Attack on Titan
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• Luka - L'agneau appelle, le loup frappe
Lukas O. Love
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+ MESSAGES : 15
Lukas O. Love
Jeu 23 Avr - 22:21
Nom ▬ Love, c’est risible non ? Prénom ▬ Lukas, l’année des L pour les chiens de ton père. Ocean, c’est ta maman ça. Surnom ▬ Lou, fut une époque Age et date de naissance ▬ 19 ans, le 8 mars, journée de la femme. On continue dans l’ironie. Lieu de naissance ▬ Dans le district de Chlorba. Métier / Corps de l'armée ▬  Citoyenne, mère autant que faire ce peut. Statut social ▬  Pauvre, tu survivotes. Orientation sexuelle ▬  Terrorisée, traumatisé et affolée, à peu près. Situation ▬  Seule. Groupe ▬ Citoyenne.

Caractère ▬
Dans la chambre de l’hopital de quartier, une jeune infirmière, qui a débutée depuis quelques années, entre dans la pièce.

« Comment vas la petite…
-Laena. Sa collègue, une des plus âgée du l’endroit, l’accueille avec un sourire. La petite Laena va mieux. Ce n’était qu’une légère pneumonie, sa mère a bien fait de nous l’amener.
-Tu y crois… ? Demande la plus jeune, en posant les yeux sur le berceau transparent où un poupon de quelques mois dort, avant d’effleurer son front. Sa fièvre a bien baissé.
-Croire quoi ? C’est une troisième femme qui arrive, la 40aine, elle se démarque par sa blouse. Elle est médecin.
-Que la gamine qui l’a amenée est sa mère.
-Bien sûr qu’elle l’est. S’étonne la médecin. Elle et sa fille se ressemblent comme deux gouttes d’eau, mêmes cheveux et yeux, une tache de naissance sur la clavicule chacune. Elle est assez âgée pour l’avoir enfantée, ce bébé. Et puis, ne me dites pas qu’une femme qui se bat autant pour que l’on prenne en charge son enfant n’est pas sa mère. Elle a manqué de énucléer le garde à l’entrée qui voulait la raccompagner à la sortie. Une vraie harpie, heureusement que je passais par là.
-Même ! La plus jeune du lot se penche pour caresser tendrement la petite fille. Elle est trop jeune, trop perdue, elle n’a même pas l’air d’avoir un sou, on ne sait pas d’où elle vient, qui elle est. Qui nous dit que son prénom est le bon ? Qu’elle n’a pas enlevé cette enfant ?!
-Mais pourquoi se mettre des idées pareilles dans la tête ? S’impatiente la médecin. Elle n’a rien fait de plus qu’emmener son enfant ici.
-Elle est bizarre… Elle n’a même pas pleuré quand on lui a dit qu’on gardait sa fille. Elle est restée là, assise dans la chambre, jusqu’à ce qu’on lui dise d’aller manger. Elle est maigre, elle est pâle, elle ne parle pas.
-Elle est fatiguée !
-Par la vie, pas par cet événement en particulier. Elle cache quelque chose !
-Mesdames… Mesdames ! La vieille femme les interrompt alors que la mère de l’enfant se tient dans l’encadrure de la porte, un potage dans la main. Votre fille va mieux.
-... Elle est presque apathique, distante et comme délavée. Merci pour votre aide. »

Pas un mot de plus, et la jeune femme blonde traverse la pièce et se penche sur le berceau pour caresser du bout des doigts le bambin qui s’est réveillé à cause du bruit. Gênées les visiteuses quittent la pièce en silence. Et revoilà ce duo improbable, fragiles et fortes, vivantes et éteintes, l’une coulant vers le fond, retenu aux bras minces de l’autre, en pleine éclosion.

Douce • Protectrice • Attentionnée • Éteinte • Menteuse • Silencieuse • Une peur incroyable des hommes • Effrayée par tout ce qui est en rapport avec le militaire • Adore la chaleur de l’été • Chante avec une superbe voix • Aime le dessin • Attrape vite froid • N'a reçu quasiment aucune éducation • Ne connait presque rien au monde actuel • Tête en l’air quand il s’agit d’elle-même • Retient tout sur les gens et trouve souvent la petite attention qui ravit un coeur • Ne rit plus • Dort mal sauf quand elle est épuisée.

Petit plus ▬
• Elle refuse de parler de son passée
• Elle ne connait pas plein de chose du quotidien
• Si on lève la main sur elle, elle se recroqueville, son on le fait sur son enfant, elle pourrait tuer.
• Elle parle tout doucement, du bout des lèvres. Mais quand elle chante, c’est avec le coeur.
• Elle refuse de se plier aux ordres. Soit elle le fait dans le dos, soit elle se fait engueuler
• Elle dit à tout le monde qu’elle a 25 ans.
• Prête à tout… ne vous y frottez pas, vous vous y piqueriez !
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Lukas O. Love
Lukas O. Love
Lukas O. Love
+ MESSAGES : 15
Lukas O. Love
Jeu 23 Avr - 22:21
Histoire ▬
Il fait nuit. Je ne dors pas.
Il fait jour. Je ne dors pas.
Il fait nuit. Laena dort.
Il fait jour. Je me suis endormie.

Il fait nuit. Je tourne en rond dans la pièce qui est devenue ma vie. Le bébé dort sereinement et je continue mon travail des journées précédentes. La pièce est impeccable, le dessin sur le mur continue son évolution. Il sera bientôt fini.

Il fait jour. Laena est mal, elle pleure depuis ce matin. Je m’occupe d’elle, la cajole et retrouve même quelques médicaments adaptés pour la calmer. La fièvre re-descend dans la journée et elle recommence à gazouiller dans son berceau ou contre ma peau. Les biberons se suivent et ne se ressemblent pas.

Il fait nuit. C’est le jour de la visite. Laena aura un sommeil agité, je le sens, mais je ne peux rien faire de plus. Moi je ne dormirai pas. Il arrive comme à chaque fois. Un bruit, une porte qui s’ouvre et il s’avance vers le berceau. Il s’inquiète de la petite et de son visage rougi par les restes de sa fièvre et il me tend une bouteille de lait de vache. La suite est la même. Parler, l’écouter, rire, émettre des plaintes. Je suis une poupée qui répond à la demande.

Il fait jour. La fièvre n’est plus, le lait est un nouveau, Laena ne l’aime pas. Ça me fait pleurer de la voir si énervée et je finis par me réfugier dans ma chambre pour me calmer. Mes yeux retombent sur le cadre de ma table de nuit. Mes parents dans leurs jeunes années, dans cette ferme où on a toujours vécu. Mon père, souriant et heureux, un soldat exeptionnel. Ma mère, virevoltant dans ses bras en riant, elle aussi engagée pour une vie meilleure.

Il fait nuit. Je devrais dormir, mais je continue la fresque, cachée sous un drap tendu sur le mur. C’est une surprise, il a accepté de ne pas la regarder avant la fin. La petite a bu son biberon de 9h, en jouant avec sa compote de surcroît. Je m’active sur le dessin en sentant mes forces décliner. Ce ne sera plus très long pour en finir.

Il fait nuit. Je n’ai pas vu la journée passée. Je me suis enfin réfugiée dans mon lit, et mes yeux sur ce le fourreau de l’épée que j’avais commencé à apprendre à manier. 4 années de bonheur, d’apprentissage d’une chose qui me semblait irréelle.. Jusqu’à l’accident de maman. Accident à la garnison, elle a été victime d’un groupe de malfrat et mon père a préféré leur courrir après que de lui venir en aide immédiatement.

Il fait jour. Aujourd’hui Laena teste la purée de carotte et je me retrouve si sale qu’on glousse toutes les deux. La journée est légère, le soleil nous fait du bien, même si dehors il fait froid. Je continue pourtant de chantonner dans la pièce en berçant la petite qui gazouille. Ma cheville se plie mal sur une pirouette et je manque de m’échouer sur le sol. La douleur me fait gémir.

Il fait nuit. C’est le jour de la visite. Il arrive comme à chaque fois. Un bip, une porte qui s’ouvre et il s’avance vers le berceau. Il sourit en voyant que Laena dort et il me dit combien on a les mêmes yeux. Je souris en hochant la tête. Il voit l’état de ma cheville et me propose de m’amener de quoi me soigner. J’hoche la tête. Il part, puis revient avec un carton rempli de bordel. La suite est la même. Parler, l’écouter, rire, émettre des plaintes. Je suis une poupée qui répond à la demande.

Il fait jour. J’ai trouvé de quoi bander ma cheville. Je vais mieux. La fresque est presque finie. Laena râle toujours sur le lait en poudre et je regarde ma poitrine sans lait. Je n’ai pas pu la nourrir comme toutes les mères le font. Je lui raconte des histoires, je lui parle de maman, qui est restée dans un fauteuil roulant pendant 5 ans, dont une pierre a été érigée cet été quand elle est partie. J’aurais aimé qu’elle la rencontre.

Il fait nuit. Je dors un peu, mais je me réveille une idée en tête. Je fouille le carton, je trouve des choses utiles, et ça devient pressant. Je reprends la fresque après avoir transféré mes trouvailles dans la valise qui contient mes vêtements et ceux de Laena, sous mon lit. Ça dure toute la nuit.

Il fait jour. Laena a de la fièvre, je l’appelle à l’aide. Il viendra ce soir avec des médicaments. Je réunis toutes nos affaires dans la valise. C’est une journée étrange, même la petite est bizarre. Je ne me sens plus moi-même. Je sais que ce sera bientôt fini. Je m’active sur la fresque, et je la signe en fin de journée.

Il fait nuit. Je l’attends. Laena est dans son couffin. Je suis assise sur le lit, et le sabre que je sais manier dans la main. Je ne pensais pas le revoir un jour. Il entre.

Il fait toujours nuit. Je repousse son corps raidi sur le sol pour sortir la valise et la petite. Et finalement je retire le drap. Ensuite, je pars.

Quand l’aube se lève, le soleil entre par la fenêtre est vient éclairer un pan de mur entier recouvert de couleur. Un feu d’artifice surplombe une famille appuyée sous un arbre aux fleurs rouges. Un homme tient la main de sa femme, qui tient dans ses bras un bébé. À côté, une adolescente rit aux éclats.

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