment pour faire taire une jeune femme? Il faut que tu retrouves où il se trouve rapidement avant que…

Tu l’observes à nouveau, amusé et surpris. « Vous savez? » Que tu lui murmures tout prêt de son visage. « Comment se fait-il que vous connaissiez mon nom alors que je ne connais pas le votre… » et tu la redresse lentement tout en la gardant contre toi. « Une aussi jolie demoiselle telle que vous… Je m’en souviendrai pourtant » T’es certain de ne pas l’avoir croisée. Ce genre de fille, ce *type* est bien rare. Si tu peux ne pas te souvenir de toutes les femmes avec lesquelles tu couches, tu sais qu’un minois comme le sien tu l’aurais retenu pour sa différence. Au moins ça.

Tu lui lances un sourire charmeur tout en remettant sa cape sur ses épaules. « Oh mais le plaisir est pour moi mademoiselle. » Tu finis par rabattre le capuchon sur sa tête afin que la pluie ne la mouille pas plus et tu en profites pour dégager quelques mèches qui déjà se collent à son visage. « C’est mon travail de prendre soin de citoyens. Et je suis ravi d’avoir pu aider une demoiselle en détresse. » Et tu fais un léger signe de tête afin de lui montrer ton allégeance avant de jeter un oeil autour de toi. « Que diriez-vous d’aller prendre un thé pour vous remettre de vos émotions? » Que tu lui proposes en lui tendant le bras. « Cela me ferait plaisir de vous réchauffer Ariel. »
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Ariel Zhang
Ariel Zhang
Ariel Zhang
+ MESSAGES : 36
Ariel Zhang
Lun 18 Mai - 23:17
J’étais au beau milieu d’un rêve. Ethan venait de me sauver, comme je l’avais toujours imaginé. Et j’étais là, dans ses bras. C’était magique ! « Mademoiselle… Vous vous sentez bien? » Comme si je pouvais me sentir mal là. Tout était parfaitement en place. Bien aligné. Comme cela aurait dû l’être depuis le départ. « Merveilleusement bien. » Et puis il me donner son nom. Ce merveilleux prénom qui sonne si doux à mes oreilles. Et c’est plus fort que moi, je souffle que que je sais comment il s’appelle. [color=cadetblue)« Vous savez? »[/color] Son visage est si près du mien. Il pourrait m’embrasser, là. Je sens son souffle sur mon visage. Et j’en frissonne. « Comment se fait-il que vous connaissiez mon nom alors que je ne connais pas le votre… » Il me redresse doucement, mes ses bras ne me quittent pas. Lui aussi, il doit la ressentir. Cette attraction entre nous. C’est le coup de foudre. L’amour au premier regard. L’amour parfait. « Une aussi jolie demoiselle telle que vous… Je m’en souviendrai pourtant » Il me trouve jolie ! Jamais un compliment n’a paru si doux. Si vraie. Si tendre. Et dire que là, je suis dégoulinante de pluie, cachée dans ma cape. Le jour de notre mariage ce sera encore mieux. J’aurais la robe parfaite, le maquillage qu’il faut, celui qui paraît naturel tout en me rendant plus belle que je ne le suis, sans oublier la coiffure et les fleurs dans les cheveux. Oui, ce serait parfait.

Il remet ma cape en place, encore un geste doux et tendre. « Oh mais le plaisir est pour moi mademoiselle. » Un gentleman, comme je le savais. Il remet ma capuche, dégage mes cheveux de mon visage. Oh mon prince… Mes yeux ne parviennent plus à se détacher des siens. « C’est mon travail de prendre soin de citoyens. Et je suis ravi d’avoir pu aider une demoiselle en détresse. » Je le savais, c’est un soldat dévoué à son travail. Il est parfait. Tout bonnement parfait. « Que diriez-vous d’aller prendre un thé pour vous remettre de vos émotions? » Il veut en plus passer plus de temps avec moi. Je pose ma main sur son bras, comme par automatisme. Comme si j’étais hypnotisée. Ce que je suis sûrement. « Cela me ferait plaisir de vous réchauffer Ariel. » « Moi aussi j’aimerais beaucoup que vous me réchauffiez... » Ce serait si doux, de se poser dans un petit salon de thé, une tasse fumante dans les mains pendant que nous pourrions discuter et rire. « Mais je ne peux pas. Je suis attendue. Si je vous suis, je serais en retard. » Bon sang, je ne pouvais pas non plus faire ça à Shiel. Il faisait de net progrès après tout. Et je voulais l’encourager. J’avais la vie pour aimer Ethan. Et puis j’avais dans mon panier un livre pour Shiel. J’avais hâte de le lui lire. Et puis j’avais fait une promesse. Je devais toujours honorer mes promesses. « Nous pourrions peut-être remettre ça à plus tard. Je suis la fille du major Zhang, alors il n’est pas rare que je passe au QG. » J’espérais vraiment qu’il accepterait. Il devait l’accepter. C’était notre destin après tout.
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Ethan Wideed
Ethan Wideed
Ethan Wideed
« military police »
+ MESSAGES : 74
Ethan Wideed
Mar 16 Juin - 0:55
Tu attends qu’elle te réponde. Tu te montres doux, patient, prévenant. Tu sais que chaque femme réagit différement, mais tu restes toujours courtois et poli lorsque tu rencontres une nouvelle dame et que tu es en chasse. Rare sont celle qui aime que tu les accostes en leur disant ce que tu attends totalement d’elle. Et encore, celle là tu te targues de les reconnaître au premier coup d’oeil. Un soupir. Un sourire. « Merveilleusement bien. » Et ces mots résonnent dans ton crâne comme une douce mélodie. Eh bien. Tu sais que ton charme fait bien tomber des demoiselles à tes pieds mais tu penses que c’est bien la première fois que l’une d’entre elle se laisse aussi facilement avoir par ton charme envoûtant. Il a juste fallu que tu la rattrapes et que tu lui montres ton visage. Aucune chasse n’a jamais été aussi rapide. C’en est presque… dommage, frustrant même. T’aimes bien quand il y a un peu de piment, lorsqu’une femme te résiste avant de se laisser aller. Mais bon. Tu feras bien avec, ça aura tout de même le mérite d’être plaisant.

T’as presque envie de l’embrasser là. Lorsque tu la vois avec ses grands yeux de biche amourachés. Lorsque tu la vois battre de ces longs cils, la bouche entrouverte, frissonnant contre toi. Mais il y a un truc qui te chiffonne. Juste une chose. Tu n’arrives pas à donner un âge à ses traits juvéniles. Elle semble si frêle, si innocente. Elle a un visage de poupée mais pourtant tu sens les courbes de son corps. Cependant il t’est impossible de savoir si elle est majeur ou non, et comme on ne demande pas son âge à une dame… Tu te dis que tu trouveras bien un moyen de le savoir. Pour le moment tu te résignes donc à garder tes distances, parce que t’es peut-être un connard, souvent, un fils de pute - parfois - mais tu ne touches certainement pas à des mineurs.

Si tu as bien envie de remettre ta capuche sur ta tête pour que la pluie cesse de couler dans tes yeux, tu ne la remontes cependant pas tout de suite, bien trop amusé et flatté de voir que les yeux de la demoiselle n’arrive pas à se détacher de ton magnifique visage. Et tu ris lorsqu’elle te dit qu’elle veut que tu la réchauffe. Elle ne se rend juste pas compte du sous entendu là dessous. Elle te semble bien naïve. « Je pourrais vous prendre au mot… » que tu murmures avec un grand sourire. Pourtant tu ne fais qu’ouvrir ta cape pour l’amener près de toi et lui frictionner le dos. Tu l’emmènes sous un porche afin que la pluie ne lui tombe plus sur le visage. « C’est mieux ainsi? » Que tu lui demandes en baissant les yeux vers elle et en l'attirant dans tes bras pour continuer de la réchauffer.

Tu pousses un léger soupir. « Pas même une petite dizaine de minutes? Juste le temps de vous réchauffer les mains avant de vous remettre en marche? » Là t’es un peu frustré faut l’avouer. Elle te dévore du regard mais elle préfère ne pas être en retard à son rendez-vous? Qui est-ce donc pour mériter plus d’attention que toi. Qui est-ce donc pour passer avant toi. Tes mains finissent par arrêter de la frictionner lorsqu’elle te dit son nom. Zhang. Genre… LE Zhang? L’homme qui est ton supérieur absolu? Tu te raidis instinctivement. Owe. ça sent pas bon Ethan. Bah bon du tout même. T’es un parfait connard qu’on se le dise, beaucoup avec les femmes, mais pas mal aussi avec les mecs. Et t’es peut-être con, tu peux même bien jouer au con parfois… Mais tu sais qu’il y a des limites à ne pas franchir. Elles sont rares, mais elles existent. Et très clairement, Zhang est une limite à ne pas franchir. Si elle était consentante, plus vieille et surtout.. plus mature sans doute aurais-tu tenté. Et encore. Mais là tu ne peux pas te le permettre. Manquerait plus que tu l’engrosse par accident et que t’es le paternel au cul. Le paternel… et Revan. Là t’es certain qu’il t’arracherait la tête rien qu’à l’idée de savoir que tu as tenu la fille Zhang dans tes bras.

Alors tu vois, tu cherches pas plus loin. Tu vas pas l’envoyer chier non plus, parce que tu veux pas que ça arrive aux oreilles du Major, mais clairement… Là tu te sens piégé. Alors tu feins l'indifférence. Après tout tu ne laisseras pas ton masque tomber, si elle peut continuer de croire que tu es un prince charmant… Et que ça peut atterrir aux oreilles du supérieur… Tu dirais pas non à une promotion tiens. Mais juste pour l’argent. Tu attrapes la frêle jeune femme par les épaules et l’éloignes de toi avant de lui offrir un sourire. « Vous me permettez de vous accompagner au moins? » Aller vas-y c’est ça, brosse dans le sens du poil à défaut de pouvoir l’attirer dans ton lit. après tout cette fille peut peut-être te servir autrement… « Bien sûr. Remettons ce thé à plus tard. » Ou à jamais hin, selon ce qui peut découler de cette rencontre. en tout cas tu vas pas t’amuser à lui courir après sinon Revan va te coller une mandale pire que lorsque t’as trahi sa soeur, t’en es sûr. « Je n’aimerais pas que votre… ami vous attende. Je souhaitais juste m’occuper de vous. » Ou de ses fesses. Mais bon. Mineur + Zhang c’est le combo gagnant. Tu ne la toucheras jamais. Niet. nada. Range ta fierté mon grand cette fille est inatteignable. ça te laisse frusté mais tu sais que si ta manière d’agir avec elle vient jusqu’aux oreilles du major, toi t’es juste foutu.
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Ariel Zhang
Ariel Zhang
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Ariel Zhang
Mer 15 Juil - 17:01
Je n'arrive pas à croire ma chance. Je suis belle et bien dans les bras d'Ethan. Mon prince. Mon si merveilleux prince. Si beau. Si doux. De plus il vient de m'empêcher de faire un plongeon dans l'eau. Mon héros. Je ne parviens pas à détacher mes yeux des siens alors qu'il m'emmène sous un porche pour me protéger de la pluie. Il me tient dans ses bras, tout contre lui pour me réchauffer. « Bien mieux. » Ça ne pouvait pas être plus merveilleux.

Mon cœur s'envole quand il me propose d'aller boire un thé pour se réchauffer. Sauf que je suis dans l'obligation de refuser. Shiel m'attend. Je ne suis pas le genre de filles qui oublient ses amis au profit de son amour. Surtout pas quand le dit ami a besoin de moi. Parce que oui, je sais qu'il a besoin de moi pour devenir plus humain. Meilleur. Mais tout en refusant, je ne peux m'empêcher d'assurer à mon prince que nous pourrons nous revoir. Après tout, je suis régulièrement au QG pour voir mon père. J'ai l'impression qu'il se raidit en entendant mon nom. Il doit être surpris de savoir que je suis la fille de son supérieur. Il ne perd pas son sourire, sûrement se rend-il compte que c'est une chance. Nous pourrons ainsi nous voir plus souvent.

Il m'éloigne doucement de lui, affichant un sourire. Je regrette déjà la chaleur de ses bras, mais il a raison, je dois y aller. D'autant plus qu'il ne serait pas convenant de faire durer plus longtemps que nécessaire cet étreinte. Il me montre sa bonne éducation. « Avec plaisir. Ma voiture m'attend de l'autre côté du pont. » Lui dis-je, heureuse de pouvoir marcher un peu avec lui. À son bras. Mon sourire s'agrandit quand il dit que notre thé est remis à plus tard. Je sens tout de même sa déception. J'espère de tout cœur que nous pourrons vite le faire.

J'ai un petit rire quand il dit que je ne dois pas faire attendre mon ami. J'hésite un instant à lui dire qu'il le connaît alors que nous quittons le porche pour traverser le pont. Mais je ne dis rien, n'étant pas sure de ce que penserait Shiel si je le disais. « D'autant plus que mon ami est très exigeant. Il ne supporte pas qu'on le fasse attendre. » Et c'était peu dire. J'arrive alors devant la voiture. Le cocher vient m'ouvrir la porte et je monte. Je me tourne vers Ethan avant qu'elle ne se referme. « J'ai été ravie de passer un moment avec vous. Aussi court fut-il. J'espère sincerement que nous pourrons nous revoir très vite. » La porte se referme, je lui fais un signe de la main alors que les chevaux commencent à avancer.
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