Nom ▬ FAWKES, ce n'est pas ta véritable famille mais tu portes leur nomPrénom ▬ Zéphyr, comme le vent. PfiouuuuSurnom ▬ Zeph ? Ducon aussi, d'ailleurs.Age et date de naissance ▬ 23 ans, t'en sais rien mais on te souhaitait ton anniversaire le 1er AvrilLieu de naissance ▬  Tu ne sais pas. Métier / Corps de l'armée ▬  Truffion à la Garnison, escouade 9 Statut social ▬  AHAHAH. Si on compte la "réserve d'urgence" sous ton matelas tu dois avoir 10PO à tout casser. Orientation sexuelle ▬  Pansexuelle, osef du genre. Situation ▬  Amorueux d'un fantôme... Groupe ▬ Garnison

Caractère ▬
La première chose qui choque, chez toi, c’est ce physique improbable que tu te tires depuis que tu es en âge de faire ce que tu veux (tôt, donc). Tatoué à outrance, dans un style qui est indescriptible et encore moins harmonieux, tu changes de coupes, de couleurs et de style vestimentaire à chaque nouvelle lune (ou plus encore). Alors oui, la première fois qu’on te voit, ce sont ces tatouages et piercings qui marquent, égayant un visage enfantin et de grands yeux sombres. Tu as la bouille d’un enfant, la jeunesse et la naïveté de Candide, mais ce que tu montres de toi, c’est toute la noirceur que tu portes.
Tu n’es pas grand, maigrelet plutôt que bien musclé, marqué par une vie de manque et de solitude. T’es pas le gars bien portant et charismatique, t’es plutôt l’avorton abandonné par la meute, le mec qui ne s’est jamais trouvé parmi les siens, qui a survécu à son rythme. C’est pour ça que tu es renfermé, silencieux, parfois perdu, souvent désespéré. Tu ressembles à une âme en peine, qui cherche son chemin. T’as l’espoir encore de le trouver, même si la petite voix au fond de toi te hurle que c’est loupé, t’es damné… un raté.
C’est là que tu deviens hargneux. T’es pas un bagarreur né (de toute façon, c’est toi qui trinques la plupart du temps). Tu grognes, tu te bats, tu agresses. Tu n’es pas un enfant de chœur et c’est inscrit sur ton visage autant par les restes de cicatrices que les tatouages. Quand il faut, tu sais te défendre, ou juste tu ne réfléchis pas assez.
Parce que ça, c’est une vérité aussi. Tu es con. Pas énormément, pas complètement benêt, mais t’as pas forcément toutes les lumières qui s’allument en même temps. Parfois, tu agis avant de réfléchir, et après coup t’es capable de te rendre compte que tu es une triple buse. Souvent, tu te fais mener par le bout du nez, et c’est quand ça sent le brûlé que tu comprends que tu as encore merdé.
Ceci dit, t’es peut-être pas le plus fort, le plus intelligent ou le plus beau, mais t’es un amour. Tu es protecteur et passionné. Quand tu as décidé de faire quelque chose, tu te jettes à corps perdu dedans. Si ça implique quelqu’un, c’est encore pire. Tu es du genre à te sacrifier pour ceux qui comptent et c’est pour ça que tes amis t’aiment vraiment et que tu touches le coeur des gens. T’es pas le meilleur, mais qu’est-ce que tu peux être une belle personne, Zeph’.

Téméraire ★ Sans-chaud ★ Maladroit ★ Passionné dans ce qu’il fait ★ Complètement con ★ Renfermé sur ce qui le taraude ★ Ouvert à tout le monde ! ★ Plein d’espoir ★ Protecteur loupé ★ Mauvais garçon ★ Bagarreur qui perd toujours ★ Trop souvent alcoolisé, ou sous l’effet de drôle de substance ★ Curieux sans aucun instinct de survie ★ A un sourire d’ange ★ Candide, profondément candide

Petit plus ▬
★ Ne connait absolument pas sa famille biologique, les Fawkes ont été les seuls à l’élever
★ Avait clairement des sentiments pour Lys… Ca a pris de l’ampleur quand il a compris qu’ils n’étaient pas du même sang. Avant de s’éffondrer quand il a appris sa mort
★ Déterminer à trouver le tuer de Lys
★ Fasciné par le feu. Il a tendance à faire des conneries quand il y a du feu à proximité u_u
★ A du mal à rentrer dans la discipline martiale mais bon… il fait de son mieux quoi.
★ Est encore très enfantin sur certain point, et complètement désespéré voir aigri sur d’autres. Il faut traîner avec lui pour le découvrir.
★ Ne s’embrasse absolument de tout ce qui est politesse, bienséance ou normes sociales.
★ Son héro c’est le Caporal Kelsier Hodgen. Allez savoir pourquoi, mais les tatouages c’était pour faire comme lui… Il aimerait bien avoir un autographe >8D

Histoire ▬
Si tu avais dû écrire ton histoire, tu n’aurais pas commencé par un “il était une fois”, parce qu’à tes yeux, ta vie n’a rien d’un conte de fées. Tu n’as jamais été rêveur et amoureux de la vie comme l’était ta petite soeur. Tu n’as jamais vu les belles choses du monde comme ta mère. Nan… tu tenais sûrement plus de ton père. Froid et refermé, imperméable à la vie.

Alors oui, tu as vu le jour dans une famille somme toute normale. Des parents, une petite soeur d’un an ta cadette, Lys, et une autre 4 ans plus jeune, Hellebore. Tu étais un enfant maladroit, un gamin pas si bruyant, mais profondément doux avec ses soeurs. Un lien incroyable s’était tissé avec Lys et l’on vous prenait pour des jumeaux tant vous vous aimiez.

Tu as vécu tes premières années de vie dans le silence et une vie presque monastique. Ne pas sortir, ne pas te montrer, ne pas faire d’écart, ne pas faire de bruit, ne pas désobéir, ne pas… Si ta vie n’était pas un conte de fées, elle était complètement devenue un règlement, strict, que ni toi ni tes soeurs ne compreniez.

Tu as progressivement contourné les règles de la maison, avec Lys, pour avoir ta propre vie, des amis et découvrir ce qui se passait dehors. Tu as vécu comme ça plusieurs années, dans le secret de ces sorties interdites alors que, la journée, les études à domicile vous incombaient, à toi et à tes soeurs.

Et voilà l’introduction d’un livre ennuyant, que tout le monde aurait arrêté au bout d’une cinquantaine de pages. Sauf que tu n’as jamais été très intelligent, encore moins très zen. Alors un jour, alors que tu allais sur tes quatorze ans, tu t’es fait surprendre par tes parents dehors, sur un skate avec Lys et Hell. Un vent d’orage avait soufflé sur la maison et si les éclairs menacèrent de jaillir de tes yeux, c’est en percutant une chandelle que le feu se mit à crépiter. Une étincelle, mal maîtrisée. Une flammèche maladroite. Et un rideau qui s’enflamme.
Chapitre de rupture, tu as vu ce jour-là la terreur dans les yeux de tes soeurs.

On ne t’a pas jeté de la maison, on t’a fait comprendre que tu n’étais plus le bienvenu, alors tu es parti toi-même. Tu as erré quelques mois dans la rue, en te nourrissant de ce que tu trouvais. C’est d’ailleurs à cette époque que tu as croisé le Caporal Hodgen et que tu as ce genre de coup de foudre pour lui. Pas amoureux, mais… ouais tu as voulu devenir comme lui.

T’avais 15 ans quand tu t’es engagé dans l’armée et en donnant ton nom, en vérifiant sur les registres de la ville, tu as découvert que tu n’étais pas né dans la famille Fawkes. Tu n’étais… nulle part. Un fantôme. Tu n’aurais pas été enrôlé dans l’armée que tu n’aurais jamais été inscrit nulle part (hormis sur l’ardoise de presque toutes les tavernes). Ça a été une sacrée claque.

Ces chapitres-là, les plus récents de ton histoire, sont d’un ridicule qui frise la nullité. Tu n’as jamais été un bon soldat. Si tu ne t’es pas fait sortir de l’entraînement, c’est uniquement parce que tu étais bien doué pour endormir la méfiance des gens et obtenir des informations. On s’est dit que l’on pourrait faire quelque chose de toi, même si tu avais déjà une tête de gamin attardé à l’époque. Et que tu faisais tes premiers tatouages faciaux.

Grandir à mis en avance quelque chose de bien problématique, par contre. Toi qui avais toujours été si sensible au bien-être des autres, tu étais désormais encore plus sensible à ceux qui t’entourent. De l’empathie, t’a-t-on expliqué, avant que tu ne sombres à nouveau dans ta peine et ta perdition. Depuis, ça te pèse, ça te ronge. Si t’as un clair côté dépressif, être une éponge ne te fait glisser sur la mauvaise pente. Boire et prendre des herbes hallucinogènes apaisent tout en te grillant les neurones.

Et puis voilà, tu as fini ton entrainement et aurait dû commencer une vie normale pour toi. Pourtant, quand tu es enfin revenu vers ta famille, vers ceux à qui tu n’avais cessé de penser tout ce temps tu as découvert deux choses. La première, c’est que tes parents refusaient de te revoir à la maison et même de t’appeler “fils”. La seconde, terrible, c’est qu’il ne restait plus qu’une de tes soeurs à la maison. Hell avait pleuré toutes les larmes de son corps dans tes bras avant de les prononcer, ces mots qui t’avaient détruit à tout jamais : “Lys est morte. Elle a été retrouvée assassinée, on ne sait pas pourquoi… ni… par qui.”

Par qui. Pas un humain vu le regard de ta soeur. Un monstre… Étais-tu un monstre ? Non, tu n’avais tué personne, jamais. Pourtant, ce fut par peur d’en devenir un que tu mis un peu plus d’ardeur dans ton boulot à la Garnison et que tu évitas clairement de t’en faire chasser comme on repousse une puce du pelage d’un ours.

Et voilà, l’histoire n’est pas finie, mais le conte de fées est mort dans l’oeuf. Si tu vis au jour le jour dans ton appartement minable, d’un job où tu as du mal d’arrivée deux jours d’affilés à l’heure, tu es devenu bien différent, Zeph. L’angelot lumineux a laissé place à un gamin désabusé. Et il ne reste plus que quelque chose pour te retenir à la vie. Protéger Hell. Trouver et venger Lys… et puis… la ramener à la vie. Réussir là où tous les autres ont échoué.