Attack on Titan
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Dénèb + I've only got myself to blame for it
Olympe Fray
Olympe Fray
Olympe Fray
+ MESSAGES : 17
Olympe Fray
Jeu 23 Avr - 20:43
I've only got myself to blame for it
ft Dénèb Koenig


Cela faisait une heure que j'étais assise là. L'inquiétude n'avait fait que grandir au creu de mon estomac. J'avais pris l'habitude d'aller à la maison quand je savais que notre père n'était pas là. Malaury savait donc quand je venais lui rendre visite. Elle avait toujours fait en sorte d'être là. Nous ne passions pas beaucoup de temps ensemble, mais cela apaisait quelques peu ma culpabilité. Même si elle revenait au galop dès que je m'éloignais de la maison de mes cauchemars. Mais cet après-midi, elle n'était pas là. Je le sentais, ce n'était pas normal. Très bientôt, papa serait de retour. Pourtant, pour la première fois, j'étais prête à l'affronter. Qu'avait-il fait de ma petite sœur ? Comme prévu, il ne tarda pas à pointer le bout de son nez d'ivrogne. C'était son rituel du dimanche, se soûler une bonne partie de la journée dans la taverne. Je vois ses s'equarquiller en me remarquant à sa table. « Tiens, la sale gamine est de retour ! » Je serrais les poings le long de mes cuisses. Enfonçant mes ongles dans mes paumes pour ne pas m'énerver tout de suite. J'avais besoin de savoir où était ma sœur. Et si je criais sur lui, il ne me répondrait pas. C'est m'efforçant de garder mon calme que je repris. « Elle est où Malaury ? » « Pas là » Sans blague, vieux shnock. « Et depuis quand elle est pas là ? » Il haussa les épaules. « Je sais pas. Ça doit faire une semaine. De toute façon vous êtes toutes les deux des bonnes à rien. » Mon père est décidément le plus charmant des hommes. Je ne parviens toujours pas à concilier ce qu'il est maintenant aux souvenirs d'avant. Peut-être que je m'étais tout simplement inventé ses souvenirs. Peut-être qu'ils n'ont jamais existés. Et si mon inconscient me les avait créé de toute ma pièce pour me consoler ? « Tu reviens à la maison, alors ? Tu supportes plus l'entraînement ? Pff et dire que je me suis suer pour vous élever. Voilà la considération que je récolte. » Il se fichait de savoir où était Malaury. Il s'inquiétait plus de son premier slip que d'elle. Ce serait facile de lui en coller une la maintenant. Il la méritait. Il en méritait même plus qu'une. Pourtant, je suis incapable de le faire. Il restait mon père, pour le meilleur et pour le pire. Je me contenterais alors d'un silence froid. Je me levais et me dirigeais vers la porte. Je n'ecoutais plus ce qu'il me disait. Il devait très certainement encore m'insulter. Pour changer.

Je me dirigeais directement vers la garnison. Malaury ne serait jamais partie ainsi. Pas sans me prévenir. Il avait dû se passer quelque chose. Je préférais donc signaler sa disparition. Mais c'est déprimée que je rentrais au QG. Il n'y avait pas la moindre piste, le moindre indice de où elle pouvait être. Après Nolan, c'était ma petite sœur qui disparaissait. C'était ma faute. J'aurais dû rester près d'elle. Attendre qu'elle puisse partir de chez notre père avant de m'engager. Je l'avais abandonner. Et maintenant elle était on ne savait pas où. Je me stoppais devant le réfectoire. Il y avait du bruit à l'intérieur. Comme d'habitude, tout le monde semblait de bonne humeur. Je ne me sentais pas vraiment de me mêler à tout le monde. Je poussais un soupir avant de m'adosser contre le mur et de lever les yeux au ciel. La nuit était tombée sans que je m'en rende compte. Les étoiles brillaient fort ce soir. Ou alors c'était mon envie de pleurer qui me donner cette impression. En temps normal je serais sûrement aller voir Dénèb pour me confier à lui. Mais je me l'interdisais. Alors tapis, ce soir je ne mangerais pas. Je n'avais pas d'appétit de toute manière. J'allais rester la un moment et irais au dortoir lorsque tout le monde serait endormi. Voilà un bon plan…
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Dénèb Koenig
Dénèb Koenig
Dénèb Koenig
+ MESSAGES : 4
Dénèb Koenig
Mer 13 Mai - 22:42
Tout s'était soudainement mis à aller de travers, ma vie était pourtant plutôt sympa encore quelques semaines plus tôt, ma famille me soutenait, même si je savais que l’idée d’avoir encore un de leurs enfants à l’exploration les terrifiait, mes parents faisaient tout pour que je me réalise en tant qu’adulte. J’avais auprès de moi, mon meilleur ami, Nolan, je pouvais tout lui dire, il me connaissait par coeur et il savait également combien le troisième pilier de ma vie était vital pour moi, Olympe, je l’aimais d’aussi loin que j’étais capable de m’en souvenir, j’espérais un jour pouvoir lui dire, d’ailleurs depuis que nous étions à l'entraînement, nous nous étions énormément rapprocher. Et puis… il avait soudainement disparus, ma vie se retrouvait déjà dans un équilibre précaire alors que Nolan n’était plus à mes côtés, mais voilà que maintenant Olympe s’éloignait de moi, elle ne me regardait qu’à peine et nos échanges s’arrêtait à des banalités polies. Je détestais, je voulais la retrouver, ne plus avoir l’impression que ma vie s’écroulait autour de moi.

Pourtant j’avais passé la journée seul, la cherchant parmis les autres cadets avant de me souvenir, qu’aujourd’hui, elle allait retrouver sa soeur, c’était leur rituel. Je passais alors la journée à m’occuper comme je pouvais, essayant d’ignorer combien le temps passait lentement et je ne cessais de me surprendre à surveiller son retour alors que l’heure à laquelle elle rentrait habituellement approchait. Rien, elle ne rentrait et je ne pouvais m’empêcher de me sentir inquiet pour et c’est sans grand appétit que je me joignais aux autres à l’heure du repas. D’ailleurs, c’est quand celui-ci fut presque terminé que je l'aperçus, elle resta un moment devant l’entrée avant de disparaître dans l’ombre. Je soupirais longuement avant de finalement prendre quelques petites choses à grignoter et quitter à mon tour la salle. Je savais où elle était allé, je savais qu’elle n’avait surement pas manger alors même si elle me rejetais, j’allais la forcer à prendre soin d’elle.

Je la trouvais à l’endroit où elle se rendait quand elle n’avait pas le moral. Je restais un moment à l’observer, son visage était plus que triste, il était inquiet et je me demandais ce que son père avait pu faire pour la mettre dans cet état. Je soupirais de nouveau avant de m’avancer, en silence, je m’installais à ses côtés prenant soin de ne pas la regarder. Puis je posais l’assiette devant elle. Tu ne devrais pas sauter de repas. Je me réinstallais alors contre le mur, les yeux plongés dans la pénombre, non sans de temps en temps jeter un oeil sur elle pour voir comment elle réagissait à mon arrivée.
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Olympe Fray
Olympe Fray
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+ MESSAGES : 17
Olympe Fray
Mar 19 Mai - 17:27
Je me laisse glisser le long du mur. C'est toujours mon petit coin de tranquillité ici. Je peux voir le terrain d'entraînement, je ne suis pas loin du bâtiment où nous dormons tout en étant caché des yeux des autres. Enfin, de presque tout le monde. Quand j'entends des pas derrière moi je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir qui approche. Ce ne peut être que Dénèb. Ou Nolan. Mais ce serait illusoire de croire qu'il s'agit de ce dernier. Une assiette se retrouve alors poser devant moi. « Tu ne devrais pas sauter de repas. » Il ne s’installa pas à mes côtés. Se contentant de s’écarter et de s’appuyer contre le mur. Si j’en étais déçue, je ne pouvais que m’en prendre à moi même. C’est moi qui avais installé cette distance entre nous. Par culpabilité envers Nolan. Et si je me sentais doublement coupable ce soir, au vu de la disparition de ma soeur, j’avais aussi besoin de sa présence. Mais n’étais-ce pas égoïste de ma part de lui demander ça ? Je n’en savais rien. Pourtant, je tourne quand même la tête vers lui. « Tu as manger toi ? » Je n’étais pas sûre qu’il est vraiment manger tout son plat. En me voyant, il avait peut-être écourter son repas pour me nourrir à mon tour. « Tu veux pas m’aider à manger. J’ai pas très faim et tu sais que je déteste le gâchis. »

Je gardais le silence alors qu’il venait s’asseoir à côté de moi. Je piquais un morceau de pomme de terre que j’enfournais dans ma bouche avant de reposer l’ustensile sur le bord de l’assiette pour lui laisser la possibilité de se servir. Je mâchais lentement. La nourriture semblait se coincer dans ma gorge. Je l’avais bien sentie que je ne parviendrais pas à manger. D’autant que je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ma soeur. J’espèrais de tout mon coeur qu’elle mangeait à sa faim. Je reniflais un instant, retenant mes larmes. « Malaury a disparu. » Lui dis-je finalement à voix basse. Il était le seul avec qui je pouvais en parler après tout. Et peut-être aurait-il une idée pour la retrouver. « Elle est parti il y a une semaine et n’est pas rentré. Mon père n’a rien fait, bien sûr. » Je ne pouvais pas retenir cette bouffée de rage qui montait en moi en pensant à mon paternel. Bon sang, en dehors de son vin, il se fichait pas mal du reste. « Je suis déjà allé à la garnison, mais pour le moment, ils ne savent rien. » C'était de ma faute de toute manière. Je n'aurais pas dû la laisser seule aussi longtemps.
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